Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: Sand

Status: Complète

Série: Angel Heart

 

Total: 37 chapitres

Publiée: 27-03-06

Mise à jour: 17-08-06

 

Commentaires: 220 reviews

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RomanceDrame

 

Résumé: Un lien probable entre les histoires de City Hunter et d'Angel Heart... Et si Kaori n'était pas morte !Est-ce que l'amour peut franchir toutes les barrières ? **** Ne tenez pas compte de l'histoire originale d'Hojo, la mienne se repose sur la sienne vis-à-vis des personnages et pour le contexte. Vous comprendrez le dénouement qui se dévoile au fil de l'histoire. **** C'est ma première fics et j'espère que cela vous plaira !

 

Disclaimer: Les personnages de "Une présence si familière" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

J'ai envoyé un email, mais je ne peux toujours pas accéder aux fanfictions NC-17.

 

Il faut m'envoyer un email en utilisan ...

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   Fanfiction :: Une présence si familière

 

Chapitre 34 :: Ouvrir son coeur

Publiée: 27-07-06 - Mise à jour: 27-07-06

Commentaires: Encore et toujours la même (-_^) !!! Je voulais être méchante et vous laisser en suspend avec le précédent chapitre puis je me suis dis qu’il fallait économiser les coups de massues, mdr alors… Deux pour le prix d’un. Pour vous remercier de votre fidélité et de toutes vous reviews encourageantes

 


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Après un voyage plus que silencieux, Ryô fut le premier à franchir le seuil de la salle précédé par ses deux amis moqueurs ; d’un regard alerte, il scruta les environs et se dirigea ensuite vers les deux silhouettes féminines familières. Miki et Kazue bavardaient avec enthousiasme du défilé ayant eu la primeur de voir quelques échantillons. Lorsque les deux femmes se retournèrent vers eux, elle portaient respectivement un bébé chacune ; les yeux de Ryô, ronds comme des billes allaient de l’une à l’autre et surtout d’un bambin à l’autre,  

- Ryô, je te présente Xing Hong ! clama enjouée Miki en déposant le garçonnet dans les bras du Nettoyeur penaud. C’est le filleul de Kaori…  

- Et voici, Bai Lan ! Ta filleule… On attendait ton « retour » pour te l’annoncer ! sourit tendrement Kazue en lui donnant la fillette précautionneusement puis en enlaçant son Américain d’amour qui riait bêtement en se grattant la tête.  

Ses yeux clignant vivement détaillaient les enfants qui se trémoussaient dans ses bras puis un large sourire plein de douceur, se dessina sur son visage et illumina ses yeux sombres,  

- Ainsi, vous m’avez suivit jusqu’ici ! dit-il mentalement.  

 

Non loin de là, Kaori épiait le petit groupe et son visage se fit doux et aimant lorsqu’elle vit Ryô entrer dans la salle, entouré de ses amis. Les yeux s’étaient remplis d’étoiles lorsqu’elle avait vu la douceur avec laquelle, le Nettoyeur enlaçait les deux bébés puis elle referma le rideau et rejoignit son ami, Eriko.  

Sentant le regard de ses amis, Ryô rendit les enfants à leurs mères respectives,  

- Eloignez les de Kaori… c’est peut-être contagieux d’avoir des enfants ?  

Ils tombèrent tous à la renverse en entendant la stupidité de ses paroles ; Mick se redressa le premiers tout en aidant sa femme à faire de même il ajouta,  

- Il faudrait pour ça que tu ailles plus loin avec Kaori ! clama-t-il d’un ton provocateur.  

- Qui te dit que cela ne sera pas pour bientôt ?  

Ses paroles avaient franchis le mur qu’il s’était construit et son cœur avait pris le dessus ; les yeux de ses amis le fixèrent subitement en le dévisageant avec insistance. Réalisant soudainement sa bévue, il resta pantois quelques secondes puis il commençait à scruter les environs avec ténacité,  

- Mais où est Kaori ? demanda Ryô d'une voix assez impatiente, bien qu'il essayait de cacher son émotion.  

