Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: Tamia62

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 39 chapters

Published: 05-06-04

Last update: 25-08-04

 

Comments: 176 reviews

» Write a review

 

ActionRomance

 

Summary: J'ai planté le décor dans le prologue. Il faut le lire pour décider si ça vaut le coup de me lire...

 

Disclaimer: Les personnages de "Aussi pur que le crystal" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

I lost my password.

 

Contact me with the email you put in your profile and give me your pseudo. If possible, indicate the question and answer you chose when you signed up.

 

 

   Fanfiction :: Aussi pur que le crystal...

 

Chapter 24 :: Kaori et les nettoyeurs...

Published: 26-07-04 - Last update: 26-07-04

Comments: Voilà, kaori va enfin faire la connaissance des amis de notre nettoyeur numéro un du Japon! Je sais que certains espèrent qu'elle aura plein plein de visions! Mais, si je fais cela, ça va devenir trop compliqué à gérer! Déjà que j'ai parfois l'impression d'être barbante avec mes chapitres à rallonge! Mais il y aura quand même des passages interéssants et fracassants... Si vous voyez ce que je veux dire?... Et je voulais rajouter un petit mot, enfin, une petite précision: je sais que dans le chapitre précédent, j'utilise une petite phrase en espagnol qui est en fait un vouvoiement. C'était fait exprès! J'ai tenté par là de montrer à Alejandro que Ryô se moquait de lui! Mais j'ai peut-être raté mon coup?... En tout cas, merci de continuer de me lire! Et vous n'êtes pas prêts de vous débarasser de moi : je viens de finir mon 31è chap et l'histoire n'est pas finie... Merci, Gros bisous et à Bientôt!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39


 

Kaori se retourna dans son lit. Elle avait entendu du bruit qui provenait de la cuisine. Elle ouvrit un œil. Il était 8h57. Se pouvait-il que Ryô soit déjà debout ? Elle était toujours la première à se lever d’habitude… Elle repoussa les couvertures et sortit de sa chambre. Et, effectivement, elle trouva Ryô dans la cuisine. Il avait entendu Kaori alors, il avait mis deux tasses sur la table. Elle constata aussi qu’il y avait des croissants et des viennoiseries. Ainsi, il était même sorti acheter le petit-déjeuner ! Etrange… Ca ne lui ressemblait pas…  

« _Bonjour, bien dormie ?  

_Euh, oui, mais qu’est-ce que c’est que tout ça ?  

_Je voulais te remercier de ton hospitalité ! Et comme je suis incapable de faire cuire un œuf…  

_Je vois… Racontes-moi ce qui s’est passé hier ?  

_Rien de bien passionnant ! Nous avons permis à Saeko d’arrêter une paire de criminels et de saisir divers matériels. Cela va relancer une certaine enquête de police.  

_Vous avez tué des gens, n’est-ce pas ?  

_Je ne te mentirais pas : en effet, il y a eu des morts. Il nous arrive de ne pas avoir le choix. Mais, nous évitons autant que faire se peut ! Mais, j’ai fait une petite chose.  

_Quoi donc, fit-elle, soupçonneuse.  

_J’ai téléphoné à mon ami Alejandro pour l’avertir de ma petite action. Histoire de relier connaissance !  

_Oh, il n’ a pas dû apprécier beaucoup… Etait-ce vraiment nécessaire de l’énerver ?  

_C’est toi qui m’as dit que plus il s’énerverait et moins il serait rationnel ! Je n’ai fait que suivre ton conseil qui correspond très bien à la réalité d’ailleurs !  

_Très bien ! Si tu penses que c’était ce qu’il fallait faire… Au fait, je peux savoir pourquoi « ils » viennent chez moi ?  

_Parce que c’est un endroit sûr ! Et aussi parce que la curiosité de tous est arrivée à son comble ! Et puis, n’est-ce pas toi qui voulais connaître le monde de ton frère ? Ce n’est pas toi qui voulais rencontrer « ses collègues » ?!  

_Je voulais te connaître toi ! Je ne savais même pas, il y a à peine quelques jours, que vous étiez un club ! Cela veut-il dire que tout le monde se réunit pour décider si je suis digne d’obtenir la carte de membre ?  

