Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: Sand

Status: Complète

Série: Angel Heart

 

Total: 37 chapitres

Publiée: 27-03-06

Mise à jour: 17-08-06

 

Commentaires: 220 reviews

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RomanceDrame

 

Résumé: Un lien probable entre les histoires de City Hunter et d'Angel Heart... Et si Kaori n'était pas morte !Est-ce que l'amour peut franchir toutes les barrières ? **** Ne tenez pas compte de l'histoire originale d'Hojo, la mienne se repose sur la sienne vis-à-vis des personnages et pour le contexte. Vous comprendrez le dénouement qui se dévoile au fil de l'histoire. **** C'est ma première fics et j'espère que cela vous plaira !

 

Disclaimer: Les personnages de "Une présence si familière" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Une présence si familière

 

Chapitre 29 :: Un bien triste anniversaire

Publiée: 22-06-06 - Mise à jour: 22-06-06

Commentaires: Salut tout le monde !!!! Désolé pour le retard mais j'ai fini mon déménagement mais maintenant j'ai plus internet (ç_è). Je dédie ce chapitre aux MGB (ne vous cacher pas les filles, vous savez que je parle de vous (^_^)). Ne me tuez pas encore ou vous n'aurez pas la suite (é_è). Gros bisous à tous et encore merci pour toutes vos reviews.

 


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Soir du 26 mars, Ryô était parti de bonne heure pour exécuter sa tournée des bars ; son acolyte américain était introuvable…  

(Ryô subit les aléas de la vie sans pour autant en connaître les raisons.)  

Il se sentait désespérément seul ; la présence de Xiang Ying ne lui suffisait plus... il voulait Kaori. Il avait beau aimé sa fille de toute son âme ; ce soir, cela ne le comblait pas.  

Les brèves apparitions de sa Furie le meurtrissaient profondément à mesure que les jours passaient ; il avait l’impression de devenir fou. Son absence devenait de plus en plus insupportable.  

 

Ce soir pourtant, toute la petite bande avait organisé une fête en son honneur mais il avait décliné l’invitation et avait préféré passer ce jour « mémorable » en compagnie de son amie fidèle : Clan Campbell. A-Xiang avait été particulièrement attristée par son refus mais elle comprenait son besoin de solitude et que l’absence de sa mère y était pour quelque chose, son cœur le lui disait.  

 

D’un pas appesanti, Ryô finit par arriver devant un bar aux lettres de néon qui clignotaient vivement ; il poussa la porte lascivement. Tout en traînant les pieds, il s’assit pesamment sur la banquette d’une table à l’écart ; cela n’était guère dans ses habitudes. Lui qui enquillait verres sur verres et « participait » activement aux petites représentations des hôtesses ; ce soir, il n’avait pas le cœur à ça. Aujourd’hui, il s’était mis à part et il comptait bien rester seul. Le barman, un de ses plus fidèles amis, le regarda du coin de l’œil et vint dans sa direction déposer une bonne bouteille de whisky et se retira instantanément sans mot dire.  

Le liquide brun qui emplissait son verre, dégageait une forte émanation d’alcool ; il huma l’odeur âcre et l’avala d’une traite. Et c’est ainsi que l’un après l’autre, il vida ses verres sans sourciller ; il commençait à bien lever le coude alors qu’il n’était que 21 heures. Il n’avait pas le cœur à s’amuser mais bien à se saouler. Sa nuit et sa journée du lendemain, il la passerait de façon semi comateuse et ce qui serait plus supportable pour lui malgré les migraines violentes qui s’en suivraient. Il ne voulait pas passer encore cette journée sans elle, sans sa Kaori. Elle lui aurait certainement préparé un somptueux repas pour l’occasion dont elle seule en avait le secret. Il aurait tant aimé la prendre dans ses bras, la cajoler, l’embrasser ; elle aurait immanquablement rougi lorsqu’il lui aurait dit qu’elle était magnifique pour l’occasion. Il sourit tristement à ce pathétique tableau qui se formait dans son esprit mais il avait perdu tant d’années pour rien. Il regrettait amèrement tout ce gâchis,  

- Idiot ! murmura-t-il en vidant son énième verre de whisky.  

