Chapitre 22 :: Sous le choc

Publiée: 30-04-06 - Mise à jour: 18-05-06

Commentaires: Bonjour tout le monde, je tenais à remercier toutes mes revieweuses : Grifter, Kithawke, Nakite, Nanou, Shan in XYZ, Amarina, Laeti, Milene, Cécé, Steph et Océane28, Sophie, Calamity, Lou (que j’ai perdu en cours de route, sniffff mais j’espère qu’elles reviendront) et bien sûr Ton cousin Du Sud (bisous cousin) Merci de votre fidélité, ça fait chaud au cœur. Comme vous pourrez vous en rendre compte au fur et à mesure des chapitres qui vont suivre, Ryô n’aura plus forcément besoin de se trouver physiquement avec Kaori pour interpréter ce qu’elle ressentira ou les choses qui interféreront dans sa vie... La partie Angel Heart est tirée de l'oeuvre originiale d'Hojo cf Angel Heart tome 4. Bonne lecture à tous et laissez moi pleins de reviews, cela me fait hyper plaisir. Cela me prouve votre intérêt pour mon travail. Merci d’avance. Bisous et à bientôt.

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L’arme au poing, le canon fumant, Kaori effrayée, la main tremblante mais assurée, braquait toujours le pistolet sur l’énergumène. Ce dernier avachi, terrorisé, fixait avec de ses yeux exorbités la jeune femme qui lui faisait face. La balle qui n’avait fait qu’érafler sa joue, laissa paraître quelques perles ensanglantées, trace de la proximité de son passage. A tâtons, il recula lentement et tel un cafard, il rampa à même le sol puis disparut au coin de la rue sans demander son reste.  

Kaori avait tiré… tiré sur un homme… mais elle n’était pas blessée, du moins pas physiquement…  

Petit à petit, les palpitations cardiaques de Ryô se calmèrent pour retrouver un rythme apaisé et régulier. Les infirmières constatant le retour à la normal, ne firent pas plus cas de cette « perturbation » car les personnes dans le coma font des rêves qui agissent ensuite par l’affolement des appareils électroniques.  

Le cœur battant, Kaori baissa progressivement sa garde et rangea son arme dans son sac à main puis reprit sa marche d’un pas chancelant en s’appuyant de temps à autre contre le mur d’une maison.  

Il était déjà dix huit heures, combien de temps avait-elle marché, elle ne le savait pas ; elle ne savait même plus où elle se trouvait. Ses pas l’avaient amené au hasard des rues de la grande ville qui s’assombrissaient au gré des heures s’écoulant. Le regard dans le vague, elle leva la tête pour détailler les alentours et reprendre sa marche vagabonde puis quelques instants plus tard, elle atteignit enfin la clinique du Doc. Machinalement, elle poussa la porte de l’office et marcha, tel un funambule sur une corde raide, dans le couloir. Encore sous le choc de son altercation, elle n’entendit pas la voix de Tomo,  

- Kaori… Kaori…  

- Euh, oui ! dit-elle comme sortant d’un rêve.  

- Que fais-tu ici ? l’interrogea l’infirmière.  

- Je suis venue voir le Doc ! bredouilla-t-elle.  

- Attends moi ici, je vais le chercher !  

Tomo s’apprêtait à partir puis en fronçant les sourcils, elle la détailla de la tête aux pieds. La mine étrange de la jeune femme l’inquiétait,  

- Tout va bien ? s’enquit-elle.  

- Oui, oui ! ajouta Kaori en souriant.  

Tomo disparut au détour d’un couloir ; Kaori, du bout des doigts, attrapa le dossier d’une chaise où elle s’assit lourdement en soupirant, un soupir qui provenait de ses entrailles, de son cœur. Elle se courba et s’accouda sur ses cuisses en se prenant la tête entre les mains,  

- Kaori !  

Elle sursauta, le petit homme d’âge mûr se tenant à ses côtés, déposa une main amicale sur l’épaule de la jeune femme,  

- Ca ne va pas ? Tu es toute pâle !  

- Si, si… Juste un peu de fatigue ! soupira-t-elle. Mais ce n’est pas pour cela que je suis venue ; je voulais vous demander un service ! déclara-t-elle en reprenant ses esprits.  

- Allons dans mon bureau, nous serons mieux ! dit-il en lui indiquant le chemin.  

Kaori se leva lentement et suivit le praticien ; ils prirent place dans le petit bureau et le Doc s’installa derrière son bureau tout en croisant ses bras,  

- Vas-y, je t’écoute ! dit-il d’une voix douce.  

