Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: Tamia62

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 39 chapters

Published: 05-06-04

Last update: 25-08-04

 

Comments: 176 reviews

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ActionRomance

 

Summary: J'ai planté le décor dans le prologue. Il faut le lire pour décider si ça vaut le coup de me lire...

 

Disclaimer: Les personnages de "Aussi pur que le crystal" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Aussi pur que le crystal...

 

Chapter 12 :: les états d'âme de Makimura

Published: 16-06-04 - Last update: 16-06-04

Comments: Voilà encore un chapitre. S'il vous plait, des reviews please!! Lorsque je vois que j'ai de nouveaux commentaires, ça me booste pour écrire! Ne m'oubliez pas!! Il m'arrive souvent de ne pas avoir confiance en moi alors, ne me laissez pas tomber... Au fait, je me souviens qu'une de mes revieweuses espérait des dialogues. J'ai tendance à en faire pas mal mais je me demande s'ils lui plaisent ou pas? je vous kiss tous..............

 


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Makimura mit son visage dans ses mais puis, il posa ses lunettes sur la table basse. Il se leva et se dirigea vers la fenêtre. Là, il passa ses doigts dans ses cheveux. Il inspira fortement pour se donner une contenance. Il ne mit pas longtemps à se douter que Kaori et Ryô s’étaient rencontrés sur le campus, comme il avait craint que ça n'arrive. Par contre, ce qu’il ne comprenait pas, c’est pourquoi il ne s’était rien passé ? C’était la première fois que Kaori ne voyait rien. Et il avait bien lu dans les yeux de sa sœur qu’elle en était secouée.  

 

Ryô observait son ami en gardant, comme toujours, les mains dans les poches. Makimura tentait de se calmer. Enfin, il se tourna vers C.H.  

« _Comment vous êtes-vous rencontrés ? »  

Ryô haussa les sourcils.  

« _Attends une minute Makimura, c’est tout ce que tu trouves à me dire ? C’est tout ce qui t’importe ? Excuses-moi d’être légèrement perplexe devant ta réaction. Je crois que la situation est un peu plus compliquée que ça !  

_Ryô, je te demande de m’expliquer ce qui s’est passé ! Cette conversation ne pourra pas se poursuivre tant que je ne saurais pas, dans les détails, ce qui s’est produit ! Et ce n’est pas négociable, insista t-il lourdement. »  

Ryô n’appréciait pas le ton de son partenaire. Une étincelle de colère s’alluma dans ses yeux mais Hide l’ignora. Il respectait énormément Ryô mais, cette fois, il ne s’effacerait pas. Parce qu’il s’agissait de Kaori. Quant à C.H., il préféra, une fois n’est pas coutûme, répondre à la question. Il avait la nette impression que Makimura ne démordrait pas !  

« _D’accord. Bêtement : sur le campus.  

_Mais encore ? »  

 

Ryô lui relata tout ce qui s’était produit, en omettant bien sûr de lui dire qu’ils étaient restés scotchés l’un à l’autre durant plusieurs secondes et que c’était ce qui l’avait fait réagir avec un temps de retard ! Il se contenta de lui expliquer que Kaori s’était mise à hurler q’ils étaient encerclés ! (NDA : je vais pas revenir sur cet épisode ! Tout le monde sait ce qui est arrivé ! Donc, imaginez Ryô expliquant tout, ou presque…) La fusillade, la fuite et les révélations que Kaori avait fait.  

« _Quoi ? Kaori a été prise dans les feux ? Non, mais te rends-tu bien compte ? Ryô ! Ma sœur a senti passer des balles près de sa tête !  

_Du calme voyons ! Je ne savais pas à ce moment qu’elle était ta sœur, mais cela n’empêche pas que je l’ai protégée ! »  

Hide leva les bras au ciel. C’était encore pire que ce qu’il avait craint pour leur rencontre !  

