Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: Sand

Status: Complète

Série: Angel Heart

 

Total: 37 chapitres

Publiée: 27-03-06

Mise à jour: 17-08-06

 

Commentaires: 220 reviews

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RomanceDrame

 

Résumé: Un lien probable entre les histoires de City Hunter et d'Angel Heart... Et si Kaori n'était pas morte !Est-ce que l'amour peut franchir toutes les barrières ? **** Ne tenez pas compte de l'histoire originale d'Hojo, la mienne se repose sur la sienne vis-à-vis des personnages et pour le contexte. Vous comprendrez le dénouement qui se dévoile au fil de l'histoire. **** C'est ma première fics et j'espère que cela vous plaira !

 

Disclaimer: Les personnages de "Une présence si familière" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Une présence si familière

 

Chapitre 21 :: Une balle perdue...

Publiée: 25-04-06 - Mise à jour: 16-05-06

Commentaires: Bonjour à tous, me revoici avec un nouveau chapitre ; j'espère qu'il vous plaira. Dans cette suite purement sortie de mon imagination, je ne traiterais pas d'Angel Heart mais de la détermination de Kaori. Bonne lecture à tous. Laissez moi pleins de reviews comme d'habitude, ça me fait super plaisir. Merci à vous

 


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Bien déterminée à reconstituer le tandem City Hunter même si pour l’instant, elle était seule ; Kaori s’entraînait assidûment avec Mick. Ses progrès étaient considérables, son tir était devenu plus précis mais d’elle-même, elle ne cherchait pas à viser le point mortel de la silhouette. Ca n’en était pas son intention… mais pourra-t-elle toujours jouer ainsi et éviter cette fin tant redoutée ?  

 

Mick regardait attentivement la ligne de mir de la jeune femme et admirait son maintien assuré. Il fixait avec professionnalisme la main qui déviait délibérément le tir, pour seulement « blesser » le carton et non le « tuer ». Adossé au mur et spectateur de l’évolution de la future nettoyeuse, Mick se redressa silencieusement ; ses yeux devinrent sombres et durs à la fois, le regard du professionnel voilait ses beau yeux bleus,  

- Finis de jouer maintenant ! s’exclama-t-il en se plaçant à côté de son élève et posant une main sur son épaule.  

Kaori, clignant des yeux d’étonnement, le dévisageait,  

- Ca te prend souvent des réflexions comme ça ? s’insurgea-t-elle.  

Il ne répondit rien, franchit le stand de tir et alla se positionner à côté de la silhouette inerte,  

- On va voir si mes cours ont porté ses fruits ! clama-t-il fermement en s’immobilisant et fourrant ses mains dans ses poches.  

- Que fais-tu là-bas alors ? l’interrogea-t-elle.  

- Tire moi dessus ! lâcha-t-il tout naturellement.  

- Quoi… mais tu es malade ? cria-t-elle.  

- Tire au dessus de mon épaule gauche et touche la cible ! ordonna-t-il.  

- Mais…  

- Ne discute pas et obéis ! clama-t-il sèchement.  

- Mais je… je pourrais te tuer… gémit-elle.  

- Tu viendras m’apporter des fleurs sur ma tombe et clamer ton amour secret pour moi ! dit-il en mimant un baiser imaginaire, en remuant les lèvres.  

Une libellule ricocha sur la tête de la jeune femme,  

- Ah c’est comme ça ! dit-elle en se ressaisissant.  

Kaori se repositionna,  

- Je ne sais pas si je ne vais pas faire exprès de te toucher en fin de compte ! sourit-elle diaboliquement.  

Des gouttes perlaient sur le front de Mick qui se mit à agiter frénétiquement ses mains en signe de protestation,  

- Pense que tu feras un orphelin ! rit-il nerveusement.  

Kaori soupira,  

- Qui aurait pensé qu’un jour, Mick deviendrait père ? pensa-t-elle en contenant un rire irrépressible.  

- Je pourrais savoir se qui te fais rire ? s'indigna-t-il.  

- Oh rien… ajouta-t-elle en haussant les épaules.  

- Alors concentre toi ! ajouta-t-il d’un voix douce mais ferme.  

Kaori le mit en joue, arma le chien et prit appui sur ses jambes pour amortir le recul,  

- Fais le vide autour de toi… N’écoute que ma voix… Ajuste ton point de mir… Et tires… Tires.  

Kaori pressa énergiquement la détente, la détonation retentit soudainement dans le sous sol. Le temps sembla ralentir ; le canon fumant libera une balle. Faisant des circonvolutions, elle fendit progressivement l’air. Kaori, angoissée, ferma les yeux et sentit son cœur bondir énergiquement dans sa poitrine (heureusement qu’elle avait les yeux ouverts pour tirer sinon je ne donnais pas cher de la peau de Blondinet) Précautionneusement, elle rouvrit un œil puis l’autre et appréhendait le verdict… un point fumant se dessinait au dessus de l’épaule de Mick.  

Kaori fixa l’auréole et une immense fierté l’envahit, elle bondit joyeusement,  

- J’ai réussi ! cria-t-elle en trépignant.  

Un deuxième coup partit, ricochant sur les parois de la salle et alla se loger dans le néon juste au dessus de la tête de l’Américain. Sous le coup de l’émotion, il tomba sur le côté en agitant nerveusement une jambe en crispant les doigts, en grimaçant ; Kaori se précipita vers lui,  

- Tu vas bien Mick ! s’inquiéta-t-elle en s’agenouillant à ses côtés en posant une main sur son épaule et ayant fait, cette fois-ci, attention de désarmer le chien.  

- Tu veux ma mort ! hurla-t-il en s’asseyant en tailleur et croisant les bras sur sa poitrine en boudant. Voilà ma récompense pour t’avoir entraîné.  

