Chapter 10 :: Ryô face à ce qu'il ne comprend pas...

Published: 11-06-04 - Last update: 11-06-04

Comments: Voilà encore un chapitre! J'espère que votre intérêt ne se lase pas! Je vous remercie pour vos commentaires. Franchement, je craignais que vous soyiez déçus! Alors Merci beaucouppppppppppp!!!! Et puis, je voulais vous dire autre chose aussi: vous savez que je ne veux pas faire une fiction de 20000 chapitre mais si je continue sur ma lancée, c'est ce qui va se passer! J'en suis déjà à mon 16è chapitre et l'intrigue vient seulement de se poser. Comme j'ai trois idée différentes, et bien j'ai décidé de les exposer dans 3 fics différentes! Pour ne pas lasser mes lecteurs! Je vais vous faire une trilogie, ça vous tente? Bisoussssss

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Ryô avait perçut que son regard n’avait plus le même éclat. Mais quand elle murmura son prénom, il ne comprit plus rien. Il ne connaissait pas cette fille et elle, elle savait comment il se prénommait et qui avait voulu le tuer, et elle lui avait donné, sans le savoir, un début d’explication à sa présence sur le campus et au baratin de Yogota. Mais qui était cette femme ?  

Il entendit alors les sirènes des voitures de police. Ils étaient toujours enlacés sur le sol. Mais il réagit en songeant que les flics ne devaient pas le trouver là.  

« _Je ne peux pas rester là ! La police arrive, il faut que je file. »  

Presque brusquement, il se redressa et aida Kaori à se lever. Akiko aparut, les jeunes par terre se redressèrent. Ryô avisa tout de suite Akiko.  

« _Il faut que je parte ! Vous ne risquez plus rien maintenant, j’ai compris ce qui se passe ! Vous ne courrez plus de danger. Par contre, j’en connais un qui n’est pas au bout de ses peines, dit-il en pensant à Yogota. On se reverra bientôt Akiko ! »  

Il se tourna encore une fois vers Kaori. Il avait un million de questions mais il devenait urgent qu’il quitte la fac. Il partit en vitesse. Kaori, jusqu’à présent inerte, retrouva ses moyens.  

« _Non, attendez Ryô, attendez-moi ! »  

Elle le vit s’arrêter. Alors, sans trop s’en rendre compte, elle ramassa son sac, ses livres et les tendit à Akiko :  

« _Vous seriez très gentille de déposer ses livres à la BU (NDA : Bibliothèque Universitaire !) pour moi ! Je n’ai pas le temps de rester plus longtemps ! »  

Et elle rejoingnit Ryô en courant, devant la mine éberluée de Akiko qui sentit un violent sentiment de jalousie monter en elle ! Mais qui était cette bonne fille qui lui prenait Ryô si facilement ?  

Elle arriva vite à sa hauteur :  

« _Suivez-moi, je sais comment sortir d’ici rapidement et discrètement ! »  

Et elle le guida. Ils atteignirent un parc. C’est à bout de souffle que Kaori s’assit. Dieu, ses poumons allaient exploser ! Elle se dit qu’il serait peut-être temps qu’elle reprenne le sport ! (NDA : oui, je sais, on ne voit pas bien ce que cette remarque vient faire ici !)  

Après avoir soufflé une dernière fois, elle porta son attention sur Ryô. Il se tenait debout à côté du banc. Il avait les mains dans les poches de son patalon et regardait droit devant lui. Il ne semblait même pas souffrir de sa course folle. Fataliste, elle se dit qu’il devait lui, faire du sport ! Il semblait tellement lointain.  

Elle était loin de se douter de ce qui se passait dans la tête de Ryô. Qui était cette femme qui avait su le prévenir du danger ? Qui avait si bien su lui dire où se trouvaient les ennemis ? Qui avait si bien su lui décrire Alejandro ? Qui avait si bien su lui indiquer où chercher ? Mais, au fait, que lui avait-elle dit ? Qu’il avait été piégé ? Et comment pouvait-elle savoir cela ? Et comment connaissait-elle son nom ? La seule explication qui lui venait, c’est qu’elle était de mèche avec Alejandro. Il était bien assez tordu pour se servir d’une femme ! Il savait parfaitement qu’il les aimait un peu trop. (NDA : on se demande bien pourquoi ?!).  

Il se tourna alors vers elle et son regard la glaça. Tout à coup, elle comprit qu’il y avait deux hommes différents en lui et elle n’était pas sûre de se retrouver, à cet instant précis, en face de la bonne.  

