Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: Tamia62

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 39 chapters

Published: 05-06-04

Last update: 25-08-04

 

Comments: 176 reviews

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ActionRomance

 

Summary: J'ai planté le décor dans le prologue. Il faut le lire pour décider si ça vaut le coup de me lire...

 

Disclaimer: Les personnages de "Aussi pur que le crystal" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Aussi pur que le crystal...

 

Chapter 39 :: Une seconde chance...

Published: 25-08-04 - Last update: 25-08-04

Comments: Voici le dernier chap de ma toute première fan fiction. Je voulais remercier du fond du coeur pour tous vos encouragements. Je ne pensais pas que ma fic plairait autant. Ceci a été une vraie surprise pour moi. Je ne peux pas faire une liste de tous mes reviewers ou mon commentaire risque d'être plus long que le chapitre !! (lol). Encore merci à tous. Bon, en ce qui concerne ce dernier chapitre, vous allez découvrir un avant goût du prochain volet. Il s'agit en fait d'un prénom. Je l'ai choisit car, bien sûr,j'ai une idée en tête, mais aussi parce que je suis une fan de la série "code eternity" pour ceux qui connaissent !! Enfin, vous comprendrez tout dans le deuxième volet de cette trilogie. Alors, surtout, dîtes-moi si cette histoire vous a plus. Plein de reviews !!! JE VOUS AIMEEEEEEEEEEEEEEE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

 


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Non, c’était impossible… Ce qu’il craignait venait de se produire. Tous les efforts qu’il avait fournis avaient finalement été vains. Elle savait. Elle savait tout ce qu’il y avait à savoir de lui. Ce qu’il avait fait… Ce qu’il avait subi… Et, pire que tout, ce qu’il avait dans le fond de son cœur… Elle venait de le mettre à nu, complètement à nu… Il se sentait totalement démuni. C’était la première fois de sa vie qu’il se sentait si faible. En cet instant, il était aussi fragile qu’un enfant. Que devait-il faire à présent ? Comment réagir ? Que lui dire ?… Mais, au fait, que lui avait-elle dit ? « Je serai cette moitié de toi que tu cherchais et n’espérais plus trouver… » Seigneur, comprenait-il bien le sens de ces paroles ? Elle venait de lui offrir son amour… Son amour ?… Mais avait-il droit à cet amour ?…  

Il baissa les yeux sur elle et là…  

 

L’eau dans ses yeux accentuait la limpidité de ses prunelles. Les larmes qui coulaient le long de ses joues nacrées brillaient comme des perles de crystal qui étincelaient de milles feux sous les rayons du soleil qui filtraient par la fenêtre. Il pourrait se noyer dans ces yeux-là. Mais ses pleurs lui broyaient le cœur. Parce qu’il en était responsable. Sans lui, son regard ne serait pas empli de chagrin. Il ne voulait pas la voir triste. Il voulait qu’elle soit heureuse, il voulait voir le bonheur briller sur son visage, il voulait voir rayonner sa joie de vivre, il voulait voir son regard pétiller de malice comme lorsqu’il l’avait rencontrée. Il la voulait, elle, tout simplement. Comment avait-il fait pour l’ignorer ? C’est ce que son cœur ne cessait de lui dicter et c’est ce qu’il ne cessait de tenter d’ignorer…  

 

Comme elle avait mal pour lui. Ce qu’il avait vécu était trop horrible… Elle savait que les longs discours n’étaient pas son fort mais elle se demandait pourquoi il ne disait rien. Elle n’arrivait plus à lire en lui. Elle était saturée de tout ce qu’elle avait pu découvrir de lui. Les yeux dans ses yeux, elle attendait. Mais à quoi pouvait-il penser ? Qu’est-ce qui se passait dans sa tête ? Pourquoi la regardait-il ainsi ?… Mon Dieu, elle adorait ce regard ténébreux, brûlant… Que signifiait cette lueur dans ses yeux ?…  

