Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: Tamia62

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 39 chapters

Published: 05-06-04

Last update: 25-08-04

 

Comments: 176 reviews

» Write a review

 

ActionRomance

 

Summary: J'ai planté le décor dans le prologue. Il faut le lire pour décider si ça vaut le coup de me lire...

 

Disclaimer: Les personnages de "Aussi pur que le crystal" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How to make an interactive story?

 

Here's a helpful link. Tutorial

 

 

   Fanfiction :: Aussi pur que le crystal...

 

Chapter 20 :: Guerre et paix

Published: 14-07-04 - Last update: 14-07-04

Comments: Bon, voilà le chapitre de la réconciliation. J'espère que vous ne serez pas trop déçus. Je pense que certains attendent des flammes, que d'autres souhaitent voir Ryô ramper devant Kaori comme une limace, et d'autres peut-être espèrent que Kaori lui pardonnera ses frasques, comme toujours!! Il va falloir lire le chapitre pour découvrir lesquelsde mes lecteurs seront comblés. N'oubliez pas qu'il s'agit d'une fic alternative. Peut-être que notre Ryô national sera honnête pour une fois?... On m'a fait une petite suggestion aussi: pourquoi ne pas faire en sorte qu'il se passe quelque chose entre Koari et Mick? Dans cette fic, cela me parait difficile. Mais, peut-être dans le second volet... Merci à tous et bonne lecture!

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39


 

Il était 21h15. Cela faisait une demi-heure que Kaori s’était enfermée dans sa chambre. Il ne pouvait pas l’en blâmer. Il avait repensait à ce qu’elle lui avait dit. Etait-ce vrai ? Les femmes éprouvaient-elles vraiment du dégoût envers lui ? Il n’avait jamais eu cette sensation. Mais Kaori était douée pour les sentiments. Devait-il la croire ? Mais en fait, il savait très bien que sa façon de se conduire ne plaisait pas beaucoup. Mais cette manière d’être lui avait sauvé la vie bien des fois aussi. Et permettait à ses clientes de penser à autre chose lorsqu’il les voyait trop tristes ou effrayées. Elle n’avait pas tout vu. Seulement la partie que lui inspiraient ces magazines… Elle était peut-être là la solution : lui faire découvrir qu’il s’en servait aussi comme d’une arme… Pour l’heure, il décida de reprendre une douche pour se détendre et se débarrasser de ses vêtements sales. Il espérait vraiment pouvoir parler à Kaori avant de se coucher. Il fallait qu’il éclaircisse les choses. A supposer que ce soit encore possible…  

 

Kaori l’entendit prendre une douche. Elle était toujours très énervée contre lui et aussi en colère contre elle. Parce qu’elle ne savait plus quoi penser de lui ! Il était un assassin dont les relations douteuses avaient failli coûter la vie à son frère. Maintenant, elle découvrait qu’il n’était qu’un vulgaire gigolo !! Et pourtant, son cœur ne cessait de lui crier qu’elle devait sauver Ryô ! Oui, mais le sauver de quoi ? De la mort ou de cette vie de débauche ? Ou peut-être des deux ! Une chose était sûre, elle ne pouvait pas rester enfermée dans sa chambre durant 15 jours. Elle allait devoir l’affronter. Quoique, en y réfléchissant, on se demandait qui affronterait qui ?…  

 

Lorsqu’il revint dans le salon, elle était assise dans un fauteuil et lisait un livre qui traitait de l’égo masculin. Cela le fit sourire. Elle leva le nez de son bouquin, juste pour voir qu’il s’était changé : pantalon blanc, chemise lavande. Il avait vraiment de l’allure, c’était indéniable. Il cachait bien son jeu de séducteur à la manque ! Il s’éclipsa alors dans la cuisine pour revenir avec deux verres de thé glacé qu’il déposa sur la table base. Il s’installa en face d’elle et la regarda. Elle fut surprise de cette attention. Et, d’une voix nette (alors qu’il était plutôt nerveux) (NDA : Ryô est vraiment étrange dans cette fic ! J’espère que sa personnalité ici vous plait quand même !) :  

« _Je suis navré, ces revues n’avaient rien à faire ici. Je suis très fâché contre Reika. Je ne lui ai jamais demandé de mettre ça dans ma valise !  

_Bah bien sûr ! Et puis vous allez nier que ces torchons soient à vous !  

