Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: Tamia62

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 39 chapters

Published: 05-06-04

Last update: 25-08-04

 

Comments: 176 reviews

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ActionRomance

 

Summary: J'ai planté le décor dans le prologue. Il faut le lire pour décider si ça vaut le coup de me lire...

 

Disclaimer: Les personnages de "Aussi pur que le crystal" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Aussi pur que le crystal...

 

Chapter 31 :: Ryô le Tueur

Published: 18-08-04 - Last update: 18-08-04

Comments: Bien, j'ai le bonheur et en même temps le regret de vous dire que je viens d'achever le dernier chapitre de ce premier volet. Il vous reste encore quelques chapitres à découvrir. Il y en a 39 en tout. Mais ce n'est pas une raison pour ne plus m'envoyer de reviews! N'oubliez pas que je vous ai promis une trilogie et puis, en plus, j'ai accepté un défit! Donc vous n'êtres pas prêt de vous débarrasser de moi, na !! Bon et bien bonne lecture...

 


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Elle était assise sur son lit, les yeux dans le vague. Pauvre Ryô. Il avait été élevé par un homme froid et sans cœur. Il ne lui avait appris que la guerre, la mort, la haine, la vengeance. Voilà pourquoi il faisait ce métier : il ne savait faire que ça. Alors il traînait son python depuis cette époque. Peut-être même était-ce une arme que son père lui avait offerte ? Il traînait donc une arme qui avait servi à tuer. Elle soupira. La vie pouvait se montrer vraiment très cruelle. Personne ne mérite de grandir dans un tel milieu, de grandir au centre de la guérilla. Elle avait tellement mal pour lui. Elle regarda l’heure : 18h42. Elle devait préparer le dîner mais elle n’avait pas faim. Elle se contenterait de cuisiner quelque chose pour lui. Elle se leva, sortit de sa chambre et pénétra dans la cuisine. Et là, stupéfaction, il s’y trouvait et il nettoyait son magnum. Elle fut choquée par la vue de cette arme. Il se rendit compte qu’elle bloquait sur son revolver. Elle déglutit avec peine.  

« _Qui a-t-il Kaori ?  

_Ton arme… Je ne veux plus la voir ! C’est lui qui te l’a donné ! Je n’ose imaginer toutes les vies qu’elle a du prendre en Colombie et même après la Colombie ! C’est plus qu’un engin de défense : c’est une arme de guerre, une arme qui a pris des vies. »  

Il en fut sonner ! Non, il n’avait pas l’intention de cacher son arme ! Et c’était la première fois qu’elle lui reprochait, même de façon détournée, d’avoir tué et de tuer encore.  

« _Kaori, cette arme fait partie de moi. Tu ne peux pas me demander de la dissimuler.  

_Mais elle vient de lui ! De ce monstre…  

_Tu as raison, c’est mon père qui me l’a donné. Mais cette arme a quelque chose de spécial : elle est réglée pour moi. Je suis le seul à pouvoir correctement m’en servir. Parce qu’elle a été réglée à ma façon de me servir d’un revolver. J’ai tué avec, c’est vrai. Je me suis défendu aussi avec. Et elle m’a souvent sauvé la vie. »  

Il finit de la remonter et la posa sur la table. Kaori avait les yeux fixés dessus. Et sans crier gare, elle s’en empara. Il n’eut pas le temps de l’en empêcher. Et ce ne fut que visions d’horreur pour elle…  

 

Des morts et encore des morts ! Tous en uniformes. Des milices décimées par cette arme… Elle vit l’habileté au tir de Ryô. Il ne manquait jamais sa cible. Ce qui faisait de lui un ennemi redoutable. Elle vit aussi le jour où son père lui donna :  

« _Tu devras protéger cette arme comme la prunelle de tes yeux. Elle est le prolongement de ton bras, la seule alliée, la seule véritable amie que tu auras. Ce revolver te sauvera la vie, tu protégeras les tiens grâce à lui. Il est spécialement réglé à ta mesure. Tu seras le seul à t’en servir correctement. Prends, il à toi mon fils… »  

Ryô devait avoir 13 ou 14 ans… Ce n’était qu’un enfant… Et puis, elle vit toutes les fois où son arme l’avait sorti du pétrin et les nombreuses fois où cette arme avait permis de sauver la vie d’innocents… Mais il y avait tellement de sang qui coulait de ce magnum python 357… Comment pouvait-il vivre avec ?…  

 

Le python tomba par terre. Ryô le ramassa et empoigna la jeune femme par les épaules.  

