Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: Tamia62

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 39 chapters

Published: 05-06-04

Last update: 25-08-04

 

Comments: 176 reviews

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ActionRomance

 

Summary: J'ai planté le décor dans le prologue. Il faut le lire pour décider si ça vaut le coup de me lire...

 

Disclaimer: Les personnages de "Aussi pur que le crystal" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Aussi pur que le crystal...

 

Chapter 9 :: Quand Kaori rencontre Ryô...

Published: 09-06-04 - Last update: 09-06-04

Comments: Alors, je dédie ce chapitre à lifetree qui n'en peut plus d'attendre! Il est vrai que j'ai pris mon temps pour bien amorcer l'histoire. Bon, alors voilà le moment tant attendu mais est-ce un moment de vérité? Ah, là, je ne sais pas... J'espère que vous ne serez pas trop déçus, car, des surprises vous attendent dans les prochains chapitres! J'en ai plein de prêts déjà. Allez, bonne lecture et, des reviews............................

 


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Le temps passa rapidement pour une fois. Le fait d’avoir passé la matinée en dehors de cette université de malheur lui avait fait du bien. Et, toute l’après-midi, il n’avait cessait de penser à Alejandro. Si tant et bien que les heures défilèrent à vitesse folle. Il repensa aussi à « Mésange ». Quel nom étrange pour une organisation criminelle ! Pas encore assez puissante mais suffisamment pour injecter des millions dans une société en crise ! Ah, le blanchiment de l’argent sale… C’est vraiment très lucratif comme boulot…  

Son attention se porta sur les jeunes filles qui passaient près de lui. Toutes plus belles les unes que les autres. Mais il n’avait pas envie de draguer aujourd’hui. L’affaire Yogota le préoccupait et savoir Alejandro à Tokyo n’était pas pour le détendre. Il devait s’attendre au pire avec lui. Il savait déjà qu’il ne lui donnerait pas beaucoup de répis lorsqu’il déciderait d’attaquer. Il savait aussi que ce jeu, cette fois, ne se terminerait que par la mort d’un d’entre eux. Il se promit que ce ne serait pas lui qui se retrouverait six pieds sous terre ! Oh non alors ! Il était passé par trop de choses pour se laisser abattre. Il y avait encore des tas de femmes qui l’attendaient ! Et les plaisirs de la vie qu’il avait appris à aimer grâce à Makimura. Et puis, il ne voulait pas mourir avant d’avoir découvert pourquoi son ami lui cachait sa sœur Kaori ! (NDA : il ne perd pas le nord celui-là ! )  

 

Elle referma son dernier livre. Et voilà, elle avait achevé ses révisions. Elle était fin prête pour les partiels ! Elle avait tout le week-end pour se relaxer, décompresser de cette semaine épuisante. Elle aurait bien aimé sortir en boîte, mais elle savait que ses amis resteraient plongés dans leurs cours jusqu’au dernier moment. Elle, elle ne fonctionnait pas comme ceci. Elle avait mis à profit sa semaine de révision, elle avait bien revu tous ces cours, elle avait approfondi les questions qu’elle se posait donc, elle était parée ! Mais, il était inutile d’ajouter que Kaori avait une grande confiance en elle en ce qui concernait les études. Son don la rendait particulièrement douée et elle aimait plus que tout ce qu’elle étudiait alors, elle n’avait pas beaucoup de mal à être ma meilleure !  

« Bien, je vais ramener ses livres qui m’encombrent pour rien et je verrai ce que je peux faire pour me détendre… »  

Elle enfila une paire de chaussures décoletées à talon haut, lissa rapidement sa mini jupe couleur abricot et réajusta son top blanc. Elle empoigna son sac, ses livres, et partit gaiement vers le campus. Et elle se promit de ne pas revoir cette bibliothèque avant des semaines !  