Durant une longue conversation, Kaori lui exposa les derniers résultats sur la santé de Ryô et surtout ses craintes au point de vue de sa sécurité. Ecoutant avec attention le discours de la jeune femme en faisant des signes de tête d’approbation, le Doc se frotta le menton,  

- Je dois voir le médecin qui s’occupe de lui avant toute chose…  

Kaori bondit de sa chaise, tel le diablotin jaillissant de sa boîte,  

- Allons-y, ne perdons pas de temps inutilement ! clama-t-elle en entraînant le vieil homme à sa suite.  

De retour à l’hôpital de Shinjuku, Kaori accompagné du Doc, se dirigeait vers l’accueil. L’homme d’un âge certain, se plia en deux en posant ses mains sur ses cuisses pour reprendre son souffle pendant que Kaori s’entretenait avec la réceptionniste,  

- Bonjour Mademoiselle, nous voudrions voir le Professeur Takamoto ! demanda-t-elle aimablement.  

- C’est à quel sujet ? se renseigna la standardiste sans même lever un regard vers son interlocuteur.  

- Cela concerne le patient de la chambre 412…  

- Ah… Mr Saeba ! coupa la jeune femme en levant la tête, tout sourire, subitement.  

- Oui, tout à fait ! bafouilla-t-elle, surprise.  

Kaori commença à sentir la moutarde lui monter au nez et à voir rouge,  

- Même inconscient, Mr joue les Casanova ! marmonna-t-elle.  

(C’n’est pas sa faute, si elles sont toutes folles de son corps comme il le dit si bien, lol!)  

- Patientez dans la salle d’attente, je le fais appeler ! ajouta-t-elle gracieusement en indiquant de la main, les fauteuils agencés à cet effet.  

Kaori et le Doc s’exécutèrent,  

- Ils sont toujours aussi aimables dans cet hôpital ? l’interrogea le vieil homme.  

- Oui et encore, vous n’avez pas eu affaire avec la vieille bique qui m’a reçu pour l’accouchement de Miki ! fulmina-t-elle, en tentant tout de même de se contenir en se remémorant cette histoire.  

Quelques instants plus tard, un homme d’une cinquantaine d’années, de grande taille, un peu freluquet, avec des yeux sombres et de petites lunettes, vint à leur rencontre,  

- Bonjour Mademoiselle, que puis-je pour vous ? demanda-t-il en d’un sourire qui dévoilait des dents jaunis.  

- Hé bien…  

- Je voudrais vous entretenir de l’état de santé de Mr Saeba ! intervint le Doc.  

Les deux « scientifiques » et Kaori se retirèrent dans le bureau du Docteur Takamoto ;  

une silhouette féminine en profita pour s’esquiver mais la familiarité de cette aura attira l’attention de Kaori (elle devient douée la petite !) qui entraperçut cette présence,  

- Saeko ! s’étonna-t-elle.  

Elle accourut pour s’assurer de cette apparition mais elle avait déjà disparue.  

Haussent les épaules, songeant à une hallucination, elle finit par rejoindre les deux praticiens ; le Professeur ouvrit le grand classeur métallique et extirpa une chemise cartonnée contenant le dossier médical du nettoyeur. Il s’assit tout en fixant Kaori d’un drôle d’air, elle frissonna. Il lut consciencieusement les derniers bilans et au terme de discutions élaborés avec son confrère,  

- Je suis d’accord mais…  

Le cœur de Kaori se serra dans sa poitrine,  

- ... je veux faire d’autres examens avant de le laisser sortir !  

Il leva ses petits yeux sournois vers la jeune femme,  

- Vous y aurez droit, vous aussi, Mademoiselle. Vous avez mauvaise mine ; conscience professionnelle oblige. Le lit à côté de votre fiancé est libre alors nous vous installerons dans la même chambre.  

Kaori voulut protester mais à quoi bon, elle se résigna donc. Cela lui donna du baume au cœur de penser qu’elle allait enfin se retrouver avec Ryô,  

- Je crois Ryô que nous allons passer la nuit ensemble ! murmura-t-elle.  

A cette réflexion songeuse, elle se mit à rougir...  

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Xiang Ying passait sa première nuit dans l’appartement de City Hunter ; tout naturellement, Ryô l’avait installé dans la chambre de Kaori. Cette petite pièce semblait être la seule à « vivre », le seul lieu où la chaleur d’un étrange sentiment envahissait l’atmosphère. Cette aura fantomatique qui régnait dans chaque recoin de la pièce, semblait vouloir persister pour que jamais on ne l’oublie. Xiang Ying étouffait littéralement dans ce nouvel environnement, pas que ses émotions ne lui plaisent pas mais le surcroît de nouvelles sensations la perturbait et c’est tout naturellement qu’elle alla chercher du réconfort auprès de son protecteur, son père.  

