Chapter 7 :: La déprime de Ryô

Published: 08-06-04 - Last update: 08-06-04

Comments: Voilà encore une maj rien que pour vous! Je vous fais plaisir car je vois avec quelle impatience vous attendez la suite! Merci, merci et merci pour vos encouragements et vos superbes reviews! Je n'aurais jamais cru suscite autant de ... Bref, vous me comprenez! Allez, courage, je vous promet que la rencontre Ryô/Kaori est pour bientôt, très très bientôt... Je crois que vous risquez d'être étonnés... Mais, je vais vous rassurer en vous donnant un petit indice: moi, j'aime les histoires qui se finissent bien... Bizzzzzzzzzz

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Il était presque 18h. la journée d’Akiko était pratiquement terminée. Ryô ne cessait de penser à Yogota. Pourquoi lui avoir fait croire que sa fille était en danger et que son breuvet suscitait certaines convoitises ? Comment un père pouvait-il se servir de sa fille ? Comment un père pouvait-il mettre son propre enfant en danger ? Qu’est-ce qui avait poussé ce type à agir de la sorte ? Il devait y avoir une bonne raison pour qu’il n’hésite pas à utiliser sa fille. Ryô se souvint alors d’une chose qui l’avait frappé. Lorsqu’il avait demandé à Yogota s’il avait une petite idée quant à l’identité du maître chanteur, il avait répondu que non. Mais il avait bien vu à ce moment là qu’il lui mentait, qu’il savait parfaitement qui se tenait derrière tout cela. Cette personne devait le forcer à agir de la sorte. Mais pourquoi ? Pourquoi forcer Yogota à faire croire qu’Akiko était en danger ? Qu’est-ce qu’elle pouvait bien y gagner dans l’affaire ? A moins que ?… A moins que le prèsentiment qu’il avait depuis quelques jours ne concerne pas Akiko mais lui, personnellement… Mais c’était absurde ! Il n’avait jamais eu aucun lien avec Yogota. Ni avec ses affaires ! Du moins, il ne s’en souvenait pas. Non, vraiment, il lui manquait un élément pour comprendre.  

« Et j’espère que je ne comprendrai pas trop tard, j’ai vraiment une drôle de sensation… »  

Akiko sortit alors de son cours.  

« _Voilà, ma journée est finie. Je suis heureuse que ce soit terminée ! J’en avais assez ! Dîtes, ça vous dirait de boire un verre avec moi en ville avant de rentrer ? J’ai envie de me détendre un peu avant d’affronter mon père. Il est exécrable en ce moment !  

_Il a peur pour vous, c’est normal qu’il soit de mauvaise humeur, répondit Ryô, simplement pour rassurer sa cliente. Et aux vues des évènements, il ne me semble pas prudent de s’arrêter en ville. Il vaut mieux éviter de prendre des risques. »  

Le visage d’Akiko se ferma. Il savait bien qu’elle espèrait le faire sortir de sa coquille, mais, il n’y avait rien à faire, il n’y arrivait pas ! Et oui, l’étalon de Shinjuku n’arrivait pas à profiter de la situation ! (NDA : qu’est-ce qui t’arrive là, Ryô ?!!!)  

C’est alors qu’il repensa à la jeune femme qu’il avait aperçue près de la bibliothèque. (NDA : ah, je comprends mieux maintenant…) Comme il aurait aimé voir son visage ! Elle avait une telle grâce… Elle devait être plus âgée qu’Akiko. 20 ou 21 ans. Mais elle faisait déjà femme. Non, c’était une femme. Et, il se surprit à penser, que pour une fois, il aimerait bien rencontrer une femme, une personne qui connaisse un peu la vie, qui soit un peu plus son égal. Akiko, dommage pour elle, ne représentait pas ce que Ryô cherchait pour le moment. Il faudra bien qu’elle se fasse une raison…  

« _Vous n’êtes pas très drôle, se plaignit-elle.  

_Je ne suis pas là pour être drôle mais pour être votre garde du corps ! Alors, je vous ramène chez vous ! »  

Le ton était sans équivoque. Il la déposa chez elle et fila chez Hide avec l’espoir qu’il en sache un peu plus.  

Il monta lentement les escaliers. Il avait besoin de se dégourdir ses jambes ankilosées à rester assis toute la journée sur les bancs de la fac ! Et il en avait marre de ce boulot qui n’avancait pas et qui devenait de plus en plus insaisissable… Il frappa bientôt à la porte de ses amis. Saeko vint lui ouvrir immédiatement.  

