Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: Tamia62

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 39 chapters

Published: 05-06-04

Last update: 25-08-04

 

Comments: 176 reviews

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ActionRomance

 

Summary: J'ai planté le décor dans le prologue. Il faut le lire pour décider si ça vaut le coup de me lire...

 

Disclaimer: Les personnages de "Aussi pur que le crystal" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Aussi pur que le crystal...

 

Chapter 32 :: Kaori, la manipulatrice...

Published: 19-08-04 - Last update: 19-08-04

Comments: Bien, maintenant que j'ai fini d'écrire ce premier volet, rien ne m'empêche de vous gratifier régulièrement d'un petit chapitre. Le dénouement est assez proche. J'espère que ça ne vous fait pas trop de peine ! Mais, rassurez-vous, ils vont revenir ! Mais dites moi ce que vous en pensez ! J'arrive à la fin alors je veux savoir si ça vous plait toujours autant ! En tout cas, je profite de ce commentaire pour dire que je lis toutes les majes que les auteurs font. Il m'arrive de ne pas avoir le temps de laisser des reviews, mais, rassurez-vous, je vous lis tous! Bisous

 


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Ryô eut vite fait de rejoindre Mick et Hideyuki. Ce dernier était comme prostré. Ryô savait parfaitement ce qu’il ressentait parce qu’il ressentait exactement la même chose ! Savoir Kaori entre les mains de cet être vil le rendait malade. Ca lui faisait presque mal physiquement…  

Il se tourna vers les enfants qui étaient soit en pleurs soit totalement figés de peur. Les moniteurs, au nombre de deux, regardaient les hommes blessés d’Alejandro. Un se leva et se planta devant Ryô :  

« _Mais vous êtes complètement malade ! Vous auriez pu toucher un des enfants ! La police en entendra parler, croyez-moi !  

_Oh la ferme, rétorqua méchamment C.H. . Quoique ?… Hide, appelle vite ta moitié qu’elle vienne régler tout ceci avant qu’un autre flic ne s’en mêle ! Quant à vous messieurs les moniteurs, je vous conseille de déguerpir très vite ! Et pour votre information, ce stade est toujours désert ! C’est pour cette raison que nous l’avions choisi ! Votre arrivée a causé l’enlèvement de la jeune femme que vous avez aperçu ! Bravo et merci ! Laissez-moi vous dire que je suis d’une humeur de chien à cause de ça et que c’est en partie de votre faute alors, si vous ne voulez pas finir comme eux, fit-il en désignant les hommes à terre, allez-vous-en ! »  

Et il vit un gamin en pleurs. Il était en état de choc complet. Il soupira et s’agenouilla près du môme :  

« _Ecoutes mon grand, il ne faut plus avoir peur. Les méchants sont partis et la police va venir ramasser ceux qui sont là. Tout est fini… »  

Il lui caressa la joue avec douceur… Le bambin leva les yeux sur lui et Ryô lui sourit. Le gosse avisa le fusil et demanda en pleurnichant :  

« _C’est un vrai ?  

_Oui mais il ne faut jamais apprendre à se servir de ça. Tu comprends ? On tue des gens avec un fusil et jamais tu ne devras tuer. D’accord ?  

_Oui, c’est promis monsieur… »  

Ryô se remit debout et croisa le regard interrogateur du moniteur.  

« _Quoi ? Vous auriez-voulu que je lui dise de devenir un tueur ? Partez avant que la police arrive. Ne vous mêlez pas de cette affaire : la pègre y est impliquée ! »  

A ces mots, les deux hommes rassemblèrent les enfants et partirent.  

« _Tu as appelé Saeko ?  

_Elle est en route ! Ryô…  

_Je sais, le coupa t-il. Heureusement que j’ai placé une puce dans la montre de Kaori. C’est un émetteur nouvelle génération avec une portée de 15 km ! »  

Et là, Mick tapota sur l’épaule du nettoyeur :  

« _Est-ce que tu parles de cette montre ? »  

Ryô ouvrit de grands yeux.  

« _C’est pas vrai ! Elle a du la perdre en se débattant ! Et merde ! Voilà qui complique les choses… Bon, inutile de rester là comme les imbéciles que nous sommes ! Je récupère le sac de Kaori et nous allons chez moi ! Je réfléchis mieux lorsque je suis dans mon environnement ! Filons, j’entends les sirènes de police ! »  

 

Mick se jeta dans le sofa de Ryô après s’être servi un verre de whisky bien tassé. Makimura tournait en rond tandis que Ryô, devant la fenêtre, regardait les passants s’agiter dans la rue.  