 

Elle chantonait en arrivant sur les lieux. C’était vraiment calme. Mais bon, il était déjà 17h et les examens débutaient dans deux jours. Beaucoup d’étudiants devaient être chez eux ou dans leur chambre universitaire à réviser comme des malades. Cela la faisait sourire. S’ils savaient tous qu’elle, elle avait bossé dix fois plus qu’eux en 5 jours et que son cerveau n’avait eu aucun mal à tout emmagasiner, ils seraient dingues !! Enfin…  

 

Ryô regardait le ciel. L’air était doux et les oiseaux piaillaient gaiement. Ce spectacle l’apaisa un peu. Puis, soupirant, il promena son regard autour de lui et ses yeux captèrent quelque chose. Il la vit venir vers lui. Oui, c’était bien la fille qu’il avait tentée de voir mais un certain Makimura l’en avait empêché. Il n’était pas là pour s’interposer cette fois ! Quoique, en fait, il ne s’était pas interposé entre cette beauté et lui mais entre sa sœur et lui ! Il ne fallait pas tout confondre ! (NDA : Ah, si tu savais ce qui t’attend mon pauvre Ryô…) Il se redressa sur son banc, prenant son air d’homme bien sous tout rapport ! (NDA : bah voyons !!!) Il la détailla scrupuleusement : mini jupe, top sexy, des jambes à vous faire tomber par terre. Elle avait un corps de déesse. Cette fois-çi, il la voyait bien de face. Parfaite, elle était absolument parfaite. L’ovale de son visage était parfait, l’éclat de ses yeux était parfait, son sourire était de ceux qui vous font oublier que la terre tourne. Elle était époustouflante… Et sa libido se mit en marche… Quand elle fut à une vingtaine de mètres de lui, il se leva et marcha dans sa direction. Et là…  

 

Kaori se sentait légère, même son cœur était léger comme ça ne lui était pas arrivé depuis un moment. La vie pouvait parfois sembler belle sans qu’on ne sache vraiment pourquoi ! Et c’est dans cet état d’esprit qu’elle se sentait soudainement. Elle n’irait pas s’en plaindre. Pour une fois qu’elle pensait à autre chose qu’à son frère et son fameux partenaire ! Elle soupira d’aise et, soudain, capta un bien étrange sentiment. Ses pas ralentirent et elle finit par complètement s’arrêter en plein milieu du pasage. Heureusement qu’il n’y avait pas foule ce jour ! Ses yeux fixèrent le sol tandis qu’elle se concentrait sur ce qu’elle ressentait.  

 

Ryô constata alors qu’elle avait stoppé net et que son visage avait perdu son sourire pourtant si magnifique. Et à présent, elle regardait le sol.  

 

C’était la première fois que ça lui arrivait. Elle ressentait comme une douce chaleur l’envahir peu à peu. Un sentiment de bien être qu’elle n’avait jamais éprouvé jusqu’alors. D’où venait-il ? Qui pouvait bien lui envoyer de pareilles ondes ? Parce que, c’est ce qui se produisait : quelqu’un lui faisait parvenir cette étrange vibration. Alors, lentement, elle releva la tête et scruta les allentours. Et son regard rencontra les plus beaux yeux qu’elle n’ait jamais vus : impossible de dire s’ils étaient bleus foncés ou noirs mais leur profondeur la figea sur place. Elle ne parvenait plus à bouger. Ces yeux étaient des lacs sans fond, ces yeux étaient des braises incandescantes, elle pouvait y lire… Rien, c’était là le plus étrange, elle ne lisait rien… Il n’y avait que cette douce torpeur et cette sensation étrange le long de sa colonne vertébrale. Son cœur s’affola. C’était comme s’il ne battait plus qu’une fois sur deux. Elle se sentit défaillir… Mais que lui arrivait-il ?…  

 