Les deux jeunes femmes se retournèrent de concert comme pour accorder leurs violons et tout en admirant l'élégance des hommes les accompagnant, Kazue cherchait ses mots quand Miki intervint,  

- Kaori est dans les coulisses pour soutenir Eriko ! Tu comprends, elle angoisse toujours lors de ses défilés !  

Ryô ne semblait pas totalement convaincu de cette excuse, cela faisait deux semaines qu'il était revenu d'entre les morts et ne désirait qu'une chose... voir Kaori ! Pourquoi l'évitait-elle ? Il allait se diriger vers les coulisses quand la lumière se tamisa et éclaira la scène, les jeunes femmes tirèrent les trois compères pour gagner leur table. Eriko apparut dans un halo de lumière et commença son discours de bienvenue. Ryô perdu dans ses pensées, ne fit attention à cette apparition, les applaudissements le sortirent de sa rêverie et fit de même que l'assemblée,  

- Je trouve Eriko de toute beauté, ce soir encore ! ajouta Mick à l'intention du Japonais, d'un oeil connaisseur.  

La musique commença et les mannequins apparurent sur la scène, les deux pervers retrouvèrent leur naturel en sautillant devant le podium d'une grimace lubrique. Les jeunes femmes défilant, portaient les nouvelles tenues d'Eriko mais elles étaient affublées d'un magnifique masque de carnaval qui n'ôtait rien à leur beauté. Un nouveau mannequin fit son apparition sur le devant de la scène et attira l'attention du Japonais plus que les précédentes. Elle fut accueillie par un tonnerre d'applaudissements de la gent masculine, Ryô n'arrivait plus à quitter ses yeux de cette femme.  

Bouche bée, il la regarda évoluée mais Mick, toujours aussi excité, bondissait dans tous les sens.  

Kazue mal à l'aise lui envoya une petite massue qui la plaqua au sol et le retenant par le col, elle le ré assit à sa place. Le défilé continua dans la bonne humeur sous l'oeil admiratif d'un Ryô ébloui par ce fameux mannequin ; elle lui semblait familière, il finit par en conclure qu'il avait dû la voir dans un magasine.  

 

Mick, au comble de sa joie, attendait la fin du défilé qui se clôturait, pour une fois, par les maillots de bain. A l'étonnement de leurs amis, Ryô restait impassible mais son regard semblait s'animer à l'apparition de son mannequin favori. Sa favorite fermant le défilé, apparut vêtue d'un maillot deux pièces rouge qui lui allait à ravir. Ce morceau de tissu moulait à la perfection les formes généreuses de la jeune femme ; on devinait sous son paréo, un petit bikini rouge qui suivait la parfaite courbe de ses fesses. Arrivée au bout du podium, le mannequin ôta le paréo et dévoila la partie inférieure du maillot sous un tonnerre d'applaudissements des invités. Le mannequin revint sur ses pas et prit le bras la belle styliste et elles saluèrent la foule en délire. Eriko était au comble de sa joie et de sa fierté face au succès de son défilé. Mick dans tous ses états, bondissait dans toute la salle ; poursuivit par Kazue qui tentait désespérément de calmer ses ardeurs. Les deux enfants riaient en tapant maladroitement en voyant Kazue poursuivre Mick tout en tentant de lui fracasser le crâne avec sa massue. Les mannequins se retirèrent à tour de rôle, laissant place au mannequin vedette et à la jeune styliste.  

 

Ryô, silencieux, se leva pour prendre la direction du podium et héla la jeune mannequine. D'abord surprise, elle s'arrêta puis s'agenouilla à sa hauteur pour écouter ce qu'il avait à lui dire,  

- Je vous ai trouvé magnifique... Euh...Voudriez-vous prendre un verre avec moi tout à l'heure ?  

La jeune femme souriante, faisant mine de réfléchir,  

- Si vous refusez, vous allez me briser le coeur. ajouta-t-il d'une mine tristounette.  

