Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: Tamia62

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 39 chapters

Published: 05-06-04

Last update: 25-08-04

 

Comments: 176 reviews

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ActionRomance

 

Summary: J'ai planté le décor dans le prologue. Il faut le lire pour décider si ça vaut le coup de me lire...

 

Disclaimer: Les personnages de "Aussi pur que le crystal" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Aussi pur que le crystal...

 

Chapter 19 :: Petites scènes obligatoires pour la suite de l'histoire 3/3

Published: 10-07-04 - Last update: 10-07-04

Comments: Voilà enfin le chapitre que vous attendez tous! Alors, comment va réagir notre petite Kaori face à Ryô? Et surtout, comment va se comporter notre étalon? Va t-il y avoir des coups de massues? Quoiqu'il en soit, n'oubliez pas que nous sommes dans une fic alternative. Il y a des ressemblances mais aussi des diférences! Mais, je pense que ça va vous plaire quand même! Aller, je veux savoir si l'évolution de l'histoire vous plait toujours. J'accepte toutes les critiques, bonnes ou mauvaises! Je vous aime tousssssssssssssssss

 


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« _Kaori, puis-je vous poser une question ?  

_Oui bien sûr.  

_Même si c’est personnel ?  

_Dîtes toujours et je verrais bien.  

_Et bien, j’ai entendu la fin de votre conversation téléphonique ce matin. Et, quelque chose m’a saisi.  

_Quoi donc ?  

_Euh… Le terme « grande sœur ». Ecoutez, je sais, enfin, je sais que vous et Makimura n’êtes pas vraiment.. Euh… (Il avait peur de dire une bêtise).  

_Bref, vous savez que je suis une enfant adoptée, termina t-elle pour lui.  

_Je n’osais pas le dire. Je ne savais pas si vous, vous le saviez.  

_Je l’ai découvert très jeune. Hide a dû vous dire que mon don s’est manifesté très tôt. Ce matin, j’ai appelé ma grande sœur Sayuri. Ma sœur naturelle. C’est mon père qui a entreprit les recherches lorsque j’ai senti qu’elle existait. Nous nous sommes retrouvées, je devais avoir 12 ans.  

_Je vois… Et, au sujet de votre don, je me pose plein de questions et je vous avouerais que j’y perds un peu mon latin !  

_Je peux comprendre. Que puis-je vous dire de plus que ce que vous ne savez déjà ? J’avais 9 ou 10 ans la première fois que j’ai eu une manifestation. Au début, je ne contrôlais pas du tout ce phénomène. C’était très effrayant lorsque ça se produisait. Il y avait des tas d’images et de flashes qui pénétraient dans ma tête sans que je ne les ai invités. Et puis, avec le temps, j’ai appris à maîtriser. Maintenant, la plupart du temps, c’est quand je veux où je veux. Même s’il m’arrive encore, comme hier à l’université, de recevoir des « échos » sans rien demander !  

_Des échos ?  

_C’est comme cela que j’appelle mes sensations. Mais, depuis peu, j’ai développé un autre don qui est en fait complémentaire à ma faculté de voir l’avenir : celui de double-vue. Là, je vois le passé mais c’est totalement incontrôlable pour le moment. Ce qui explique que j’ai des instants de retrait.  

_Comme hier lorsque vous vous êtes réfugiée à l’autre bout du canapé ?  

_Oui, tout à fait. Mais, il faut dire pour ma défense que je n’ai jamais dû affronter jusqu’à présent de telles images. Je crois pouvoir dire que vous avez eu une existence des plus mouvementées. Et violente, je me trompe ? »  

Il inspira. Que dire ? C’était la vérité…  

« _Vous savez déjà que j’étais mercenaire. La violence a fait partie de ma vie. Et encore aujourd’hui, murmura t-il pour lui-même, oubliant que la jeune femme était là. »  

Il s’aperçut alors de ce qu’il venait de dire ! Bon sang, que lui prenait-il de parler comme cela ? Comment faisait-elle pour le faire parler ? Le pire, c’est qu’elle ne posait pas de questions, il le faisait tout seul !  

« Assez Ryô ! Tais-toi Bon Dieu !! Il va falloir que je tienne deux semaines ! C’est fini, je ne dirais plus rien mais alors, rien de rien !!! »  

« _Racontez-moi.  