Ryô leva un sourcil interrogateur. Pourquoi avait-elle cessait sa marche ? Il ralentit à son tour car il ne voulait pas la dépasser. Il voulait la regarder bien en face pour vraiment juger de sa beauté et pour pouvoir lui lancer une de ces fameuses œillades qui savait si bien troubler les jolies femmes (NDA : on se demande si c’est une technique qui fonctionne !!). Et c’est alors qu’elle releva la tête et que son regard s’accrocha au sien. Ryô sentit son cœur cesser de battre. Sa respiration se bloqua. Tout son univers se brisa derrière lui comme un verre qui s’échappe des mains pour choir en un million de morceaux sur le sol. Ses yeux étaient d’une limpidité… Etincellants, c’était le mot qui lui venait pour décrire ces yeux-là. Jamais de sa vie il n’avait croisé plus beau regard, plus profond regard, plus pur regard. Ses yeux-là avaient la limpidité du crystal… C’était comme si elle le mettait à nu rien qu’en le regardant. Ryô n’arrivait plus à se mouvoir : il était paralysé par ce regard. C’est alors que des picotements se firent sentir tout le long de sa colonne vertébrale. Il reconnut la sensation qu’il avait déjà eu la première fois qu’il l’avait croisé. Il était parcouru de frissons comme ça ne lui était encore jamais arrivé. Mais que lui arrivait-il ? (NDA : c’est bizarre, ils se posent la même question ?…) Qu’est-ce que cette fille, non, cette nymphe était en train de lui faire subir comme torture ? Parce que c’était vraiment de la torture. Il fallait qu’il réagisse, il ne pouvait pas se permettre de rester là, figé comme une statue. Il devait faire quelque chose mais il n’y parvenait pas…  

 

Ils restèrent ainsi, les yeux scotchés l’un à l’autre à peine quelques secondes mais ils eurent la sensation qu’il s’était écoulée une véritable éternité…  

 

Kaori ne pouvait se résoudre à lâcher ses magnifiques yeux. Ce sentiment était bien trop agréable. Elle aurait voulu rester des jours ainsi. Mais, le destin en avait décidé autrement car, tout à coup, elle perçut un autre « échos », comme elle disait. Et cette fois-çi, cet échos n’avait rien de bien réjouissant. Elle capta une grande noiceur… Non, c’était plus que cela, elle capta une intention meurtrière. Et étrangement, c’est des yeux de son inconnu que ce sentiment venait. Mais il n’émanait pas de lui. Non, Kaori comprit alors que c’était l’avenir qu’elle entrevoyait. Et un avenir somme toute imminent…  

 

Ryô constata alors que les yeux de sa nymphe prenaient un éclat métallique. Ceci le mit en alerte sans comprendre pourquoi. Il allait se passer quelque chose mais il se sentait pas quoi… Il savait qu’il devait bouger mais c’était comme si son esprit et son corps étaient séparés…  

 

Encerclés ! Ils étaient tous les deux encerclés par des hommes armès ! Il y avait des hommes armés prêts à tirer sur lui ! Oh non, elle ne pouvait permettre cela. Elle devait le prévenir. Si elle ne faisait rien, il serait abattu ainsi que des étudiants autour d’eux qui prendaient les balles perdues ! Elle se mit à courir vers lui et Ryô restait ébahi. Il ne parvenait pas à se débarassée de sa torpeur. Et il entendit la voix musicale de cet ange tombé du ciel.  

« _Attention, il y a des hommes armès autour de nous ! Ils sont là pour vous ! Faîtes quelque chose ou il y aura des morts d’ici peu ! Nous sommes encerclés ! Ne restez pas là ! »  

 

Il n’en fallut pas plus à notre nettoyeur pour reprendre ses esprits. C’était cela qu’il avait ressenti, la tension meurtrière mais sa rencontre avec « elle » lui avait fait commettre une énorme bourde indigne d’un professionnel ! Il repéra vite ses ennemis. Mais kaori poursuivait sa course vers lui.  