 

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Par habitude, Kaori s’était levée de bonne heure en ce matin du 26 mars ; elle s’était affairée aux fourneaux pour préparer un succulent repas d’anniversaire. Ah quoi bon puisque Ryô ne pourrait en apprécier la saveur mais elle s’en fichait. Cette date était importante pour eux mais ce soir, personne n’en dégusterait les succulets mets…  

Kaori soupira tristement en pensant à la brusque réalité mais elle ne comptait pas abandonner son projet,  

- C‘est ton anniversaire Ryô et je compte bien te le célébrer…  

Bien que ne croyant aucunement à son retour, elle continua à faire mijoter les divers plats. Elle découpa minutieusement des oignons qu’elle fit revenir dans une poêle.  

Des larmes coulaient sur ses pommettes rosies ; était-ce vraiment sa préparation qui lui piquaient les yeux ?...  

 

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Les divers clients entrant dans le bar, dévisageaient ce drôle de personnage qui trinquait avec un comparse fantomatique,  

- Bon anniversaire mon vieux… dit-il en souriant tout en tentant de se maintenir droit.  

Les gestes répétitifs de cet homme étrange laissaient présagés un trouble infini sans pour autant en entendre les jérémiades ; il se contentait de s’enfiler la boisson fortement alcoolisée ce qui empouprait davantage son visage et laissait paraître une sombre lueur au fond de son regard obsurci.  

 

A tout moment de la soirée, sa mine bonne enfant déclinait en pathétique bredouillement où seuls, quelques mots en resortaient… une jeune femme du nom de Kaori était partie. Les quelques habitués qui l’espionnaient du coin de l’œil, se demandaient si cette femme en question n’était pas une petite amie partie pour des raisons qui lui étaient personnelles et avait laissé ce pauvre bougre cuvé son « vin », seul, dans ce bar miteux.  

Mais son sourire agare s’estompa pour laisser place à une grande morosité,  

- On devait passer tous nos anniversaires ensemble… et tu n’es plus là… murmura-t-il.  

Il avala de nouveau cul sec le verre qu’il tenait dans sa main tremblante ; il saisit de nouveau la bouteille mais le liquide s’était comme évaporé. Il plongea son regard trouble pour s’assurer de la disparition de la liqueur puis fit signe à la serveuse de lui apporter une nouvelle bouteille. La jeune femme s’exécuta à contre cœur ; la tristesse qui se dégageait du pourtant célèbre Etalon de Shinjuku, était insupportable à voir surtout pour ces « amis ». La Bunny déposa la commande et s’empara de la bouteille vide qu’elle posa sur son plateau mais il l’attrapa par le poignet,  

- Tu ne veux pas t’amuser un peu avec moi, Leeby ?  

- Non, je n’ai pas le temps, Ryô… Regarde le monde que nous avons ce soir !  

Son regard se détourna sur les divers clients qui le fixaient interrogateurs,  

- Quoi ! Vous voulez ma photo ! hurla-t-il.  

Son regard sombre emprunt de tristesse et de rage se posa sur les divers protagonistes ;  

tous se détournèrent instantanément de cet ivrogne à l’alcool apparemment méchant,  

- Tu devrais rentrer chez toi, Ryô… Il commence à se faire tard et tu as bien assez bu pour ce soir… ajouta-t-elle sur un ton peiné.  

Il était maintenant plus de 23 heures et Ryô était dans un état d’ébriété très avancé bien que cela ne fasse que deux heures qu’il était sur les lieux,  

- Quelle bande de rabat joie vous faites tous ! dit-il en claquant son verre sur la petite table.  

Il se leva en chancelant puis se rattrapa de justesse au dossier de la banquette,  

- Je m’en vais puisque l’on ne peut plus s’amuser ici !  

