Chapter 15 :: Le Cat's Eyes : Vous avez dit "simple café" ?

Published: 24-06-04 - Last update: 27-06-04

Comments: Voilà ! Enfin nous faisons connaissance avec le reste de la bande ! Il était temps ! Je dois vous avouer que les prochains chapitres ne seront peut-être pas aussi captivants que les premiers mais il faut en passer par là ! Je remercie toutes mes revieweuses : Kary, Calamity, Sophie, Joyce, Lifetree et toutes les autres. Je vous adore et je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour ne pas vous décevoir ! Et je fais des vers en plus !!!!!!!!!!!!!!!

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Une cloche se fit entendre. Puis, un bruit de porte que se ferme. Le colosse tournait le dos au nouvel arrivant. Il essuyait des verres (NDA : à croire qu’il ne sait faire que cela !!!). La jeune femme ne se retourna pas non plus. Et pour cause, elle servait des boissons à un couple dans le fond de la salle. Falcon savait parfaitement qui venait d’entrer dans son petit établissement. Sa cécité lui permettait de « sentir » immédiatement qui pénètrait dans le café. Il fut tout de suite sur ses gardes même s’il donnait l’impression d’être totalement indifférent. Mais le nouvel arrivant savait parfaitement que ce n’était qu’une façade : il sentait la tension de son ami et cela le fit allègrement sourire. Puis sans crier gare, alors que Miki revenait vers le bar, sa mine prit un air lubrique et il se jeta en direction de la jeune femme.  

« _Miki, mon amouuuuuuuuuuuuuuur, viens donc un peu par ici que je te fasse un gros calin ! Je suis en manque d’affection ! »  

Miki eut un mouvement de recul mais c’était sans compter sur l’intervention de son mari : Ryô se prit un plateau de service en pleine tête ! Falcon l’avait lancé tel un freezbe (NDA : orth ???). Ryô se retrouva plaqué au sol devant le regard éberlué des quelques clients qui, pourtant, avaient l’habitude de ces scènes-là ! C’était d’ailleurs pour cette raison qu’ils aimaient venir dans ce café : il s’y passait toujours quelque chose ! (NDA : Fic alternative ! Ici, on est loin des fics où Falcon fait fuir le client ! Ici, c'est plutôt l'inverse : il les attire ! Lol)  

« _Combien de fois t-ai-je dit de laisser ma femme tranquille, Saeba ?!  

Les clients furent plus que surpris : ils ne savaient pas que Miki était la femme de ce géant ! Quel drôle de couple !  

« _Oh, tu n’es vraiment pas amusant ! Je pensais que tu serais un peu partageur et que tu aurais de la peine pour mon pauvre petit célibat !  

_Quoi ? Partager, hurla Falcon. Espèce de sale pervers, oses un peu répéter cela si tu l’oses, fit-il, s’aprêtant à sortir un bazouka du dessous du bar. »  

Mais Miki intervint à temps :  

« _Chéri, s’il te plait, un peu de tenue ! Nous avons des clients ! Tu ne voudrais pas les faire fuir avec ton engin, dis-moi ?  

_Hein ? Euh, oui, tu as raison, répondit-il en devenant rouge devant le regard incrédule des clients.  

_Heureusement que tu es là Miki, sinon, la clientèle aurait fui depuis longtemps !  

_Et à qui la faute Ryô, s’exclama Falcon. Si tu te tenais un peu tranquille, cela se passerait autrement !  

_Bien sûr, c’est de ma faute ! »  

C’est alors que la porte s’ouvrir sur le pervers numéro deux du Japon ! A son tour, il tenta de se jeter sur Miki, la langue pendante et la bave aux lèvres mais, il reçut une énorme massue sur la tête de 1000t spéciale : Et moi je compte pour du beurre ! De la part de Kazue. Cette dernière passa à côté de lui sans le regarder et s’assit face à Miki qui lui versa un thé glacé.  

« _Les choses ne changent pas à ce que je vois Kazue ?  

_Oh, je désespère ! Il m’arrive de me demander pourquoi je le supporte ainsi ! Il doit me manquer des neuronnes, ça doit être ça !  

_L’amour ne fonctionne pas grâce aux neuronnes !  

_Et bien, il faudrait parfois… »  

Le silence s’installa quelques instant, chacun dégustant son verre. Les clients observaient ce qui se passait, sans vraiment comprendre. Il y avait quelque chose de bizarre chez tous ces gens mais, jamais personne n’était parvenu à savoir quoi. Une chose était certaine : tous ces personnages étaient bien plus que de simples cafetiers !  

Ryô posa alors son verre vide sur le bar un peu trop bruyamment. Aussitôt, Mick, Falcon et Miki captèrent la tension qu’il dégageait soudainement. Seule Kazue ne savait pas : elle ne faisait pas vraiment partie de leur monde. Patiemment, ils attendirent qu’il parle. Il chuchota alors pour que les occupants du café n’entendent pas. Et ces derniers étaient bien frustrés en s’apercevant qu’il se passait quelque chose et, qu’une fois de plus, ils ne sauraient pas quoi !  

« _Je vais avoir besoin de toi, l’éléph.  

_Pour ?  

_Je vais avoir besoin de ton réseau d’informateurs.  

_Si tu nous expliquais dans le détail, ce serait plus simple, gémit Mick. »  

Kazue abandonna son verre et écouta, se demandant encore dans quelle galère allait les entraîner Ryô ! Parce que, ça se finissait toujours en bataille groupée quand il demandait de l’aide.  