« _Que vous a t-il promis pour que vous acceptiez de jouer ce cirque ?  

_Quoi, fit-elle, interloquée. De quoi me parlez-vous ?  

_Je vous parle de l’homme à la cicatrice ! Combien vous a t-il payé pour que vous me jouiez cette scène ? »  

Son ton était implacable. Kaori se leva et se sentit envahir par une colère noire ! Elle n’avait ressentit pareille colère jusqu’à aujourd’hui. Elle l’avait prévenue du danger, elle avait failli y rester, elle avait subi une attaque armée et ce gros ballourd lui demandait combien elle avait été payée pour le piéger ? Parce que, c’était bien de cela qu’il s’agissait. Elle était sur le point de lui montrer de quel bois elle se chauffait et puis, se ravisa soudainement. Après tout, comment l’en blâmer ? Il ne la connaissait ni d’Eve ni d’Adam et voilà qu’elle lui sauvait la vie en lui racontant des détails tellement précis que n’importe qui pourrait croire qu’elle était impliquée. Elle ne devait pas s’énerver et tenter de lui expliquer. Et surtout, elle devait lui dire qu’elle était la sœur de Makimura.  

Il avait constatait les différents sentiments qui passaient sur son visage. Surtout la fureur. Et, brusquement, son visage retrouva un aspect calme et doux. Il la vit inspirer très fort.  

« _Je vous ai posé une question, recommença t-il, abrupt.  

_Un moment, répondit-elle calmement. Je remets un peu d’ordre dans mes idées… Bien, commençons par le commencement. Tout d’abord, je ne connais pas l’homme à la cicatrice ! Je ne l’ai jamais vu de ma vie !  

_Vous ne l’avez jamais vu ? Vous vous foutez de ma gueule ? Alors comment savez-vous que…  

_Allez-vous me laisser parler à la fin ! Si vous m’interrompez toutes les dix secondes, nous n’allons jamais y arriver ! Donc, je ne l’ai jamais vu face-à-face, j’entends. J’ai vu son visage là, fit-elle en désignant sa tête. C’est de la même manière que j’ai ressenti la haine, non, je dirais plutôt l’aversion qu’il a pour vous. Je suis, comment vous expliquer, empathique !  

_Empathique ?! C’est quoi ce truc ? Je n’ai jamais entendu parler de ça !  

_Ce n’est pas une chose courante. Disons pour simplifier que j’ai le don de voir l’avenir et le passé.  

_Vous me prenez pour un idiot ?  

_Je conçois parfaitement que ce soit surprenant. Mais ce n’est pourtant que l’exacte vérité ! Je n’ai rien à voir avec lui, Ryô.  

_Comment pouvez-vous savoir mon nom ?  

_Je l’ai lu en vous. Enfin disons plutôt que je l’ai lu en lui ! »  

Ryô ferma les yeux et se massa les tempes avec les doigts. Qu’est-ce que c’était que tout ce charabia ?! Il aurait dû l’attraper par la gorge pour lui faire avouer ses crimes mais il n’y parvenait pas. Il y avait quelque chose chez cette fille qui l’empêchait de réagir comme il le devrait ! Il était là à discuter avec elle et cette conversation était si bizarre qu’il ne comprenait plus rien à ses propres réactions. Kaori sourit devant sa mine dépitée. Au moins, il ne lui avait pas collé son flingue sous le nez ! C’était toujours un bon début !  

« _De quoi parlez-vous à la fin ?  

_De Makimura, lança t-elle. »  

Il se redressa et elle se félicita de l’effet qu’elle venait de produire ! Si seulement il voyait sa tête ! Elle faillit en rire. Mais elle jugea que ce n’était pas le moment opportun ! Même elle ne savait plus trop bien où elle en était. Elle avait tellement désiré le rencontrer pour se forger une opinion mais rien ne s’était passé comme prévu. Et encore maintenant, alors qu’elle le fixait droit dans les yeux et qu’elle avait été en contact physique avec lui, aucune image, aucune sensation n’étaient apparues, mis à part ce qu’elle avait éprouvé au moment de leur rencontre. Sensation qu’elle ne comprenait toujours pas d’ailleurs… Et c’était une première pour elle ! Jamais ses capacités extra-sensorielles ne lui avaient fait faux bon jusqu’à présent.  

« _Makimura ? Je ne comprends pas ?  