« _Je ne veux plus que tu fasses cela, c’est compris ? Je ne veux pas que tu cherches à voir ma vie ! Tu n’as pas le droit de faire cela ! Je suis le seul à pouvoir décider de ce qui doit être dit ou non ! Je ne veux pas que tu vois, tu comprends ! Je te l’ai déjà dit : tu ne dois pas t’intéresser à moi ! »  

Il la lâcha brutalement. Elle s’enfuit en courant dans sa chambre : pour la première fois, elle avait eu peur de lui, peur de ce qu’il était réellement…  

 

Il était effondré ! Il ne voulait pas qu’elle découvre son vrai visage. Elle était trop pure pour cela ! Peu lui importait qu’elle veuille devenir profiler et qu’elle verrait toutes sortes d’horreurs. Il ne voulait pas qu’elle voit ses horreurs à lui ! Celles qu’il avait certes commises mais aussi celles qu’il avait subies ! Il savait qu’elle pleurait dans sa chambre à cause de lui. Cela devait cesser.  

« Alejandro, quand passeras-tu enfin à l’action… »  

 

Lorsqu’elle se leva, Ryô lisait le journal. Il ne releva que brièvement les yeux pour lui dire bonjour. Il avait fait du café comme l’aimait Kaori. Elle ne savait pas comment agir. Elle tourna en rond dans l’appartement toute la matinée. Le ménage était fait, la lessive repassée, pliée et rangée et elle n’avait plus rien à faire. Vers 11h30, elle prépara le repas qu’ils prirent une heure plus tard sans échanger une parole. Elle fit la vaisselle puis vint le moment de se changer pour aller au sport. Elle enfila une nouvelle tenue qu’elle venait d’acheter. Du sportwear tout ce qu’il y avait de plus classe, elle avait de l’allure comme cela ! Et puis, elle eut un flash. Elle se voyait attachée sur une chaise dans un hangar… Elle était habillée de cet ensemble… Elle se précipita dans le salon.  

« _Ryô, ça va se passer aujourd’hui !  

_Quoi donc ?  

_Il va essayer de m’enlever aujourd’hui !  

_Comment le sais-tu ?  

_J’étais habillée comme cela dans ma vision. Et puis, je le sens, je le sais, c’est tout !  

_D’accord, je vois… Bien, je préviens les autres. »  

Il avertit tout le monde et Makimura hurla presque qu’il ne fallait pas que ça tourne au drame ! Qu’il faisait confiance à son partenaire mais que si quelque chose de mal devait arriver à sa sœur, c’est de ses mains à lui qu’il trouverait la mort ! C.H. leva les yeux au ciel et promis que tout irait bien.  

« _Ecoutes-moi bien Kaori. Tu vas faire comme tous les jours. Ne change surtout rien où il comprendra tout de suite. Je sais que tu n’es pas rassurée mais je te demande de me faire confiance. Je ne t’ai pas quitté des yeux ces deux dernières semaines. Je serai à proximité.  

_J’ai confiance en toi. Mais si jamais il réussit son coup, nous ne savons même pas où se trouve le hangar ! Je ne l’ai pas vu ! Et Reika n’a encore rien trouvé !  

_Tout se passera bien, tu verras.  

_Le hangar sautera !  

_Non, le seul qui va sauter, c’est Alejandro… Aller, c’est parti ! »  

Elle en eut froid dans le dos : il avait décidé de le tuer, purement et simplement. Elle découvrait une facette déplaisante de sa personnalité. Elle comprenait ce qu’avaient voulu dire les policiers en parlant d’un assassin. C’est ce qu’il était au fond de lui : un assassin, une machine entraînée pour tuer… Comment devait-elle faire pour accepter cela ? Pour vivre avec cela ?  