Tout en titubant, il se dirigea vers le comptoir et tout en s’avachissant, il farfouilla dans ses poches pour trouver quelques piécettes ou objets à mettre en gages,  

- C’est la maison qui offre !  

Il relava péniblement la tête tout en tentant de faire face à son interlocuteur au dédoublement de silhouettes et fixa interrogateur le barman,  

- C’est un jour spécial… donc c’est ma tournée.  

Son regard d’ordinaire sombre et malicieux se voila de tristesse ; un film rougit la prunelle de ses yeux. L’alcool aidant, la carapace de notre héros cédait sans qu’il ne puisse faire quoique ce soit.  

D’un signe de main et d’un sourire plus grimaçant que sympathique, il se détourna du barman. Courbant l’échine, Ryô fourra ses mains dans ses poches et s’en alla en baissant la tête d’une démarche molle…  

 

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Kaori, d’un geste ample, étendait une belle nappe blanche sur la table de la salle à manger et disposait le couvert pour deux personnes. Son harmonieuse tablée attendait les deux fêtards pour s’animer ; les flammes des deux bougies disposées sur de somptueux chandeliers vacillaient à chacun de ses passages. Elle disposait les divers plats sur la nappe d’un blanc immaculé. L’abondance des mets qui s’amoncelaient, aurait paru démesurée mais connaissant l’appétit du Nettoyeur, cela n’aurait pas fait long feu.  

Joyeusement, Kaori s’attabla et tout en posant son menton sur les bras accoudés, elle contempla son œuvre tout en souriant en jetant des œillades sur les viandes, poissons et autres plats mais sa gaité fut de courte durée. Il laissa place à une triste moue puis à des larmes qui bordaient ses yeux…  

- Tu ne viendras pas pour ton anniversaire… sanglota-t-elle en écrasant du bout des doigts les gouttelettes salées qui perlaient sur ses joues.  

 

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Titubant allégrement dans les rues, Ryô était pourtant une cible facile à atteindre pour n’importe quel débutant voulant son entrée dans le Milieu mais même, les malfrats semblaient dépités de l’allure négligée du tant redouté City Hunter. Après mulitiples tours et détours, il arriva enfin au pied de son immeuble de briques rouges ; il reporta son regard trouble sur la façade et scrutait chaques parcelles et fenêtres de l’habitation. Toutes les lumières de l’appartement étaient éteintes… sauf une faible lueur qui brillait dans la salle à manger,  

- Kaori ?!  

 

Tentant de maîtriser les zigzags de sa démarche saoule, il gravit avidement les escaliers en s’agrippant à la rampe qui se présentait devant lui. Dans sa course effrénée, il chuta à plusieurs reprises dans la montée mais se resaisit le plus hâtivement possible pour continuer son ascension en grimpant à quatre pattes puis l’équilibre revenant, poursuivre ensuite sa fulgurante progression.  

 

Sur le palier tant convoité, il se rua sur la porte et l’ouvrit énergiquement sur le salon ; une somptueuse table était dressée enveloppée d’une lumière tamisée. Une séduisante jeune femme attristée, releva lentement la tête puis ses traits s’illuminèrent pour lui offrir un magnifique sourire…  

 

***  

 

La porte de l’entrée s’était ouverte brusquement, le cœur de Kaori bondit dans sa poitrine. L’appel d’air provoqué par cette intrusion éteignit les bougies,  

- Ryô ?  

Un sourire se dessina sur ses lèvres et elle se leva lentement pour rejoindre l’entrée…  

 

***  

 

La silhouette qui lui faisait face était belle et bien Kaori, il n’en croyait pas ses yeux. Un sourire releva la commissure de ses lèvres puis il écarta les bras pour recevoir ce corps qu’il attendait inlassablement. Son cœur trépignait dans sa poitrine, il avait l’impression de suffoquer.  