_Non, je ne vous raconterai rien du tout ! Ce ne sont pas vos affaires ! »  

Il se ferma soudain. Elle pensait pouvoir le faire parler mais, il avait réalisé qu’il commençait à s’épencher !  

« Ca ne fait rien, je ne lui ai pas tout dit au sujet de mes capacités ! Je finirais par savoir tout ce qu’il y a à savoir, car, ça, je contrôle très bien ! Ce n’est que partie remise ! Dès que nous en aurons fini avec Alejandro, mon esprit sera à nouveau serein et je pourrais sonder ton âme Ryô… Même si j’ai extrèmement peur de ce que je risque de voir. Mais il faut que je sache ce qui se cache derrière ses yeux si sombres et parfois si vivants… »  

Elle le fixait. Il eut la désagréable sensation qu’elle pensait fortement à lui et aussi qu’elle lui cachait quelque chose d’important. Oui, mais quoi ? Il avait remarqué qu’elle savait masquer ses pensées et ses émotions, tout comme lui savait si bien le faire. Les prochains jours allaient être vraiment très très intéressants…  

 

Cette petite conversation avait fait passer le temps. Il était temps de contacter Mick. Sans rien dire, il empoigna le téléphone. Kaori s’installa à côté de lui sur le divan du salon.  

« _Bonjour Kazue, c’est Ryô. Tu peux me passer Mick ?  

_Un petit instant… Allô, tu viens aux nouvelles ?  

_En as-tu au moins ? Tu es tellement peu doué !  

_Répète un peu si tu l’oses, hurla l’Américain si fort que même Kaori entendit. Et je ne te dirais rien !!  

_D’accord, d’accord, tout le monde sait que tu es le meilleur !  

_J’aime mieux ça ! Bon alors voilà… »  

Ryô mit le haut-parleur, exactement comme il l’avait fait plus tôt.  

« _… Tu avais raison, Yogota est bien dans le coup mais, malgrè lui !  

_Tu n’as pas eu trop de mal avec lui ?  

_Oh si ! Alors, j’ai utilisé les grands moyens !  

_Qu’as-tu fait, Mick ? Le ton de ta voix ne me dit rien qui vaille !  

_Euh, oui parce que ce que j’ai fait n’est pas joli joli ! Mais il fallait absolument que nous tirions cette histoire au clair ! Ta vie est en danger alors, j’ai fait au plus court. Il est vrai que j’aurais pu agir différemment, mais nous manquons de temps !  

_Expliques-toi !  

_Il ne voulait pas parler essentiellement parce qu’il est mort de trouille ! Je lui ai collé mon arme sous son nez mais, rien à faire ! C’est alors qu’une jeune fille est entrèe dans le bureau. J’avais remarqué que sa photo y trônait alors…  

_Oh non, Mick… Ne me dis pas que tu t’en ai pris à elle ?  

_En quelque sorte… Mais, il a été très loquance après cela !  

_Qu’as-tu fait à Akiko ?  

_Rien de bien méchant : c’est sur sa tête à elle que j’ai posé le canon de mon arme ! »  

Kaori ouvrit la bouche d’effroi. Elle s’apprêtait à parler mais Ryô lui posa une main sur la bouche : Mick ne devait pas entendre sa voix. Elle était scandalisée !  

« _Etait-ce vraiment nécessaire ?  

_Oui, parce que ça a marché ! Je suis désolé d’avoir effrayé cette pauvre gamine, mais, ce qui compte vu les faits, ce sont les résultats ! Je n’ai donc pas vraiment le temps d’avoir des remords ! Donc, il ne savait absolument pas d’où provenait cet argent. Lorsqu’il a rencontré Alejandro, il pensait vraiment que ce n’était qu’un simple investisseur qui mettait ses billes dans son industrie ! Plus tard, l’homme à la cicatrice lui a avoué qu’il avait placé cet argent dans sa boîte dans le seul but d’obtenir un prétexte pour t’approcher. C’était un piège qu’il réfléchissait depuis un an ! Il a avoué à Yogota d’où venait l’argent et il lui a ordonné de t’engager sous peine de révèler à la presse ce blanchiment d’argent de la drogue ! Mais il a d’abord refusé ! Et deux jours plus tard, Akiko avait cet accident ! Elle a eu beaucoup de chance que le chauffeur de la famille soit un bon pilote et qu’il ait pu stopper la voiture ! De ce fait, Yogota a fini par accepter de vous contacter. Il le tient ! Dans cette affaire, Yogota est vraiment pris à la gorge. Le seul moyen pour lui de se sortir de cette corporation du nom de « Mésange », c’est que tu mettes Alejandro K.O., Ryô !  

