Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: Tamia62

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 39 chapters

Published: 05-06-04

Last update: 25-08-04

 

Comments: 176 reviews

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ActionRomance

 

Summary: J'ai planté le décor dans le prologue. Il faut le lire pour décider si ça vaut le coup de me lire...

 

Disclaimer: Les personnages de "Aussi pur que le crystal" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Aussi pur que le crystal...

 

Chapter 21 :: Alejandro...

Published: 15-07-04 - Last update: 15-07-04

Comments: Alors je dédies ce chapitre à Mopsime qui m'a demandé une petite faveur : un nouveau chapitre pour patienter le temps de ses vacances ! Et je veux que Mopsime passe de très bonnes vacances !!! Si c'est un petit chapitre supplémentaire qui peut lui faire plaisir alors, pas de problème! Je remercie mes reviewers mais on en a jamais assez des reviews vous savez ce que c'est!!! Voilà, aujourd'hui, grace à ce chapitre, vous allez enfin en découvrir un peu plus sur Alejandro. Bonne lecture!

 


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L’homme regardait par la grande baie vitrée de sa chambre d’hotel qui dominait la ville. Il se tenait les mains dans le dos. Il faisait nuit et toutes les petites lumières qui illuminaient Tokyo rendaient la ville magnifique à contempler. Lorsqu’il songeait qu’il n’avait vu une vraie ville qu’à l’âge de 19 ans !! La vie s’était bien rattrapée pour lui malgrè « l’incident ». Il semblait calme, voire paisible. Mais celui qui le connaissait bien savait bien que son apparente quiètude n’était en fait qu’un leurre. La vérité, c’est que son sang bouillonnait dans ses tempes ! Il avait la rage au ventre et au cœur. Tout prèvu. Il avait tout prévu dans les moindres détails depuis des mois. Et il avait été à deux doigts de réussir ! Si cette étudiante de malheur n’avait pas remarqué un de ses hommes (NDA : tiens donc, il n’a rien remarqué alors ? Pas si fûté que ça…), Ryô Saeba serait mort à l’heure actuelle ! Mais non, ces imbéciles ne s’étaient pas suffisamment mis à couvert et ils avaient été repérés ! Et à partir de là, tout était allé de travers. C.H. s’était fait la malle après avoir abattu certains de ses hommes. Certains professionnels s’étaient renseignés sur « Mésange ». Et il avait également eu vent qu’un type le cherchait partout. Il avait d’abord pensé qu’il s’agissait de Saeba, mais la description qu’on lui en avait fait n’avait rien en commun avec lui ! Il ne savait pas encore de qui il s’agissait mais il avait été à deux doigts de lui mettre la main dessus !  

Il sentait qu’il perdait du terrain, mais il ne voulait pas l’admettre ! Mais où se cachait-il ?…  

 

« Mais où te caches-tu, Bon Dieu ? Tu n’as quand même pas quitté la planète ! Aucun homme ne peut disparaître de cette façon sauf s’il est mort ! Et je sais parfaitement que tu n’es pas mort ! Alors où as-tu bien pû te planquer ?! Cela faisait trois mois que je t’avais à ma merci et, pfft, d’un coup tu disparais ! Je savais que c’était risqué de venir t’affronter sur ton propre territoire mais j’y suis quand même parvenu ! J’enrage !! Si tu savais tous les efforts que j’ai dû fournir pour me sortir de l’état dans lequel tu m’as mis ! Je n’ai pas sué sang et eau pour laisser tomber si près du but !! Ah non alors ! Personne, absolument personne ne peut se mesurer à moi ! Le meilleur, c’est moi ! Et bientôt tout le Japon sera que tu n’étais qu’une bien piètre légende ! Et je commence à en avoir marre de tous ces incapables qui se disent des pros !! Ils ne sont même pas fichus de retrouver un homme seul ! Ryô a toujours été doué pour le jeu de cache-cache. Déjà dans la jungle il excellait à cet art ! Il n’a pas remis les pieds dans les lieux qu’il fréquente habituellement ! Même les cabarets ne l’attirent plus ! Il est sans aucun doute planqué chez une femme ! Les hommes comme lui ne peuvent pas se passer d’un corps de femme. Oui, mais quelle femme ? Je n’ai vraiment aucun moyen de le savoir ! Il ne peut pas m’échapper. Chaque fois que je vois mon visage dans le miroir, je ne peux m’empêcher de penser que c’est toi le responsable de cette marque indélébile… »  

Il se caressa la joue.  

