Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: Sand

Status: Complète

Série: Angel Heart

 

Total: 37 chapitres

Publiée: 27-03-06

Mise à jour: 17-08-06

 

Commentaires: 220 reviews

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RomanceDrame

 

Résumé: Un lien probable entre les histoires de City Hunter et d'Angel Heart... Et si Kaori n'était pas morte !Est-ce que l'amour peut franchir toutes les barrières ? **** Ne tenez pas compte de l'histoire originale d'Hojo, la mienne se repose sur la sienne vis-à-vis des personnages et pour le contexte. Vous comprendrez le dénouement qui se dévoile au fil de l'histoire. **** C'est ma première fics et j'espère que cela vous plaira !

 

Disclaimer: Les personnages de "Une présence si familière" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Le lien prévu pour les demandes d'accès NC-17 ne marche pas pour moi.

 

Normal. Vous n'avez pas dû configurer ...

Pour en lire plus ...

 

 

   Fanfiction :: Une présence si familière

 

Chapitre 7 :: Un accident...

Publiée: 29-03-06 - Mise à jour: 01-04-06

Commentaires: Mon lien avec l'ouvre d'Hojo se précise...

 


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Quelques jours plus tard, pendant que Kaori se rendait à la gare pour voir s'il y avait un éventuel message d'un client,  

Ryô, étendu sur le sofa, arborait un sourire évocateur en lorgnant les femmes dénudées de son magasine.  

Au bas de l'immeuble, un facteur craintif, hésitant à pénétrer dans le hall, prit une grande inspiration et monta lentement les marches pour atteindre l'appartement de City Hunter.  

Il gravit avec prudence la montée car en effectuant le même parcours une fois précédente, une massue avait manqué de peu de lui fracasser la tête contre le mur ; Ryô alerté par le raffut, avait trouvé le fonctionnaire avachi au sol en tremblant, une lettre à la main.  

 

Atteignant, le palier sans trop d'encombre, il sonna ; Ryô détacha un oeil de sa "lecture" et se leva nonchalamment en direction de la porte,  

- Qui peut bien venir chez nous ce matin ? murmura-t-il quelque peu sur ses gardes.  

Quand il ouvrit la porte, le préposé aux courriers trembla démesurément à cette vision ; cet homme imposant, au regard froid se dressa devant le pauvre facteur qui déglutit difficilement.  

D'une main nerveuse, il tendit le pli à Ryô,  

- C'est une lettre pour Mademoiselle Makimura ! dit-il d'une voix presque murmurante.  

Ryô s'empara de l'enveloppe et signa le formulaire ; le facteur, ayant accompli sa mission, (car pour arriver jusque chez eux, cela relève de l'exploit !) prit ses jambes à son cou.  

Ryô, s'apprêtait à déposer l'enveloppe sur la petite table quand son attention fut attirer par l'expéditeur : HÔPITAL DE SHINJUKU...  

 

 

Kaori, revenant les mains vides, une fois encore, profita du soleil pour flâner dans les rues.  

Ses pas la guidèrent dans les rues commerçantes, elle s'arrêta devant la vitrine d'un grand magasin ; c'était celui d'Eriko.  

Les portes coulissantes s'ouvrirent à son passage ; une étendue de présentoirs couverts de vêtements plus beaux les uns que les autres, s'étendaient devant elle.  

Soupirant et rêvassante, elle sursauta en étendant son prénom,  

- Kaori !  

Elle balaya du regard l'intérieur du magasin ; Eriko accourait dans sa direction. La jeune femme l'embrassa sur la joue joyeusement et lui prenant la main,  

- Que je suis contente de te voir, Kaori ! Tu es venue faire un achat ?!  

Sans attendre de réponse, la jeune femme attira son amie dans une rangée où les toilettes colorées, l'éblouirent,  

- Regardes, j'ai reçu enfin ma collection présentée il y a deux mois ! Je te conseille de choisir dans ce rayon !  

Kaori, le dos voûté, se rendit à l'évidence que cela n'est pas dans ses moyens ; les tenues d'une styliste de renom, ne sont pas à la portée de tous malheureusement,  

- Pourquoi il n'y a que moi qui ne puisse pas acheter des habits à ma guise ! pleurnicha-t-elle.  