« _Je viens d’avoir une information extrèmement gênante pour moi ! Je ne veux pas vous mêler à cela. J’ai juste besoin que Falcon me donne un ou deux noms d’informateurs qui puissent me rencarder.  

_A propos de quoi, interrogea, taciturne, l’éléph.  

_J’ai besoin de trouver la planque de quelqu’un au plus vite. Ou je ne donne pas cher de ma peau ! »  

Cette remarque laissa tout le monde perplexe ! C’était la première fois que Ryô paraissait vaincu d’avance.  

« _Qui ? Qui t’en veut cette fois ?  

_C’est un peu compliqué Mick. Et je ne veux pas en rajouter. Je ne veux pas vous impliquer.  

_Tu es pourtant en train d’impliquer mon mari !  

_Non, je veux juste un nom d’informateur qui puisse lancer un « avis de recherche » ! Mais je dois être le seul interlocuteur.  

_Tu sais parfaitement que ça ira plus vite si je m’en occupe personnellement !  

_Dois-je te rappeler que tu as une femme à présent ? C’est un gros gibier !  

_Pff… Qui dois-je chercher ? »  

Bien sûr, Falcon fit la sourde oreille. Ryô regarda Miki, qui était, tout de même un peu en colère contre C.H.. Mais il lut dans ses yeux qu’il pouvait tout dire à l’éléph, qu’elle lui donnait son accord. De toute façon, quand Falcon avait décidé quelque chose, on ne pouvait plus l’arrêter. Et puis, à bien y réfléchir, ils étaient tous comme ça dans la troupe !  

« _Alejandro, lâcha t-il. »  

Un soupir général se fit entendre.  

« _Mais, commença Mick, il…  

_Est revenu, en pleine forme visiblement ! Il a déjà essayé de me tuer cet après-midi. Je l’ai échappé de justesse grâce à la sœur de Maki.  

_Tu as rencontré la sœur de Makimura, s’étonna Kazue.  

_Oui, nous sommes sur une affaire qui nous a conduit à l’université. Je vous passe les détails pour l’instant mais, disons que je me suis fait encercler et que je n’ai rien remarqué !  

_Tu n’as rien vu, s’exclama Mick.  

_Non. Mais une jeune femme a vu les hommes (il n’allait pas leur dire ce qui c’était réellement passé ! Il verrait plus tard avec Makimura : c’est ce qu’il pense pendant qu’il raconte !!) et m’a averti. Et cette jeune femme, c’était Kaori Makimura. C’était un pur hasard !  

_Lui qui voulait absolument la cacher !  

_Oui, et bien c’est raté, murmura t-il, repensant à … »  

Là, les amis saisirent qu’il y avait plus mais, une fois de plus, ils savaient qu’il valait mieux éviter de poser des questions.  

« _Bon, je vais voir ce que je peux faire pour débusquer ce gibier.  

_Sois prudent Falcon ! J’ai eu un aperçu tout à l’heure de ce qu’il était capable de faire ! Il sait parfaitement cacher sa présence ! (NDA : ça, au moins c’est vrai ! Il avait bien senti les « méchants », mais c’est Kaori qui a vu A. Ryô ne s’en était pas rendu compte…)  

_Hum… »  

Alors notre City Hunter se leva et quitta le cafè, sans dire au revoir, pas beaucoup plus détendu qu’en arrivant. Il se sentait mieux au début, mais il avait suffit qu’il repense à Kaori pour à nouveau voir revenir le trouble en lui. Il avait vraiment besoin d’être seul, de réfléchir, d’évacuer ! Il passa devant ses cabarets préférés sans même un regard pour les charmantes hôtesses qui ne comprirent pas pourquoi Ryô ne les lorgnaient pas au moins un peu ! Enfin, Ryô était Ryô ! Il valait mieux ne pas chercher à comprendre avec lui ! Il n’avait pas non plus envie de rentrer chez lui, dans cet appartement froid et vide… Ce soir, il enviait Hideyuki d’avoir quelqu’un qui l’attende. L’approche de sa mort ne le réjouissait pas, mais alors pas du tout…  

Il erra toute la nuit dans les rues de Tokyo. Au petit matin, c’est-à-dire vers 6h30, il se décida quand même à regagner son domicile. Mais, il stoppa net un paté de maison avant.  

Il y avait des voitures suspectes et des gars à la mine patibulaire. Il remarqua aussitôt qu’ils étaient armés jusqu’aux dents ! La tension meurtrière était palpable !  

« Eh merde ! Il ne perd pas de temps ! Il a un train d’avance sur moi et ce n’est vraiment pas bon ! Décidément, je ne contrôle pas grand chose ces jours-çi ! Il sait déjà où me trouver ! Même mon appartement n’est plus sûr ! Il va falloir que je me trouve une planque le temps de voir ce que je vais faire ! Il est hors de question de m’installer chez Maki. Il doit savoir que c’est mon partenaire et que Saeko vit là aussi. Je ne peux pas les mettre en péril. Il vaut mieux que je ne traîne pas ici ! Il devait certainement penser que je serais chez moi. J’ai encore un peu de temps devant moi avant qu’il n’aille vérifier chez Makimura. Il faut vite que je le prévienne et que j’avise de ce qu’il faut faire… »  

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