« Et Yogota ? Que vais-je faire de lui ? Je sais qu’il a parlé à ce blondinet ! Mais, le blondinet n’a pas cherché à en savoir plus à mon égard. Cela signifie que… Oui, il s’est contenté de mettre au parfum C.H. de ses découvertes. Bah, de toutes façons, Yogota n’est pas une menace pour moi. Il est pris à la gorge. Ca ne change rien qu’il ait parlé, cela n’en a pas appris davantage à Saeba. Et puis, je risque d’avoir encore besoin ce lui… »  

 

Alejandro se maîtrisait de plus en plus mal. La hargne prenait le dessus. Il haissait Ryô comme il n’avait jamais hai personne. Même son père il ne le détestait pas autant ! Ryô était un faible parce qu’il avait, d’une certaine manière, une conscience ! Lui, il n’en avait pas. La conscience détruit celui qui la porte ! Et il avait bien remarqué que ce cher C.H. n’avait plus grand chose à voir avec l’homme qu’il avait connu en Colombie. Il s’était ramolli ! Ca lui donnait envie de vomir ! Viendra le jour où il pourra enfin l’écraser comme une punaise…  

Hélas, Alejandro ne se rendait pas compte que son jugement s’obstruait de plus en plus laissant ainsi peu de place pour la réflexion. Seule comptait sa haine destructrice…  

 

 

Kaori s’était installé dans le sofa. Etant donné que son examen se déroulait l’après-midi et qu’elle ne devait pas se lever trop tôt, elle proposa à Ryô de visionner un DVD. Pour une fois qu’ils pouvaient passer une soirée ensemble (NDA : je m’égare : ce n’est pas un couple voyons…). Il était d’accord, mais à condition de lui laisser le choix du film. Elle avait accepté, curieuse de voir quel film il choisirait parmi sa collection. Et elle fut vraiment surprise : il opta pour Forrest Gump !  

« _Forrest Gump ? Voilà un bon choix mais qui m’étonne !  

_Pourquoi ? J’adore voir cet idiot traverser plusieurs décénies de la vie américaine ! A croire qu’il était toujours là au bon moment !  

_Oui… »  

Que rajouter ? Il lança le film, s’installa à son tour sur le divan et un silence paisible s’installa. Mais, malgrè elle, la fatigue accumulée depuis 10 jours eut raison d’elle et elle finit par s’endormir à la moitié du film. Ryô s’en rendit compte assez vite. Il contempla son visage d’ange quelques minutes. Comment faisait-elle pour qu’il se sente si calme malgrè la situation plus que pesante ? Quel était son secret ?  

« Elle n’a pas de secret, c’est un ange voilà tout… »  

Et il se reporta sur son film. Il commençait lui aussi à somnoler quand un événement le fit tressaillir : il sentit la jeune fille tomber sur lui, la tête contre son torse. Elle était plongée dans un profond sommeil. Et dans un geste automatique, elle se lova contre lui, s’installant au mieux pour dormir… Et sans en avoir réellement conscience, il referma ses bras autour d’elle…  

 

Il ne respirait plus. Il se trouvait dans le même état que lorsqu’il avait croisé son regard pour la première fois. Tétanisé, il avait même peur de bouger, peur qu’elle ne se réveille et qu’elle ne se lève. Il voulait qu’elle reste là, il voulait la sentir tout contre lui… Il ne devait pas avoir de telles pensées ! Kaori était la sœur de son meilleur ami, c’était la sœur de Makimura ! Rien que cela ne lui donnait aucun droit de la serrer contre lui. Or, là, il ne bougeait plus pour qu’elle reste ainsi toute la nuit. Que lui arrivait-il ? Il ne se reconnaissait plus ! Elle était si paisible, son visage souriant de temps à autre… Il ferma les yeux pour contrôler les réactions de son corps. Et là, il les rouvrit brusquement, paniqué : il la désirait. Il désirait Kaori. Cette révélation lui causa un choc titanesque… Il ne pouvait pas désirait cette femme, non c’était impossible…  