Elle hocha la tête en signe d'approbation et elle se releva mais il lui attrapa le bras,  

- Pourriez-vous enlever votre masque pour que je voie enfin votre visage qui, je ne doute pas, doit être charmant !  

Elle hésita puis dénoua le masque ; Ryô, sans voix, les yeux écarquillés, dévisagea la jeune femme qui n'était autre que Kaori. La joie immense de faire à nouveau face à son aimée, après tous ces longs mois de coma, à croire qu’elle était morte, il en resta figé. Son cœur bondissait à tout rompre dans sa poitrine, il avait l’impression de suffoquer ; tous les mots s’étouffaient dans sa bouche. Interprétant maladroitement la mine effarée de son partenaire, son regard s'attrista puis elle ajouta d'un sourire attristé,  

- Ne t'en fais pas, je ne vais pas t'obliger de tenir ton invitation... clama-t-elle d’une voix tremblante dont la tristesse enserrait son cœur meurtrie.  

Ryô n'eut le temps de répondre qu'il fut interrompu par l'appel d'Eriko à l'intention de Kaori pour se changer.  

 

Ryô dépité par la réaction de sa partenaire, regagna sa table et ajouta à l'intention de leurs amis, tout en soupirant,  

- C'était Kaori, le mannequin vedette ! dit-il en se laissant tomber lourdement dans sur sa chaise.  

Les deux jeunes femmes sourirent et Mick en resta muet, le mâchoire pendante. Falcon eut un sourire en coin ; bien qu'étant aveugle, il avait ressenti l'aura de tendresse et d'innocence de la jeune femme lors du défilé. Eriko rejoignit la tablée et Ryô se bascula sur sa chaise, s'attendant à voir Kaori à sa suite mais elle était seule. Ryô, contrarié, ne prêtait pas attention à la conversation et scruta la salle à la recherche de la silhouette attendue. Son regard s'attarda sur une jeune femme discrète qui se faufila sur le balcon ; il se leva précipitamment et partit dans sa direction,  

- Excusez moi !  

Le petit groupe le vit s'éloigner en direction de la jeune femme dont ils reconnurent l'allure tout de suite. Les trois femmes se regardèrent d'un oeil complice ; Mick, étonné, fixait le pas pressé de son comparse.  

 

Kaori, déçue, voulait un peu de solitude en s'isolant sur le balcon désert. Elle s'avança en prenant appui sur la rambarde ; ses yeux, perdus dans le paysage verdoyant, noirci par la nuit, s'embuaient de larmes incontrôlées. Ryô resta interdit, hésitant quelques secondes à s'approcher d'elle mais il en éprouvait le désir et surtout le besoin vital de la sentir contre lui, dans ses bras. De sentir la vie dans cet être qu'il pensait avoir perdu à jamais, de l'embrasser et ne plus jamais la quitter.  

D'un revers de la main, elle essuya ses larmes et de sa voix tremblante,  

- Ryô, te rappelles-tu tout ce qui s'est passé avant ton accident ?!  

Elle ne lui parlait pas directement mais son inquiétude parlait pour elle à voix haute,  

- Vas-tu à nouveau me rejeter ? Je ne me sens plus assez forte pour ce petit jeu... sanglota-t-elle.  

Il s'approcha lentement d'elle puis la serra dans ses bras,  

- N'aie plus peur, ma chérie. Je me rappelle de tout et surtout de ton amour qui m'a aidé à revenir auprès de toi ! lui murmura-t-il à l’oreille.  

Kaori, très émue se retourna ; Ryô était là, la serrant contre lui,  

- Je n'ai été qu'un imbécile durant toutes ces années, pardonne moi !  