_Ne dis pas de bêtises ! Nous ne sommes pas un club, mais seulement une bande d’amis.  

_Une bande d’amis ?… C’est de mieux en mieux… J’ignorais que les tueurs pouvaient avoir des amis…  

_Tu verras par toi-même ce que je veux dire… Que dirais-tu de manger ? »  

Elle accepta par un sourire. Cette rencontre lui faisait peur. Elle avait déjà croisé Falcon et Miki mais aujourd’hui, ils franchiraient une nouvelle étape. Elle n’était pas sûre de le vouloir. Et elle se demandait comment Hideyuki allait réagir. Il devait aimer encore moins qu’elle…  

« _Kaori, il est 9h30. Tu ferais mieux de te préparer. Je ne pense pas que ton frère apprécierait que tu les recoives en pyjama.  

_Je suis déjà persuadée qu’il n’apprécie pas que je les recoive tout court… »  

Elle gagna la salle de bain…  

 

Hideyuki en était à son troisième café. Il avait la gorge sèche et les mains moites. Il se leva et entama une ronde autour de la table du petit-déjeuner qu’il n’avait pas avalé. Il ne pouvait rien manger ! Il était bien trop nerveux ! Comment allait-elle réagir face à la bande ? Il ne fallait pas qu’elle ait de « flash ». Elle savait parfaitement se contrôler. Si elle le voulait… Mais, la question était là : le voulait-elle ? En ce qui concernait Ryô, elle ne cherchait pas à se contrôler parce qu’elle voulait tout connaître de lui. Mais elle n’avait pas besoin de tout connaître des autres ! Il fallait que Saeko et lui arrivent les premiers chez Kaori afin qu’il puisse discuter avec elle avant l’arrivée des autres. Hide était furieux contre Ryô de lui imposer cela. Mais, il était surtout en colère contre lui-même car il savait que son partenaire avait raison : il ne pouvait pas cacher éternellement sa sœur ! Surtout maintenant. Il regarda sa montre : 9h10. Ils devaient se mettre en route maintenant.  

« _Saeko, tu es prête ? Il faut qu’on y aille, tout de suite !  

_Oui, oui, voilà, je suis prête. Tu es bien pressé !  

_Il faut que je parle avec à ma sœur avant…  

_Ca va, j’ai compris ! Allons-y. »  

Ils quittèrent leur appartement.  

Quelques minutes après :  

« _Nous sommes suivis, la voiture blanche, fit remarquer Saeko.  

_J’ai vu. Ce sont très certainement des hommes d’Alejandro. Ils espèrent que nous les conduirons à Ryô.  

_Il faut les semer. Va jusqu’au commissariat. »  

Hideyuki pénètra bientôt dans la cour du poste de police. Ils déscendirent de la porsche. Saeko héla deux officiers : un homme et une femme. Elle leur ordonna de prendre leur voiture et de promener la voiture blanche. Eux, ils empruntèrent une voiture de service. Et voilà, le tour était joué…  

 

« _Kaori, Ryô ?  

_Inutile de crier ! Je suis là ! Ta sœur fait sa toilette !  

_Alors, quoi de neuf ?  

_Rien depuis hier. Et vous ?  

_Nous avons dû ruser : une voiture nous suivait.  

_Pourquoi cela ne m’étonne t-il pas ?… »  

Kaori choisit ce moment pour faire son apparition. Ils restèrent tous interdits en la dévisageant. Elle avait remonté ses cheveux en chignon ce qui lui donnait un air grave mais ce qui la rendait surtout extrèmement belle et féminine. Elle portait une mini-jupe gris clair et un chemisier blanc à volant largement échancré sans être indécent. Elle était divine, à couper le souffle. Ryô sentit son cœur rater un battement. Dieu qu’elle était belle… Il secoua la tête… Il ne devait pas avoir ce genre de pensées ! Il sentit à nouveau cette pointe de désir… Non, non, non et non ! Il ne devait pas ! Mais que lui arrivait-il ?… Mais, à bien y regarder, cette tenue lui donnait aussi un air sûr de soi. C’était probablement pour cette raison qu’elle s’était vêtue ainsi : elle devait craindre de rencontrer leurs amis… Une libellule passa derrière Makimura.  

« _Kaori, tu n’as pas l’intention de rester habiller comme ça ?  