Et brusquement, elle remua. Il l’observa alors…  

 

Elle se sentait bien soudainement. Elle se lova contre quelque chose de chaud et sentit que des bras protecteurs l’encerclaient. Et elle savait que rien ne pouvait lui arriver tant que ces bras-là la protégeraient. Tout était blanc, rose et lumineux autour d’elle. Elle soupira d’aise. Le bonheur devait certainement ressembler à cela… Et puis, elle aperçut une silouhette, là-bas, au bout. Et comme atirée par un aimant, elle se dirigea vers elle…  

 

Plus elle avançait et plus la clarté disparaissait. Elle vit apparaître de la verdure, des arbres, des buissons et autres bosquets. Et même quelques animaux sauvages… La silouette n’était plus là mais elle rencontra un chemin qu’elle suivit et arriva devant un village ou plutôt une sorte de campement. Il n’y avait que des hommes en treillis. Même les femmes abordaient un uniforme. C’était quoi cet endroit ? Elle poursuivit son chemin mais personne ne la remarqua. C’est comme si elle assistait à tout cela mais sans être présente. Comme c’était étrange… Et elle déboucha sur une aire d’entrainement. Et là, horreur, elle vit un jeune garçon souffrir à faire un exercice bien difficile pour un enfant de son âge : il avait peut-être 10 ans… Il tomba et l’homme près de lui lui asséna un violent coup de rangers dans le ventre. Kaori voulut crier mais aucun son ne sortit. Et le gamin serra les dents pour ne pas pleurer…  

 

Elle gémit et se tourna. Sa tête reposait à présent sur les genoux de Ryô qui se demandait à quoi elle pouvait bien rêver…  

 

Et apparut le même camp d’entrainement mais, cette fois-çi, le garconnet était devenu un adolescent plein de vigueur et fort. Il n’avait aucun mal à faire ses exercices. Mais l’homme tonna encore contre lui que ce n’était pas bien, qu’il n’était qu’un bon à rien, indigne de lui, indigne de lui succéder ! Il prenait à témoin les autres membres de cette milice. Car c’était cela : Kaori était en plein centre de la vie d’une milice… Le jeune serra les poings de rage. Mais il ne fit rien malgrè l’humiliation qu’il subissait une fois de plus. Comment son père pouvait-il…Quand lui accorderait-il enfin un peu de reconnaissance ? Il ne demandait pas beaucoup, juste qu’il reconnaisse un peu ses mérites…  

 

Et puis, tout aussi soudainement, elle se retrouva dans une espèce de cabane, toujours en compagnie du jeune homme, mais cette fois, il y avait une femme. C’était sa mère. Elle tentait de lui remonter le moral, de lui assurer qu’il valait mieux que ça et qu’un jour, il serait en mesure de faire ses propres choix. Viendrait un jour où il n’aurait plus aucune raison de craindre son père… Il remercia sa mère et l’embrassa sur le front avec amour… Et là, la porte s’ouvrit brutalement et apparut l’homme, ivre mort ! Il avait vu son fils embrasser sa mère et cela le mit dans une rage noire. Cette femme avait fait de son fils une mauviette, une femmelette ! Un bon à rien indigne de lui succéder. Une dispute éclata. Il frappa une, puis deux puis trois fois sa femme. Son fils s’interposa et prit des coups en protégeant sa mère. Mais son père eut le dessus et poussa violemment le garçon qui tomba en arrière. Son père attrapa une machette et hurlant « Regardes ce que je vais faire à celle qui t’a rendu comme ça ! Prends-en de la graine ! » Il abattit férocement l’arme pour égorger sa femme. Le hurlement d’Alejandro déchira la nuit ! Kaori était pétrifiée. Le sang coulait de la blessure béante… Bientôt le sol ne fut plus que rouge, rouge sanguinolant…Et l’autre riait, riait… Le fusil se retrouva dans ses mains, il tira encore et encore et encore. Quand plus aucune balle ne sortit, il s’approcha du corps inerte et frappa à coup de pieds violents jusqu’à ce qu’il sente des bras tenter de le stopper. Cette ordure qui lui servait de père avait détruit tout ce qui lui restait. Une seule personne lui avait témoigné de l’amour. Et cette personne, c’était sa mère. Il lui avait oté la seule chose qui avait de l’importance à ses yeux : sa mère, son amour, sa confiance. Il était perdu, totalement perdu. Il était seul au monde, seul…  