Elle se laissa glisser sur le sol et pleura telle une enfant gâtée dont on aurait refusé l'achat d'un nouveau joujou.  

- Je vais rester avec mes vieux chiffons et Ryô ne va plus vouloir de moiiiiii !  

En entendant cet aveu, Eriko se figea et une libellule passa au dessus de sa tête.  

Les clientes étonnées par les pleurs, s'agglutinèrent autour des jeunes femmes ; Eriko, gênée, rassura les curieuses du mieux qu'elle pu.  

Ne prêtant pas attention à la mine tristounette de son amie, Eriko interrogea son amie qui en avait trop dit,  

- Ryô et toi, c'est fait ???  

- Enfin... Euh... Ce n’est pas ce que tu crois...  

Kaori rougit en baissant la tête, fuyant le regard interrogateur de son amie, tout en tortillant le bas de son tee-shirt,  

- On s'embrasse juste ! ajouta-t-elle timidement.  

- Comment ça, on s'embrasse juste ? Tu aurais pu me le dire avant !  

Subitement, Eriko prit Kaori par le bras,  

- Où m'emmènes tu ?  

- Dans un autre présentoir !  

 

D'un pas pressé, la styliste entraîna Kaori derrière elle et arrivées au lieu dit, d'un geste ample, la jeune femme lui désigna, avec fierté, le nouveau rayon,  

- C'est ça qu'il te faut maintenant ! Son désir ne sera que plus grand !  

Les yeux écarquillés, Kaori détailla les soutiens-gorge, strings, porte-jarretelles et autres sous vêtements sexy,  

- Tu crois ! dit-elle timidement.  

- J'en suis persuadée !  

Elle poussa Kaori dans une cabine d'essayage et se précipita dans les présentoirs, prit deux trois articles et lui les tendit,  

- Essayes ça !  

- Mais...  

- Ne discute pas !  

Quelques instants, plus tard, Kaori défilait sous l'oeil critique de son amie...  

 

 

Pendant ce temps dans l'appartement, Ryô tournait et retournait l'enveloppe dans ses mains ; il la mit devant la lumière éblouissante du soleil pour essayer de voir ce que contenait cette fichue enveloppe,  

- Qu'est-ce que cela peut être ?!  

La main sur le menton et d'un air grave, il réfléchit à toutes les éventualités que pouvaient annoncer un tel courrier...  

Ses idées devenant de plus en plus noires et inquiétantes ; il prit sa veste et engouffra la lettre dans sa poche tout en se ruant sur la porte d'entrée.  

Il ne savait pas où était Kaori mais il ferait toute la ville pour avoir des explications.  

D'un pas précipité, il déambula dans les rues bondées de monde ; il devait réfléchir posément et vite.  

Tout à coup, une idée lui traversa l'esprit,  

- Avec un temps pareil, Kaori doit faire les boutiques ! conclua-t-il en frappant du poing dans son autre main.  

Décidé, il prit la direction de la boutique préférée de sa partenaire, celle d'Eriko...  

 

Arrivant devant la vitrine, une jeune femme portant un petit paquet sortit de la boutique, c'était Kaori.  

Elle sentit le regard de son partenaire sur elle,  

- Mais que fais-tu ici ?  

- Je suis venue te donner ça ! dit-il en lui tendant fermement la lettre.  

Elle prit l'enveloppe et s'attardant sur l'entête, ajouta,  

- C'est la réponse à mon absence de l'autre jour.  

(Rappelez-vous, Kaori était partie tout un après-midi et avait atterri devant l'hôpital de Shinjuku.)  

Devant le regard inquiet de Ryô, elle tenta de le rassurer,  

- Ne t'inquiéta pas, il n'y a rien de grave ! Gardes la, s'il te plait ; tu me la rendras à la maison.  

- Je ne m'inquiétais pas... bougonna-t-il. Mais je pensais que cela pouvait être urgent ! ajouta-t-il, se sentant ridicule tout à coup.  

Ses yeux se posèrent sur le petit paquet que la jeune femme tenait contre elle,  

- Tu as fait des achats à ce que je vois !  

- Euh... Non, non ! ajouta-t-elle en cachant le petit sac derrière son dos et rougissant démesurément.  

Il comprit rapidement que la jeune femme avait dû faire un achat particulier,  

- Montres moi !  

- Non, je ne veux pas ! dit-elle en reculant de quelques pas.  