D’une main hésitante, il effleura du bout des doigts le visage de Kaori avec une infinie douceur ; ses yeux sombres plongèrent au plus profond du regard noisette qui le fixait avec tendresse. Par ce geste, il voulait obtenir la réponse à la peut-être métamorphose de Kaori mais la flamme qui brillait dans ses yeux était celle de la bonté et de l’amour qui la caractérisaient depuis toutes ses années. Il sourit malgré lui puis son regard se fit sérieux mais doux à la fois ; il voulait se confier enfin à elle. Lui dire tout l’amour qu’il ressentait réellement pour elle et surtout que c’était grâce à elle qu’il était revenu… Les sentiments de son coeur étaient parvenus au sien. Il voulait tout lui dire et en éprouvait le besoin. Toutes les barrières qu’il avait construites autour de lui, n’avaient fait que lui gâcher la vie et une à une, il comptait bien les faire exploser définitivement. Et c’est tout naturellement, qu’il commença à lui raconter tout ce qu'il avait ressenti durant son coma. Il lui confia la tristesse qui avait envahit son coeur pensant que c'était elle qui avait disparu ; il relata les diverses missions du nouveau tandem City Hunter. Il lui confia qu’il avait constaté tout récemment que les diverses choses qu’elle avait subies, se déroulaient pour lui au travers de ses récits. La présence de Xiang Ying chère à son coeur qui comblait en partie sa perte.  

 

Pour la première fois devant elle, l'homme si fort, avait des larmes qui coulaient ; sa voix ferme continuait, tout en serrant les dents, à conter son récit. Kaori resta ébahie ; il avait entendu tout ce qu'elle lui avait raconté lorsqu'elle était à son chevet. Dans son esprit, il avait adapté tous les faits relatés, à sa vie parallèle. Il lui avoua cet amour paternel de leur "fille Xiang Ying" qui, dans son « monde », avait reçu, suite à une greffe, le plus beau des cadeaux : son coeur.  

Il lui confia aussi qu'il avait trouvé beaucoup de similitude entre cette enfant et elle-même ; Xiang Ying, ayant disparu avec sa mère dans un accident de voiture et son père, à la tête d'une organisation criminelle, l'avait cru morte. Elle grandit alors sans amour parental comme elle ; il avait tenté de remplir de son mieux ce vide tout en sentant sa présence à ses côtés comme il avait tenté de le faire pour elle mais il en était tombé éperdument amoureux. Il sourit à cette dernière réflexions qui faisaient brillaient les yeux de sa dulcinée d’une lueur qu’elle cachait depuis toutes ses années. Très impulsive, elle fonçait dès qu'on demandait de l'aide ; sentant son coeur jour après jour, plus chaud, plus aimant,  

- Elle était vive, courageuse ; tout le portait de Sugar Boy ! ajouta-t-il dans un sourire tout en essuyant du pouce, les larmes qui coulaient des yeux de son aimée, très émue.  

Il décrivit cette joie de vivre aussi présente chez elle, sa naïveté face à l'amour des hommes. Ses joues s'empourprèrent à cette dernière réplique ; la timidité de Kaori était toujours semblable, inchangée malgré toutes ces années. Il ne pu s'empêcher de sourire à cette réaction qui lui était si coutumière. Elle resta admirative en entendant cette confession ; elle ne connaissait pas cette facette de son partenaire. Il évoqua ce pont intemporel, cette jeune fille, qui les unissait grâce à ce coeur toujours si pure mais devait-elle lui avouer que durant son « absence », elle avait tué pour la première fois. La verrait-il toujours pareil ?  

- Ryô… J’ai mal agi… Toyama…  

- Chut ! dit-il en lui posant son index pour sceller ses lèvres. Je sais… tu n’auras plus à subir ça car je serais là maintenant.  

Elle se blottit tendrement contre lui alors qu’il caressait lentement sa chevelure ébouriffée,  

- Le jour qui a été le plus dur pour moi fut la date de mon anniversaire… J’ai cru sentir un baiser sur mes lèvres et ensuite… ta main sur ma joue ! lui avoua-t-il tout en caressant langoureusement la main,  

- Je t'ai réellement embrassé ce jour-là ! avoua-t-elle timidement en baissant la tête.  