« Ils vont le tuer ! Je le sens, il faut que je fasse quelque chose. C’est celui qui est derrière moi qui va l’abattre, pensa t-elle. »  

 

A ce moment là, les « méchants » prirent conscience que ça ne tournait pas comme ils l’avaient prévu alors, le chef de ce petit régiment donna le feu vert.  

 

« _Couchez-vous tous par terre, hurla Ryô à l’attention des quelques étudiants qui se trouvaient là. »  

 

Et les premiers tirs fusèrent. Les jeunes se jetèrent aussitôt au sol.  

« _C’est celui qui est derrière moi qui va vous tuer, s’époumona Kaori.  

_Ne restez pas là, lui cria t-il alors que les balles sifflaient de toutes part. »  

Mais elle ne réagit pas à sa demande. Et comme elle le lui avait fait remarquer, il présentit que le gars qui lui faisait face allait tirer. Mais il tuerait immanquablement la jeune femme. Alors, il se précipita sur elle. Et elle fut médusée par ce qui se passa. Il l’attrapa au vol et elle se trouva plaquée contre sa poitrine. Il se tourna afin d’attérir sur le dos. Ils étaient tous les deux allongés sur le sol. Dans le même mouvement, c’est-à-dire juste avant de toucher le sol, elle le vit sortir une arme et tirer. Elle hurla lorsque les coups de feu lui brisèrent les oreilles. Elle se protégea la tête de ses mains et entendit plusieurs coups alors que des images défilaient dans sa tête. Elle voyait « les ennemis » tomber un à un. Et elle vit le chef regarder et s’en aller en constatant qu’il perdait la partie. Et elle vit ce qui avait amené son inconnu sur le campus. Et soudain, le calme revint.  

 

Elle était inerte contre lui, la tête reposant contre sa poitrine, les mains sur les oreilles. Ryô avait encore son arme au poing. Il lui écarta une main et murmura :  

« _C’est fini, ils sont partis.  

_Non, c’est une illusion, souffla t-elle d’une voie monocorde, comme si c’était quelqu’un d’autre qui parlait. Vous êtes tombé dans un piège. Quelqu’un s’est arrangé pour que vous vous trouviez dans cet endroit afin de vous assassiner. Il pensait que la proximité des étudiants et surtout des jeunes femmes (elle se demandait d’ailleurs pourquoi !) vous gênerez pour vous défendre et qu’il serait plus simple de vous abattre. Je ne sais pas au juste pourquoi vous êtes là, mais, à votre place, c’est par-là que je commencerais pour comprendre. Ils vont revenir, encore plus nombreux. Le chef n’aura de cesse que lorsque vous serez mort et enterré. Il est lâchement parti quand il a vu qu’il perdait. J’ai ressenti une telle haine envers vous…  

_Comment savez-vous tout cela, dit-il, abasourdi.  

_J’ai vu le visage de cet homme qui vous hait tant : il a une cicatrice en forme de sept sur la joue droite… »  

Ryô était cloué ! Alejandro ! Elle venait de lui décrire Alejandro ! Elle avait toujours le visage caché dans sa poitrine. Elle restait là, sans bouger.  

« _Comment savez-vous tout cela, répéta t-il.  

_Je suis capable de sentir et de voir des choses… »  

Ryô ne comprenait plus rien.  

A ce moment, elle releva la tête et plongea ses yeux dans les siens pour la seconde fois. Et là, elle vit une chose incroyable : Makimura apparut dans le regard de cet homme. Elle le détailla alors plus attentivement et son attention se porta sur son arme : elle reconnut aussitôt le style du revolver : un python 357. Elle regarda à nouveau l’homme et perçut la force que Hideyuki dégageait parfois. A part que, pour cet homme, c’était beaucoup plus intense. Et elle comprit alors qui était cet homme. Elle appuya ses deux mains sur sa poitrine et posa à nouveau ses yeux sur les siens. Et elle murmura :  

« _Ryô… »  

 

 

 


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