_Pas du tout, je ne nie rien. »  

Il la regarda bien en face et elle fut surprise qu’il ne démente pas ou qu’il ne cherche pas à se justifier. Et lui était encore plus surpris de cet aveu. Elle avait agi sous le coup de la colère. Parce qu’elle avait peur, oui, vraiment très peur de découvrir qu’il n’en valait pas la peine. Qu’il ne valait pas la peine qu’elle risque sa vie pour lui. Et elle capta une étincelle dans le fond de ses prunelles qu’elle n’avait jamais vu auparavant. Elle se sentit fondre et devenir fébrile. Comment faisait-il cela ? Quel mystérieux ascendant avait-il sur elle… Après tout, de quel droit le jugeait-elle ?… Et pourtant, elle sentit une pointe de colère renaître lorsque le visage de la rouquine refit surface… Mais elle se maîtrisa. Après tout, il avait le droit de coucher avec qui il voulait…  

« _Je suis désolée moi aussi de vous avoir frappé mais j’étais tellement furieuse ! J’espère que vous avez balancé ces « trucs » !  

_N’ayez craintes, ces « trucs » n’importuneront plus vos chastes yeux…  

_Ryô, enchaîna t-elle en ignorant l’allusion, nous allons devoir passer environ deux semaines ensemble. Bon, il est vrai que vous serez souvent seul. Moi, je serais en partiels à la fac. Nous ne nous verrons que le soir essentiellement. Mais, je ne veux pas que cette cohabitation finisse en guerre ouverte. J’ai besoin de calme et de sérénité. Je ne peux pas me permettre de stresser. Je dois avoir les idées claires pour mes examens. J’aimerais que nous évitions de nous quereller.  

_Je suis d’accord. Je risque d’être suffisamment sur les nerfs de devoir rester enfermer ici tout ce temps ! Inutile d’en rajouter !  

_Parfait. Puisque nous sommes d’accord, je peux aller me coucher. J’ai déposé une paire de draps, un oreiller et une couverture sur la chaise. J’espère que le canapé sera assez confortable.  

_Ca ira très bien, j’en ai vu d’autres. Bonne nuit.  

_Vous aussi… »  

Il la vit s’éloigner. Cette nuit risquait d’être un véritable calvaire. Savoir cette jeune femme si proche de lui risquait de le perturber. Mais, contrairement à ses craintes, il passa une excellente nuit. Depuis combien de temps n’avait-il pas dormi sur ses deux oreilles, sans être obligé de se méfier du moindre bruit ? Ici, il se sentait en sécurité car personne, mais absolument personne ne savait où le trouver à part Makimura et Saeko. Il ne risquait pas de voir débarquer un ennemi prêt à le tuer. Il pouvait dormir sans se soucier de rien d’autre…  

 

Les jours qui suivirent se passèrent relativement bien. Bien sûr, Ryô se sentait de plus en plus cloîtré et, le manque de compagnie féminine se faisait de plus en plus ressentir. Heureusement qu’il avait gardé les fameux magazines et que Kaori passait une bonne partie de la journée sur les bancs de la fac ! Il pouvait, comme cela, choisir ses programmes sur la TV et s’amuser un peu (NDA : on se demande comment il s’amuse celui-là ?… Tais-toi l’auteur avec des suggestions déplacées !!…T’as pas honte ?…).  

Les soirées se déroulaient bien aussi. Un climat de paix s’était installé entre eux. Ils parlaient de tout et de rien. La plupart du temps, elle revenait satisfaite de ses examens. Ils en étaient même venus à discuter de la psychologie des tueurs. Elle fut plus qu’étonnée par sa dextérité à parler de cela. Il était lui-même un tueur ! Et puis, il était loin d’être idiot. Il était loin de cet abominable bonhomme qu’elle avait vu dans sa vision. D’ailleurs, le fait qu’il parle si facilement de son métier lui donna une idée. Elle savait qu’elle devrait préparer une thèse pour devenir profiler. Et si sa thèse portait sur les tueurs ? Pas les serials killers comme beaucoup le faisaient, non, juste les tueurs. Et en plus, elle saurait à qui poser ses questions…  

 