Quelle poisse ! Il n’y avait pas d’autre mot ! Tout avait été réglé comme du papier à musique ! Et ce fils de… Non, sa mère n’était pas une traînée. Tout était de la faute de son père…  

« _Ryô, qu’allons-nous faire, s’énerva Hide. Nous ne savons même pas où il l’a emmenée ! Elle n’avait rien vu de précis sur cet entrepôt !  

_Je le sais bien. Je réfléchis… Nous savons ce qu’il compte faire. Cela veut dire que je ne peux pas attendre son appel. Ce serait la mort assurée. Et si je meure, Kaori moura aussi. Et c’est absolument inconcevable ! Si j’étais le seul concerné encore, mais ce n’est pas le cas ! Et j’ai fait une promesse à ta sœur. Je te la rendrais saine et sauve Hideyuki : ça aussi c’est une promesse… Bien… Il ne nous reste plus qu’une seule chance : c’est que Reika ait une piste… »  

Il empoigna le téléphone.  

« _Nagomi j’écoute ?  

_C’est moi Reika. Nous avons un gros problème : Alejandro a réussi son coup. Il tient Kaori.  

_Mais c’est pas vrai ça ! Comment avez-vous fait espèces d’idiots pour que ça arrive ?  

_Un incident indépendant de note volonté : une bande de gamins et leurs moniteurs ont fait irruption sur le terrain de sport !  

_Oh Mon Dieu !  

_Reika, dis-moi que tu as du nouveau ?  

_Je suis justement en train de voir. Ce n’est pas une usine de confection ou de tissage comme elle le pensait. Mais j’ai pensais à autre chose. Je creuse. J’en saurai plus d’ici 20 minutes.  

_Dès que tu sais, appelles-moi ! Il faut absolument qui nous y soyons le plus vite possible !  

_C’est promis ! »  

Ils raccrochèrent.  

C’est ce moment que choisirent les autres pour arriver.  

 

Saeko se glissa dans les bras de son fiancé. Kazue en fit de même. Falcon et Miki se tenaient debout côte à côte.  

« _Tu n’as pas eu trop de mal sur le terrain de sport Saeko ?  

_Non Hide, comme d’habitude ! Je suis passée maîtresse dans l’art de manipuler mon monde ! C’est mon père qui m’inquiète : il est plus fin que les autres ! Mais bon, j’ai l’habitude avec lui ! Comment te sens-tu ?  

_Comme un bon à rien !  

_On ne pouvait rien faire, murmura Mick. On ne pouvait pas risquer la vie des enfants. Et puis, il y a un point positif quand même : il ne fera rien à ta sœur tant qu’il aura besoin d’elle.  

_C’est pour cette raison qu’il faut trouver ce hangar avant qu’il ne prenne contact avec moi !  

_Et s’il t’appelle alors que tu es en route ?  

_Je n’avais pas pensais à cette éventualité… J’ai une petite idée. J’ai une mission à te confier Kazue.  

_Non, mais t’es pas malade, hurla Mick.  

_Détends-toi ! Elle n’aura même pas à bouger de chez vous !  

_Hein ?  

_Le transfert d’appel, tu connais Mick, se moqua Ryô. »  

Et il expliqua la dite mission…  

« _Falcon, je vais aussi avoir besoin de tes dons de démineur. Je pense que le périmètre sera piégé autour du bâtiment. Tu ne pourras rien faire pour ce qui est de l’intérieur, mais si tu pouvais m’éviter de griller à l’extérieur…  

_Aucun problème, je suis ton homme !  

_J’en demande pas tant… »  

Une libellule tomba sur la tête de Falcon qui devint rouge de colère.  

« _Tu ne peux pas être sérieux deux minutes !!! »  

Maki eut un petit sourire et secoua la tête : c’était tout lui ! Il essayait de détendre l’atmosphère alors qu’il était encore plus tendu que les autres ! Comment arrivait-il à faire ça ? C’était peut-être cela son secret, ce qui lui avait permis de rester en vie malgré ses perpétuels duels avec la mort : la fait de tout tourner en dérision devait être son remède…  

 

Reika pénétra en trombe dans l’appartement : il ne manquait plus qu’elle pour que la bande soit au grand complet.  

