Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: Tamia62

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 39 chapters

Published: 05-06-04

Last update: 25-08-04

 

Comments: 176 reviews

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ActionRomance

 

Summary: J'ai planté le décor dans le prologue. Il faut le lire pour décider si ça vaut le coup de me lire...

 

Disclaimer: Les personnages de "Aussi pur que le crystal" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

What do the ratings mean?

 

- G: General Audience. All ages admitted. This signifies that the fanfiction rated contains nothing most parents will consider offensive for even their youngest children to see or hear. Nudity, sex scenes, and scenes of drug use are absent; violence is minimal; snippets of dialogue may go beyond polite conversation but do not go beyond common everyday exp ...

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   Fanfiction :: Aussi pur que le crystal...

 

Chapter 37 :: La vengeance...

Published: 25-08-04 - Last update: 25-08-04

Comments: Certains se demandent ce que Ryô va encore faire subir à Umi. Sur le moment, je n'aipas compris cette remarque alors j'ai bien relu mon chapitre. Et j'ai compris : le coup que Ryô prépare va se dérouler au cat's eyes !! Et vous supposee qu'il va encore lui faire des misères à notre éléphant !! Alors, à votre avis, qui est la cible de Ryô ? Avez-vous une idée ?... J'aimerais bien que vous me disiez, après avoir lu ce chapitre, si vous vous doutiez ou pas des desseins de notre étalon. Bonne lecture mes amis et @ +

 


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Cela faisait une demi-heure que Ryô était installé au comptoir du Cat’s Eyes. Il sirotait tranquillement sa deuxième tasse de café. Miki et Falcon le trouvaient étrangement calme. Il n’avait même pas cherché à sauter sur la jeune femme. Il était évident que quelque chose le tracassait. Miki, de nature curieuse, voulait savoir ce qui se cachait dans sa tête.  

« _Tu m’as l’air bien sombre. Que t’arrive t-il ?  

_Mais non, tu te trompes, je vais très bien ! J’ai simplement besoin de dormir un peu pour reprendre des forces et ensuite, après un bon repos mérité, je pourrais enfin sortir ! Je rêve d’une soirée bienfaitrice dans un cabaret, entouré de plein de jeunes femmes ! Imagines, je suis resté cloîtré comme un moine plus d’un mois !! Je suis en manque, hurla t-il tandis que la pauvre Miki en tombait à la reverse et que Falcon se prenait sur la tête une pluie de libellules !!  

_Non, mais tu n’es pas croyable ! Tu ne changeras jamais ! Tu ne penses qu’à la bagatelle ! Moi qui pensais que ce séjour chez Kaori t’aurait sevré de tes vices !  

_Moi ? Etre sevré de jolies femmes ? Non mais t’es malade !!! J’en ai encore plus envie maintenant, fit-il bavant, s’imaginant déjà dans les bras de superbes hôtesses… »  

Il en avait besoin pour ne plus penser à Kaori. Au moins, durant quelques heures… Il redevint soudain sombre devant ses amis, interrogateurs. Miki comprit alors qu’il essayait, une fois de plus, de ne pas répondre directement à la question. Il préférait faire le pitre plutôt que de se soulager de la chose qui semblait le ronger. Elle soupira, sachant parfaitement qu’elle n’en tirerait rien.  

« _J’ai quelques courses à faire. Tu garde la boutique mon chéri ?  

_Oui, pas de problème, répondit-il, sans rougir cette fois. »  

Ceci étonna fortement Ryô. Et avant que Miki ne sorte.  

« _Miki, essaies de rentrer avant 16h.  

_Pourquoi ?  

_Et bien, disons que, comment dire ?… Je vous ai préparé une petite surprise…  

_Ok, ça marche, j’adore les surprises. »  

Et elle partit gaiement.  

« _Dis donc, Umi, depuis quand tu ne rougis plus quand ta femme te qualifie de plein de petits mots doux ?  

_Je suppose qu’on s’habitue à tout… Si tu me disais ce qui te tracasse maintenant que ma femme n’est plus là.  

_Mais rien, je vais bien.  

_A d’autre Saeba, je te connais par cœur ! »  

Il soupira fortement.  

