Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: Tamia62

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 39 chapters

Published: 05-06-04

Last update: 25-08-04

 

Comments: 176 reviews

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ActionRomance

 

Summary: J'ai planté le décor dans le prologue. Il faut le lire pour décider si ça vaut le coup de me lire...

 

Disclaimer: Les personnages de "Aussi pur que le crystal" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Aussi pur que le crystal...

 

Chapter 27 :: L'aveu

Published: 07-08-04 - Last update: 07-08-04

Comments: Bon bon bon, nous avancons, doucement mais sûrement. L'action, c'est pas vraiment pour maintenant. Mais je vous réserve une surprise pour dans pas longtemps ! Je suis certaine de faire des heureux... Pour l'heure, nous allons découvrir une nouvelle chose sur Kaori. Et ça va bouleverser son petit monde (je parle des nettoyeurs évidemment !). Quoiqu'il en soit, je vous remercie du fond du coeur pour toutes vos reviews ! Et si je dis à tout bout de champ que j'ai de l'avance, c'est pour le plaisir que vous me harceliez afin que je les publies ! Depuis le temps, vous savez que je suis sadique !!!! J'aime être sadique, faire languir, vous imaginer la bave aux lèvres en attendant la suite.... Iriez-vous jusqu'à avoir la même tête que Ryô lorsqu'il se montre impatient ?.... Bonne lecture mes Chéris.....

 


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Un silence de mort s’était installé dans l’appartement. Elle regardait toujours Ryô qui ne savait plus du tout ce qu’il devait penser ou faire. C’était la première fois de sa vie qu’il restait planté comme ça devant une personne, une femme qui plus est, et qu’il ne savait pas quoi faire ! Il ne savait même plus s’il devait se réjouir ou s’inquiéter de ce qu’elle voulait faire pour lui ! Devait-il être heureux d’avoir rencontrer une femme prête à mettre sa vie en péril pour lui ou être horrifier à la pensée que cet être si pur n’hésiterait pas à mourir pour un homme comme lui ? Pour un tueur…  

Mais au fait, qu’avait-elle dit ? Qu’elle ne laisserait ni Alejandro ni un autre prendre sa vie ? Il baissa la tête, ferma les yeux et se massa le front avec lassitude. Rien ne tournait rond depuis qu’il avait rencontré Kaori. Sa vie n’avait plus beaucoup de sens depuis. Il était complètement chamboulé. Que devait-il faire ? Il ne savait plus…  

 

Hideyuki observait Ryô, les yeux plissés. Son cœur s’était mis à battre de façon désordonnée, exactement lorsqu’il pressentait que quelque chose allait se passer, quelque chose qui n’était pas forcément bon. Il regardait Kaori qui fixait toujours son partenaire. Ce dernier semblait vraiment très las. Kaori avait bouleversé sa manière d’appréhender la vie. Ca, Maki savait que ça arriverait. Sa sœur était magique ! Cela faisait peut-être un peu niais de la décrire ainsi, mais pourtant, lorsqu’elle mettait son don en action, c’était l’aura qui se dégageait d’elle. Une aura lumineuse qui transpercer le cœur et l’âme. Et Ryô n’avait pas échappé à la règle. Quoique, dans ce cas, il y avait autre chose. Mais quoi ? Qu’est-ce qui était différent cette fois ? Son attention se reporta sur sa sœur. Il cessa de respirer. Non… Ce regard qu’elle portait sur C.H. Il lut de la tendresse dans le fond de ses prunelles. Serait-il possible qu’elle ait vu quelque chose et qu’elle ne lui en ait pas fait part ? Serait-ce pour cette raison qu’elle veuille mettre sa vie en danger ? Qu’elle veuille ainsi s’exposer ?  