Elle se sentit envahir d’une douce chaleur. Que lui arrivait-il ? Il dévorait son visage du regard. Elle se sentait devenir fébrile. Et à nouveau elle percevait cette chaleur, la même chaleur que le jour de sa rencontre avec Ryô. Et cette sensation le long de sa colonne vertébrale… C’était si agréable et là, elle sut. Elle comprit pourquoi, le jour de leur rencontre, ils étaient tous les deux restés figés comme des statues, pourquoi il avait failli se faire abattre : parce qu’ils avaient reconnu ce lien, ce lien magique, unique qui les unissait. Ca ne servait à rien de luter. Son cœur prit un rythme effréné. Elle savait : son âme avait reconnu la sienne… Cette découverte lui causa un choc sans nom. Il ressentait la même chose qu’elle… Le grand Ryô Saeba, City Hunter, ressentait la même chose qu’elle…  

 

Ses sanglots le mettaient à la torture. Alors il s’approcha d’elle et s’agenouilla. Il leva lentement la main et sécha délicatement ses pleurs. Il lui murmura :  

« _Ne pleures plus Sugar, ne pleures plus, je t’en prie. Je ne veux plus que tu pleures par ma faute… »  

Et elle vit son visage se rapprocher du sien. Son cœur s’emballa comme jamais. Ryô ferma les yeux et ses lèvres se posèrent sur celles de Kaori. Tout son être explosa. Ses lèvres étaient sur les siennes… Il s’écarta lentement d’elle et rouvrit les paupières. Elle le regardait avec une flamme dans les yeux qu’il ne lui avait jamais vu jusqu’alors. Alors, à nouveau, il prit sa bouche avec passion. Elle se serra contre lui et passa les bras autour de son cou. Ses lèvres s’ouvrirent et leurs langues se rencontrèrent, avides et gourmandes. Ce fut l’explosion de leur sens. Il encercla sa taille et se pressa plus fort contre le corps de la jeune femme. Il n’y avait plus qu’eux. Plus rien n’existait à part cette bulle qui les protégeait de tout. Ils étaient seuls dans l’univers…  

 

Ryô se sentait happé par une force inconnue. C’était la première fois qu’il ressentait un tel abandon. Un tel bien être. Comment était-ce possible ? L’ange de la mort qu’il était ne pouvait pas se sentir bien. Il portait trop de mal en lui. Il n’avait pas le droit de se sentir bien. Il n’avait pas gagné ce droit à la paix. Et jamais il ne l’obtiendrait. Sa vie, c’était l’enfer. Et en enfer, il n’y a pas de bonheur et d’amour. Il n’y a que la haine. La haine et la mort. Et il n’avait pas le droit d’aimer cette femme. L’amour n’était pas pour lui. Aimer une femme comme Kaori lui était totalement, complètement, définitivement interdit. Elle méritait mieux que lui. Il ne pourrait jamais lui donner ce dont elle avait besoin. Sa vie était bien trop dangereuse. Il ne voulait plus la mettre en danger, jamais… Il n’était personne. Pas de vie, pas d’identité, pas d’avenir… Il préférait souffrir tout le reste de sa vie, souffrir à être loin d’elle. Mais si c’était le prix à payer, il était prêt à se sacrifier pour elle, pour son avenir. Souffrir… Il saurait s’en accoutumer. Il en avait l’habitude. Trop l’habitude…  

 

Kaori était aux anges. Elle avait la sensation de flotter sur un nuage. Sa bouche sur la sienne, ses mains sur sa taille, son corps pressé contre le sien… Et cette fois, ce n’était pas un jeu, une simulation. C’était voulu, volontaire. Ils l’avaient tous les deux désiré, attendu. Aujourd’hui, ils savouraient ce baiser parce qu’ils refoulaient leurs sentiments depuis des jours. Mais enfin ils laissaient libre cours à leur pulsion, à leur désir, à leur envie… A leur besoin de se toucher… Leurs respirations se faisaient fortes, leurs cœurs battaient à l’unisson… Et puis, soudain, quelque chose changea. Ryô n’était plus totalement présent avec elle. Il semblait enfoui dans ses pensées. Et elle devinait qu’elles étaient tristes et noires…  

 

Kaori mit elle-même fin à leur étreinte. Elle posa son front sur le sien et glissa ses mains de sa nuque vers ses épaules. Elle garda les yeux fermés mais se concentra pour s’imprégner de ses sentiments. Et les larmes coulèrent à nouveau en silence.  