« _Ca y est, j’ai trouvé ! Je sais où se situe ce hangar ! »  

Ils étaient tous suspendus à ses lèvres.  

« _Alors, s’énerva Hideyuki contre sa belle-sœur.  

_Comme je le disais à Ryô, il ne s’agissait pas d’une usine de confection ou de tissage. Alors il m’est venue une idée. C’est la sirène dont elle a parlé. Il n’y a pas beaucoup d’endroits où une sirène peut se faire entendre. J’ai tout naturellement pensé au port. Et bingo ! C’est une ancienne usine de fabrication de filets de pêche pour chalutier ! Un européen, du nom de Blaucart, s’y attelait ! Il se situe sur le port, quai numéro 23. Et j’ai vérifié : il y a bien une église avec un gros coq doré !  

_Tu es géniale Reika, félicita Saeko ! Je suis fière de toi !  

_Moi aussi je suis fière de ce coup là ! Ca fait tout de même deux semaines que j’y travaille !  

_Alors, et maintenant ? Ryô, que comptes-tu faire ?  

_Il n’y a même pas à en discuter ! J’y vais de ce pas !  

_Rectification : nous y allons ! Il est hors de question que tu t’y rendes seul ! Tu auras besoins de nous pour venir à bout de cette armée. Et puis, plus on sera nombreux, et plus l’opération se fera en silence ! De cette manière, ton « copain » sera vraiment pris de court ! »  

Ryô savait que Mick avait raison.  

« _Le temps de faire la route, le soir sera tombé. Ce sera un avantage pour nous. Suivez-moi jusque l’armurerie. »  

Il donna un objet à Kazue et fit la manœuvre pour transférer ses appels chez Mick. Cette dernière regagna alors son appartement au plus vite. De leur côté, les 4 hommes, la mine renfrognée, se mirent en route…  

 

Il ne faisait pas encore nuit noire lorsqu’ils atteignirent le port mais il faisait suffisamment sombre pour explorer tranquillement les lieux et se familiariser un peu. La vision de Kaori était vraiment criante de vérité ! Il devait bien y avoir, au moins, une cinquantaine d’hommes armés jusqu’aux dents ! En fin de compte, heureusement que ses amis étaient là pour lui prêter main forte ! Il comprenait mieux maintenant ce que la jeune femme voulait dire en parlant de la mort qui était proche de lui ! La situation était critique mais pas désespérée… Du moins, il l’espérait…  

« _Que faisons-nous ? Tu as une idée ? On s’y prend comment ?  

_Il faut déjà dégager le périmètre pour que Falcon puisse s’occuper des pièges. Nous allons nous séparer. Autant que possible, essayez de ne pas faire de bruit ! Plus nous serons silencieux longtemps et mieux ce sera, je ne vous apprends rien. Alors, l’éléph’, tu laisses ton bazooka ici…  

_Hum, je ne peux même plus m’amuser comme je veux, c’est déprimant.  

_Tu pourras t’amuser autant que tu voudras dès que nous aurons récupéré Kaori. Soyez prudents.  

_C’est plutôt à nous de te dire ça ! C’est toi la cible, n’oublies pas… »  

La machine était lancée…  

 

Ses poignets la faisaient souffrir. Il avait vraiment serré fort les liens. De quoi avait-il peur ? Qu’elle s’enfuit ? Et risquer de faire éclater les bombes ? Oui, bien sûr, il ne savait pas qu’elle savait. Ca lui donnait, d’une certaine façon, un avantage sur lui. Kaori avait peur même si elle ne lui montrait pas. Il avait une telle expression dans le regard. Il était d’une telle arrogance ! Mais elle gardait confiance : elle savait que Ryô la retrouverait. Le problème était qu’il ne devait pas se faire tuer en tentant de la délivrer. Elle devait gagner du temps. Elle devait lui laisser le temps de trouver le hangar. Elle inspira. Après tout, elle connaissait très bien Alejandro. N’avait-elle pas « vu » sa vie en cauchemars ?… Elle avait entre les mains toutes les armes nécessaires pour le déstabiliser. A elle de prouver qu’elle serait une parfaite profiler et une fine psychologue. Et Kaori savait qu’elle pouvait être extrêmement manipulatrice… (NDA : Bah oui, c’est une fic alternative ! Et souvenez-vous comment elle est parvenue à mettre son grain de sel dans l’affaire alors même que Ryô et Hideyuki ne voulaient pas… Ce n’est pas la même femme ici… Moi, personnellement, je l’aime bien cette Kaori… L’auteur ?… Oui ?… Tais-toi et écris !!!… Bon bon, d’accord…)  