Le lendemain, Saeko s’inquiétait pour la belle adolescente, se rendit au Cat’s eyes pour avoir confirmation de ses craintes,  

- Où est Glass Heart ? fulmina-t-elle.  

- Son nom c’est Xiang Ying et elle vit chez son père Mr Saeba, il l’a adopté tout comme l’a fait Mr Falcon pour moi ! intervint Xin Hong.  

Ce dernier reçut un coup de plateau métallique, de la part d’Umibozu, qui épousa la forme de son visage sous la violence du choc,  

- Je t’ai embauché ! fulmina-t-il.  

- Mais ils vivent ensemble alors ! intervint Saeko.  

(Bah, oui, tu crois quoi toi ! Ils sont père et fille !)  

Saeko se rua sur la porte et telle une tornade, la franchit dans un tintement de clochette...  

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L’hôpital devint silencieux, les premiers scintillements de la nuit illuminaient le ciel, les lumières dans les appartements fleurissaient de part et d’autre de la ville. Kaori soupira de contentement et se retourna vers la silhouette étendue puis s’avança lentement vers lui. Elle sourit en voyant ses traits adoucis,  

- On croirait que tu dors ! dit-elle en effleurant le visage de l’endormi.  

Kaori se résolut à contre cœur de regagner son lit,  

- Bonne nuit ! ajouta-t-elle en remontant ses draps.  

Elle s’endormit paisiblement ; ses songes étaient doux et réconfortant. La proximité de son partenaire n’y était pas pour rien ; pour la première fois depuis plus d’un mois, Kaori était détendue et sa respiration régulière, témoignait d’un sommeil sans contrariété, ni cauchemars. Ryô était là...  

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Saeko surgit dans l’appartement et grimpa à vive allure dans la chambre de l’Etalon, on aura dit une furie,  

- Où est Glass Heart ! cria-t-elle à la forme humaine camouflé sous l’édredon..  

- Laisse moi dormir... elle doit être par là ! grommela-t-il d’une voix vaseuse en désignant une direction indéfinie.  

- Ryô ! hurla-t-elle en le découvrant énergiquement.  

Son regard se figea sur la boule humaine recroquevillée sur elle-même qui ne trouva d’apaisement aux côtés de son père,  

- A-Xiang ! murmura-t-il étonné.  

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Au petit matin, Kaori s’étira de tout son long ; elle était détendue, sereine mais elle semblait soudainement à l’étroit dans son lit. Elle ouvrit difficilement les yeux en posant une main pour se redresser,  

- Mais qu’est-ce que... ? bredouilla-t-elle.  

Les yeux écarquillés, elle scruta son lit... ce n’était pas son lit mais celui de Ryô !  

Pour être sûr de sa déduction trop embrouillée pour ce matin, elle posa un regard sur le lit voisin ; rougissant à l’excès par la proximité de son partenaire, elle s’écarta vivement se qui la fit basculer du lit,  

- Aïe ! geignit-elle en se frottant le postérieur.  

Une infirmière entra à cet instant dans la chambre,  

- Bonjour, Madame ! Avez-vous bien dormi ?  

- Euh oui... oui ! déclara-t-elle en rougissant.  

- Votre fiancé aussi a dû apprécié ! sourit la soignante.  

Kaori, fronçant les sourcils, posa son regard sur Ryô : un large sourie se dessinait sur ses lèvres.  

L’infirmière lui expliqua ensuite les divers examens auxquels son partenaire aurait droit : électrocardiogramme, encéphalogramme, prises de sang... quant à elle, une simple prise de tension et prise de sang, elle en grimaça d’avance.  

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Dans la clinique du Doc, Xiang Ying venait pour ses examens hebdomadaires dû à la greffe cardiaque, tout était en ordre mais la jeune femme était anxieuse. Si elle pouvait mourir à tout moment, pourquoi son père serait-il épargné par la Faucheuse ? Elle voulait que la science lui ôte ses doutes et pour avoir la certitude que Ryô accepte, elle l’avait menacé d’arrêter la prise des ses immunosuppresseurs et la visite de contrôle du Doc. Il n’avait pu que céder à ce « chantage » par peur de perdre une nouvelle fois Kaori et leur « fille ». Le Doc l’interrogea tout de même sur ses motivations,  

- Xiang Ying ! Pourquoi avoir demandé à Ryô de passer un examen complet ?  

Xiang Ying répondit,  

***  

- Ryô va mourir avant moi ?  

***  

Les mots étaient tout naturellement sortis de la bouche de Kaori, elle s’étonnait même d’avoir prononcé de telles paroles. Pourquoi une telle question ? Il est vrai que le stress lié aux examens ne faisait rien pour arranger ; elle se trouvait seule à présent dans la chambre mais une anxiété sourde avait exprimé tout haut ses craintes enfouies.  