 

Elle se retourna à nouveau, agrippa à deux mains les pans de la chemise de Ryô qui s’ouvrit. Ce dernier fut saisi par son cri, elle hurla « Non ! » et enfoui sa tête dans le creux de sa poitrine, haletante.  

« _Kaori, calmez-vous, vous avez fait un cauchemar, c’est fini, lui dit-il.»  

Elle tenait toujours la chemise, les poings crispés. Elle avait les yeux rivés sur la cicatrice qui barrait le torse de Ryô. C’est à ce moment qu’elle se souvint et qu’elle comprit qu’elle était dans les bras de Ryô. Elle n’osait bouger. Elle était morte de honte et en même temps rassurée d’être là, de sentir ses bras autour de ses épaules. Elle osa lever un timide regard vers lui. Elle vit dans ses yeux l’inquiètude. Et les images de son cauchemar lui revinrent en mémoire. Elle ferma les yeux et, comme poussée par un besoin de réconfort, se jeta au cou de Ryô.  

« _Oh Seigneur, je me souviens ! J’ai vu ! J’ai vu la mort de la mère d’Alejandro !  

_Non, murmura t-il, c’est ce que je craignais qu’il n’arrive…  

_J’ai ressenti ce qu’il a ressenti. C’était bien plus grave que ce que vous m’avez expliqué. Lorsque sa mère et morte, il a perdu toute l’humanité qu’elle avait tentée de lui transmettre. Il a été perdu à ce moment là. C’est trop horrible…  

_Je suis désolé, tout ceci est de ma faute. Jamais je n’aurais dû vous expliquer.  

_Ce mal est nécessaire Ryô. Il faut en passer par-là. Ce sont les règles et je les accepte. Et ce n’est qu’un début pour moi, je le sais mais j’irai jusqu’au bout, sanglota t-elle…  

_Vous devriez vous coucher… »  

Il ne savait pas quoi faire. Son ange pleurait à chaudes larmes, accrochée à lui et il ne savait pas quoi faire… Alors il se leva et l’enleva dans ses bras puissants. Elle avait toujours le visage enfoui dans son cou. Comme elle se sentait en sécurité… Elle devint écarlate (NDA : bah voui, c’est toujours Kaori !!!). Elle savait pourtant à qui elle avait à faire mais elle était si bien… Il la déposa sur son lit.  

« _Reposez-vous, demain, ça ira mieux. »  

Et une phrase sortit de la bouche de Kaori sans qu’elle ne puisse contrôler ses paroles :  

« _Ne me laissez pas seule cette nuit, s’il vous plait… »  

Ryô qui était déjà presque dans le couloir se figea de stupeur. Il se retourna et lut dans ses yeux une telle détresse. Sans un mot, il s’approcha du lit. Il souleva les couvertures pour qu’elle puisse s’y glisser, la recouvra et s’allongea sur la couverture. Il se cala avec un oreiller et l’attira contre lui. C’est ainsi qu’elle s’endormit, la tête contre son épaule. Mais Ryô resta de longues minutes, les yeux ouverts dans le noir pensant que cette histoire allait beaucoup trop loin et que ça mettait Kaori en danger. Kaori sentait peut-être sa mort, mais lui il sentait le danger arriver. Et il n’aimait pas, mais alors vraiment pas cette sensation…  

 

 

 


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