_Pauvre type ! Et dire que je pensais qu’il était plus impliqué que ça ! Merci Mick, je te le revaudrais ! Il faut prévenir Makimura.  

_C’est fait ! Je l’ai croisé au cat’s !  

_Bien. J’ai encore une ou deux choses à faire. Je t’appelle si besoin est. Mais ne te fais pas de soucis si tu n’entends pas parler de mois durant quelques jours. J’ai un plan mais je dois faire le mort quelques temps.  

_Merci de me prévenir ! Fais gaffes à tes fesses Saeba ! Tu me dois encore une virée coquine !  

_Oui oui, c’est ça, fit-il rapidement. Et il raccrocha.»  

Kaori ouvrit de grands yeux et un corbeau passa. Qu’avait voulu dire ce Mick ?…  

 

Il composa un autre numéro. Mais cette fois, il ne brancha pas le haut-parleur.  

« _Bonjour demoiselle !  

_Que me veux-tu encore toi ?  

_Quel accueil ! Qui te dit que j’ai besoin d’un service ?  

_Je te connais par cœur ! Alors, dis-moi, j’ai autre chose à faire !  

_Reika, j’ai besoin que tu ailles discrètement chez moi et que tu emballes dans une valise suffisamment de vêtements pour une quinzaine de jours.  

_Saeko m’a avertie de ce qui se passe. Mais elle n’a pas voulu me dire où tu étais. Je te ramène la valise où ?  

_Tu la dépose au Cat’s, tu la vides, et tu ressors avec la valise. Il y a de fortes chances pour que le cafè soit surveillé. Si tu rentre avec la valise, tu dois ressortir avec. Moi, j’enverrai une personne récupérer mes affaires. Tu peux faire en sorte que mes effets soient chez Miki pour, disons 20h ? Et, s’il te plait, ne cherche pas à savoir qui va venir, ni à suivre cette personne ! Je cherche à faire le mort ! Tu te ferais repérer et cela mettrait en danger la dite personne. Tu sauras tout très bientôt, alors, un peu de patience !  

_Oh, je vois… Tu ne veux rien me dire ! Je suis sûre qu’il y a une femme là-dessous ! Mais bon, tu me tapes sur les nerfs, mais je ne souhaite pas ta mort, mon cher.  

_Trop aimable ! Merci et à bientôt. »  

Il raccrocha et recomposa un numéro.  

« _Salut Miki, tu as deux secondes ?  

_Oui, c’est calme ce soir.  

_Alors voilà… »  

Il expliqua à Miki que Reika viendrait et qu’une autre jeune femme passerait reprendre ses affaires, qu’elle boirait un café et qu’elle repartirait comme elle était venue. Qu’il ne fallait pas lui poser de question. Miki acquisça et ils se quittèrent.  

Kaori soupira.  

« _Il me semble que je vais devoir faire le coursier !  

_Je ne peux pas sortir, c’est vous qui le dîtes !  

_C’est bon, j’irai… »  

 

Kaori arriva au café indiqué par Ryô. Elle inspira. Il l’avait prévenu que c’était le café de Falcon et Miki et qu’elle ne devait pas avoir peur en entrant. Elle avait, bien évidemment, voulu savoir pourquoi il lui disait cela. Mais il avait simplement souri. Alors, quand elle poussa la porte du cat’s eyes, elle comprit. Derrière le bar se tenait un géant chauve avec une paire de lunettes noires pas très souriant et qui la salua avec une grosse voix.  

« _Bonsoir mademoiselle.  

_Euh, oui, bonsoir Monsieur. »  

Falcon avisa la valise et sut que c’était le « coursier ». Après qu’elle fut assise, il déposa devant elle un cafè fumant et s’empara discrètement de la valise, faisant en sorte que personne ne voit qu’il l’avait prise ! Pas de danger ! Avec sa stature, il aurait pu cacher 10 valises sans problème ! Elle dégustait son cafè qui était vraiment excellent, lorsqu’une femme ravisante et brune vint la saluer.  