« _C’est ton tour maintenant ! Je commence à comprendre pourquoi tu t’obstinais à garder ta sœur loin de notre monde ! Il n’empêche que, quand comptais-tu me mettre au parfum ? Quand comptais-tu me dire que ta sœur était un animal de foire ? » (NDA : ouh la la !! Mais qu’est-ce qu’il raconte celui-là ? Il y a pas deux heures, elle lui faisait un effet monstre !… La ferme l’auteur !…)  

Hideyuki fut terrassé par une colère froide. Il n’aurait pas cru possible qu’un jour il détesterait autant Ryô en l’espace de quelques secondes. Il empoigna violemment Saeba et lui colla un puissant coup droit en pleine mâchoire. Ce dernier s’écroula, stupéfait. Entendant le bruit, les deux jeunes femmes accourèrent.  

« _Mais qu’est-ce qui se passe ici, demanda Saeko. »  

Et elles découvrirent Ryô, par terre, qui s’épongeait le sang qui suintait de sa lèvre inférieure, légèrement ouverte.  

« _Rien, articula péniblement ryô en se relevant. Nous discutons. »  

Kaori regarda son frère. Elle ne l’avait jamais vu aussi furieux. Et Ryô semblait, lui, plutôt contrarié bien que cela ne se voyait pas. Bien, elle arrivait à percevoir à nouveau les sentiments environnants. C’était bon signe.  

« _Vous discutez, s’écria Saeko. Vous voulez faire croire cela à qui ?  

_Restes en dehors Saeko, pria calmement mais fermement Hide. Retournez dans la cuisine. Nous vous appellerons lorsque nous en aurons terminé ! »  

Alors, comme des automates, elles regagnèrent la cuisine. Valait mieux ne pas les contrarier !  

« _Je n’aime pas ça, murmura Saeko, c’est la première fois qu’ils sont en désaccord tous les deux.  

_Et tout ça à cause de moi, se lamenta Kaori.  

_Mais non voyons, ça devait arriver un jour ou l’autre, tu sais. Il ne pouvait pas te cacher indéfiniment ! Mais, au fait, as-tu vu…  

_C’est ce qui me perturbe, la coupa t-elle : je n’ai rien ressenti mis à part le danger qui nous entourait. »  

(NDA : Tiens donc, elle non plus n’est pas vraiment franche…)  

 

« _Je suis désolé, je ne voulais pas dire ça, je t’assure. Ca m’a échappé. Je suis complètement largué ! Je ne pouvais même pas imaginer qu’une chose pareille existait !  

_Toute petite déjà kaori n’était pas comme les autres enfants. Très vite nous avons compris qu’elle avait un don qui pourrait très bien devenir, en fin de compte, une damnation. Alors nous avons fait veillé à ce qu’elle ne cotoie pas trop notre monde de violence. C’est la première fois qu’elle est prise dans une fusillade. Elle a dû être secouée la pauvre.  

_Non, tu te trompes. J’ai eu l’impression qu’elle avait fait cela toute sa vie ! Bon, elle a eu un petit moment de lassitude un peu après mais rien de bien grave. Il va falloir que je pense à la remercier : sans son intervention, je serais peut-être mort à l’heure actuelle.  

_Que puis-je répondre à cela ? Moi aussi je m’excuse. C’est pour ne pas te mettre sur son chemin que je ne voulais pas accepter l’affaire ! Je crois que mes craintes venaient essentiellement de là.  

_Tu as tort. Je ne t’ai pas encore tout raconté. Mais tu avais raison sur un point : Yogota est une sale petite ordure !  

_Tu m’inquiètes là ?  

_Kaori m’a dit des choses que personne, à part moi et Alejandro, ne sait.  

_Pourquoi tu me parles de lui ?  

_Ecoutes, tu vas comprendre. La première chose qu’elle m’ait dite c’est que j’avais été attiré dans un piège. Que ma présence à la fac n’était qu’un moyen de m’abattre plus facilement. Etant donné tous les jeunes gens qu’il y a sur le campus, « ils » ont supposé qu’il serait plus facile de me descendre. Elle a ensuite dit qu’elle ne savait pas pourquoi j’étais là, mais qu’il fallait que je me rapproche de celui qui m’avait fait venir travailler à l’université pour avoir un début d’explication. Puis elle m’a décrit l’homme qui veut me faire la peau et qui m’a attiré dans ce fameux piège : nul doute que c’est Alejandro ! Alejandro est donc de mèche avec Yogota !  