« _Bonsoir Ryô. Entre, Hideyuki t’attend dans le salon.  

_Merci. »  

Saeko fut étonnée qu’il ne cherche pas à lui sauter dessus. Visiblement, quelque chose le dérangeait. Il était toujours comme cela lorsqu’il était préoccupé.  

« _Salut. Alors partenaire, tu as du nouveau ?  

_Oui. Ce n’est pas grand chose, mais c’est un début. J’ai découvert que notre ami Yogota a rencontré, il y a peu, de gros problèmes financiers, notamment dus, me semble t-il, à ses fameuses recherches révolutionnaires. Et plus aucunes banques ne voulaient lui prêter de l’argent. Alors, il s’est tourné vers les investissements privés. Mais voilà, j’ai appris qu’il avait mal visé en ce qui concerne un de ses bienfaiteurs ! Il s’est retrouvé avec de l’argent de la pègre injecté dans ses affaires. Par contre, je n’ai pas su quelle organisation a corrompu Yogota.  

_Voyez-vous cela… Donc, cette histoire a été montée par la pègre… C’est la pègre qui tire les ficèles… Et qui s’en prend à Akiko… Ce n’est pas Yogota qui a provoqué cet accident. Il est clair maintenant qu’il s’est parfaitement qui se cache derrière tout cela et surtout, pourquoi ! Il faut absolument qu’il nous dise la vérité ! Pourquoi a t-il fait appel à nous ?  

_Il est certain qu’il ne savait pas au moment de la transaction qu’il avait à faire avec la mafia ! Et quand il a compris, il était trop tard pour faire machine arrière. Je ne t’apprends rien Ryô ! Faire demi-tour, c’est signer son arrêt de mort ! Ils le tiennent par les couil…  

_… Hide, un peu de tenue devant les dames, murmura Saeko.  

_Oh, pardon ma chèrie… Euh, oui, donc je disais qu’ils le tiennent. Je suppose qu’ils ont menacé de tout révèler au public s’il n’obéissait pas ! Si la presse apprenait que son entreprise est gangrainée, ce serait la fin pour lui et pour son « avancée technologique » !  

_Mais la vraie question est : que veulent-ils ?  

_Ca, mon vieux, je ne sais vraiment pas. Il faut trouver le nom de l’organisation. Moi, j’ai épuisé tous mes filons.  

_Ok. Dans ce cas, demain matin, c’est toi qui t’occupes de Akiko. Je mettrai cette matinée à profit pour me renseigner auprès de mes indics. Ils savent sans doute quelque chose. Il y en un, j’en suis sûr, qui saura quelque chose. J’irai le voir en premier d’ailleurs…  

_Ok, je crois que c’est tout pour ce soir. On ne peut pas faire plus aujourd’hui.  

_Oui, c’est vrai. Et bien, je vais vous laisser en amoureux !  

_Tu dînes avec nous, proposa Saeko. Tu nous rendrais service, il y en a pour un régiment ! Je me suis laissée emporter par le feu de l’action !  

_Saeko la cuisinière ! Je veux bien voir cela ! »  

Ils s’installèrent devant les plats que Saeko avait préparés avec amour pour son compagnon. Et Ryô fit honneur à la bonne cuisine. Il mangea comme un goinfre ! Il fallait avoir le cœur bien accroché pour le regarder s’empifrer ! Mais comment saeko et Hideyuki faisaient-ils pour ne pas vomir ?… Libellule + corbeau………………….  

Saeko et Hide l’observaient du coin de l’œil. De temps en temps, le couple se regardait, interrogateur. Ryô n’était pas comme d’habitude, il y avait quelque chose qui avait changé. Il était grave et trop sérieux ! En fait, ils ne savaient pas qu’une transformation était en train de s’opérer au fond de lui. Et le pire, c’est que Ryô ne le savait pas non plus. Il sentait comme un malaise, c’est tout. Et ce malaise lui disait qu’il en avait assez de cette vie, assez de la vie qu’il menait. Il déprimait à l’idée de rentrer chez lui et de trouver son appartement vide et froid. Il déprimait de retrouver sa solitude…  

Quand prendrait-il vraiment conscience qu’il manquait une chose essentielle à sa vie ?… (NDA : nous, nous savons ce qu’il manque à sa vie ! Ca nous laisse quand même un sérieux avantage ! Bon, l’auteur, tais-toi un peu…)  

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