Il se rua sur elle et le lui arracha des mains ; Ryô tenant à bout de bras l'objet convoité, Kaori avait beau sauter, elle ne parviendrait pas à atteindre sa cible,  

- D'accord, je te laisse voir ! se résigna-t-elle rouge de confusion.  

Elle se détourna de lui en mordillant l'ongle de son pouce ; Ryô euphorique, écarta délicatement le sac de papier et commença à déplier minutieusement l'emballage.  

 

Non loin de là, l'attention de Kaori s'attarda sur une fillette qui jouait avec son ballon ; elle sautillait joyeusement en le faisant rebondir sur le pavé.  

Son coeur se serra quelque peu, elle sourit tristement ; combien de fois avait-elle rêvé, elle aussi, d'être mère ?  

Elle avait tellement envie, d'avoir un enfant... un enfant de Ryô. Mais serait-il prêt à cela ?  

 

La mère de la jeune fille bavardant avec une autre femme, ne semblait pas prêter attention à son enfant.  

Soudainement, le rebond dévia de la direction voulue, il avait dû ricocher sur un gravillon ; la fillette se précipita pour le rattraper, ne se rendant pas compte qu'elle courait sur la route.  

Le klaxon insistant d'un camion retentit ; l'enfant terrifiée, resta figée au milieu de la rue.  

Kaori se rua sur la fillette en hurlant,  

- Noooonnnnnnnn !  

Elle écarta violemment l'enfant de la trajectoire du véhicule mais malgré le freinage, le camion percuta la jeune femme qui s'envola telle une poupée de chiffon.  

Ryô, n'ayant pu réagir, tellement il était absorbé par sa découverte, resta figé devant la scène puis petit à petit le paquet lui échappa des doigts, laissant s'éparpiller sur le trottoir la dentelle noire des sous-vêtements.  

Le son sourd dû à l'impact du sac cartonné sur le bitume, retentit comme un signal de départ aux oreilles de Ryô qui bondit vers la jeune femme au sol.  

Il la retourna et la prit précautionneusement dans ses bras,  

- Kaori... Kaori ! Réponds moi, je t'en supplie ! cria-t-il.  

Elle entrouvrit difficilement les yeux,  

- Ne t'inquiète pas tout va bien ! souffla-t-elle.  

Une douleur lancinante dans la jambe lui arracha une grimace puis elle perdit connaissance ; il la secoua tant bien que mal mais rien ne semblait faire effet sur l'inconscience de la jeune femme.  

Son coeur se serra, une vague d'angoisse s'emparant de lui, le fit suffoquer ; l'absence de gouttes de sang ne prouvait pas la futilité de la blessure.  

 

Elle ne devait pas mourir, elle ne pouvait pas mourir, pas aussi bêtement ; il l'avait préservé des dangers et des assassins assidûment.  

Un accident de la circulation ne pouvait pas lui arracher cette vie qu'il conservait si précieusement, égoïstement parfois.  

Ce n'était pas ainsi qu'il avait envisagé qu'un jour, elle pouvait le quitter.  

Il serra furieusement les poings et les dents ; pourquoi avait-il été si négligeant pendant ce court instant ?  

Une minute d'inattention avait suffit pour qu'un malheur arrive,  

- Comment ai-je pu être aussi négligeant ! se reprocha-t-il en serrant Kaori contre lui.  

L'ambulance haletée, arriva immédiatement ; les secouristes mirent précautionneusement la blessée sur le brancard et repartirent toute sirène hurlante vers l'hôpital.  

 

La jeune mère s'approcha de l'homme figé au milieu de la rue pour le remercier mais son regard froid et réprobateur l'en dissuada.  

Ses yeux ne parvinrent à se détacher du point clignotant qui emmenait la femme qu'il aimait et qu'il n'avait pas su protéger...  

Eriko, horrifiée par le spectacle, était restée pétrifiée à la vue d son amie au sol dans les bras de Ryô ; elle s'avança et saisit délicatement le bras d'un Ryô assommé par le choc,  

- Viens, ne restes pas là.  

Il suivit machinalement le sens de la marche imposée par la jeune femme et de retour sur le trottoir, elle récupéra le petit paquet et poussa Ryô dans sa voiture puis partirent à vive allure vers l'hôpital.  

 

 


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