_Ah d’accord, je commence à comprendre autre chose moi…  

_Mais ce n’est pas le meilleurs ! Rares sont les personnes qui peuvent se vanter de m’avoir déstabiliser mais, là, ta sœur a fait fort, elle !  

_C’est-à-dire ?  

_Rien de bien extraordinaire : elle m’a simplement balancé au visage que la mort était tout proche et que, si je sous-estimais Alejandro, j’étais un homme mort ! »  

Makimura en resta coit ! Il vrai que Kaori manquait parfois de tact. Mais au moins, c’était clair !  

« _Tu ferais mieux d’écouter son conseil. Elle ne s’est jamais trompée. »  

Ainsi, elle avait quand même vu deux ou trois choses au sujet de son partenaire. Suffisamment pour comprendre qu’il avait pas mal d’ennemis. Et dire qu’il allait devoir affronter sa sœur ! Et ses reproches, et ses inquiétudes de le savoir associé avec un homme comme City Hunter…  

« _Quelle satanée journée, se plaignit Hide.  

_C’est à moi que tu le dis ! Penses un peu à ce qu’a été la mienne ! Comment elle fonctionne ta sœur ? Elle passe son temps à avoir des « visions » ?  

_Non, ce n’est pas comme cela que ça marche. Elle t’expliquera mieux que moi.  

_Elle, elle m’a dit que c’est toi qui m’expliquerais mieux !  

_Et bien elle a eu tort de te dire cela. Si tu veux en savoir plus, tu devras le lui demander toi-même.  

_J’ai toujours beaucoup de mal à y croire ! Médium !  

_Non, Kaori n’est pas médium. Ne dis jamais ce mot en sa présence. C’est très péjoratif pour elle, ce terme ! Elle n’est pas une diseuse de bonne aventure ! Elle a un don, c’est différent.  

_Un don paranormal ?… Il faudrait peut-être penser à appeler Mulder et Scully, non, trouva t-il le moyen de dire. »  

Makimura se poussa pour laisser passer un énorme corbeau qui tenait dans son bec un « dossier X-files » !! (NDA : je suis allée loin pour chercher ça !)  

 

« _Bon, si nous faisions revenir la garde ? Saeko chérie !!! Si tu nous amenais un peu de café ! Hideyuki est au bord de la déshydratation !  

_Tu es très drôle Saeba ! Et puis, pas de café aujourd’hui ! Je vous trouve bien assez énervés ! Ce sera citronade pour tout le monde ! Les deux femmes pénètrèrent dans le salon, chacune tenant un plateau. Des objections, messieurs ?  

_Euh, non. »  

Ils n’objectèrent pas en voyant qu’elle était sérieuse. Elle voulait éviter une autre bagarre.  

 

Kaori était mal à l’aise. Elle ne savait pas comment agir. Elle n’osait ni regarder Hideyuki, ni Ryô. Finallement, elle affronta son frère.  

« _Je t’avais dit que je ne te lâcherais pas, mais j’ignorais que les évènements se précipiteraient ainsi ! Comme quoi, malgré ce que je pense, parfois, on ne peut rien faire contre le destin !  

_Ouais… Comment te sens-tu après toutes ces émotions fortes ?  

_Et bien, je suis un peu lasse. Mais, sinon, je vais bien. J’ai eu vraiment très peur sur le moment. Surtout lorsque j’ai vu Ryô sortir son arme. A ce moment, je ne savais pas encore qui il était. Et cette vision que j’ai eue, bouah !!  

_Quelle vision, s’inquiéta Hide.  

_Ryô ne t’a pas dit ?  

_Non, je n’ai pas pensé à le préciser. Ce n’est pas important.  