« Oh Ryô, je ne sais plus ce que je dois penser… Je suis perdue… »  

Elle devait lui parler, elle ne pouvait pas affronter Alejandro avec tous ces doutes dans le cœur.  

« _Attends Ryô… On ne peut pas y aller comme ça. Il faut que nous parlions.  

_Ce n’est pas le moment Kaori. Nous parlerons ce soir si tu veux mais pas maintenant !  

_Non, maintenant où je ne bouge pas d’ici ! »  

Il soupira. Mais elle était pas croyable !  

« _Très bien ! De quoi veux-tu parler ?  

_De ta condition de tueur.  

_Quoi ? Ce n’est VRAIMENT pas le moment !  

_Je doute Ryô.  

_Tu doute de moi ?  

_Je … Je ne sais pas ce que je ressens exactement. Mais je ne m’attendais pas à cela. C’est tellement inattendu pour moi. Tu viens de me dire que tu as l’intention de le tuer ! Et tu as pris cette décision aussi facilement que s’il fallait décider de boire du vin blanc ou rouge au prochain repas ! Comment peux-tu faire ça ? Je pensais que tu ne tuais que si ton cœur vibrait ! Et là ?… Je ne comprends plus rien !  

_Il n’y a rien à comprendre : dans cette situation, ce sera lui ou moi. Et il est hors de question que ce soit moi ! Ca marche ainsi dans le milieu. Et tu ne peux faire qu’une seule chose : l’accepter. Je t’ai fait une promesse et je vais la tenir. Je n’exige pas de toi que tu comprennes. Et tu sais parfaitement que je ne voulais pas que tu t’impliques ! Tu as confiance en moi, n’est-ce pas ? Alors fis-toi à moi. »  

La conversation était close pour lui. Le cœur sombre, elle lui emboîta le pas.  

 

Elle entama son échauffement comme chaque jour. Elle se sentait certes nerveuse mais elle le cachait plutôt bien. Et, bien qu’elle ne sache plus trop quoi penser de lui, elle gardait une confiance aveugle en lui. Il la protègerait, elle le savait, c’était inscrit dans ses veines qu’il ne laisserait personne la toucher. Et la voilà partie dans ses tours de piste bien calculés. C’était assez calme aujourd’hui, comme si les usagers de ce stade avaient senti qu’il ne valait mieux pas se trouver là ce jour ! Et elle eut un mauvais pressentiment : Alejandro réussirait à l’enlever. Elle le savait. Sa vision prendrait forme. Il allait se passer quelque chose qui contrecarrerait leur plan pourtant si minutieux. Ce que Kaori appelait les aléas du destin… Mais pour l’heure, elle courait… Elle ne savait pas où Ryô se dissimulait pour la surveiller, il ne lui avait jamais dit dans le seul but d’éviter qu’elle ne jette des regards trop fréquents dans sa direction. Mais elle sentait la chaleur de ses yeux poser sur elle. Comment un assassin pouvait-il avoir des yeux aussi chaud ? C’était un vrai mystère !… Et là, elle perçut le danger. Elle poursuivit sa course mais prit conscience que des hommes se rapprochaient d’elle et l’encerclaient. Elle stoppa net au milieu de la piste et les regarda tour à tour. Ils avaient des mines patibulaires et pas très engageantes ! S’apercevant qu’elle les avait repérés, ils s’avancèrent, menaçants, vers elle…  