_Si pourquoi ?  

_Tu… Tu ne peux pas…. Mick va… Il va…  

_Rassures-toi, tenta de l’apaiser Ryô, je suis certain que Kazue sera là ! »  

Kaori cligna plusieurs fois des paupières en interrogeant Saeko du regard. Cette dernière haussa les épaules d’un air de dire : « tu verras bien… »  

Hide se ressaisit et prit sa sœur en aparté :  

« _Kaori, je m’inquiète, je ne veux pas que tu fouilles dans le cœur des mes amis !  

_Rassures-toi, j’ai eu mon compte d’images abominables avec Ryô ! Et je n’en suis pas encore à la fin ! Je ne sais toujours pas ce que compte faire Alejandro ! Je ne me sens pas le courage d’affronter « les autres » ! Et puis, tu sais parfaitement qu’il n’y a que Ryô qui m’intéresse. C’est principalement avec lui que tu bosses. Les autres, c’est secondaire.  

_Très bien, je te fais confiance. »  

Mais il n’était pas rassuré pour autant…  

Mick et Kazue avaient rejoins Miki et Falcon au cat’s eyes. Ils avaient décidé de partir ensemble. Ils se demandaient d’ailleurs tous ce que cela signifiait et qui pouvait bien vivre à l’adresse que leur avait communiqué Makimura. Bien que Miki et Falcon en aient une certaine idée : c’était sans aucun doute l’adresse de la jeune femme qui était venue chercher la valise de Ryô. Et ils avaient constaté que le nettoyeur numéro un du Japon avait très bon goût en matière de femme. Mais, ils avaient aussi remarqué qu’elle était différente des femmes qu’il fréquentait habituellement. Voilà ce qui piquait leur curiosité…  

Quant à Mick, il ne se posait pas vraiment de question : il avait bien compris que son ex partenaire s’était installé chez une de ses conquêtes ! Ce qui était étonnant, c’est qu’il les conviait tous chez elle…  

Ils grimpèrent dans la jeep. Falcon prit la direction de l’université comme le lui avait indiqué Makimura. Aussitôt partis, il vit qu’ils étaient suivis. (NDA : il est pas aveugle lui ? J’aimerais bien que quelqu’un m’explique comment il fait ?…)  

« _Nous avons de la compagnie.  

_Quelle voiture, demanda Mick.  

_La petite blanche. Je l’avais déjà remarqué devant le café mais je ne pouvais être sûr de rien avant de démarrer.  

_Alejandro n’est pas très fûté ! Il nous a habitués à mieux ! Il a tout de même failli avoir Ryô il y a deux semaines ! Et voilà qu’il se conduit comme un vrai novice ! C’est déprimant…  

_Au lieu de te plaindre, si tu nous en débarrassais ? Nous ne devons pas les conduire à C.H. Du moins, pas encore.  

_Il suffisait de demander… »  

Falcon s’arrangea pour quitter le centre ville et prendre des routes secondaires moins fréquentées. Dès que la voie fut libre, Mick sortit son arme, visa la voiture et tira. Le capot de celle-ci se leva et elle finit sa course contre un poteau électrique.  

« _Et voilà… »  

Ils achevèrent, tranquilles, le chemin.  

 

Kaori entendit les coups contre la porte. Elle inspira. Si sa sœur savait qu’elle s’apprêtait à faire la causette avec une bande de tueurs, elle aurait sans doute fait une crise cardiaque ! Saeko se leva et ouvrit la porte.  

« _Oh, salut, vous êtes venus tous ensemble ? C’est parfait ! Entrez. »  

Et Kaori vit pénétrer dans son salon Miki et Falcon et deux inconnus qui devaient être Mick et Kazue. Et là, stupéfaction, elle vit le visage de Ryô devenir baveux alors que ses yeux se scotchaient sur Miki.  

