Chapter 33 :: Kaori en danger

Published: 20-08-04 - Last update: 20-08-04

Comments: Il est nul ce titre ! Je ne savais pas quoi mettre pour ce chapitre là ! Enfin, encore un chapitre ! Bon, et je vais répondre à une petite question : cette histoire prendra fin avec le chap 39. Mais je vais écrire la suite dans le prochain volet. Cela signifie que les choses n'en resteront pas là entre Ryô et Kaori. Vous comprendrez ce que je veux dire quand je posterai le chap 39. Bonne lecture mes amours !!!...

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La déflagration fut si forte qu’elle projeta Falcon au sol. Il n’avait pas eu le temps de s’occuper de ce piège là qu’un des hommes d’Alejandro posait son pied dessus ! Ce qui fit ricaner Umi : il n’avait même pas cru bon d’avertir ses hommes du danger ! Les pauvres bougres ne se doutaient pas une seconde que seul comptait pour lui de voir Ryô mort ! Leur vie n’avait aucune espèce d’importance à ses yeux ! Ce type était vraiment une belle ordure ! Il approcha du micro :  

« _Désolé Ryô, cet idiot a mis le pied où fallait pas ! Les hommes ne savent pas que le site est piégé !  

_Quel enfoiré ! Ce n’est rien ! Maintenant il sait que je suis là !  

_Ca va tout compliquer, murmura Mick.  

_Ryô, Kaori risque gros maintenant !  

_Il aura besoin d’elle jusqu’à ce que je me montre ! T’en fais pas Hide ! Mais il ne sait pas que je ne suis pas seul alors, au boulot ! »  

Ce qu’ils firent…  

Alejandro sortit de sa torpeur. Non, c’est impossible ! Il ne pouvait pas échouer si près du but ! Pas encore ! Pas encore alors que cette espèce de sorcière se tenait devant lui ! Il ne pouvait pas perdre la face une fois de plus devant Saeba !  

« _Que va t-il faire maintenant, demanda t-il à Kaori en lui tirant les cheveux vers l’arrière pour la forcer à lever la tête vers lui.  

_Vous m’en demandez beaucoup ! Il sait qu’il ne doit pas entrer ici ! Je n’ai aucune idée de ce qu’il compte faire dehors ! Vous n’avez qu’à sortir et lui poser vous-même la question ! A moins que vous n’ayez trop peur de l’affronter ! Et je ne peux qu’approuver ! Votre dernière erreur a été de poser la main sur moi !  

_La ferme, fit-il en la giflant plus violemment que la première fois. »  

Elle cria sous le choc et sentit un goût de sang dans sa gorge : il lui avait ouvert la lèvre… Mais elle resta droite. Et malgré sa peur, malgré la douleur, elle leva les yeux et le regarda avec un petit sourire narquois. Elle était si sûre d’elle qu’Alejandro blêmit davantage. Pourquoi souriait-elle ?  

Il ne savait plus quoi faire ! Il entendait les détonations, il entendait les tirs mais était bien incapable de dire qui tirait ! Mais il ne doutait pas que Saeba arriverait jusqu’au hangar. D’ailleurs, c’était son plan ! Le fatiguer sans le tuer ! Il voulait le voir périr dans l’incendie de cet entrepôt. Mais les révélations de cette pute (parce que ça ne pouvait être qu’une pute pour s’amouracher de Saeba !) lui faisaient craindre le pire pour la suite des évènements ! S’il n’entrait pas, que ferait-il ? Comment se sortir de cette merde ? Il avait prévu une sortie par derrière, mais si C.H. restait dehors, il était fait comme un rat ! A moins que ?…  

Il se tourna vers la jeune femme…  

« Elle va me servir tout compte fait ! Je ne renonce pas à m’occuper d’elle par la suite, mais elle va m’être d’une aide précieuse. Je vais sortir de l’entrepôt grâce à elle ! Il ne tentera rien tant qu’elle sera avec moi ! D’après ce que j’ai su, il ferait n’importe quoi pour cette morue ! Fort jolie d’ailleurs la morue… Et pour couvrir ma fuite, je ferais sauter le bâtiment ! Même si ça ne le tue pas, ça le ralentira suffisamment… Il ne me reste plus qu’à attendre qu’il ouvre la porte… »  

Kaori vit son ennemi extrêmement absorbé par ses pensées. Que mijotait-il ?… Il fallait qu’elle le sache ! Alors elle se concentra sur lui. Elle pouvait contrôler ses visions, elle le savait, il fallait juste qu’elle se concentre… Et le flash se manifesta.  