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Après être passé au Cat’s eyes pour s’empiffrer, (hé oui Mr était à jeun pour passer son check-up) Ryô surgit dans le salle d’examens,  

- Coucou Doc ! Tu as le résultat de mon bilan ! Dis moi tout ! clama-t-il d’un air abruti.  

Après le récapitulatif des divers examens, tout est pour le mieux ; il a une forme toujours aussi impressionnante Quand à l’interprétation de la radio de l’estomac, une tâche apparaissait,  

- C’est un cancer ! s’enquit Ryô.  

- Mais non triple idiot ! hurla le Doc en lui fracassant le crâne avec son bloc note.  

Mokkori n’avait pu rester inactif devant l’occasion de montrer le bout de son nez (enfin... c’est une expression, lol)  

- Alors rassurez, Xiang Ying ! demanda Ryô, tout sourire.  

La jeune femme ayant eu la réponse à ses angoisses, avait profité de leur petite chamaillerie pour s’éclipser et se rendre au Cat’s eyes pour boire un bon café et ainsi retrouver la normalité des choses. Le Doc lui confia alors la peur de l’adolescente,  

- C’était donc ça ! souffla-t-il en souriant.  

Le Doc continua l’analyse des résultats de Xiang Ying,  

- Non, c’est impossible ! clama-t-il. Les antigènes histocompatibilités HLA de Xiang Ying et de Kaori sont si compatibles c’est comme s’ils étaient identiques ! La probabilité que leurs groupes HLA soient compatibles est d’une sur plusieurs milliers ! s’extasia le Doc.  

- Vous voulez dire que Xiang Ying et Kaori sont presque... identiques ! s’étonna Ryô.  

Le Doc et Ryô allèrent au café pour annoncer la bonne nouvelle à Xiang Ying, le scientifiques détailla les résultats,  

- Une histocompatibilité miraculeuse ? Mais qu’est-ce que cela veut dire ? s’inquiéta la jeune femme.  

- Tu n’auras plus besoin de prendre autant d'immunosuppresseurs afin d’éviter le rejet ! Autrement dit, tu n’auras presque plus de soucis à te faire pour les effets secondaires des immunosuppresseurs ! la rassura le Doc. Le risque d’infection ou de lésion sera réduit !  

- Combien de temps vivrais-je alors ? s’enquit l’adolescente.  

- Dieu seul le sait ! ajouta le Doc d’un ton attendri.  

- Alors je vivrais plus longtemps que Papa Ryô ?  

- Disons que tes chances ont augmenté ! déclara-t-il.  

Xiang Ying sentit son cœur cognait vivement dans sa poitrine,  

- Kaori ! Merci Kaori ! Vis en moi le plus longtemps possible ! murmura-t-elle en posant tendrement ses mains sur sa poitrine.  

- D’accord mais... A-Xiang, je suis super résistant ! Pas question que je te rende malheureuse en mourant avant toi ! clama Ryô d’un clin d’œil complice.  

- Oui mais moi... je ne te ferais jamais subir le pire des malheurs pour un parent !  

déclara-t-elle en lui sautant au cou...  

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Ryô était revenu de ses examens depuis un petit moment maintenant ; Kaori, lui tenant la main, appréhendait le pronostic du Professeur qui pourrait lui refuser le départ du Nettoyeur. La porte s’ouvrit sur l’homme en blanc précédé de leur ami de plus petite taille ; leurs mines trop sérieuses ne présageaient rien de bon. Kaori dont le cœur bondissait, ramena instinctivement la main inerte sur sa poitrine dans l’attente du verdict. Les deux praticiens regardèrent de concert la jeune femme angoissée. Le Professeur Takamoto prit la parole,  

- Tout d’abord nous allons parler de votre bilan, Mademoiselle. Vous êtes en manque de fer et de magnésium ce qui provoque chez vous une fatigue générale, je vous ai préparé une ordonnance pour remédier à tout ça mais vous avez besoin de sommeil pour vous remettre totalement. Sinon vous êtes en bonne santé. En ce qui concerne votre ami...  

Kaori cramponna la main « inconsciente »,  

- Les résultats sont très encourageant malgré que Mr Saeba soit dans le coma donc je ne peux qu’autorisé sa sortie. confirma-t-il.  

Kaori sentit les larmes coulées démesurément sur ses joues et se jeta au coup de l’homme « endormi »,  

- Je pourrais veiller sur toi dorénavant ; nous ne serons plus jamais séparés ! sanglota-t-elle en étouffant ses pleurs dans son cou.  

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