« _Je te remercie Falcon mais, cette fois, tu ne peux rien pour moi… Personne ne peut rien pour moi… Il faudra simplement laisser faire le temps… »  

Umi leva un sourcil interrogateur. Laisser faire le temps ?… Un léger sourire se dessina sur le visage de l’éléphant. Il avait compris. Il faillit ne rien dire comme à son habitude et puis, au final, se ravisa et décida de parler.  

« _Le temps ne changera rien dans ton cas, mon ami. Moi aussi je pensais que le temps me ferait oublier Miki. Et regardes un peu où j’en suis : je suis marié… Parfois, ça ne sert à rien de luter… »  

Ryô en resta sans voix. Mais Umi s’en retourna à sa vaisselle. Il n’attendait pas de réponse. Il voulait juste lui faire comprendre que sa souffrance ne le quitterait pas, qu’elle lui collerait comme une seconde peau, qu’il n’y avait pas trente six solutions pour s’en débarrasser… Que tôt ou tard, il devrait l’affronter…  

 

Il était 15h30 lorsque Miki revint chargée de paquets. Son mari lui prêta main forte et elle retourna vite derrière le bar. Les clients commençaient à affluer. Le café marchait de mieux en mieux. Il était surtout fréquenté par des jeunes. Miki savait qu’ils s’intéressaient beaucoup à leur affaire parce qu’il s’y passait toujours plein de trucs ! Surtout grâce à Ryô et ses perpétuelles âneries ! Mais, elle n’irait pas s’en plaindre ! Les caisses étaient toujours pleines !  

« _Si tu nous disais ce que tu mijote ?  

_Non, ce ne serait plus une surprise sinon ! Tout ce que je vous demande, c’est de ne pas en souffler mot lorsque les autres arriveront. Je leur ai dit que j’avais à vous parler à tous alors, s’il vous plait, ne me vendez pas ! Vous ne serez pas déçu, croyez-moi… »  

Un à un les amis arrivèrent. Saeko et Hideyuki furent les premiers, suivis de près par Mick et Kazue. Les clients regardaient ce petit monde, satisfaits. Lorsqu’ils se réunissaient, on pouvait être certain qu’il allait se passer quelque chose. Reika arriva alors, essoufflée. C’était à croire qu’elle vivait constamment à cent à l’heure. Les clients attendaient, impatients. Maintenant que tout le monde était là, ils espéraient voir un beau spectacle… Les nettoyeurs entamèrent la discussion. C’est alors que la porte s’ouvrit et que le silence se fit.  

 

Kaori poussa la porte du café avec une certaine appréhension. Les choses étaient différentes maintenant. Elle ne savait pas comment se comporter. Mais une chose était sûre : elle mourait d’envie de voir Ryô. Elle se surprenait à penser que les autres n’avaient pas d’importance. Que seul Ryô comptait. Elle entra et le vit de dos. Son cœur s’emballa. Elle ne cessait de penser à lui depuis ce matin, depuis qu’il était parti. Elle savait ce qui se passait. Elle avait compris depuis un moment ce qui se déroulait dans sa tête et dans son cœur. Elle se demandait comment une telle chose était possible. Comment elle avait fait son compte pour se sentir attirer par un tueur ! Mais comment lui résister lorsqu’il était sérieux ? Lorsqu’il ne se comportait pas comme un pervers notoire ? Lorsqu’il n’avait pas son visage d’assassin sans foi ni loi qu’elle lui avait vu hier ? Il s’était conduit de façon très correcte avec elle. En fait, il avait été lui-même, elle en était convaincue. Il n’avait pas cherché à jouer un rôle auprès d’elle. Mais elle voulait en savoir plus. Et elle y parviendrait…  

 

Tous les regards se posèrent sur elle. Mais qui était cette jeune femme superbe ? Les habitués ne l’avaient jamais vue. Les patrons ainsi que leurs amis la saluèrent avec le sourire. Hideyuki se leva et l’embrassa sur la joue avant de la serrer dans ses bras. Il n’avait pas pu le faire la veille, tout le monde se souvient pourquoi. Il jeta un coup d’œil en coin sur Ryô qui n’avait pas changé de position. Il était le seul à ne pas s’être retourné sur elle. Il respirait avec mal. Il savait que s’il la regardait, il ne saurait pas quoi faire. Il avait une envie sauvage de se jeter sur elle. Le cœur de Makimura se serra. Ce qu’il craignait se produisait : il l’ignorait. Mais c’était sans compter sur l’obstination de sa sœur. Après avoir rendu son étreinte à son frère, elle se tourna vers Ryô, posa ses mains sur ses épaules et appuya son menton sur son épaule gauche.  

