Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: Sand

Status: Complète

Série: Angel Heart

 

Total: 37 chapitres

Publiée: 27-03-06

Mise à jour: 17-08-06

 

Commentaires: 220 reviews

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RomanceDrame

 

Résumé: Un lien probable entre les histoires de City Hunter et d'Angel Heart... Et si Kaori n'était pas morte !Est-ce que l'amour peut franchir toutes les barrières ? **** Ne tenez pas compte de l'histoire originale d'Hojo, la mienne se repose sur la sienne vis-à-vis des personnages et pour le contexte. Vous comprendrez le dénouement qui se dévoile au fil de l'histoire. **** C'est ma première fics et j'espère que cela vous plaira !

 

Disclaimer: Les personnages de "Une présence si familière" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Comment changer son pseudo?

 

Je n'autorise pas les gens à changer l ...

Pour en lire plus ...

 

 

   Fanfiction :: Une présence si familière

 

Chapitre 11 :: Quand les sentiments s'en mêlent...

Publiée: 04-04-06 - Mise à jour: 04-04-06

Commentaires: ATTENTION : Le texte entre les ///////// est tiré de l'oeuvre originale de Tsukasa Hojo, cf Angel Heart volume 3.

 


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Vers dix-neuf heures, ils finirent par rentrer chez eux ; l'estomac de Ryô, ayant demandé sa pitance, s'exprimait de manière audible à l’oreille attentive de la jeune femme.  

Montant à allure modérée les escaliers, ils atteignirent enfin leur appartement ; la jeune femme ayant tenu à se débrouiller seule,  

- N’oublie pas que j’ai mangé une énoooorrrrrme glace ! ajouta-t-elle d’un sourire radieux.  

Il ne pu s’empêcher de sourire à cette réflexion et la précéda en jetant des petits coups d’œil sur le postérieur qui se dandinait devant lui.  

 

Pendant que Kaori préparait le dîner ; Ryô, silencieux allongé sur le canapé, ne lisait pas ; il repensait à cette journée passée avec Kaori.  

Cet après-midi là, elle lui avait offert son cœur, sa vie en échange de la sienne.  

Ne se trouvant pas à la hauteur pour le « protéger », elle lui faisait don de sa vie, comme si cela était normal ; elle envisageait de mourir pour lui, pour qu’il revienne à la vie.  

 

En compagnie de Mick et Falcon, ils avaient, à de nombreuses fois, risqué leurs vies mais maintenant tout avait changé, ils devaient penser à leurs compagnes respectives,  

- D’ailleurs, où est passé Mick déjà ?... Ah ouiiiii, c’est vrai qu’il est parti quelques jours avec Kazue ! Il ne devrait plus tarder à rentrer ; il a dû bien en profiter ! dit-il d’un sourire en coin.  

 

Son sérieux reprenant le dessus, il se demandait sincèrement si sa vie avait plus d’importance que celle de Kaori,  

- Si quelqu’un mérite de vivre, c’est bien toi, Kaori ! pensa-t-il en soupirant.  

Elle était si naïve parfois, tellement dévouée et pleine de vie  

qu’elle se jetait tête baissée dans le danger en risquant sa propre vie.  

Elle ne prenait pas le temps de réfléchir, son cœur prenait toujours le pas sur ses actes.  

Elle lui avait appris à s’ouvrir aux autres, à avoir confiance dans le genre humain et surtout à aimer.  

 

AIMER…  

 

Il pensait en connaître la signification lorsqu’il se trouvait dans les bras de ses conquêtes  

mais cela avait une toute autre signification aujourd’hui.  

C’était un mot simple mais à la fois compliqué, rien n’était plus beau, pour lui, à présent.  

Respirer quand l’autre vit, pleurer quand l’autre à de la peine ; cette osmose entre deux êtres qui s’aiment.  

Et lui que ferait-il, si elle devait mourir ; serait-il assez fort pour surmonter cette souffrance ?  

 

- Ryô ! insista Kaori.  

Il sursauta,  

- Qu’est-ce que tu fabriques ? Ca fait deux fois que je t’appelle ! l’interrogea-t-elleen posant ses poings sur ses hanches.  

- Je réfléchissais ! dit-il d’une voix pâteuse, en se levant lentement tout en s’étirant bruyamment.  

Tu n’as pas fait brûler le dîner, j’espère ! demanda-t-il d’un ton moqueur.  

Elle fronça les sourcils et haussa les épaules en secouant la tête d’agacement,  

- Ca ne m’est arrivé qu’une seule fois en dix ans et tu vas me rabattre les oreilles avec ça maintenant ! bougonna-t-elle en repartant en direction de la cuisine.  