_Comment ça, pas important ? Mais si, ça l’est pour moi ! C’est la première fois que je suis confrontée à ce genre d’images ! Un bois ou une fôret, des cabannes, des explosions, des gens qui crient en s’enfuyant et puis, une histoire de poussière d’ange, cet énorme couteau de chasse qui vient glisser sur votre poitrine ! Votre cri de douleur et le sang qui gicle ! Comment voulez-vous que ça ne soit pas important ! »  

 

Ryô avait d’abord était fortement étonné qu’elle avoue sans honte qu’elle avait eu peur. Mais, maintenant, elle racontait un épisode de sa vie qu’il voulait garder pour lui ! Elle n’avait pas le droit d’exposer sa vie comme ça ! Et il allait le lui dire de ce pas.  

 

« _Je suis désolé pour ce que vous avez « vu », mais cela est MA vie. Et j’entends être le seul à pouvoir décider de raconter ou non certains épisodes de mon existence ! Alors, je vous serai gré de vous taire ! Vous n’avez pas le droit de parler en mon nom ! »  

 

Son regard était glacial. Kaori eut peur. C’était la première fois (NDA : décidemment, elle en a des premières fois en ce moment !!) qu’on lui reprochait d’être trop bavarde sur ses visions. Elle comprit qu’il y avait beaucoup de zones d’ombres dans le passé de Ryô, des zones d’ombres qu’il ne voulait pas éclaircir. Alors elle se tut devant tant de colère dissimulée…  

 

Et voilà ce que Makimura craignait qu’il arrivât. Que Ryô se braque à l’idée qu’elle puisse raconter des passages de son passé ! S’il savait qu’elle pouvait aller plus loin que ça et lire ses émotions !  

« Bon Dieu, jura t-il, que puis-je faire ? »  

Le problème était là : il savait qu’il ne pouvait rien faire. La machine était lancée. Maintenant que Kaori connaissait Ryô, elle pouvait très bien voir des choses le concernant alors même qu’il n’était pas près d’elle. C’était trop tard pour protéger Ryô, trop tard pour protéger Kaori. Il ne lui restait plus qu’une seule chose : l’espoir que ça ne les détruise pas…  

 

Kaori ne parvenait pas à se détacher de l’expression glaciale de Ryô. Elle savait qu’elle devait se détourner ou elle risquait encore de capter une image mais, c’était trop tard ! Ce froid dans son regard…  

 

Makimura, Saeko et surtout Ryô qui avait encore les yeux accrochés aux siens, constatèrent que le regard si pur de Kaori se fit métallique.  

 

Ryô recula face à l’attaque d’Alejandro et porta la main à son torse pour constater qu’elle était maculée de sang. Son regard se fit aussi froid que la glace. Alejandro se jeta sur lui et s’ensuivit un féroce corps à corps. Les coups se donnaient et se donnaient… Et Alejandro voulut poignarder Ryô qui bloqua son geste pour retourner le couteau contre son agresseur. Et il lui entailla profondemment la joue droite. Et ce fut à nouveau cris de douleur et sang qui jaillit… »  

 

Kaori cria et se réfugia dans le coin du canapé. Ryô vit Hide se précipiter sur elle.  

« _Kaori, Kaori, chérie, calmes-toi, c’est fini, c’est passé.  

_Oh Mon Dieu… Je comprends maintenant pourquoi tu tenais tant à ce que…  

_Chut, nous reparlerons de tout cela plus tard, répondit-il en lançant un regard en coin vers Ryô.  

_Que se passe t-il encore, dit ce dernier, craignant que ça ne le concerne.  

_Rien, rien, répondit-elle un peu trop vivement à son goût. Rien qui ne vaille la peine qu’on en parle. »  

C.H. martelait le sol avec son pied. Mais la curiosité l’emporta sur la raison.  

« _Aller, au point où nous en sommes ! C’était quoi cette fois ?  

_Et bien, hésita t-elle, je… Je crois que j’ai vu comment Alejandro a été balafré.  

_C’est-à-dire ?  

_C’est vous, dans la bagarre. Vous avez retourné le couteau contre lui. »  

Saeba se leva et quitta l’appartement sans rien ajouter. Il avait vraiment besoin de se retrouver seul pour réfléchir aux derniers évènements. Cette histoire était vraiment à classer dans un épisode de la quatrième dimension…  

 

 

 


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