Bien sûr, elle essayait toujours de lui tirer les vers du nez. Mais, il s’arrangeait à chaque fois pour changer de conversation ou faire une blague à 2 yens qui cassait l’ambiance et la faisait rire, malgrè elle. Il ne voulait pas parler de lui. Mais elle voyait toujours la mort à côté de lui. Elle ne pouvait pas détacher son esprit de cette menace. Elle devait attendre d’être libérée de cette entrave pour le mettre à nu alors, elle avait décidé, au bout de trois ou quatre jours de laisser tomber et de patienter jusqu’à ce que son don choisisse de se manifester…  

 

Lui, de son côté, lui savait gré de ne plus lui poser de question, même détournées. Mais, en son fort intérieur, il s’interrogeait : avait-elle vraiment laissé tomber son idée d’en savoir plus sur lui ? Ou bien, attendait-elle quelque chose ? Il ne savait pas s’il devait ou non se réjouir de ce retournement de situation. Il la savait extrèment curieuse alors il avait peine à croire qu’elle avait renoncé aussi facilement à son projet. Il attendait. Mais il attendait quoi ?…  

Régulièrement, il prenait contact avec Falcon pour savoir où il en était de ses recherches. Mais toujours rien. Il arrivait toujours avec un temps de retard. Mais Umi était sur la bonne voie. La dernière fois, il avait manqué Alejandro (enfin sa planque) de quelques heures à peine. Ils approchaient de lui, de « Mésange », doucement mais sûrement. Par contre, l’éléphant avait appris qu’Alejandro cherchait Ryô avec beaucoup de ferveur et qu’il était très mécontent de ses hommes car ils ne le trouvaient pas. Et pour cause ! Le plan de Kaori marchait à la perfection à ce niveau là. Il s’énervait ce qui lui faisait commettre des erreurs. Bientôt, ils sauraient où trouver « Mésange » donc, où trouver l’homme à la cicatrice…  

Quant à Makimura, il avait cessé de se faire du mauvais sang. Il avait des nouvelles régulièrment et avait constaté avec beaucoup de surprise que Ryô se comportait comme un véritable gentleman et qu’il ne faisait pas de scandale à être enfermé. C’est simple, il ne le reconnaissait plus ! Cela le faisait sourire à pleines dents ! La magie Koari semblait produire ses effets…  

 

Donc, tout se passait bien et puis, le dizième jour, alors qu’il finissait de dîner, Kaori pria Ryô de faire une chose. C’est d’une faible voix (car elle craignait un peu sa réaction) qu’elle formula sa demande :  

« _Ryô, je sais que vous n’allez pas apprécier, mais il va falloir que vous y passiez quand même. Voilà, j’ai besoin que vous me parliez de lui. »  

Il releva la tête de son assiette. Avait-il bien compris ? Elle voulait qu’il lui parle d’Alejandro ?  

« _Pourquoi ?  

_Il me reste deux jours d’examens. Ce ne sont que deux petits modules qui ne m’inquiètent pas. Je suis assez zen pour commencer à m’intéresser à la personnalité d’Alejandro. J’ai besoin de le sentir même à travers vous pour être efficace. C’est comme ça que je fonctionne. Plus vous me parlerez de lui ainsi que de lui et vous, et plus je serais en mesure de me mettre à sa place et de voir ce qu’il compte faire et, par conséquent, ce qui risque de vous arriver pour retourner la situation. Je ne cherche pas à m’immiscer dans votre passé (du moins sur ce coup là, pensa t-elle très fort), mais j’ai besoin de savoir à quel genre d’homme j’ai vraiment à faire. Même si je sais que je vais voir des choses déplaisantes…  

_Déplaisates ? Le mot est faible Kaori !  

_Nous n’avons pas le choix. Si vous voulez vivre, il faut en passer par-là ou vous êtes un homme mort ! »  

 

Il posa ses couverts dans son assiette, l’appétit coupé. Le rappel de sa mort prochaine n’y était pour rien. C’était le fait de parler de LUI. Il se cala dans le fond de sa chaise et croisa les bras sur la poitrine, le regard énigmatique. C’était difficile pour lui. Il n’était pas doué pour parler. Et ce serait un supplice pour elle. Oui, elle espérait voir l’avenir. Mais si c’était son don de double-vue qui se manifestait, comme c’était arrivé déjà, Dieu seul savait quelles horreurs elle verrait. Mais ce qui l’inquiètait, c’est qu’il savait qu’il n’avait pas le choix. Il devait lui parler de cet homme. La mort dans l’âme :  

« _Que voulez-vous savoir au juste ?  