« _Salut Ryô. Alors, on m’ignore ? »  

Il dut faire un énorme effort sur lui-même pour ne pas la retourner sur le bar ! (NDA : je sais, ça fait sauvage comme image mais n’oublions pas que notre Ryô agit beaucoup à l’instinct sur certaine chose ! Et même s’il essaie de se contrôler, n’oubliez pas qu’il est furieusement attiré par la belle !…). Sentir ses mains sur lui le rendait dingue. Sentir les effluves de son parfum le rendait fou. Mais il devait luter, luter…  

« _Mais non voyons ! Il n’y a pas de raison, n’est-ce pas ? »  

Il la regarda alors. Dieu qu’elle était belle ! Elle avait choisi une tenue qui la mettait vraiment en valeur : un pantacourt fushia et un petit débardeur blanc à fines bretelles. Ses cheveux laissés libres tombaient gracieusement sur ses épaules nues. Un ange… Elle lui souriait. Et sans crier gare, elle l’embrassa sur la joue. Mais il était suffisamment maître de lui pour ne pas laisser paraître son trouble.  

« _Alors vieux, demanda Mick, pourquoi tu voulais tous nous voir ?  

_Et bien, vous n’allez pas tarder à le savoir ! Mais avant tout, patron, servez-nous un verre ! C’est moi qui régale !  

_Ah, voilà une bonne parole, s’exclama Mick, ravi de cette initiative… »  

Et Kaori vit le sourire de Ryô. Qu’avait-il préparé ? Si seulement elle était arrivée plutôt dans le salon ce matin, elle saurait à quoi s’en tenir ! Sa mine trop réjouie ne présageait rien de bon…  

 

Il regarda discrètement sa montre : 15h58. Il lorgna sur Reika et un sourire qui dévoila toutes ses dents apparut. Kaori, qui était assise à côté de lui sentit sa bonne humeur l’envahir… Une camionnette blanche se gara alors devant la vitrine du café. Deux hommes en sortirent et l’un deux portait une caméra. Le deuxième fit le tour de la camionnette et en sortit un carton. Tranquillement, ils pénétrèrent dans le café. Ils jetèrent un coup d’œil circulaire et leur attention se figea sur Reika. Cette dernière se demandait pourquoi ils la regardaient ainsi. Soudain, ils se dirigèrent vers elle.  

« _Bonjour ! Si nous ne nous trompons pas, vous êtes Reika Nagomi ?  

_Euh, oui. Vous êtes qui ?  

_Nous sommes votre jour de chance !! Mais avant toute chose : enclenches la caméra ! Bien… Melle Nagomi, félicitations ! Vous êtes l’heureuse gagnante de notre concours national ! C’est vous qui remportez le trophée de la plus fidèle lectrice ! Vous avez su répondre à toutes les questions ce qui fait de vous la plus calée sur notre magazine !!  

_Mais mais, de quoi parlez-vous ? Je n’ai participé à aucun concours ?  

_Allons, allons, fit le présentateur dans un clin d’œil provocateur, ne jouez pas les innocentes ! Enfin, vous voulez peut-être en faire profiter les autres ! Soit ! Alors, je recommence : félicitations ! Vous êtes l’heureuse gagnante du grand concours du Magazine Play Girl !!! On voit tout de suite que vous êtes une petite coquine… »  

Reika pâlit dangereusement. Elle cligna plusieurs fois des paupières. Avait-elle bien entendu ? Ce type venait de lui dire qu’elle avait gagné un concours d’un magazine féminin olé olé ? C’était quoi cette mauvaise blague ?…  

 

Tous les autres protagonistes ne bougeaient plus. Ils étaient figés par ce qu’ils venaient d’entendre. Reika ? Un magazine érotique pour ne pas dire pornographique ? Play Girl ?… Elle avait participé à ce genre de concours ? Elle, la fille du préfet Nagomi se compromettre dans une telle histoire ?… Et les clients du café n’en revenaient pas qu’une aussi jolie jeune femme soit abonnée à ce genre de magazine ! C’était incroyable !  