« _Oh, ma petite Miki, comme tu m’as manquée, fit-il en s’élançant sur elle. »  

Une libellule passa derrière Kaori tandis que son épaule se dénudait de surprise. C’est pas vrai ? Mais que faisait-il ?… Et puis, soudainement, elle fut terrassée par un sentiment inconnu : il n’avait pas le droit de se jeter sur cette femme ! Qui était une femme mariée qui plus est ! Et dans son appartement à elle ! Son cœur se serra mais elle l’ignora :  

« _Ola Ryô, cria t-elle, je peux savoir ce que tu comptes faire au juste ? Aurais-tu oublié ce que je t’ai dit le jour où tu t’es installé chez moi et où j’ai reçu certaines revues sur les pieds ? Je ne supporte pas ce genre de comportements !! »  

Et elle sortit une immense massue de 1000t spéciale tiens-toi tranquille sale pervers qui l’enfonça dans le mûr. Elle la lâcha aussitôt et le marteau retomba lourdement sur le sol.  

« _Seigneur, mais d’où est-ce que je sors un engin pareil, gémit-elle en posant les mains sur ses joues, confuse de cette réaction. »  

Tous les regards se posèrent sur elle, ébahis. Falcon n’avait même pas eu le temps de réagir. Puis, Miki battit des mains :  

« _Oh Kaori, encore, encore, encore !!! Il va falloir que vous m’appreniez !! C’est un peu radical mais très efficace !! Qu’en penses-tu chéri ?  

_Voilà un spectacle qui me plait assez… »  

Les autres remarquèrent alors que Miki semblait déjà connaître la jeune femme. Saeko attrapa le bras de Makimura :  

« _Et toi qui appréhendais de la laisser seule avec lui ! Tu vois, elle ne craignait rien ! Il fallait plutôt se faire du soucis pour Ryô… »  

Hideyuki était envahi par une nuée de corbeaux. Incroyable !…  

Mais personne n’avait remarqué que l’effort de Kaori (NDA : bah oui, il faut quand même la soulever cette massue de 1000t !! ) avait fait sauter les deux premiers boutons de son chemisier ce qui laissait entrevoir son beau soutien-gorge en dentelle blanche. Personne ? Non, quelqu’un avait remarqué et commençait à baver tel un buldog en chaleur. Cet homme, c’était notre ami l’américain : Mick Angel ! Il s’approcha de Kaori en longeant les mûrs, s’assurant que Kazue ne le surveillait pas ! Mais personne ne veillait ! Ils étaient tous absorbés à observer le pauvre Ryô étalé comme un pancake !! Jolie, jolie la copine de Saeba ! Il ne lui en voudrait pas de s’assurer de la fraîcheur de la marchandise…  

Mais notre ami Ryô avait tout vu du manège de Mick ! Un sentiment de jalousie mordante envahi tout son être. Aucun homme sur cette terre n’avait le droit de poser la main sur son ange ! C’était son ange à lui !! Et au moment où Mick allait se lancer sur Kaori, Ryô se redressa et lui décocha un coup de pieds qui l’envoya rouler à l’autre bout de la pièce ! Kazue, comprenant ce qui venait de se produire, s’approcha de son « promis », le saisit par le col de sa veste et le secoua fortement :  

« _Je peux savoir ce que tu essayais de faire, hein ? Je te signale que je suis là !! Je compte pour du beurre peut-être !? Il ne faut pas te gêner surtout ! »  

Elle le lâcha brusquement et il retomba brutalement sur le sol. Mick redressa la tête et croisa le regard de Ryô. Il fut saisi par ce qu’il y vit : il lui signifiait bien qu’il ne devait plus jamais s’approcher de cette femme. Il avait le regard meurtrier, le regard qu’a un homme lorsqu’il…  

« Non, je rêve, pensa Mick… »  

Makimura ouvrit de grands yeux et fixa Ryô. Avait-il bien vu ? Il avait empêché Mick de s’approcher de Kaori ? Ryô avait joué les protecteurs envers sa sœur ? Le pervers numéro un du Japon avait stoppé l’élan de Mick ? Hide se rembrunit. Oh, ça ne lui plaisait qu’à moitié ce retournement de veste… « Qu’est-ce que ça veut dire ?… »  

 

Kaori était debout, près de la porte de cuisine. Elle regardait Mick par terre, Ryô qui s’époustait, Kazue qui secouait le blonbinet, Miki et Falcon qui pouffaient. Son frère et Saeko, eux, étaient comme tétanisés. Mais, c’était quoi cette bande de fous ? C’était ça la bande de nettoyeurs ? C’était une secte ou quoi ? Une secte où les hommes se jettent sur les conjointes de leurs amis à leur nez et barbe ! Une bande de fous furieux à la libido hyper développée ? Elle les voyait se redresser, se réajuster, se replacer les os et se remettre à discuter comme si rien ne s’était passé ! Elle avait sûrement loupé quelque chose ?… Elle se tourna vers Ryô et accrocha ses yeux. Et là, regard métallique. Et elle comprit.  