« Que sait-elle à propos de Ryô que je ne sache pas déjà ? Mais quoi qu’il en soit, je ne peux pas autoriser cette folie. Kaori, comment peux-tu me demander de t’envoyer à la mort ? Tu es tout ce qui me reste… Saeko est la femme de ma vie mais elle ne pourra jamais te remplacer. Tu es unique, trop précieuse pour te tourner délibérément vers la mort. Ce n’est pas ton univers, c’est le nôtre… Seigneur, pourquoi avoir décidé que son chemin devait croiser celui de Ryô ?… Pourquoi ?… »  

Mais le ciel ne lui donna aucune réponse…  

 

Quant aux autres ? Ils savaient également tous les conséquences de l’implication de Kaori dans leur affaire. Mais ce n’était pas à eux de dire ce qui devait être fait ou non. Cela ne concernait que Kaori, Hideyuki et Ryô. Mais ils s’étonnaient de la réaction du numéro un du Japon. C’est comme s’il ne savait plus quoi faire. Et voir C.H. dans cet état était plus que surprenant ! Jamais, oh grand jamais, il n’était resté ainsi, inerte, devant une affaire ! Même ivre mort (comme ça lui arrive assez souvent ! ), il trouvait toujours un moyen pour se tirer de situations difficiles ! Mais là, il semblait perdu. Que lui arrivait-il ?…  

Mick avait croisé les bras sur sa poitrine, les yeux rivés sur son ex-partenaire. Il était probablement le seul à comprendre un peu mieux la réaction de l’étalon. Il ne pouvait pas le jurer sur bible, mais il savait, ou plutôt il sentait ce qui se passait sous son crâne torturé. Et, honnêtement, il n’aimerait pas se trouver à sa place actuellement ! Lui aussi serait bien incapable de prendre une décision dans une telle situation ! C’est comme si on lui demandait d’envoyer Kazue sur un champ de bataille miné alors qu’elle ne sait même pas se servir d’une arme ! Kaori était aussi novice que sa femme en matière de guerre ! Mick observa alors cette dernière. Elle semblait bien décidée à aller jusqu’au bout de son projet. Cette détermination lui fit froid dans le dos ! Il connaissait bien ce genre de regard. Quoique que Maki et Ryô en pensent, Mick savait qu’elle irait jusqu’au bout, qu’ils ne parviendraient pas à la faire fléchir et qu’ils seraient obliger de se plier…  

 

« _Je ne peux pas te laisser agir de la sorte, Kaori ! Tu ne connais rien à notre monde. Tu ne sais rien de sa violence !  

_Je ne sais rien de sa violence, s’exclama t-elle interdite. Hide, je crois que j’en sais même plus que toi ! J’ai eu le privilège de « goûter » au monde de Ryô à travers lui ! Même toi tu ne sais pas exactement ce qu’il a pu vivre ! Moi, je le sais, du moins en partie ! Alors laisse-moi te dire que je sais parfaitement où je mets les pieds ! Je sais parfaitement qui est Alejandro, ce qu’il est capable de faire ! Je connais sa folie peut-être même bien mieux que Ryô ! Alors cesse de dire que je ne sais pas ce que je fais ! Je ne suis pas complètement stupide ! Pour qui me prends-tu à la fin ? J’en ai assez que tu me vois comme une petite fille fragile est sans défense incapable d’affronter le monde dans lequel elle vit ! D’ailleurs, en veux-tu la preuve, mon cher Frère ? Veux-tu que je te donne la preuve de ce que je suis réellement ? Veux-tu connaître le vrai visage de ta sœur à qui tu donnerais le Bon Dieu sans confession ? »  

Cette phrase fit énormément peur à Hideyuki. Le ton de sa voix, si dur et si impersonnel lui fit l’effet d’une gifle. Qu’avait-elle fait qu’il ignorait ? Son système d’alarme clignota à vive allure. Il ne reconnaissait plus sa petite sœur ! C’était comme s’il se retrouvait face à une étrangère. Elle s’était fermée et son doux visage était si froid, si glacial…  

 

Ryô aussi prit peur devant sa mine inexpressive. Et il se souvint qu’elle lui avait dit qu’elle préparait une sacrée surprise à son frère. Il se souvint qu’il n’avait pas aimé le ton de sa voix à ce moment-là. Il n’y avait aucun doute à avoir : elle allait révéler devant tout le monde cette fameuse surprise ! Saeko attrapa la main de son fiancé. Les autres protagonistes de cette scène ne doutaient pas de la force de la jeune femme. Il y avait une indescriptible aura autour de la jeune sœur de Makimura. Personne n’osait ni parler, ni bouger. Ils attendaient la sentence car c’était cela : elle avait une sentence pour punir son frère de la couver trop, de ne pas lui faire confiance…  

 

« _Je ne comprends pas Kaori. De quoi me parles-tu ?  