Mais où était Alejandro ? Après tous les échecs qu’il avait subit, il laisserait ses sbires s’occuper d’elle ? Non, elle en doutait. Et elle le vit, à 30 mètres environs de là, appuyé contre un arbre. Il arborait un cruel petit sourire. Le voir là, en chair et en os lui donna la chair de poule ! C’était lui qui avait failli lui prendre Ryô … Mais ce que Kaori ne savait pas, c’est que Ryô n’était pas seul à veiller sur sa personne… Malgré son courage, la peur s’empara d’elle quand elle comprit qu’ils passaient à l’attaque. Et à ce moment, les évènements prirent une autre tournure : elle entendit un coup de feu et un des hommes s’effondra, le genou éclaté ! Ceci surprit les hommes de main qui cherchèrent d’où provenait le tir. Les plus téméraires se fondirent sur la jeune femme mais elle vit apparaître son frère et Mick qui s’engagèrent dans différents corps à corps. Et elle découvrit là une facette de son frère qu’elle ignorait totalement : elle vit à l’œuvre le partenaire de City Hunter… Ryô, quant à lui, de sa cachette, tenait dans sa ligne de mire son frère ennemi. Une bouffée de rage l’envahit soudainement. Il haïssait ce type ! Et dire qu’ils avaient été les meilleurs amis… A travers la lunette de son fusil, il constata la hargne qui habitait Alejandro ! Il découvrait qu’il s’était fait avoir comme un bleu ! Une fois de plus, Ryô le mettait en échec ! Ce qui réjouissait au plus au point notre étalon…  

 

Alejandro ne bougeait pas. Il ne savait pas quoi faire. Il voyait ses hommes tomber un à un soit par les coups des deux hommes soit par les coups de feu qui, à n’en pas douter, étaient tirés par Saeba. Il s’était fait avoir comme un débutant ! Tout allait de travers ! Ca ne devait pas se passer ainsi ! Il lui fallait absolument cette fille pour la suite de son plan ! Et aux vues de tous les trésors d’ingéniosité qu’il avait mis en place pour la protéger, il était évident qu’elle était importante à ses yeux. Il attendait une ouverture. Comme d’habitude, il laissa ses hommes se rendre au casse-pipe à sa place en espérant qu’il trouverait un créneau pour rejoindre la fille. Et le miracle se produisit : elle était à présent isolée mais il devait éviter d’être la cible de Saeba. Comment faire ?…  

 

Et tout alla de travers cette fois ci pour nos amis…  

 

Ryô suivait les déplacements d’Alejandro grâce à la lunette du fusil. Il le vit s’approcher trop près de son ange. Alors, il visa le cœur et s’apprêtait à tirer quand la tête d’un gamin coupa sa vue ! Mais qu’est-ce que c’était que ça ? Il blanchit en constatant qu’une bande de gamins survoltés venait d’arriver avec des moniteurs ! C’était une colonie ou un centre aéré ! Bon Dieu, il ne manquait plus que ça ! Comment allait-il faire ? Il ne voulait pas risquer de blesser un de ces mômes ! Et ce fut l’ouverture qu’attendait Alejandro. Il fonça sur Kaori, l’attrapa malgré le fait qu’elle se défende. Elle le vit lever le bras. Lui revint alors en mémoire le sang sur son front :  

« _Non, ne me frappez pas ! Je ne bouge plus… »  

Il colla son arme sur sa tempe. Le calme revint instantanément. Ryô le tenait toujours en respect :  

« _Saeba, si tu bouges, je la descends, hurla t-il. Tu sais que je le ferais sans hésiter ! »  

Mais Ryô resta concentré malgré le retournement de situation : il voulait sa peau ! Et encore plus maintenant qu’il posait ses sales pâtes sur Kaori. Cette dernière sentit l’intention meurtrière de C.H.. Et un flash se fit. Elle cria à Ryô :  

« _Non, je t’en prie, ne tires pas ! Les gamins Ryô ! Si tu tentes quelque chose, un d’entre eux moura ! Ne fais pas ça ! Laisses-le m’emmener, je t’en prie ! Tu m’as fait une promesse alors laisses-le m’emmener !… »  

Les mâchoires de Ryô se serrèrent au point qu’il crut qu’il allait casser ses dents…  

« _Venez, ordonna A. à ses hommes. »  

Enfin, à ceux qui pouvaient encore marcher…  

 

Et Makimura vit cet homme emmener sa sœur et une colère froide, comme il n’en avait jamais ressenti, le terrassa. Mick bouillait de rage de voir Kaori en si mauvaise posture. Et Ryô vit Alejandro prendre avec lui son ange de lumière, complètement impuissant et ce bien que tout ait été prévu. Sauf ces gosses… S’il avait le malheur de la toucher, il le tuerait à petit feu, le faisant souffrir, souffrir et encore souffrir jusqu’à ce qu’il lui demande de l’achever…  

 

 


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