Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: Sand

Status: Complète

Série: Angel Heart

 

Total: 37 chapitres

Publiée: 27-03-06

Mise à jour: 17-08-06

 

Commentaires: 220 reviews

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RomanceDrame

 

Résumé: Un lien probable entre les histoires de City Hunter et d'Angel Heart... Et si Kaori n'était pas morte !Est-ce que l'amour peut franchir toutes les barrières ? **** Ne tenez pas compte de l'histoire originale d'Hojo, la mienne se repose sur la sienne vis-à-vis des personnages et pour le contexte. Vous comprendrez le dénouement qui se dévoile au fil de l'histoire. **** C'est ma première fics et j'espère que cela vous plaira !

 

Disclaimer: Les personnages de "Une présence si familière" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Une présence si familière

 

Chapitre 2 :: Un aveu tant attendu

Publiée: 27-03-06 - Mise à jour: 27-03-06

Commentaires: Laissez parler son coeur est le plus beau des remèdes. Agir sans réfléchir, soulage l'âme

 


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Après le mariage de Miki et Falcon et l’enlèvement de Kaori par le général Kreutz, Ryô se sentait enfin de taille à avouer ses sentiments pour elle. Elle risquait autant sa vie en étant simplement sa partenaire alors qu’est-ce que cela changerait en fin de compte si elle devenait sa petite amie. Il réalisa enfin qu’il pouvait laisser libre cours à ses sentiments.  

 

La soirée du nouvel an, c’était passé dans la joie et la bonne humeur avec leurs amis, il avait suivi Kaori dans la cuisine et avait profité d’une branche de gui pour embrasser furtivement la jeune femme, celle-ci comme à son habitude avait rougi ; il la trouvait tellement belle et fragile à ces moments-là. Sa résolution pour la nouvelle année était de la rendre enfin heureuse mais il ne pu s’empêcher de la blesser une nouvelle fois, cela devenait un réflexe chez lui, une auto protection. Une massue « tu ne changeras jamais, même pour la nouvelle année », lui fracassa le crâne ; pensait-il vraiment il y a quelques minutes qu’elle était fragile ?  

 

Allongé sur son lit et bien décidé, il sourit ; ses pensées furent soudainement interrompues par à la requête de Saeko.  

Le lieutenant, pour ne pas changer, lui avait demandé de lui venir en aide pour une délicate affaire de drogue concernant un Procureur dont la réputation irréprochable n'était soit disant plus à faire.  

Il venait d'être soupçonné suite à l'arrestation d'un dealer qui mécontent de la non intervention de son acolyte, avait balancé l'info mais ne pouvait donner de preuves accablantes.  

Cette affaire piétinait depuis quelques mois d'ailleurs et là, ils en comprenaient enfin la raison si les faits étaient prouvés.  

Au dire de cet indic, le Procureur profitait de la demande de mandat de perquisition des services de police, pour prévenir ses comparses tout en établissant le document.  

Bien sûr, lors de leurs interventions, les trafiquants avaient depuis longtemps pliés bagages.  

 

Un nouvel assaut était prévu dans une semaine sous le commandement de la brigade des stupéfiants avec la complicité de la police de Shinjuku pour faire une pierre deux coups ; l'arrestation du Procureur et le démantèlement de cette organisation.  

Un piège avait été tendu, la brigade d'intervention se camouflerait à proximité des lieux tandis qu'une équipe de policiers se tiendrait non loin du bureau du Procureur, prête à passer à l'acte après le coup de téléphone fatidique.  

Saeko avait souhaité la coopération de City Hunter car le chef de cette association de malfaiteurs, était connu pour ses talents de tueur à gages et sa cruauté ; il était capable d'éliminer ses propres hommes si cela pouvait lui sauver la mise.  

D'ailleurs, peu de jours après les informations données, l'homme de main avait été assassiné durant un transfert par plusieurs balles d'un fusil mitrailleur.  

Les hommes sous ses ordres, malgré leurs bonnes volontés, ne pouvaient faire face à ce nouvel ennemi.  

 

Une bonne odeur le fit sortir de sa réflexion, Kaori s'affairant aux fourneaux, cuisinait un somptueux repas pour son partenaire.  

Il bondit de son lit et se dirigea vers la cuisine ; il resta silencieux, souriant, à admirer la cuisinière acharnée.  

Perdue dans ses pensées, elle ne sentit pas la présence de Ryô ;  

le soucis de cette nouvelle mission l'avait plongé depuis quelques jours dans des cauchemars dans lesquels Ryô perdait la vie.  

Elle s’était d’ailleurs confiée à Miki qui n’avait su trouvé les mots pour réconforter son amie qui tremblait d'angoisse et dont les larmes ne demandait qu'à sortir mais c'était sans compter sur la volonté de la jeune femme qui resta fière.  

Elle ne savait que trop bien le danger encouru par le nettoyeur aussi bon qu’il soit mais cette fois-ci, un mauvais pressentiment s'emparait de plus en plus d'elle au fil des jours.  

Soudain, rageuse, Kaori frappa violemment du poing le plan de travail,  

- Je te hais Saeko !  

Surpris, Ryô s’installant à table, la fixa. Sentant son regard, elle se retourna et lui déposa une assiette pleine et s'éloigna,  

- Tu ne manges pas avec moi !  

- Non, je n'ai pas très faim.  

Devant sa mine attristée, Ryô ne pu s'abstenir pour dissiper son mal être (mais bien sûr par une pirouette maladroite, décidément !),  

- Qu'as tu mis dans mon repas pour me laisser manger tout seul ?! Tu veux m'empoisonner !  