« _Non, non, ne pleures pas…  

_Je ne pleure pas à cause de toi Ryô. Je pleure à cause de tout ce que tu as du endurer durant ta vie. Comment as-tu fait pour survivre où tant d’autres auraient péri ?… Tu es si fort. Tellement fort que tu en es esclave en fait. Parce que tu veux demeurer fort. La vérité, c’est que tu es faible, Ryô parce qu’on t’a interdit toute ta vie une chose primordiale : l’amour. L’amour d’une mère, l’amour d’un père, l’amour d’une femme. On ne t’a appris que la haine et que les sentiments étaient tes pires ennemis. On t’a tellement bien appris, conditionné, qu’aujourd’hui tu crois dur comme fer que tu n’as pas le droit d’aimer. Et pire encore : tu pense que tu n’as pas le droit d’être aimé. Tu te déteste tant et si bien que tu crois qu’on ne peut pas aimer un homme comme toi, un homme qui a un fond si noir, si rempli d’horreurs… »  

 

Elle stoppa à ce moment pour l’observer. Mais il ne réagissait pas. Du moins, elle savait parfaitement qu’il resterait stoïque même si ses paroles le chamboulaient…  

 

« _La vérité Ryô, c’est que tu as une âme qui est loin d’être aussi noire que tu le penses. Si ton âme était si noire, crois-tu sérieusement que tu serais ce que tu es ? Crois-tu que tu prendrais plaisir à venir en aide à tes clients ? Crois-tu qu’Hideyuki travaillerait avec toi ? Crois-tu que Saeko, Miki, Reika et Kazue seraient des amies ? Penses-tu que Falcon t’aurait pardonné ce que tu as fait à sa faction ? A ses yeux ? Penses-tu sincèrement que mon frère aurait mis ma vie entre tes mains ?… Ryô, il faut que tu comprennes que les sentiments rendent plus fort, donnent envie de vivre. Les sentiments, c’est ce qu’il y a de plus beau en ce monde. Sans eux, nous ne sommes rien. Ce sont eux qui guident notre existence et qui déterminent notre façon d’agir. Tu as bien plus de sentiments en toi, de bon en toi, que tu ne l’imagines. Ouvres grand tes oreilles : nous avons tous droit à une seconde chance… »  

 

Une seconde chance ?… Avait-il droit à cette seconde chance ?… Il avait envie d’y croire… C’est vrai qu’il avait accompli beaucoup en compagnie de Makimura. Et c’est vrai aussi qu’il ne serait plus de ce monde depuis longtemps sans lui… Avant, il n’avait pas peur d’affronter la mort. Il n’avait aucune raison de vivre. Il espérait la mort mais elle ne venait pas à lui. Combien de fois avait-il miraculeusement survécu ? Peut-être, justement, parce qu’il était destiné à avoir une seconde chance ? Peut-être parce qu’il était destiné à rencontrer Kaori ? Peut-être parce qu’il devait être sauvé ?… La rédemption… Ce qu’il n’espérait plus…  

 

Maintenant, elle comprenait le sens de cette voix au fond d’elle qui lui intimait de sauver Ryô. Elle devait le sauver de lui-même. Lui rendre l’âme qu’il croyait ne pas avoir alors, qu’en fait, elle ne faisait que dormir au fond de son être. Et elle allait la réveiller, lui faire prendre conscience que son âme a toujours été présente en lui. Elle était amoureuse de lui. Elle ne pourrait pas l’être s’il n’avait pas d’âme… Il cherchait la rédemption ? Elle allait la lui donner…  

 