_Et bien, je t’ai menti Hideyuki. Je te mens depuis que j’ai commencé la fac !  

_Expliques-toi, fit-il, soudainement livide.  

_Je ne suis pas de simples études de psychologie comme tu le souhaitais. En réalité, il y a bien longtemps déjà que j’ai choisi ma voie. Cela fait des années que je sais quelle profession je veux exercer. C’est même plus que cela : c’est une vocation. Je ne suis née que pour ça. Je suis bien dans une section psychologie mais les trois années que je viens de passer à la fac n’étaient qu’une étape de présélection. Tu ne t’es pas demandé pourquoi ces examens étaient si importants pour moi ? Pourquoi je tenais tant à les terminer avant de m’occuper de Ryô ? Tu sais pourtant que je n’ai jamais craint les examens ! Je suis capable de faire plusieurs choses en même temps. Et pourtant, là, tu n’as rien vu ! Etrange non ?  

_C’est vrai que je n’y ai pas porté attention… Mais maintenant que tu en parles…  

_Et oui ! Vois-tu, si je ratais ces examens, c’était fichu pour moi ! J’aurais gâché ses trois années de sélection et de travail acharné pour être la meilleure ! Parce que, c’est ce que je suis. Et je sais que je sortirai première de ma promotion et que je pourrais poursuivre la tête haute !  

_Mais qu’as-tu fait, bon sang ? Viens en au fait ! Ca me tue d’attendre…  

_Il y a trois ans, derrière ton dos, j’ai modifié mon orientation. Je fais toujours partie de l’UFR de psychologie mais j’ai intégré une section particulière : la section profiling ! »  

La bouche de Makimura s’ouvrit et ses pupilles se dilatèrent sous le choc de cet aveu. Profiling ?… Elle avait dit profiling ?… Non, c’était impossible. Alors, tous ses efforts avaient été vains…  

« _Oui Hide, tu as bien compris : je suis sur la bonne voie pour devenir un agent du gouvernement ! Et crois-moi, je serais le meilleur profiler que la terre n’ait jamais porté…  

_Pourquoi ? Pourquoi Kaori ?  

_Depuis que mon don s’est manifesté, j’ai toujours mis un point d’honneur à m’en servir pour aider mes proches, mes amis et même parfois des personnes que je ne connaissais pas. Ce don est une bénédiction à mes yeux même si toi, il t’est arrivé de penser qu’il était plus une damnation pour moi. Il est vrai qu’il se manifeste parfois avec violence. Mais je reste persuadée que le ciel m’a donné ce don pour en user pour le bien d’autrui. Je suis capable de sentir, voir, deviner et parfois toucher des choses dont tu n’as même pas idée. »  

Elle fit une courte pause.  

« _Tu sais, tu as toujours été mon idole. J’ai toujours voulu te ressembler. Tu étais un excellent policier. J’étais très fière de toi, fière de dire que tu étais mon frère et ce que tu faisais dans la vie. Et puis, le temps aidant, j’ai commencé à vouloir faire comme toi, aider, combattre le crime. Et petit à petit j’ai réalisé que j’en avais la possibilité grâce à mes capacités. Imagines tout ce que je serais capable de faire ? En suivant des cours de profiling, je serais en mesure de comprendre la personnalité, psychologiquement parlant, de toutes sortes de criminels. Et, en cherchant à percer leur psychologie, je serais en mesure de me « connecter » à eux et de voir plus que les profilers classiques ! Grâce à mon don, je serais capable de faire mille fois plus que les autres réunis ! Et ainsi, je pourrais combattre le crime dans toute sa puissance ! Tu as toujours voulu m’éloigner de ton monde alors que moi je ne veux qu’une seule chose depuis que j’ai l’âge de 12 ans : y entrer. Et rien ni personne ne me fera changer d’avis… Je suis navrée de te faire de la peine mais c’est ainsi. »  

 

Makimura ferma les yeux puis les rouvrit.  