Elle vit le hangar exploser et se transformer en torche. Et Ryô se tenait au centre du hangar. Pourquoi était-il là ? Il savait qu’il ne devait pas y entrer quoi qu’il advienne ! Alors pourquoi ? Elle vit une énorme poutre lui tomber dessus et lui casser les reins. Non ! C’était impossible, il ne devait pas mourir ! Il ne devait pas entrer ! Il fallait qu’elle le lui dise ! Alejandro la violerait et la tuerait avec cruauté s’il mourait et elle ne voulait pas mourir ainsi, elle ne voulait pas qu’il pose ses mains sur elle ! Il n’en avait pas le droit ! Un seul homme en était digne… Et elle comprit : elle savait pourquoi il allait entrer ! Mais elle saurait l’en empêcher…  

Elle revint à la réalité juste avant qu’il ne sorte de ses propres réflexions et qu’il ne s’aperçoive de son « absence ». Mon Dieu, elle allait devoir jouer serré ! Pourvu qu’elle ait le temps de dire ce qu’elle avait à dire avant que ce fou ne la fasse taire !  

« Ryô, je ne te laisserais pas te sacrifier pour moi…»  

Finalement, tous les hommes étaient à terre. Enfin, ceux qui n’avaient pas pris la fuite ! De vrais lâches ! Enfin, ils n’iraient pas s’en plaindre ! Mais le plus difficile restait à faire : sauver Kaori. Les quatre hommes se rejoignirent devant la porte. Ils se mirent à couvert.  

« _Bien, et maintenant ?  

_Laisses-moi réfléchir un moment Maki…  

_Quoi que tu décides, enchaîna Mick, tu ne dois pas pénétrer dans cet entrepôt ! Souviens-toi de ce qu’elle a dit.  

_Je sais, mais ça risque de compliquer les choses ! Comment la sauver à distance ? Je ne suis pas magicien !  

_Il faut le forcer à sortir, suggéra Makimura.  

_Et comment faire, se plaignit Falcon.  

_Justement, en n’entrant pas !  

_OK, je vais essayer ! Souhaitez-moi bonne chance, fit-il sous le ton de la plaisanterie. »  

Mais la plaisanterie s’arrêtait à ces mots. Ses yeux étaient froids et déterminés. Il regarda une dernière fois son partenaire. Celui-ci lut dans ce même regard qu’il lui promettait de lui ramener sa sœur.  

« _Postez-vous tout autour. Il va sans doute tenter une sortie par une porte de secours. »  

Et lentement, il se dirigea vers l’entrée principale…  

Comment s’y prendre ? Et il ne savait pas ce qui s’était passé entre Kaori et Alejandro ? Que lui avait-elle raconté au juste ? Il était certain d’une chose : c’est qu’elle avait du faire tout son possible pour le déstabiliser ! Elle savait s’y prendre pour faire cela ! Il allait devoir se montrer vraiment prudent. Savoir son ange dans cette position le rendait malade. Mais pourquoi diable s’était-il laissé manipuler par elle ? Comment faisait-elle pour le transformer en véritable guimauve sans volonté ? Pourquoi arrivait-elle là où tant d’autres avaient échoué ? Il faudrait vraiment qu’il se penche sur la question dès qu’il aurait réglé son compte à « l’autre »… Bien, pour l’heure…  

Il posa la main sur la poignée, la tourna, se plaça sur le côté pour éviter les éventuelles balles et poussa la porte qui s’ouvrit dans un léger grincement. (NDA : pourquoi faut-il toujours que les portes s’ouvrent toujours dans un grincement ?… ) Il y faisait sombre. Il n’y avait que la lumière de la lune qui envoyait ses faibles rayons. Il risqua un œil… Ce qu’il vit le mit de très mauvaise humeur (NDA : à supposer que se soit possible d’être encore plus en colère qu’il ne l’est déjà…). Kaori était attachée et il constata un léger filet de sang sur sa lèvre. Il avait osé la frapper… Il ne laisserait pas passer une telle chose… Ryô s’avança et se posta dans l’espace libéré de la porte. Sa silhouette se découpait dans la faible lumière. Il restait inerte, scrutant l’obscurité dans l’espoir de voir Alejandro…  

Kaori le vit. Alejandro s’était dissimulé derrière une des machines, sur sa droite à elle. Mais elle devait lui dire de rester dehors.  

« _Ryô ! N’oublies pas ce que je t’ai dit ! »  

Alejandro était furieux de cette intervention. Aussi décida t-il de se montrer. Il pointa son arme sur la tempe de Kaori.  

« _Tu fais un geste et elle est morte !  

_Arrêtes ! Tu vas me faire pleurer ! Tu as besoin d’elle ! Tu es fait ! Si tu la tues, tu sais parfaitement que je te le ferais payer au centuple ! Tu ne peux pas prendre ce risque. Alors, on fait quoi ? Tu es dans une impasse mon cher !  

_Tu te trompes ! J’ai l’avantage au contraire !  