_Sa famille, sa vie, son adolescence, tout ce qui me permettra de la cerner au mieux.  

_Que puis-je dire ? Il est né en Colombie. Il n’a jamais connu que la violence de la guerilla puisque son père était un des principaux rebels du régime. Un des plus violents aussi. Il ne faisait pas dans la dentelle ! Pour se faire entendre, son père n’hésitait pas à massacrer des villages entiers. Hommes, femmes, enfants, peu lui importait du moment qu’il se faisait entendre ! Alejandro n’a pas été épargné. Il voulait en faire son digne successeur. Alejandro était battu plus qu’il ne le fallait. Sa mère essayait tant bien que mal de la protéger mais c’était sans compter sur la détermination de son mari de faire de leur fils un vrai dur ! Elle avait une peur bleue de son mari alors ses moyens étaient plutôt limités… »  

Kaori écoutait attentivement, se concentrant afin de capter l’émotion de Ryô, l’émotion que ces souvenirs provoquaient en lui. C’était à ce prix qu’elle se connecterait.  

« _… Et puis Alejandro a grandit, il était devenu un vrai dur mais il n’avait pas la cruauté de son père. Parce que sa mère avait, dans le dos de son époux, contribué à le rendre meilleur, enfin, dans la mesure du possible. Elle avait assez bien réussi. Alejandro était un guerillos mais pas aussi méchant, pas assez méchant pour reprendre la place du chef. Et c’est là que les choses ont basculé, je crois, même si c’est plus tard que les effets se sont fait ressentir. Un jour, le père est revenu ivre mort d’une virée. Il a accusé sa femme d’en avoir fait une mauviette. Il a empoigné sa machette et a égorgé sa femme devant Alejandro. Il devait avoir 16 ou 17 ans… »  

Il stoppa là son récit pour observer la réaction de sa compagne mais, il ne décela qu’une personne concentrée qui ne montrait pas ses émotions même si au fond, elle avait envie de pleurer. Alors il poursuivit :  

« _… Alejandro est devenu fou. Il a attrapé le fusil qui se trouvait près de lui et il a vidé le chargeur sur son père ! Il s’est acharné sur lui ensuite. Il a fallu 3 hommes pour l’arrêter. C’est comme cela qu’il est devenu le chef de la faction.  

_Bonté divine ! Je n’ai pas de mal à comprendre le fond de son cœur et le fond du problème.  

_C’est-à-dire ?  

_C’est une réponse psychologique que je risque de vous donner si on poursuit sur ce chemin.  

_Je vous écoute, ça m’intéresse.  

_Comment résumer… La reconnaissance paternelle, voilà le fond du problème. Toute sa vie il a recherché la reconnaissance de son père. Je pense qu’il faisait vraiment de son mieux pour que son père soit fier de lui. Mais quoi qu’il fasse, ce n’était jamais assez bien. D’autant plus que sa mère espérait mieux pour lui. Il était pris entre deux feux : vouloir plaire à ses deux parents. Mais, étant donné qu’il a tué son père, il est évident que sa préférence allait vers sa mère qui tentait de le protéger des assauts de son père. Il avait un fort complexe d’Œdipe. Voir mourir sa mère devant ses yeux lui a ouvert les yeux concernant son père. Il était évident que cet homme ne le reconnaîtrait jamais pour ce qu’il était. Il n’y a rien de pire pour un fils que de vivre dans l’ombre de son père dominateur surtout lorsque ce dernier à une position dominante : ici, il s’agissait du chef d’une faction rebelle qui avait un fort ascendant. Comment combattre l’image désastreuse que son paternel donnait de lui ? La haine a fini par envahir son cœur. La haine de ne pas être aimé par l’homme qui lui a donné la vie… »  

Ryô écoutait et c’était comme si elle lui parlait de sa relation avac Kaibara…  

« _… Je suis prête à parier que toute sa vie il a recherché la reconnaissance, n’est-ce pas ?  

_En effet. C’est là que les choses se sont compliquées. Comme je vous le disais, les effets se sont fait ressentir quelques années plus tard.  

_Avant toutes choses, je voudrais savoir comment vous vous êtes rencontrés ?  

_Euh… La faction que dirigeait son père était en relation avec celle qui était la mienne. Nous avons fait connaissance ainsi.  