Il resta dubitatif face à cet aveu, son amour avait réussi à franchir les barrières de la mort au point qu’il ressente les sensations intimes. Il ne pouvait plus s'arrêter et lui avoua combien les derniers temps, il avait souffert en entendant sa voix ne pouvant plus sentir sa présence physique. Kaori, le coeur envahi de joie mais aussi de tristesse face à la détresse de son amour, le regarda sans interrompre ses paroles cauchemardesques. Un silence envahit l’atmosphère lorsque sa narration prit fin ; Ryô tenait les mains de la jeune femme et la regardait d’un amour infini. Enfin Ryô avait ouvert son cœur… Ce doux enchantement se prolongea davantage grâce à Kaori, qui s’avança timidement et sur la pointe des pieds, l'embrassa. Dans ce baiser, elle lui offrit tout son amour, toute sa tendresse et toute sa compassion face à cette déclaration déchirante. Ryô resserra son étreinte comme pour imprégner chaque parcelle de sa peau de la chaleur et du parfum de Kaori et rendit doublement le baiser offert,  

- Nous ne serons plus jamais séparés ! murmura-t-il à l’oreille de la jeune femme tout en la serrant fiévreusement contre lui.  

Ils restèrent un long moment ainsi à s'embrasser puis s'écartant à regret,  

- Nous devrions rejoindre nos amis...  

Il acquiesça d'un signe de tête et timidement, elle prit la main rassurante de cet homme prévenant. Ryô, ouvrant la marche, était suivit d'une Kaori timorée mais resplendissante.  

 

Arrivés à la table, Ryô ajouta en attirant la jeune femme devant lui,  

- Voici la star de la soirée !  

Elle fut encerclée par ses amies qui lui dirent combien elles l'avaient trouvée magnifique et l'effet produit sur la foule. Mick, encore plus « amoureux », bondit en direction de la jeune femme mais fut intercepté par le poing fracassant de Ryô. Etonné, il lui demanda les raisons d'un tel geste,  

- Ca ne te gênait pas avant, à ce que je sache, mon intérêt pour Kaori !  

- Avant, c'était avant... Et puis maintenant... Kaori et moi, nous sommes ensembles et il faudra te faire une raison. Voilà tout !  

Les conversations du groupe furent interrompues par une telle déclaration ; l'intéressée dévisagea son partenaire qui venait dans sa direction. Ryô s'approchant dangereusement de la jeune femme, l'attira à lui et l'embrassa comme jamais devant l'assemblée sans aucune gêne. Les couples sourirent de la sincérité de leur baiser et la rougeur du visage de Kaori mais elle lui rendit pleinement son baiser,  

- Te faut-il une autre preuve ! demanda Ryô.  

- Oui, j'aimerais bien voir ce que tu peux faire pour cela... ajouta-t-il d'un sourire lubrique.  

- Tu n'es vraiment qu'un pervers !  

- Quoi ?! C'est l'hôpital qui se fout de la charité.  

Leurs chamailleries reprirent quand Mick essaya d'embrasser Kaori en lui prétextant qu'il n'y avait pas meilleur parti que lui, Ryô jaloux feinta de faire de même avec Kazue.  

Les deux femmes, d'une colère folle, abattirent une massue "réserve spécial pervers". Ryô, geignant, encore assis par terre, se frotta la tête,  

- Je viens de sortir de l'hôpital pour un traumatisme crânien et voilà que je reçois… une massue. J'ai mal ! dit-il en pleurnichant tel un gamin en cachant ses yeux de son avant bras, ses larmes coulant telles des fontaines.  

Kaori, affolée, s'agenouilla à côté de lui et posa une main sur son bras, tentant de voir son visage,  

- Montre moi ça, Ryô !  

Mais il s'écarta en redoublant ses pleurs,  

- Non, j’ai trop mal !  

- Dis moi… dis moi ce que je peux faire pour t’aider ! ajouta-telle d’une voix paniquée.  

- Je veux un bisou… dit-il en tendant ses lèvres désireuses.  