Le visage de Kaori se ferma et elle planta ses yeux allumés par la colère dans les yeux de son agresseur. Bien qu’il resta impassible, il fut saisi par l’éclat de son regard : il n’avait jamais vu cela auparavant. D’instinct, il sut qu’elle était spéciale. (NDA : T’as pas tout vu mon gars…)  

« _Qu’espérez-vous faire ? Vous croyez que le fait de m’avoir enlever vous donne l’avantage sur lui ? »  

Il blanchit. Kaori savait que le futur venait d’être modifié : la conversation qu’ils allaient avoir différait de celle de sa vision.  

« _Ce n’est pas ainsi que vous ferez tomber Ryô ! Bien au contraire : je peux vous dire sans mal qu’il est furieux que vous osiez vous en prendre à moi ! C’était une erreur de m’enlever ! Il ne vous laissera aucun répit !  

_Allons allons, tu te trompes ma jolie, les sentiments obscurcissent le jugement. Et Ryô s’est perdu en tombant amoureux de toi !  

_Pff… Vous avez tort ! Les sentiments, c’est ce qu’il y a de plus beau au monde ! Décidément, on vous apprend à tous la même chose dans la jungle ! Voyez-vous, maintenant, il a une vraie raison pour demeurer en vie ! S’il meurt, il sait que je suis une femme morte. Vous vous débarrasserez de moi. Et il m’a fait une promesse. Et vous savez, sans doute mieux que quiconque, qu’il tient toujours ses promesses, n’est-ce pas ?… »  

Il tiqua. De quoi parlait-elle ? Elle vit le doute s’insinuer dans son esprit malade.  

« _Je suis au courant de tout Alejandro, dit-elle d’une voix mielleuse. Je sais tout ce qu’il y a à savoir de vous… Que pensez-vous ? Que j’ignore qui est Ryô ? Mais je le sais… Et je sais aussi qui vous êtes vous ! Votre pauvre mère doit se retourner dans sa tombe en voyant ce que vous êtes devenu… »  

Le coup avait portait. Il était tétanisé ! Alors elle enfonça le clou un peu plus.  

« _Et dire que votre mère pensait que vous valiez mieux que cela ! En fin de compte, vous êtes peut-être pire que votre père ! Moi qui pensais que vous aimiez votre mère plus que tout et que votre seul but était qu’elle soit fière de vous ! J’ai dû me tromper : si vous l’aimiez tant que cela, vous auriez certainement fait d’autres choix… »  

Un énorme sourire fendit le visage de Kaori. Il n’y avait rien à dire : elle était vraiment douée pour chambouler son monde !! Alejandro ne comprenait pas comment cette femme pouvait être au courant de ce que sa mère lui disait ! Personne, pas même Ryô ne savait alors comment ?… Puis, une colère sourde monta. De quel droit parlait-elle de sa mère ?  

« _La ferme, hurla t-il en la gifla violemment. »  

Elle fut surprise par la violence du choc mais ne se démonta pas.  

« _Il n’y a que la vérité qui blesse, hein, Alejandro ?  

_Assez ! Je ne vais pas te supporter plus longtemps ! Après que je me serais occupé de Saeba, je m’occuperai de toi !  

_Que voulez-vous dire ?  

_C’est de ta faute s’il est toujours en vie ! C’est toi qui l’as prévenu, sur le campus ! Tu as vu mes hommes et là…  

_C’est de leur faute à eux ! Ils n’étaient pas bien dissimulés ! Mais dans un certain sens, je vous remercie. Je n’aurais jamais connu Ryô sans cela.  

_Peu importe, tu vas me le payer ! Tu es plutôt ravissante dans ton genre… J’aurais bien envie de m’amuser un peu avec toi avant de t’envoyer le rejoindre… »  

Son sourire lui glaça le sang. Mon Dieu, avait-elle bien compris ?… Il envisageait de… de la violer ?… Oh non alors, ce n’est certainement pas lui qui lui prendrait ce bien si précieux qu’elle réservait ! Seul l’homme qu’elle choisirait pour partager sa vie avait le droit d’y prétendre…  

« _Que comptez-vous faire ?  