_Cela veut-il dire que votre faction était dans la même lignée que celle d’Alejandro, demanda t-elle, paniquée. »  

Que pouvait-il répondre à part oui, dans les grandes lignes…  

« _Et bien, disons qu’elles étaient assez proches pour copiner…  

_Je vois… Continuez.  

_Donc, peut-être 3 ans plus tard, il a commencé à vouloir plus. Plus de tout : reconnaissance, femmes, argent. Il s’est lancé dans la commercialisation de la drogue. C’est là que les querelles ont débuté entre nous.  

_Vous étiez contre ?  

_J’ai vu les dégâts que cette drogue pouvait causer.  

_La poussière d’ange ? C’est bien de cela qu’il est question ? C’est ce que j’ai vu dans mon écho.  

_Oui, c’est cela…  

_Pourquoi ? Pourquoi ce désaccord puisque votre faction faisait pareil ?  

_Parce que j’avais quitté ma faction à cause de cela justement. Et Alejandro, avec qui j’étais vraiment ami, n’a pas tenu compte de ce que je lui avais dit.  

_Je ne vois pas bien le rapport ? Je sais qu’il s’agissait d’une trahison pour vous. Que tout vient de là. Mais… dans quelle mesure Ryô ? »  

Elle devenait vraiment usante avec ses questions !! Il ne voulait pas lui dire pourquoi ! Et Kaori voyait bien qu’il bloquait totalement sur ce passage, qu’il ne voulait pas le partager avec elle.  

« _Est-ce vraiment nécessaire que vous sachiez tout ? La seule chose à retenir, c’est que je me suis violemment opposé à son projet de commercialisation. Il est devenu fou ! Surtout lorsqu’il s’est rendu compte que j’étais un élément bien meilleur que lui et que j’étais en bonne voie pour lui faire se casser la gueule !  

_Ah, voilà une chose intéressante : tant qu’il pensait que vous étiez son égal, ou peut-être même son inférieur, pas de problème. Et au moment de l’affrontement, il découvre que vous valait plus que lui ! Voilà le fond du problème : il ne veut pas vous tuer pour avoir causé la perte de son empire, même si ce fait doit venir en seconde position. Non, il veut vous punir d’être meilleur que lui ! Voilà pourquoi il a manigancé son plan depuis si longtemps. Pour vous prouver qu’il est le meilleur !! La reconnaissance Ryô, la reconnaissance… »  

Il fronça les sourcils. Incroyable ! Elle avait fait une analyse de la personnalité d’Alejandro, comme cela, sur le pouce, simplement en écoutant quelques fragments de récits de sa vie ! Et, maintenant qu’il y réfléchissait, elle avait tapé dans le mil !! Il était exactement comme elle le décrivait ! Ouah… Il n’aimerait pas qu’elle fasse la même chose avec lui… (NDA : parce que tu crois que tu vas y échapper ?… Amis lecteurs, je vous réserve bien des surprises à ce sujet ! Mais je suis sadique, c’est pas pour maintenant hi hi hi hi…..(rires de sorcière !!!!))  

Alors, Alejandro était venu au Japon simplement pour détrôner City Hunter de son piédestal ? Pour prendre sa place ? Et il y était presque parvenu…  

« _Je me réjouis du plan que j’ai eu l’ingéniosité de vous proposer ! Sans le vouloir, j’ai frappé là où ça fait mal pour Alejandro !  

_Que voulez-vous dire ?  

_Il se prend pour le roi du monde !! Et voilà qu’il se retrouve dans l’incapacité de vous retrouver alors que, jusqu’à présent, c’est lui qui avait l’avantage ! Bon, c’est vrai, on ne sait pas encore où le trouver. Mais, je crois que vos amis approchent du but, non ? Mais lui, il ne sait pas !! Il est dans le brouillard ! Il doit être furieux ! Même plus que cela : il écume, j’en suis persuadée…  

_Et, c’est un bon point pour nous, c’est vrai. Je sais parfaitement que la colère est mauvaise conseillère. Dans notre métier, il faut toujours garder la tête froide, toujours… »  

Kaori comprenait tout maintenant : sauf la vraie raison de sa rupture avec Alejandro. Instinctivement, elle savait qu’elle trouverait la réponse en Ryô… Bientôt, bientôt elle saurait tout de lui…  

 

 

 

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de