 

C’était une manière détournée pour ne pas montrer le fond de son cœur. Pour ne pas montrer simplement les sentiments qu’il éprouve pour ses amis. Il aime ses amis mais ne sait pas comment leur montrer parce qu’il n’a jamais appris à exprimer ses sentiments. C’est aussi une façon de se préserver. En agissant ainsi, il ne s’expose pas. Les sentiments n’étant pas exprimés, il pense que s’il vient à se passer un drame, ça fera moins mal. Comme il était naïf… Ne savait-il pas que la douleur n’en serait que plus grande ?… Elle commençait vraiment à mieux le comprendre…Et ce qui la frappa, c’est que chacun savait parfaitement pourquoi ils se comportaient tous ainsi…  

Ryô, Makimura et Saeko avaient remarqué qu’elle était plongée dans son monde. Les autres se demandaient pourquoi elle fixait Ryô ainsi. Mais c’est ce moment que choisit Reika pour faire son entrèe ce qui offrit une échappatoire, du moins, provisoire…  

« _Salut tout le monde ! Je suis en retard ! Alors, c’est ici que tu te cachais ! Et qui est cette charmante demoiselle ?  

_Reika ? Mais que fais-tu là, s’étonna Ryô.  

_C’est Saeko qui m’a dit de passer à cette adresse ! Alors, c’est qui elle ?  

_Oui, tiens, c’est vrai cela, ronchonna Mick, tu nous fais venir ici et tu ne nous présentes même pas !  

_Parce que ce n’est pas à moi de faire les présentations. Makimura, à toi l’honneur ! »  

Tous les regards se tournèrent vers lui. Il inspira, il soupira puis se lança :  

« _Les amis, je vous présente Kaori, ma sœur.  

_Ta sœur ? Celle que tu nous caches depuis toujours ?  

_Oui, c’est bien moi. La perle qu’Hideyuki tentait de soustraire à votre influence néfaste… Je comprends mieux à présent pourquoi tu ne voulais pas que je me mêle à ton monde : vous êtes tous complètement cinglés !! J’ai du mal à y croire… Voici la bande de nettoyeurs… c’est pathétique… Ils doivent bien rire les gars du métier lorsqu’ils pensent à vous !  

_Détrompez-vous, Ma Chère, rectifia Mick vexé, nous sommes la bande de tueurs la plus crainte de tout le Japon !  

_Vous plaisantez, n’est-ce pas ?  

_Mick dit vrai Kaori, poursuivit Makimura. Et si nous sommes si craints, c’est parce que, dans la bande, il y a, comment dire, un morceau de choix qui fait toute la différence.  

_Un morceau de choix ?… Elle comprit… City Hunter, murmura t-elle…  

_Oui, tu as saisi. Je vais t’apprendre une chose que tu ignores : Ryô est le numéro un du Japon.  

_Le numéro un ? Le numéro un de quoi, fit-elle en se tournant vers Ryô, soudainement inquiète. »  

Ryô craignait ce moment, ce moment où il devrait lui dire exactement à qui elle avait à faire. Il craignait qu’elle ne le voit sous un jour nouveau et pas forcément meilleur. Il ne savait pas pourquoi, mais il ne voulait pas voir dans ses yeux le dégoût ou pire, la peur… Mais il se devait de lui dire la vérité :  

« _Je suis le professionnel le plus craint de tout le Japon. Le nettoyeur numéro un, c’est moi, répondit C.H. d’une voix nette, sans équivoque ce qui désarçonna Kaori.  

_Offf… J’ai besoin de boire un verre, moi… »  

Elle ouvrit une armoire, prit un verre et se servit une liqueur jaunâtre qu’elle but cul-sec ! Elle toussa sous le regard inquisiteur de son frère.  

« _Ah, ça va mieux… Bien, qu’est-ce qu’on fait maintenant ?… »  

 

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de