Elle l’embrassa délicatement sur la joue,  

- Je suis désolée ! bredoulla-t-elle.  

L’Américain, ne perdant pas le nord, se retourna vivement et prit les mains de la jeune femme entre les siennes,  

- Embrasse moi là ! demanda-t-il en indiquant de l’index ses lèvres en fermant les yeux.  

Subitement, la massue implacable apparut et s’abattit sur la tête du Blondinet,  

- Voilà ma réponse ! fulmina-t-elle en tournant les talons. Mais merci tout de même pour ton aide ! finit-elle par dire en souriant.  

Tel l’éclair, il se redressa et vint se positionner à côté d’elle,  

- De rien ma Belle ! Ce sera toujours un plaisir pour moi de t’aider ! déclara-t-il en lui baisant la main.  

La réaction fut immédiate, une couleur rougeâtre s’empara des pommettes de la jeune femme et Mick sourit victorieux,  

- Je dois te laisser, Kazue m’attend ! clama-t-il en sortant de la pièce. Bye, bye !  

(Je suis bilingue, je suis bilingue, lol !)  

Kaori reprit ses esprits,  

- C’n’est pas tout ça mais je dois aller voir Ryô ! sourit-elle.  

Elle courut dans les escaliers, prit une douche en quatrième vitesse, fourra son arme dans son sac à main et quitta l’appartement à vive allure en bondissant dans sa petite Fiat.  

 

Sur le chemin menant à l’hôpital, elle se mit à rêvasser ; comme d’habitude, un bouchon bloquait la circulation. Le Parain n’était pourtant parti que depuis trois jours et pourtant Kaori ressentit une troublante tristesse ; bien que le connaissant que depuis le début du coma de Ryô, elle s’était attachée au vieil homme solitaire. Leurs tristesses communes avaient resserrés les liens d’un étrange couple portant que tout aurait opposé en temps normal.  

Perdue dans ses pensées, elle continua à avancer et enfin gagna l’hôpital ; elle franchit le seuil et guider par ses pas, elle atteignit la chambre de son aimé. Elle entra comme à son habitude précautionneusement comme pour ne pas réveiller une personne endormie pourtant que n’aurait-elle pas donné pour que ce soit le cas. Elle s’assit lascivement sur son habituelle chaise et prit la main de Ryô qu’elle caressa lentement ; un soupir s’échappa de ses lèvres et ses épaules s’affaissèrent.  

 

Les deux colosses qui gardaient la chambre, avaient dû repartir, eux aussi, pour suivre leur Patron. Maintenant que l’absence de Mr Li était bien réelle, Kaori craignit soudainement pour la sécurité de Ryô ; la présence deux gardes du corps n’avaient fait qu’attirer l’attention sur l’identité de ce patient. Il fallait qu’elle le transfert dans un lieu plus sécurisé où seuls les proches pourraient y avoir accès en gardant les soins appropriés,  

- Mais bien sûr… Le Doc ! s’exclama-t-elle.  

Elle embrassa furtivement Ryô sur le front,  

- Je vais te protéger comme tu l’as fait toutes ces années pour moi ! sourit-elle en repositionnant les quelques mèches sombres.  

Elle prit vivement son sac à main et jeta la bride sur son épaule puis sortit d’un pas pressé.  

 

Une femme se tenant en retrait regardait la silhouette de la partenaire de City Hunter s’éloigner. Telle une voleuse, elle se faufilait dans l’hôpital pour gagner la chambre de Ryô Saeba. Silencieusement, elle s’assit à côté de lui ; elle n’osait le toucher de peur de provoquer de nouveau une catastrophe mais en était-elle réellement la cause. Baissant honteusement la tête, elle murmura,  

- Pardonne moi Ryô pour tout ça…  

 

D’une cadence effrénée, Kaori déambulait d’un pas sûr dans les rues bombés ; elle ne prêtait attention au monde qui l’entourait. Tout ce qui l’intéressait était de tout faire pour protéger son amour, d’un potentiel agresseur et pour cela, elle devait demander l’aide du Doc pour l’accueillir dans sa clinique. Déterminée, elle s’engagea dans une ruelle pour profiter du raccourci mais elle heurta un malotru qui la saisit vivement par le poignet,  

- Hé ! Tu pourrais regarder où tu vas ! aboya-t-il.  

- Excusez moi ! ajouta-t-elle confuse en se dégageant hâtivement, en frottant son poignet endoloris.  

- Mais que vois-je, une belle petite poulette ! ajouta-t-il d’un sourire malsain.  

L’homme s’avança dangereusement vers elle ; Kaori commença à trembler de peur,  

- Garde ton sang froid, idiote ! ragea-t-elle. Je suis pressée, pardonnez moi ! bafouilla-t-elle en passant à côté de l’individus.  

Il la rattrapa de nouveau par le bras,  

- Qu’est-ce qu’il y a ? Je ne suis pas assez bien pour toi ! grogna-t-il.  

Elle le repoussa brutalement ; l’homme excédé, sortit une lame,  

- Alors c’est comme ça que tu veux la jouer ? fulmina-t-il en s’avançant lentement, un rictus rageur sur les lèvres.  

Précipitamment, Kaori palpa son sac à main et saisit son revolver puis le pointa sur l’agresseur,  

- Reculez… sinon je n’hésiterais pas à tirer ! cria-t-elle d’une voix tremblante tentant, temps bien que mal, de reprendre le dessus.  

L’homme plus que déterminé, rigola moqueusement en voyant la crainte de sa victime,  

- C’est ce qu’on va voir ! cria-t-il se ruant sur Kaori.  

 

 

 

Une détonation retentit dans la ruelle déserte…  

 

à l’hôpital, le monitoring de Ryô s’emballa.  

 

 


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