En courant pour s’attabler, il l’embrassa sur la joue au passage ; il saisit ses couverts et attendait les yeux exorbités, son repas.  

Quand elle déposa les plats, il se jeta dessus tel un prédateur sur sa proie ; elle s’assit en face de lui et le regarda en souriant puis se servit à son tour.  

Le repas se déroula dans le silence, sous les yeux admiratifs et tendres de la jeune femme ; parfois interrompu par un Ryô affamé qui manquait de s’étouffer.  

 

Le dîner terminé, Ryô l’aida à débarrasser ; il s’installa au comptoir de la cuisine américaine et ouvrit son journal en attendant son café.  

Tout en déposant la vaisselle dans l’évier, elle avait bien compris que la conversation, cet après-midi dans le parc sur les dons d’organes, l’avait un peu tracassé.  

Elle décida de crever l’abcès,  

 

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- Je pourrais mourir avant toi Ryô… déclara-t-elle sans lui faire face.  

Il décolla subitement le nez de son journal, abasourdi,  

- Hein !  

Elle sourit puis continua son explication,  

- De maladie, dans un accident de voiture ou de vieillesse…  

Il se replongea dans sa lecture comme pour refuser cette éventualité ; Kaori lui servant son café,  

- Si ça arrive… mon cœur serra transplanté à un parfait inconnu. clama-t-elle fataliste.  

Il soupira puis ajouta en souriant,  

- Quoi ? Ne me dis pas que tu veux renoncer à être donneur !  

- Nous… l’interrompit-elle pour se justifier. Nous autres qui exerçons un métier de nettoyeur, nous ne pouvons avoir d’enfant mais…  

Il perçut une petite pointe de remords dans sa voix,  

- Ceux qui recevront mes organes seront une partie de moi.  

Un pincement douloureux serra le cœur de Ryô à cette idée mais Kaori se retourna vers lui ; un magnifique sourire illuminait son visage,  

- Oui… tu ne crois pas qu’ils seront comme mes enfants ?  

- Où est-ce que… tu veux en venir ?  

- L’identité des receveurs n’est pas révélée à la famille d’un donneur mais… si tu sais que quelque part dans ce monde, vit mon enfant… même si je meurs, tu seras un peu moins triste, non ?  

Ryô resta interloqué par ces dernières paroles ; fière de sa réflexion et rassurée de savoir que quelqu’un d’autre prendrait le relais pour veiller sur son amour, Kaori sourit à nouveau.  

Ryô, ne pouvant rester sur cette impression, se ressaisit et lui fit remarquer que quelque chose clochait dans son plan,  

- Arrête un peu de dire n’importe quoi ! ajouta-t-il en s’accoudant au comptoir.  

Rien ne dit que les receveurs seront des enfants, tu sais ?  

Son visage s’approchant du sien, afficha une moue moqueuse,  

- Si c’est un vieux, tu veux toujours que j’y pense comme à ton enfant ?  

Une libellule passa au dessus de la tête d’une Kaori stupéfaite ; elle n’avait envisagé cela,  

- Tu pourrais te dire que c’est… ton grand-père ?... bafouilla-t-elle subitement,  

cherchant un échappatoire.  

- Banane ! ajouta-il moqueur.  

 

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Ils partirent à rire de bon cœur ; c’était demain que tout se jouait et ils ne le savaient que trop bien.  

Mais cela rassurait en quelque sorte Kaori d’avoir mis les choses à plat.  

Cette nuit-là, ils s’endormirent dans les bras l’un de l’autre, ressentant le besoin de ce contact, de ce toucher, comme si c’était la dernière fois…  

 

Le lendemain, Kaori prépara le petit déjeuner comme si de rien était, du moins c’est ce qu’elle voulait faire paraître.  

Rêveuse, elle remonta à l’étage pour réveiller l’endormi ; elle resta quelque seconde figée sur le seuil de la porte, comme pour graver ses traits dans son esprit.  

Ce mauvais pressentiment s’était emparé d’elle dès son réveil ; une angoisse qui vous coupe le souffle et dont l’air manquant vous fait suffoquer mais cela s’était calmée quelque peu lorsqu’elle avait senti le bras de Ryô se resserrer autour de sa taille.  

 

Une boule de sanglots serrait sa gorge ; elle se ressaisit vivement,  

- Reprends toi Kaori ; ne lui fais pas de peine aujourd’hui ! Il aura déjà assez de soucier comme ça sans en ajouter en plus ! pensa-t-elle.  

Plus sereine, elle se pencha au dessus de lui, son souffle chaud et régulier effleurait son visage ; elle l’embrassa délicatement,  

- Ryô, il faut te lever !  