- Si tu n'en veux pas, tu n'as qu'à tout jeter à la poubelle ! ajouta-t-elle sèchement.  

Kaori s'éloigna sans même avoir sortit sa massue, ni même un regard ;  

l'estomac noué par l'angoisse, elle ne pouvait plus rien manger.  

- Ah ! Tu pensais faire un régime, il est vrai que tu as encore quelques bourrelets mal placés !  

Une ridicule massue d'à peine quelques tonnes, lui percuta le crâne et le plongea tête première dans le plat.  

Kaori poursuit son chemin et s'enferma dans sa chambre.  

Un grand coup de langue sur le visage, il se délecta du repas puis prenant un cure-dent, il gravit nonchalamment les escaliers, précédemment empruntés par sa partenaire.  

Une douce mélodie retentissait dans la chambre de Kaori,  

la chanson préférée de son frère emplissait la pièce : Blue air message. (cf. D.A. City Hunter)  

Ryô ouvrit silencieusement la porte de la chambrée, Kaori avait pleuré.  

- Quel idiot, je peux faire ! se murmura-t-il.  

Etendue sur son lit, elle serrait contre elle, la photo de son frère  

et sa poupée de chiffon à l'effigie de son partenaire.  

Il sourit affectueusement à la vue de cette scène, ne connaissant pas l'existence de cette poupée.  

Il avait entendu Kaori se défouler en le maudissant à plusieurs reprises et cette poupée devait subir les représailles mais là, il enviait ce bout de chiffon.  

Elle caressait le visage de tissu,  

- Pourquoi es tu si bête parfois ?! murmura-t-elle.  

 

Pourtant pleins de bonnes intentions, il y a de ça quelques minutes ; il s’était une nouvelle fois montrer odieux avec elle. Pourquoi ne pouvait il pas, tout simplement, s’avancer vers elle et lui avouer ses sentiments qui lui apporteraient tout ce qu’elle espérait ?  

Il l’aimait tellement et la faire souffrir, ne l’enchantait guère mais il ne voulait pas qu’elle soit blessée et encore moins tuée lors d’une de leurs missions.  

Ne pas entacher ses mains ni son âme, était sa préoccupation première.  

Mais au lieu de cela, c’est lui qui la blessait et elle s’obstinait à rester malgré tout.  

Il soupira en se grattant la tête, Kaori surprise, se retourna brusquement et rougit,  

- Tu aurais pu frapper avant d’entrer ?  

Elle s’écarta de son « doudou » tout en écarquillant les yeux et  

tenta désespérément de cacher la poupée sous son lit mais sa gêne, la troublant, la rendait nerveuse et maladroite.  

Le sourire au coin des lèvres, Ryô, s'amusant de sa confusion, s’avança puis s’accroupit et saisit le mannequin par le bras tout en se redressant,  

- Tu joues encore à la poupée, Kaori ! C'est bizarre... Je trouve qu’il me ressemble étrangement !  

Kaori devint écarlate et tentant de récupérer son bien,  

- Ne prends pas tes désirs pour des réalités. Rends la moi !  

Il fixa jalousement ce pantin et tira de plus belle ; elle lâcha prise.  

Il jeta la poupée à terre puis l’attira à lui,  

- Et si j’avais envie de prendre sa place ?  

- Quoi ???... Mais que ferais-tu sous mon lit ?  

Une volée de corbeaux tournoyait dans la chambre qu’il chassa du revers de la main et reprenant son sérieux, il la serra de nouveau contre lui,  

- Je parlais d’être dans tes bras comme lui tout à l’heure, qu’aurais-tu fait ?  

Kaori resta abasourdie, son cœur s’emballait ; il resserra son étreinte,  

- Alors Mademoiselle Makimura ! M’aurais-tu enlacé comme ce chiffon ?  

Devenant écarlate, elle détourna le regard. Ryô ne semblait pas plaisanter,  

- Oui ! bredouilla-t-elle.  

Sa satisfaction était à son comble, il sentait son courage se décupler. Il releva son menton de l’index et plongea son regard profondément dans le sien.  

Un sourire charmeur illuminait son visage,  

- Je t’aime Kaori !  

Elle ne comprenait ce qui se passait ; tout un coup, elle tenta de se dégager mais elle était prise au piège des bras musclés de son partenaire. La colère s'empara d'elle,  

- Si c’est une blague, elle est de mauvais g…  

Elle ne pu finir sa phrase que Ryô l’embrassait. Les yeux grands ouverts, elle frémit puis les ferma pour en apprécier davantage ce moment.  

Gémissante, elle entrouvrit la bouche et Ryô profita de l’ouverture pour approfondir son baiser.  

Le contact de sa langue sur la sienne, la fit frissonner, il desserra ses bras et commença à la caresser plus langoureusement.  

Ses mains si douces et fermes à la fois la transportaient. Ryô sentait son désir l’envahir ; Kaori complètement déboussolée, s’écarta gênée,  

- Tu vas un peu trop vite !  

Tendrement, il la regarda puis lui vola un autre baiser,  

- Tu m’as attendu pendant dix ans. Je peux bien attendre encore.  

Satisfait, il s’éloigna et d’un signe de main la salua en fermant précautionneusement la porte.  

Kaori, sans voix, resta planté au milieu de la pièce pendant un moment en effleurant du bout des doigts ses lèvres.  

Avait-elle rêvé ?  

 

Ryô, la mine réjouie, se figea quelques secondes en s’appuyant contre la porte puis descendit les escaliers pour se laisser tomber sur le canapé. Les bras croisés sous la tête, il soupira de contentement,  

- Il était temps, cela commençait à devenir difficile de résister ! murmura-t-il le sourire en coin.  

 

 


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