« _J’ai échoué… J’ai complètement échoué…  

_Que dis-tu ?  

_Tu mérites mieux que de passer ta vie à traquer des assassins, des violeurs, des fous ! Tout ce que je souhaitais pour toi, c’est que tu vives une vie normale, sans trop de violence ou de haine.  

_Qu’est-ce qu’une vie normale ? Nous menons une vie normale dès lors que nous vivons la vie que nous avons choisie. Tiens, toi par exemple, comment vois-tu ta vie ? Est-elle normale ? Et toi Ryô ? Si on te proposait aujourd’hui d’arrêter et qu’on t’offrait une autre vie tout à fait différente de celle que tu connais, que ferais-tu ? Changerais-tu ? Ta vie est-elle normale à tes yeux ? Et vous tous ici réunis, vos vies respectives sont-elles normales ? Qu’est-ce que la normalité ? »  

Personne ne répondit parce qu’elle avait raison. A leurs yeux, leur existence était tout ce qu’il y a de plus normale. Pour rien au monde ils ne voudraient vivre une autre vie.  

« _Vois-tu, ma vie sera déjà plus normale que la tienne. Je ne travaillerais pas dans l’ombre. Je ne serais pas recherchée par la police, je ne serais pas prise pour cible par des mafieux ou autres fous style Alejandro. J’aurais mes ennemis, cela est inévitable. Les profilers peuvent être considérés comme gênants surtout s’ils sont doués. Mais je ne serais pas autant exposée que toi. Et, une fois de plus, tu ne peux pas décider pour moi. Penses à toutes les vies que je pourrais sauver. Je ne te demanderai pas pardon : je fais ce que j’estime être le mieux pour moi… »  

 

Une larme roula le long de la joue de Kaori. Elle aurait souhaité que cet aveu soit dévoilé d’une autre façon. Mais, grâce à lui, sa position face à tous ces personnages n’en serait que renforcée. Son frère se sentait comme une marionnette dont on a coupé les fils. Il ne savait plus ni quoi dire ni quoi faire. C’est vrai qu’il avait eu tendance à la placer sur un piédestal. Il avait toujours cru faire au mieux pour elle. Et tout venait de s’effondrer en quelques minutes. Mais, une fois de plus, il sentait la pureté de cœur, la sincérité de sa sœur. Sauver des vies : voilà quel était son but ultime. Que pouvait-il dire contre cela ? Elle avait gagné. Il avait perdu et devrait vivre avec son sentiment d’échec toute sa vie. Il ne voulait que son bonheur… Elle avait gagné sur toute la ligne. A présent, il ne pouvait plus faire qu’une seule chose : la suivre dans son plan contre Alejandro…  

 

Les épaules de Ryô s’étaient affaissées au fur et à mesure de l’aveu de Kaori. Un profiler… Agent du gouvernement… Ces mots résonnaient en lui. C’était horrible cette sensation qu’il avait… Son ange avait délibérément choisi d’évoluer dans le monde de la criminalité en tout genre… Certes, elle ne vivrait pas complètement dans le monde de l’ombre mais elle en connaîtrait toutes les facettes. Elle en faisait déjà l’expérience aujourd’hui à cause de lui. Un agent du gouvernement… Au moins, elle vivrait dans la légalité… Contrairement à lui qui vivait dans l’illégalité totale et qui n’avait même pas de réelle identité… La lumière qui s’était allumée au bout du tunnel du tueur numéro un du Japon venait de s’éteindre subitement. S’il continuait à avoir des liens avec elle, cela lui nuirait à un moment ou un autre, il en était certain. Il était recherché par trop de monde. Il n’en avait pas le droit. Il ne pouvait pas être celui qui lui gâcherait la vie. Ce qu’elle s’apprêtait à faire aujourd’hui…  

 

Kaori comprit tout de suite que son frère ne s’opposerait plus à son implication dans l’affaire. De toute manière, il n’avait pas le choix. Avec ou sans lui, elle ferait ce qu’elle devait faire. Mais, qu’en pensait Ryô ? Elle se tourna vers lui. Il avait la tête baissée et semblait porter tout le poids du monde sur le dos. Et là, elle se figea. Son sang cessa de couler dans ses veines.  