_Il est apparu dans vos yeux. Alors j’ai su qui vous étiez à cet instant. Et lorsque j’ai réalisé que votre arme était un python 357, le rapprochement a été facile à faire. Je ne savais rien de vous à part le python, l’incroyable adresse au revolver et aussi un prénom. C’est tout ce que Hide a bien voulu me dire. Et j’ai su, c’est tout, je ne peux rien dire d’autre ! C’est comme ça que je fonctionne ! Vous n’aurez qu’à poser la question à votre partenaire lorsque vous le verrez ! Il sera plus à même de vous expliquer la chose. En fait, je crois que vous le croirez lui plus que moi ! Et je ne peux vous en blâmer. Qui irait croire à une histoire pareille ? »  

Ainsi, elle connaissait Makimura. Il lui avait parlé de lui. Mais il ne parlait de lui à personne ! A part avec Saeko, Falcon, Miki, Mick ou encore Kazue ! Mais là, elle avait appris des choses de la bouche de Makimura ? Il avait certainement loupé un passage, un détail de l’histoire. Et, au fait, comment l’avait-elle appelé ? Hide ?… Alors il comprit. C’était pourtant évident ! Il se remémora la réaction de son partenaire l’autre jour devant la bibliothèque. Il l’avait empoigné pour l’empêcher de voir sa sœur ! Mais il avait remarqué qu’il n’y avait pas de nouvelle arrivante mis à part la jeune femme qui se trouvait face à lui en cet instant. Il reçut une décharge lorsque son esprit associa Makimura et cette étudiante. Il ne savait plus quoi penser car il se souvint de la réation de son corps face à ses yeux étincellants…  

Il se racla la gorge :  

« _J’ai compris. Vous êtes Kaori, c’est cela ?  

_Bravo ! Vous méritez vos galons de détective privé, ironisa t-elle. Je croyais que nous n’y arriverions jamais ! Il y a tellement longtemps que je cherche à vous rencontrer ! Mais Hide s’y est toujours opposé.  

_Vraiment ? Et pourquoi ? »  

Elle sentit alors que sa remarque l’avait blessé. Il ne savait pas ! Il ne savait pas que Hide la tenait éloignée de lui ! Oh la la, la bourde ! Il fallait qu’elle ratrappe le coup !  

« _Je crois simplement qu’il ne voulait pas que je m’approche de trop près de votre monde de sauvages ! Et aux vues de ce qui s’est produit il y a une demi-heure, je commence à comprendre pourquoi !  

_C’est vrai que ce n’est pas fait pour tout le monde…  

_Bref… Je crois qu’il ne va pas être très content de la tournure des évènements… Je le connais assez pour savoir qu’il sera furieux ! Surtout lorsqu’il apprendra que j’ai été prise dans vos feux !  

_Ca c’est le moins qu’on puisse dire !… Mais bon, fit-il pour couper court, on verra cela plus tard. Pour le moment, je crois qu’il faut que nous allions le voir. Il faut que je lui explique, qu’il m’explique votre cas et enfin, que je rassemble un peu les choses que vous m’avez dites à propos d’un piège ! Venez, fit-il en lui tendant la main. »  

Elle s’approcha de lui mais mit un pied dans un trou et perdit l’équilibre. Elle tomba en avant et se ratrappa sur le torse de Ryô. Dans la bataille, les premiers boutons de sa chemise avaient sauté. Sa main rencontra alors la peau nue de Ryô. En fait, elle posa sa main sur une cicatrice qui lui barrait la poitrine. Et là, le flash ! Son don de double vue prit vie. Il la sentit se crisper…  

« _Tu me paieras ça Ryô ! Jamais je ne te pardonnerai ce que tu as fait ! »  

Il y avait des explosions en chaine. Des hommes qui criaient et qui s’enfuyaient.  

« _C’est moi qui ne te pardonnerai jamais d’avoir trahi ainsi ma confiance ! Comment as-tu pu ? Tu connais pourtant les effets de la poussières d’ange !! Jamais je ne te laisserai continuer Alejandro ! »  

Alejandro se jeta sur Ryô et lui entailla violemment le torse avec un énorme couteau de chasse. Le sang gicla et Ryô poussa un cri de douleur…  

Elle s’écarta de lui, comme si sa proximité l’avait brûlée.  

« _Alejandro, souffla t-elle, c’est lui qui vous a fait cette cicatrice avec un couteau de chasse… »  

Il n’en revenait pas ! Comment faisait-elle cela ?…  

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