« _Tu mérites d’être aimé. Tout le monde à le droit d’être aimé. Et toi bien plus qu’un autre… »  

 

Il ferma les yeux. Il était perdu. Il ne savait plus où il en était. Son discours l’avait perturbé au plus haut point. Il se sentait las, si las soudain…  

« _La rédemption, murmura t-il pour lui-même, expier mes fautes…  

_Oui Ryô, je serais ta rédemption… »  

 

Ils se serrèrent dans les bras l’un de l’autre. Un bonheur indescriptible envahit le cœur et l’être de Ryô. Cette femme était un cadeau du ciel… Sa seconde chance… Et il dit une chose qu’il n’aurait jamais imaginé dire parce qu’il pensait ne pas savoir. Il avait toujours cru qu’il ne saurait pas reconnaître l’amour même s’il le rencontrait. Il avait eu tort. Il avait reconnu ce sentiment dès qu’il l’avait éprouvé. C’est pour cette raison qu’il se croyait perdu… Mais maintenant il savait et il était prêt à l’avouer à la seule femme qui en était digne. Il lui confierait son cœur avec la certitude qu’il serait bien protégé entre ses bras.  

 

« _Je t’aime Kaori…  

_Je t’aime aussi Ryô… Ethaniel, murmura t-elle si faiblement qu’il ne fut pas sûr de ses dernières paroles… »  

 

Elle posa ses lèvres sur les siennes pour sceller le serment d’amour qu’ils venaient tacitement de se jurer.  

 

Tout serait différent à présent… Ils n’étaient plus seuls au monde…  

 

Ils restèrent ainsi, assis sur le sol. Ils entendaient le chant des oiseaux et, au loin, une musique monta à leurs oreilles. Cette musique pénétra dans le cœur de Ryô parce qu’elle exprimait tout ce qu’il ressentait en cet instant…  

 

D’avoir passé des nuits blanches à rêver  

Ce que les contes de fées vous laissent imaginer  

D’avoir perdu son enfance dans la rue  

Des illusions déçues passer inaperçu  

 

D’être tombé plus bas que la poussière  

Et à la terre entière  

En vouloir puis se taire  

D’avoir laissé jusqu’à sa dignité  

Sans plus rien demander  

Qu’on vienne vous achever  

 

Et un jour une femme  

Dont le regard vous frôle  

Vous porte sur ses épaules  

Comme elle porte le monde  

Et jusqu’à bout de force  

Recouvre de son écorce  

Vos plaie les plus profondes  

Puis un jour une femme  

Met sa main dans la votre  

Pour vous parler d’un autre  

Parce qu’elle porte le monde  

Et jusqu’au bout d’elle-même  

Vous prouve qu’elle vous aime  

Par l’amour qu’elle inonde  

 

Jour après jour vous redonne confiance  

De toute sa patience  

Vous remet debout  

Trouver en soi un avenir peut-être  

Et surtout l’envie d’être  

Ce qu’elle attend de vous  

 

Et un jour une femme  

Dont le regard vous frôle  

Vous porte sur ses épaules  

Comme elle porte le monde  

Et jusqu’à bout de force  

Recouvre de son écorce  

Vos plaies les plus profondes  

Vos plaies les plus profondes  

Et un jour une femme  

Met sa main dans la votre  

Pour vous parler d’un autre  

Parce qu’elle porte le monde  

Et jusqu’au bout d’elle-même  

Vous prouve qu’elle vous aime  

Par l’amour qu’elle inonde  

Par l’amour qu’elle inonde  

 

Et un jour une femme  

Dont le regard vous touche  

Porte jusqu’à sa bouche  

Le front d’un petit monde  

Et jusqu’au bout de soi  

Lui donne tout ce qu’elle a  

Chaque pas chaque seconde  

Et jusqu’au bout du monde  

Jusqu’au bout du monde  

 

 

Florent Pagny, Et un jour une femme  

 

 

Kaori ne se doutait pas, qu’en ce jour, elle venait de le ramener à la vie. Une seconde naissance…  

 

 

 


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