_Pour combien de temps ? Tu es coincé. Je ne vois pas comment tu pourrais débloquer cette situation. Relâches-la et nous réglerons cela entre-nous, loyalement… »  

Ryô n’en revenait de ce qu’il venait de dire ! Loyalement ? Et puis quoi encore ?! Alejandro ne connaissait pas la signification de ce mot ! Mais il devait gagner du temps…  

Kaori ne reconnaissait pas Ryô. Son expression était si froide, si lointaine. Il ne transperçait de lui aucune émotion. Un vrai bloc de granit. Alors voilà le visage du nettoyeur le plus craint de tout le Japon ? Voilà ce qu’était Ryô ? Non, elle se refusait à le croire. Elle avait senti du bon en lui. Ryô était un homme bon, droit (à sa manière) et qui dégageait une profonde chaleur humaine. Mais cette chaleur était enfouie tout au fond de lui. Il ne faudrait pas grand chose pour qu’elle se libère, elle en était sûre… Non, ce qu’elle voyait, c’était Ryô le professionnel. C’était le guerrier…  

« _Il y a toujours un moyen. Entres donc que nous en discutions !  

_Il est hors de question que je mette les pieds dans ton placard à bombes ! Je sais parfaitement que tu veux m’envoyer sur Vénus (NDA : Bah oui ! Il était normal qu’il choisisse cette planète ! C’est notre étalon tout de même !!!! LOL). Me prendrais-tu pour un imbécile ? Je crois que tu as oublié à qui tu as à faire…  

_J’ai failli t’avoir le mois dernier !  

_Oui, failli… Juste failli ! Alors ? On passe la nuit à discuter ? »  

A ce moment, A. eut un sourire qui ne présageait rien de bon. Il connaissait bien Saeba. Il se délectait déjà de sa réaction à l’entente de ces quelques mots.  

« _Dis-donc, puisque nous sommes coincés pour le moment, laisses-moi te dire que tu as vraiment très bon goût en matière de femmes ! Elles ont toujours été ton point faible ! Mais tu as toujours su les choisir ! Mais là, tu t’es surpassé ! C’est une vraie beauté comme on n’en fait plus ! Elle vraiment très appétissante ta morue… »  

A l’entente de ce mot si disgracieux, Ryô devint blanc, si tenté qu’il ne l’est déjà en fait ! Et Kaori réalisa que la conversation qui allait faire commettre une erreur à C.H. débutait…  

« _Sa peau est vraiment douce, fit-il en lui caressant le cou ce qui fit frémir la jeune fille. On a envie d’y goûter… »  

Ryô était fou de le voir la toucher ! Personne n’avait le droit de poser les mains sur elle ! Et puis, la dernière remarque repassa dans son cerveau. « On a envie d’y goûter » ?… Une fureur digne des Dieux s’insinua dans ses veines. Avait-il bien compris ? Oh oui, pas de doute, il avait bien saisi le sens de ses paroles : il voulait jouer avec son ange ! Ah non alors… Il faudrait d’abord qu’il lui passe sur le corps ! Il fallait absolument qu’il le stoppe, coûte que coûte…  

« _Tu vois, ce qui me ferait plaisir plus que tout, c’est que tu me vois m’amuser avec elle ! Mais, tu seras mort quand viendra ce grand moment ! Le moment où je te déposséderais de ce qui est à toi ! A t-elle aussi bon goût qu’il y paraît ?… »  

C’en était trop ! Il n’allait pas s’en sortir ainsi ! La rage au ventre, il amorça un mouvement. La colère l’empêchait de réfléchir. Et Kaori comprit son intention.  

« _Non, hurla t-elle ! Ne vois-tu pas qu’il le fait exprès ! N’entres pas Ryô ! Je t’en prie ! Tu ne dois pas risquer ta vie comme ça ! Tu es trop important pour moi ! Ce n’est pas ainsi que tu me sauveras !…  

_Tu vas la fermer ta grande gueule, hurla l’autre et la giflant à nouveau. »  

Ryô se figea. « Tu es trop important pour moi… » Ces quelques mots le calmèrent instantanément. « Ce n’est pas ainsi que tu me sauveras… » Elle avait raison. Il se devait de rester calme et de réfléchir. Et le coup porté au visage de Kaori résonna dans le silence.  

« _Ne t’avises plus jamais de la toucher, prononça C.H. d’une voix blanche et dure. Frappes-la ne serait-ce qu’une fois de plus, et je te promets que je te ferais agoniser ! Je te refuserais une mort rapide… »  

Alejandro réalisa qu’il avait perdu. Jamais il n’entrerait. Alors, il détacha Kaori de sa chaise et la força à se lever. Son arme était toujours pointée sur sa tête. A reculons, gardant Kaori devant lui pour se protéger des feux de Ryô ( NDA : Quel courage il a celui là !!!), il gagna une issue soigneusement dissimulée. Elle sentit qu’il sortait quelque chose de sa poche. C’était, semblait-il à la jeune femme, un détonateur. Il voulait faire sauter le bâtiment pour couvrir sa fuite ! Elle devait faire quelque chose ! Elle, elle savait que Ryô n’était pas venu seul ! Les autres étaient en danger !  