Le deuxième homme s’approcha alors de Reika :  

« _Vous avez gagné un abonnement gratuit de un an ! D’ailleurs, voici les premiers numéros. Vous verrez, votre regard averti constatera sans peine les améliorations apportées, fit-il en commençant à feuilleter les magazines devant le regard choqué de tout le monde. »  

Reika n’arrivait plus à bouger. C’était quoi cette mauvaise plaisanterie ? Seigneur ! Si elle le pouvait, elle se cacherait dans un trou de souris tant elle avait honte ! Ce n’était pas possible, il devait y avoir une explication à tout cela ?…  

 

Kaori était restée sans voix devant la scène. Non, elle ne pouvait pas croire qu’une femme comme elle ait de telles lectures ! C’était Ryô qui se shootait avec ce genre de « revue », pas Reika ! Elle était une femme du monde ! Pas elle ! C’était comme si on voulait lui faire croire que sa belle-sœur lisait des livres pornos !! Et puis là, ça lui fit tilt ! Elle se tourna lentement vers Ryô. C’est le moment qu’il choisit pour en remettre une couche !  

« _Reika !! En voilà une sacrée surprise !! Toi qui ne cesses de me répéter que je suis un parfait obsédé, voilà que je découvre que tu participe à des concours érotiques ?! Dis-moi ma belle, nous sommes vraiment faits pour nous entendre, depuis le temps que je le dis ! Racontes un peu, c’était quoi les termes de ce concours ? Tu as posé nue ? »  

Curieusement, c’est cette petite phrase qui la sortit de sa léthargie.  

« _Qu’est-ce que tu racontes ! Tu sais très bien que je ne lis pas ce style de torchons !  

_Alors comment expliques-tu tout ceci ? »  

Elle se figea, les poings serrés le long du corps ! C’était vrai ça ? Qui avait pu lui jouer un tour de cochon pareil ?…  

 

Ils étaient tous sous le choc. Même si Mick commençait à rire. La mine de Reika, c’était trop drôle ! Kaori ne savait pas si elle devait rire ou expliquer à Reika ce qui se passait. Mais pourquoi diable avait-il monté cette mise en scène ? Que lui avait fait Reika pour mériter ça ? Et puis, elle comprit. Les revues qu’elle avait reçues sur les pieds, c’était elle qui les avait glissées dans la valise ! Ryô était en train de se venger…  

 

A vrai dire, elle n’en connaissait qu’un qui soit capable de faire un truc pareil ! Et ce quelqu’un, c’était… Elle se retourna vers Ryô, le visage déformé par la rage et une flamme meurtrière dansant dans le fond de ses yeux.  

« _Ryô Saeba, je vais te tuer !!! Prépares-toi à mourir ! Cette fois, je ne te laisserais pas t’en tirer ainsi ! Regardes pour quoi je vais passer à cause de toi !!  

_Mais pour rien ma chère, juste pour ce que tu es : une petite roublarde !!!  

_Attends un peu que je t’attrape ! Je vais te montrer, moi, ce que je fais aux hommes de ton espèce !!! »  

Et elle commença à poursuivre notre étalon dans tout le café, essayant vainement de l’agripper pour lui faire sa fête !  

« _Je n’ai fait que te renvoyer l’ascenseur ! Après tout, tu ne t’es pas gênée toi, pour me mettre dans l’embarras !!! »  

 

Et tous les amis de City Hunter se mirent à rire devant le cirque que faisaient Ryô et Reika. Kaori ne savait pas si elle devait rire ou trouver cela pathétique ! Une fois de plus, il démontrait qu’il pouvait être un gamin attardé ! Vraiment, elle était retombait dans une drôle d’équipe ! Elle avait vraiment beaucoup de mal à croire que son frère en faisait partie. Et pourtant, à le voir rire à gorge déployée, il ne faisait aucun doute qu’il se trouvait dans son univers…  

 

 

 


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