« _Non, murmura t-elle, non, c’est impossible… Non, dit-elle plus fort, les choses ne peuvent pas changer si rapidement, hurla t-elle presque ce qui fit sursauter tout le monde.  

_Qu’y a t-il, s’empressa d’interroger Saeko.  

_Je ne comprends pas ! La mort avait fait un sacré bon en arrière ces derniers jours, et voilà qu’elle est à nouveau là et plus forte encore ! C’est impossible ! Que s’est-il passé pour qu’elle revienne en force ? Ryô ! Regardes moi, ordonna t-elle presque. »  

Mais il ne bougeait toujours pas. Il n’y arrivait pas. Il se sentait comme paralysé. Que lui arrivait-il ? Pourquoi est-ce qu’il restait là, planté ainsi sans bouger ? Le regard obstinément cloué sur ses chaussures ?… Il n’entendait que deux choses : profiler et agent du gouvernement… Devant le mutisme total de C.H., Kaori se précipita sur lui. Elle lui agrippa le bras mais n’obtint aucune réaction. Alors elle posa ses mains sur ses joues et l’obligea à la regarder. Elle plongea ses yeux bruns dans les lacs sans fond de Ryô.  

« _Qu’y a t-il Ryô ? Dis-moi ce qui se passe ?… »  

Elle fut saisie par le manque d’expression de son regard. Et, soudain, elle comprit : son aveu était la cause de cette réaction surprenante. En mettant en avant son désir d’être profiler, elle avait joué son va-tout avec son frère, mais elle avait provoqué l’effet inverse chez Ryô. A présent qu’il connaissait ses projets d’avenir, il ne voulait pas lui causer d’ennuis. Mais il avait tort de penser cela. Ne comprenait-il pas qu’elle ne voulait pas le voir mourir ? S’il mourait, elle se perdrait totalement parce qu’elle aurait échoué à sauver sa vie alors qu’elle sait parfaitement qu’elle en est capable. Et elle fit une chose surprenante, une chose à laquelle personne ne s’attendait. Et surtout pas Hideyuki. Quoique, la suite le verrait obligé de reconnaître qu’il avait bien vu mais qu’il avait fait l’autruche…  

Kaori passa les bras autour du cou de Ryô et se serra contre lui. Ce geste inattendu fit se crisper C.H. Au moins, il réagissait ! Elle se hissa sur la pointe des pieds (NDA : bah oui, on sait tous qu’il est plus grand qu’elle !) et lui murmura à l’oreille, doucement pour que personne n’entende :  

« _Je ne peux pas te regarder mourir sans rien faire. Ne comprends-tu pas qu’il m’est impossible d’ignorer ton destin parce que, désormais, il est lié au mien… Si tu meurs, je mourais aussi. Pourquoi vivre en sachant que je t’ai laissé de jeter dans la mort alors que je sais être en mesure de l’empêcher ? Ryô, je t’en prie, tu dois vivre… Si ce n’est pour toi alors fais-le pour moi… Je ne m’inquiète pas, je n’ai pas peur. J’ai confiance en toi. Je sais qu’il ne m’arrivera rien tant que tu veilleras sur moi… »  

 

Cette dernière phrase le fit sortir de sa léthargie. Sur son visage se peignait une consternation totale : comment était-ce possible une telle confiance ? Elle le connaissait à peine et pourtant, elle venait de lui témoigner la plus grande preuve de confiance qu’on ne lui ait jamais donnée…  

 

Et Hideyuki se demanda ce qu’elle avait bien pu lui murmurer à l’oreille pour que Ryô offre à l’assemblée un tel visage…  

 

 


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