« _Ryô, protégez-vous ! Il va faire sauter le hangar ! Hide, hurla t-elle. »  

Et tout se passa très vite. Ryô s’éloigna tout en criant dans le micro aux autres de se mettre à l’abri. Alejandro ouvrit la petite porte et tira Kaori vers l’extérieur tout en actionnant le boîtier de la télécommande. Un bruit d’enfer se fit entendre. Tous, sans exception, furent projetés au sol. Un bruit assourdissant de gravas qui s’effondre, de la fumée qui rendait l’espace complètement insondable, une odeur acre qui leur brûlait la gorge et cette chaleur… Kaori tomba violemment sur le dos, se faisant très mal. Mon Dieu, alors voilà ce qu’était la vie de son frère ? Et elle pensa qu’elle en verrait d’autres avec le métier qu’elle envisageait ! Et pour la première fois de sa vie, elle se demanda si elle avait fait le bon choix ?… Pour la première fois depuis qu’elle savait ce que son frère faisait réellement, elle réalisa toute la dangerosité de cette vie. Comment vivre avec cette idée ? Elle ne voulait pas perdre son frère ! Et elle ne voulait pas perdre Ryô ! Et elle ne voulait pas perdre Falcon non plus ! Pas après avoir ressenti cet élan d’affection envers lui ! Et en ce qui concernait Mick, elle ne savait pas encore ce qu’elle éprouvait pour lui. Mais il y avait Kazue et elle ne voulait pas la voir souffrir…  

Quant à A., il fut très satisfait de son petit effet ! Et soudain, lui revint en mémoire la phrase de la copine de Saeba : « Protégez-vous… » ? Et qui était Hide ?… Mais alors, ça voulait dire que…  

« Il n’est pas venu seul ! Le chien ! Il faut vite que je me casse d’ici ou ça se finira mal pour moi ! »  

Kaori était transie de peur ! Elle ne parvenait plus à penser. Et elle avait si mal au dos… Et Alejandro se mis debout et l’obligea à en faire autant malgré ses cris de douleur.  

« _Lèves-toi sale pute ! Je ne veux pas traîner ici ! »  

Ryô se releva aussi vite qu’il était tombé. Il ne devait pas laisser trop d’avance à son vieil ennemi ! Kaori était toujours dans une position délicate ! Il devait la libérer avant de lui régler définitivement son compte ! Il se mit à courir pour contourner ce qui fut jadis un entrepôt et rejoindre au plus vite son ange. Il prit quand même le temps de s’inquiéter de la santé de ses amis.  

« _Eh, les gars ? Est-ce que ça va ?  

_Mick est sonné ! Il s’est pris une poutrelle sur le crâne ! Heureusement qu’il a la tête dure ! Sinon, tout va bien !  

_Avez-vous vu Kaori ?  

_Ils sont du côté du mûr sud, répondit calmement Falcon.  

_OK. Ne t’en fais pas, je reviens vite avec ta sœur !  

_Laisses-moi t’accompagner !  

_Non, pas cette fois Maki ! C’est entre lui et moi ! Et, il faut que tu reste disponible pour prendre le relais s’il devait se produire l’inévitable !  

_Ne parles pas ainsi ! Ou tout ce qu’elle a fait pour toi aura été vain !  

_Je n’ai pas l’intention de mourir… J’y suis… »  

Il cessa de parler (NDA : il leur parlait tout en courant pour rejoindre Kaori, je suppose que vous l’aviez tous compris ?…Hey L’auteur, arrêtes de prendre tes lecteurs pour des imbéciles ou ils risquent de te fracasser sous une massue ! Ou pire, de plus te lire !… Oh, mais c’est vrai… Pardonnez-moi Lecteurs, je le ferais plus, c’est promis…). Ici, les conséquences de l’explosion étaient encore pires… Le silence était pesant et on ne distinguait pas grand chose. Ryô essayait de sonder les alentours mais c’était peine perdue ! Cette poussière ne permettait pas de bouger. Alors, s’il était dans cette position, Alejandro et Kaori aussi… Mais où se tenaient-ils ?… Il dressa l’oreille… Soudain, il perçut un léger bruit sur la droite. Lentement, il s’y dirigea… Il progressait avec prudence. Et au détour d’un autre bâtiment plus petit, il put les voir car la fumée était moins dense. Il traînait la jeune femme derrière lui avec brutalité…  

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