Un sourire se dessina sur les lèvres de ce dernier qui s’étira et l’enlaça,  

- Donne m’en un autre ! dit-il en affichant une moue plaintive.  

Amusée et attendrie, elle s’exécuta. Il la prit dans ses bras et tout en caressant son dos, il approfondit le baiser.  

Quelques instants après, s’écartant pour reprendre son souffle, elle ajouta,  

- Dépêche toi de descendre sinon tout sera froid !  

La jeune femme s’éloignant, Ryô ne pouvait détacher son regard de la silhouette féminine qui disparue dans l’encoignure de la porte ; il soupira en fermant les yeux puis bondit de son lit en prenant la direction de la salle de bain.  

Bien que souriante, il avait ressenti la tristesse de la jeune femme ; dans la nuit, il avait pris une importante décision tout en s’attardant sur son visage endormi dont il repositionnait une mèche rebelle.  

Il ne pouvait l’emmener avec lui dans cette affaire car avec sa jambe blessée, elle ne pourrait fuir si les choses tournaient mal et, la confier à Miki et Falcon, lui semblait la meilleure idée qui soit.  

Avait-il peur lui aussi, son instinct le prévenait-il  

ou était-ce l’inquiétude de Kaori qui était « contagieuse » ?  

 

Lorsqu’il descendit une odeur de café fraîchement préparé envahissait le salon ; il s’assit et Kaori lui déposa un mug de café fumant,  

- Tu resteras avec Miki et Falcon pendant que je résoudrais cette affaire ! dit-il fermement en portant la tasse à ses lèvres, la fixant d’un regard dur.  

Etonnée, elle se retourna subitement,  

- Comment ?  

- Tu m’as très bien compris ! ajouta-t-il sèchement.  

- Mais pourquoi ?! D’habitude, je t’accompagne même si je ne fais que rester dans la voiture ! maugréa-t-elle.  

- Tu es handicapée par ta jambe et du coup, tu ne pourrais pas te protéger seule !  

Imagine que cela tourne mal pour moi !  

Son cœur s’emballa, pourquoi pensait-il que cela allait mal finir,  

- Qu’y a-t-il que tu ne me dis pas ?!  

- Rien mais je connais mon ennemi que de réputation et ce n’est pas brillant d’ailleurs ; alors j’ai peur qu’il se serve de toi si cela devait mal finir pour lui. Saeko, m’ayant fait une demande non officielle, la police ignore notre présence et elle ne sera pas là non plus ; elle ne pourra donc pas intervenir en cas de pépin. Elle est obligée de s’occuper en personne du Procureur alors reste avec Miki et Falcon, je serais plus rassuré de te savoir avec eux.  

- Je t’ai toujours portée chance, non ! ajouta-t-elle d’un sourie plus grimaçant que rayonnant.  

- Je préfère avoir un porte-bonheur vivant que mort ! clama-t-il sèchement.  

Tristement, elle acquiesça et retourna dans la cuisine, il ne voulait pas la blesser mais il se devait de lui faire comprendre le danger qu’elle encourrait.  

Ryô eut soudainement le remord suite à de telles paroles, il aurait pu lui dire moins durement,  

- Je préfère que tu m’en veuilles, Kaori et te savoir en sûreté  

plutôt que de t’avoir à mes côtés et risquer ta vie ! murmura-t-il en ayant tout de même un goût amer dans le bouche.  

 

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Dans les bas fond de Shinjuku, un homme imposant dont la chevelure blanche coiffée à la brosse tranchait avec sa tenue sombre et aux étranges lunettes cachant ses yeux albinos, s’entretenait avec sa « taupe »,  

- Alors comme ça, tu me confirmes que City Hunter sera de la partie ?  

- Oui, Parton !  

Le Loup Blanc se leva, regardant au loin par la fenêtre donnant sur les docks,  

- J’en fais mon affaire ! Laissez le venir jusqu’à moi mais sans trop de facilité  

sinon il se doutera de quelque chose !  

- Bien Patron !  

L’individu s’effaçant, il ajouta pour lui-même,  

- Nous allons voir si tu es si fort que ça, Saeba !  

dit-il dans un rire tyrannique résonnant dans la pièce.  

 

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Ryô et Kaori ne s’étaient que très peu entretenus depuis la petite dispute du matin ; ils avaient convenu de manger au Cat’s eyes et qu’il reviendrait la chercher le soir.  

Sans un mot, Kaori n’avait fait qu’acquiescer de la tête,  

trop submergée par ses émotions pour s’exprimer.  

C’est dans cette atmosphère qu’ils se rendirent chez leurs amis ; il devait se rendre dans trois heures sur le lieu de l’intervention…  

 

 


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