« _Bonsoir, je suis Miki, la propriétaire. Et je suppose que mon mari, Falcon, a oublié de se présenter.  

_Euh, oui, mais ce n’est rien. Moi, je m’appelle Kaori.  

_J’espère que le cafè vous convient ? C’est la première fois que vous venez, non ?  

_Oui, en effet.  

_Alors, nous espèrons vous revoir très bientôt Kaori. N’hésitez pas à m’appeler si vous désirez autre chose. »  

Kaori avait senti beaucoup de chaleur dans Miki. Instinctivement, elle savait qu’elle pouvait faire confiance à cette femme. Et, curieusement, elle avait senti la même chose au sujet de Falcon. Il faisait peur à voir mais, il avait un bon fond et, elle avait également senti autre chose mais quoi ?… Quand il revint pour redéposer la valise, Miki se pencha et lui embrassa la joue. Il devint écarlate ! Ah, voilà ce qu’elle avait entrevut : plus ils sont balèses et plus ils sont timides… Une libellule fit alors la danse de la timidité derrière le dos de falcon pour pas qu’il la voit… Kaori paya son café et repartit comme si de rien n’était…  

 

Elle revint très vite chez elle. La valise était assez lourde. « Que peut-il bien y avoir dedans ? » Elle gravit les marches et poussa la porte. Et elle découvrit Ryô endormi dans le canapé. Elle sourit. Son visage était calme et paisible. Et, pour la première fois, elle remarqua à quel point il était bel homme. Un corps de rêve, des cheveux qui donnaient envie d’y glisser les doigts… Enfin, un beau mec quoi !! Elle décida de le laisser dormir mais, le destin, une fois de plus, en décida autrement. Au moment où elle passait près de lui, la valise s’ouvrit et, tout ce qu’elle contenait se retrouva sur le sol. Le bruit fit sursauter Ryô qui se redressa d’un bond.  

« _Qu’est-ce que c’est ?  

_Je suis désolée de vous avoir réveillé. La valise s’est ouverte ! »  

La jeune femme posa donc le bagage à côté d’elle et porta son attention sur les effets qui jonchaient le sol et qui reposaient sur ses pieds. Et là, stupéfaction, elle vit que c’était des revues qui cachaient ses pieds. Elle se pencha et en ramassa une. Les yeux de Ryô avaient suivi le même chemin. Il devint blanc tandis que son visage se décomposait.  

« _Qu’est-ce que c’est que ça, murmura Kaori. »  

Et elle regarda mieux le magazine qu’elle tenait dans les mains. Son sang ne fit qu’un tour. Sa bouche s’ouvrit d’effroi. Une nuée de corbeaux défilèrent dans l’appartement pendant qu’elle déchiffrait les photos qu’elle avait sous les yeux. Elle regarda alors Ryô qui était cramoisi. Une colère monta en elle.  

« _Je n’arrive pas à croire à ce que je tiens… »  

Elle posa à nouveau son regard limpide sur celui plus que gêné de C.H. Soudain, il vit que la clarté des yeux bruns devint métallique. « Oh non, pensa t-il… »  

 

Kaori fut submergée par une floppée d’images toutes plus indécentes les unes que les autres ! Son don de double-vue ne semblait pas vouloir s’arrêter à quelques échos ! Il fallait que ce soit cela qu’elle voit de lui en premier ?…Ooh… Il y avait des femmes partout dans ses visions. Elle voyait Ryô faire la court à tant et tant de jeunes femmes qu’elle en fut choquée. Elle le voyait visionner des films pas recommandables, elle vit ses tournées des cabarets et comprit alors l’allusion de Mick… Et elle vit du sexe, du sexe et encore du sexe. Elle voulait décrocher de ses visions scabreuses qui étaient en fait l’intimité sexuelle de Ryô mais elle n’y arrivait pas ! Elle le voyait même en train de faire l’amour à une rousse et… Oh Grand Dieu… Si seulement vous pouviez voir ce qu’il faisait avec cette fille… C’était à croire qu’il n’y avait que le sexe qui comptait pour lui…Un chien en chaleur, voilà ce à quoi elle songeait… Elle comprenait mieux aussi pourquoi Makimura s’inquiétait de la laisser seule avec lui…Et ça se termina par la vision de ses innombrables « coucous »…  