 

***  

 

A tâtons, elle se dirigea vers la présence qui se tapissait dans l’ombre ; du bout des doigts, elle essayait de toucher son visiteur. Kaori n’était plus qu’à quelques centimètres de lui, ses doigts rentèrent en contact avec un courant d’air glacial qui la fit se rétracter…  

 

***  

 

Le corps tant désiré n’était plus qu’à quelques pas de lui et il s’apprêtait à refermer ses bras autour de ses épaules quand le mirage commença à s’estomper. Il avança difficilement vers elle pour  

resserrer son éteinte autour de son aimée tout en fermant les yeux pour en savourer le contact mais ses bras se croisant, embrassèrent une étrange froideur. La silhouette chaleureuse avait maintenant disparut pour le laisser fatalement seul… Quand il ouvrit de nouveaux les yeux, le somptueux repas avait disparut et tout était noir et froid.  

 

Dépité, il refoula la vague de frustration et de colère qui montait en lui ; sur la petite table située à côté du téléphone, se trouvait un petit paquet accompagné d’une courte lettre. Il le déplia négligemment,  

« Bon anniversaire Papa !  

A-Xiang, »  

 

Il saisit le petit paquet et gravit tristement les marches menant à sa chambre…  

 

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Kaori éventait chaque recoin devant elle mais aucun être ne lui faisait face ; d’un pas plus rapide, elle se dirigea vers l’interrupteur et la lumière confirma sa crainte, elle était belle et bien seule. Elle saisit vivement sa veste,  

- J’arrive Ryô !  

 

Aux pas de courses, elle arriva à la clinique ; silencieusement, elle parcourut le couloir de l’enceinte hospitalière. Elle poussa délicatement la porte, Ryô était toujours étendu sur son lit… rien n’avait changé. Elle s’assit précautionneusement sur le bord de son lit et caressa amoureusement sa joue,  

- Bon anniversaire mon amour ! sourit-elle.  

 

***  

 

Ryô s’était étendu tel quel sur son lit ; troublé par l’apparition, les yeux fermés, il était entrain de se malaxer les tempes,  

- Bon anniversaire mon amour…  

Il rouvrit subitement les yeux ; Kaori lui faisait de nouveau face. Elle était assise sur le bord de son lit ; elle approcha sa main de son visage pour lui caresser la joue tendrement,  

- Tu me manques tellement…  

Il sentait cette douce chaleur le parcourir puis elle se pencha vers lui pour lui effleurer les lèvres d’un timide baiser. Il ne rêvait pas, il sentait le contact sucré de ses lèvres mais à nouveau l’apparition se brouillait pour disparaître lentement,  

- Non reste Kaori, je t’en supplie… dit-il en tendant sa main vers elle pour tenter de la saisir.  

Mais son geste était vain, le fantôme s’était de nouveau évaporé ; il laissa retomber lourdement sa main sur son lit qui vint en contact avec le petit cadeau de Xiang Ying. Il le prit délicatement et déchira l’emballage… un petit porte clé se balançait sous son nez. Une mini massue s’agitait au bout d’une chaînette,  

- Je ne peux plus vivre sans toi… murmura-t-il.  

Il serra nerveusement le petit objet dan sa main droite et sa seconde main se posa sur ses yeux dont les larmes coulaient silencieusement puis elles furent accompagnées par des pleurs incontrôlés.  

Des gémissements meurtris s’échappaient de sa gorge…  

 

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Kaori était rentrée chez elle totalement anéantie, elle aurait tant aimé le voir bouger.  

Elle monta dans sa chambre, se dévêtit mollement et s’habilla de son large pyjama. Elle avait froid, elle s’étendit dans son lit qui lui parut immense tout à coup puis se recroquevilla sur elle-même et pleura à chaudes larmes à son tour.  

 

***  

 

Quelques heures plus tard, les nerfs totalement déconfits et le sommeil ayant raison d’eux, ils s’endormirent. Leurs joues marquées par des traces de larmes séchées.  

 

Pourquoi la vie s’acharnait-elle contre eux si cruellement ?  

 

 

 


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