Chapitre 4 :: Un petit jeu plaisant

Publiée: 27-03-06 - Mise à jour: 18-05-06

Commentaires: Quand Ryô s'amuse à "torturer" Kaori ! Rien ne l'arrête, il aime tant la voir rougir de honte...

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En sortant du bar, Ryô prit la direction du Cat’s eyes, sachant pertinemment qu’il y retrouverait Kaori en grande conversation avec Miki. Il sourit d’avance en voyant la gêne de sa partenaire  

mais qu’est-ce qu’il pouvait se sentir enfin libérer d’un poids  

après avoir avouer ses sentiments à Kaori.  

Il marcha tout en rêvassant puis arrivant au café, il vit à travers la vitrine, la silhouette de Kaori accoudée au comptoir et comme il le pensait en plein bavardage avec son amie.  

Miki sourit tout à coup,  

- Il arrive !  

Kaori rougit à l’excès,  

- Je n’ose plus le regarder maintenant…  

La clochette retentit comme un gong dans la tête de Kaori,  

- Bonjour Mikiiiiiiiiiii !  

ajouta t’il la bouche en cœur, tout en s’envolant dans sa direction ;  

c’était sans compter sur Falcon qui lui fit embrasser son poing en signe de salutation.  

Se rajustant et en frottant sa mâchoire, il se dirigea vers le comptoir  

où Kaori n’avait jusque là pas bouger d’un cheveu,  

- Tu as toujours l'art et la manière d'accueillir tes amis ! ajouta-t-il sérieusement.  

- Je les reçois comme il le mérite ! dit Umi en ronflant.  

Il s’assit aux côtés de sa partenaire puis saisit le dossier du fauteuil où était assis la jeune femme. Il le fit vivement pivoter dans sa direction ; Kaori posa une main sur son torse pour se retenir du tour de chaise et Ryô lui prit le menton puis l’embrassa délicatement,  

- Ce goût commençait à me manquer !  

Kaori rouge de confusion, regarda leurs amis ; elle ne pensait pas  

qu’il irait jusqu’à l’embrasser devant eux.  

- Il faudra t’y habituer pourtant ! ajouta-t-il un sourire en coin.  

Puis il s’approcha d’elle et lui murmura,  

- Je ne compte pas m’arrêter là… !  

Il lui vola de nouveau un baiser avant de faire face de nouveau à leurs amis.  

Umibozu, apparemment détaché, sourit (Tous au abris, Umi sourit !)  

Miki, aux anges pour son amie, avança une tasse fumante pour Ryô,  

- C’est la maison qui offre !  

Il l’en remercia d'un large sourire et d'un signe de tête puis commença à discuter avec Umibozu de cette nouvelle affaire qui ne lui plaisait guère mais ne l’avoua pas devant Kaori.  

Cela semblait trop facile même si l’adversaire était de taille et que le Procureur en question n’était pas au jus ; quelque chose clochait. Il but d’un trait son café puis ajouta,  

- Mon adversaire sera le Loup blanc cette fois-ci !  

- Tu ne fais pas dans la demie mesure, je vois ! ajouta Falcon en lui resservant un café.  

- Je sais mais que veux tu, City Hunter est toujours là ! ajouta t’il d’un sourire grimaçant.  

Il sentit la main de Kaori sur son avant bras,  

- Je t’en supplie, n’y va pas ! Ils seront bien se débrouiller sans toi !  

Il posa sa main sur la sienne et lui sourit en tentant de la réconforter,  

- Tu sais bien qu’ils ont besoin de moi ! Même s’ils arrivent à neutraliser l’organisation, ils ne pourront tenir tête à ce Loup blanc ! S’il s’enfuit, il remonterait en un rien de temps un nouveau groupe et distribuera à nouveau cette nouvelle drogue qui fait des ravages.  

Elle n’est pas aussi nocive que la poussière d’ange mais elle fait de sacrés dégâts.  

Ils ne la revendent pas seulement à des bandes armées mais aussi à des jeunes gens en recherche de sensation ! Rappelle toi, ce que cela a provoqué chez Mick.  

Se remémorant tout cela, son visage se tendit et il sentit sa main se crisper sur son bras. Attristée, elle savait bien qu’elle ne pourrait pas le faire changer d’avis.  

Elle aurait pu essayer de le faire flancher en mettant en jeu leur nouvelle relation mais elle ne voulait lui faire de chantage aussi immoral. Elle se leva puis à son tour l’embrassa furtivement et partit sans un mot.  

Il allait la suivre mais Miki le retint,  

- Il faut que je te dise quelque chose !  

Miki lui raconta les cauchemars que sa partenaire faisait fréquemment ces temps-ci. Il est vrai qu’il avait remarqué sa mélancolie mais ne pensait pas qu’il pouvait s’agir de cela,  

- Je comprends mieux ses paroles de ce matin.  

- Qu’a-t-elle dit ?  

- Qu’elle haïssait Saeko ?  

Il sourit puis s’en alla à son tour en prenant la direction de l’appartement.  

A son arrivée, il ne perçut aucune présence mais où était elle passé ?  

Kaori, perdue dans ses pensées, déambulait dans les rues de Shinjuku  

sans prêtée attention au monde qui l'entourait.  

La peur et la tristesse qui envahissaient son coeur, s'emparaient de ses pensées.  

Ce Loup blanc, elle ne le connaissait pas, mais la réflexion de Falcon n'avait fait qu'accentuer ses craintes. Elle savait qu’il pouvait, à tout moment, être tué mais jusque là, elle avait confiance en ses talents de nettoyeur. Cette fois-ci, elle avait peur, cet autre professionnel était apparemment redouté et redoutable. Elle frémit rien qu’en pensant qu’une balle pouvait lui transpercer le coeur… La mort l’attendait déjà depuis trop longtemps et sauterait sur cette occasion rêvée pour l’emmener avec elle. Une larme se forma et coula lentement sur sa joue… la sirène d'une ambulance la fit sortir de sa léthargie,  

elle était arrivée devant le grand hôpital de Shinjuku.  

Elle se figea en fixant le grand édifice ; une lueur traversa son regard éteint,  

- C’est ça ! dit-elle en frappant fermement son poing dans sa main.  

Une idée apparemment révolutionnaire lui traversa soudainement l'esprit et illumina son visage et son regard.  

Elle avança à grandes enjambées et se mit presque à courir  

pour franchir les portes coulissantes de l'hôpital.  

Elle y pénétra et se dirigea vers l'accueil dont la réceptionniste lui indiqua le bureau désiré.  

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