Amusée et surtout rassurée, elle l'embrassa,  

- Ca va mieux ?  

- Non, il m'en faut encore un autre...  

- N'exagère pas… et tout le monde te regarde.  

Le Nettoyeur se releva avec l'aide de sa partenaire et Kaori, ayant le dos tourné, il fit une grimace à Mick, en étirant son oeil et en tirant la langue,  

- Tu vas me le payer, Saeba !  

- Tu n'as pas fini ! intervint Kazue.  

- Mais c'est lui qui continue !  

- Vous avez quel âge tous les deux ! dirent en coeur les deux femmes.  

Ce qui entraîna l'hilarité du groupe ; Ryô s'assit de nouveau comme si de rien n'était, en félicitant Eriko qui répondit avec enthousiasme à ces compliments.  

 

Le repas fut animé, parfois interrompu par un jeune homme fan d'Eriko et qui ne manquait pas d'ajouter un mot charmeur au mannequin vedette mais il se trouva foudroyer sur place par le regard sombre de Ryô ; ils ne restèrent jamais plus de deux minutes à ses côtés,  

- Ryô, arrête de te comporter ainsi ! C'est le soir d'Eriko ! fulmina Kaori.  

- Je fais ce que je veux après tout ! dit-il d'une voix boudeuse.  

Kaori posa sa main sur l'avant bras de l'homme jaloux et lui sourit,  

- Tu es le seul qui compte, tu le sais bien...  

- D'accord, mais s'il y en a un qui s'approche trop, il tâtera à mon Python.  

Elle le fixa avec étonnement lorsqu'il entrouvrît son veston pour effleurer son arme ; il semblait sérieux. Il referma sa veste et déposa un bras protecteur sur le dossier de la chaise de sa partenaire qui sourit tout en continuant sa conversation avec ses amis sans aucun commentaire, tout en enlaçant le petit Xing Hong dans ses bras.  

Le repas achevé, une musique douce emplit la salle ; Ryô se leva et tendit une main assurée vers Kaori,  

- Veux tu danser ?  

Kaori ne se fit pas prier et confia le garçonnet à sa mère pour prendre la main qui lui était tendue  

Il l'entraîna au centre de la piste ; quelque peu, hébétée, Kaori resta sans bouger à jeter des oeillades aux autres danseurs. Ryô, plus habile, prit la main de sa partenaire qu'il posa sur son épaule et l'autre, la garda précieusement dans la sienne. Il déposa une main sur sa hanche et l'attira à lui.  

Sentant, cette proximité charnelle, un sourire lubrique se dessina petit à petit sur son visage, bien qu'il tente désespérément de garder le contrôle. Son sourcil tressautant, trahissait son naturel qui ne demandait qu'à faire surface. Kaori sentant sa crispation,  

- Tout va bien Ryô ?  

- Oui, oui, ne t'en fais pas !  

Elle se blottit alors davantage, amoureusement. Sentant, sa poitrine contre lui et son doux parfum,  

une petite voix cria alors dans sa tête,  

- Zone d'alerte critique ! Attention, attention !!!  

Son rictus contrôlé jusqu'à présent, se dessina sur son visage et un rire nerveux jaillit de sa gorge ; Mokkori fit son apparition. Kaori rougissante, s'écarta brutalement de son partenaire,  

- Décidément, tu es incorrigible, Ryô !  

Une massue "sentence maximale" s'abattit violemment sur sa tête ; Kaori changea de place pour le restant de la soirée, terriblement honteuse de l'attitude de son partenaire. Ryô, faisant semblant de ne pas comprendre, s'assit lourdement sur sa chaise en faisant la moue de l'enfant puni sous l'hilarité de son homologue américain. Arborant sa mine de chien battu, il tenta de se rapprocher de sa bien aimée qui détournait le regard à son approche. Mick au comble de sa joie, se moqua ouvertement du Japonais qui, rageur, se leva brusquement et pourchassa le Blondinet jusque dans le parc.  

 

 


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