_Le tuer, évidemment ! Mais avant tout, je dois faire une petite chose. »  

Il prit son portable…  

 

Le téléphone sonna quelque part dans Shinjuku. Une femme déglutit, décrocha et activa le haut-parleur :  

« _Salut Saeba, cette fois, c’est moi le chasseur… »  

Kazue approcha un boîtier du combiné et appuya sur un bouton. La voix de Ryô s’éleva.  

« _La ferme ! Je n’ai aucune intention de discuter avec toi ! Prouves-moi qu’elle est toujours en vie où je n’irai nulle part !  

_Ouh la la, mais c’est qu’il est nerveux ! Tu n’es pas en mesure d’exiger quoi que ce soit !  

_Tu me veux n’est-ce pas ? Alors je veux entendre sa voix ! Maintenant.  

_Ok… Ryô (c’est Kaori qui parle)…  

_Ne t’inquiète pas Kaori, je vais venir… Où et quand, demanda Ryô.  

_Minuit, quai 23 sur le port !  

_Ok. »  

Et Kazue raccrocha. Elle respira mieux. Elle avait craint qu’il ne comprenne la supercherie mais tout c’était bien passé… Elle regarda sa montre. 23h. Les hommes avaient une heure devant eux. Elle composa un numéro. Ryô sentit son portable vibrer. Il décrocha. Une voix murmura « minuit » et il raccrocha. C’était ainsi convenu avec Kazue… Parfait, Alejandro ne l’attendait pas avant une heure. Il approcha ses lèvres d’un micro et dit très bas.  

« _Il m’attend pour minuit… »  

Grâce à leur oreillette, les autres comprirent le message…  

Et le silencieux nettoyage débuta…  

 

Kaori reprit son jeu.  

« _Vous vous imaginez qu’il tombera dans le piège ?  

_Bien sûr que non ! Mais il devra avant tout passer certains obstacles ! Ca le fatiguera et ce sera plus aisé pour moi ! »  

Devait-elle lui dire ce qu’elle savait ?… Ou était-ce trop tôt ? Elle ne savait pas s’il était déjà là ou non. Et puis, elle eut une étrange sensation. Comme si quelqu’un se trouvait derrière elle. Mais il n’y avait que le mûr de l’entrepôt. Il y avait quelqu’un à l’extérieur et cette aura ne lui était pas inconnue… Falcon… C’était Falcon… Il était là ! Ryô était là ! Il ne fallait pas qu’il entre ici ! Mais elle avait la réponse à sa question : elle pouvait tout lui déballer !  

« _Oh, vous voulez parler de cette soi-disant armée qui l’attend dehors ? Et de votre solution de remplacement si jamais il arrive tout de même jusqu’à moi ? Vous croyez que nous ne savons pas que ce hangar est truffé d’explosifs ? Que vous nous ferez sauter ensemble ? Que ce sera votre bonne action ? Je parle du fait de nous faire mourir ensemble. Amoureux même jusque dans la mort ! Mais nous savons tout ! Et jamais Ryô ne rentrera ici ! Et je doute que vous fassiez exploser le bâtiment tant que vous serez dedans ! A moins que vous n’ayez des tendances suicidaires ! Mais je sais par expérience que les hommes comme vous sont bien trop lâches pour se foutre en l’air ! Vous êtes coincé ici avec moi !  

_Comment pouvez-vous savoir tout ça ? C’est impossible !  

_Je vous l’ai dit : je sais tout de vous ! Je suis, comment dire avec des mots simples ? Il y a bien un mot qui me vient mais je le déteste… Mais bon, comme je n’ai pas le temps de vous expliquer, une fois n’est pas coutume ! Je suis ce qu’on appelle communément et souvent à tort médium ! Et je peux vous affirmer sans me vanter, que je suis la meilleure que vous puissiez trouver dans tout le Japon… »  

Alejandro n’en revenait pas ! Une médium ?… Non… Et pourtant, cela expliquerait comment elle savait pour sa mère… Il eut soudainement du mal à respirer. Mais une puissante déflagration le tira de sa torpeur.  

« _Ah, je crois que voilà Ryô, dit Kaori calmement. Il a 45 minutes d’avance ! Vous savez pourquoi ? Parce que nous avons toujours su où vous m’emmeniez… »  

 

 


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