 

Et puis, plus rien, les images stoppèrent. Il y avait déjà un moment que la revue que tenait Kaori était tombée sur le sol. Sa bouche était toujours bée mais son regard revint à la normale. Elle fit quelques pas en arrière pour venir s’appuyer contre le mûr. Elle ferma les yeux pour reprendre contenance. Elle posa une main sur son cœur qui battait à tout rompre… Et là, elle fut terrassée par un sentiment de rage, mais de rage proche de l’autodestruction ! Elle ne parvenait pas à croire à ce qu’elle venait de voir ! S’était-elle trompée sur lui ? Son regard si chaud était peut-être seulement le regard d’un chaud lapin ?…  

Quant à Ryô, il attendait, se demandant comment agir. Et surtout, ce qu’elle avait vu exactement même s’il se doutait bien que la vue du magazine y était pour quelque chose ! En cet instant, il maudissait Reika de lui avoir joué un tour pareil !  

Et Kaori retrouva l’usage de la parole, ses yeux n’étaient plus que des éclairs et d’une voix dure :  

« _Comment avez-vous osé faire entrer ces torchons chez moi ?! C’est absolument scandaleux ! Et comment pouvez-vous vous conduire ainsi avec la gent féminime ?! C’est honteux ! J’ai honte pour vous espèce de sale pervers débile profond ! Savez-vous seulement ce que peuvent ressentir les femmes que vous « sollicitez » ?! Du dégoût ! Vous ne leur inspirez que du dégoût ! C’est d’ailleurs ce que je ressens actuellement pour vous !! Et il va falloir passer 15 jours ensembles ! N’espérez pas faire avec moi ce que vous avez fait avec cette rouquine vulgaire !… »  

Cette rouquine ?… Elle n’avait quand même pas vu ?… Ryô se sentit mal là…  

« _… Vous êtes la honte de la gent masculine, un rebus baveux et répugnant ! Je vais vous apprendre, moi, à vous comporter de cette manière ! Je vais vous remettre les idées en place, vous allez voir ce que vous allez voir espèce d’être libidineux sans morale !!!!! »  

Et notre douce Kaori sortit d’on-ne-sait où (d’ailleurs, elle même n’en sait fichtrement rien !!) une énorme massue de 10000t spéciale anti-mokkori qu’elle souleva sans mal et qui s’abattit sur la tête de notre héro déchus sans qu’il ne puisse rien faire ! Il s’encastra dans le sol entre le canapé et la table de salon. Folle de rage ! Elle était simplement folle de rage...  

« _Et je vous préviens M. Saeba, je vous conseille vivement de laisser vos « coucous » au vestiaire lorsque vous posez les yeux sur moi ou je me ferais une joie de vous castrer moi-même!!!! »  

Et elle alla s’enfermer dans sa chambre…  

 

Elle était essoufflée. Elle n’en revenait pas ! Etait-ce possible tout cela ? Comment l’homme qui l’avait transpercée avec autant de chaleur pouvait se comporter ainsi ? Ce qu’elle avait ressenti la veille ne pouvait pas être faux… Jamais son don ne l’avait trahie. Alors, comment pouvait-il être ainsi ? Combien de visage comportait le masque de Ryô ? Et, surtout, quel était son vrai visage ?…  

 

Ryô se leva péniblement. C’était génial ! Son ange venait de découvrir son côté obscur, sa principale faiblesse! Et grâce à Reika ! Elle ne payait rien pour attendre celle-là ! Oui, mais maintenant, que faire ?… Elle savait qu’il était un assassin et à présent, elle savait qu’il était un obsédé ! Quelle satanée journée…Décidément, il ne ferait jamais que les choses de travers ! C’était à croire que rien ne pouvait se passer bien avec les personnes pour qui il avait de l’estime ! A chaque fois qu’il rencontrait quelqu’un qui l’intéressait vraiment, il se produisait toujours une catastrophe qui faisait croire qu’il était un parfait crétin !!  

« Oh Reika, tu vas me le payer ! C’est de ta faute tout cela ! Je ne t’ai jamais dit de mettre ces fichues revues dans la valise !!! Que vais-je faire maintenant ? Ce n’est pas comme cela que j’imaginais les choses… Comment rattraper le coup ?… »  

 

 

 


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