Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: Sand

Status: Complète

Série: Angel Heart

 

Total: 37 chapitres

Publiée: 27-03-06

Mise à jour: 17-08-06

 

Commentaires: 220 reviews

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RomanceDrame

 

Résumé: Un lien probable entre les histoires de City Hunter et d'Angel Heart... Et si Kaori n'était pas morte !Est-ce que l'amour peut franchir toutes les barrières ? **** Ne tenez pas compte de l'histoire originale d'Hojo, la mienne se repose sur la sienne vis-à-vis des personnages et pour le contexte. Vous comprendrez le dénouement qui se dévoile au fil de l'histoire. **** C'est ma première fics et j'espère que cela vous plaira !

 

Disclaimer: Les personnages de "Une présence si familière" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Une présence si familière

 

Chapitre 5 :: Il ne fait pas les choses à moitié

Publiée: 27-03-06 - Mise à jour: 27-03-06

Commentaires: Quand R^yo est lançé, plus rien ne l'arrête... Comment lui en vouloir pour ça, si c'est avec la femme qu'il aime !

 


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Quand Ryô entra dans l’appartement, il s’étonna de ne trouver personne,  

- Où était partie Kaori ! se demanda-t-il à voix haute  

Désespérément seul, il s’affala sur le divan comme à l’accoutumer les bras croisés sous la tête. Il glissa une main sous les coussins du canapé à la recherche d'un de ses magasines préférés, il en feuilleta quelques pages mais son intérêt semblait s'être envolé.  

(Vite un docteur, Ryô est malade !!!)  

Son esprit totalement préoccupé par sa partenaire, le fit soupiré ;  

il s'assit mollement puis prit négligemment la télécommande.  

Il zappa inlassablement quand tout un coup, ses yeux s'illuminèrent  

et son sourire lubrique apparut.  

Un défilé de lingeries présentant la nouvelle collection de Coco Chanel, attira son attention ; il se colla le nez au téléviseur et commença à baver allègrement sur les mannequins,  

- Mais qu'elles sont belles, comment peut on être aussi belles !  

dit-il en se dandinant devant l'écran.  

(C'est bon, fausse alerte ! Décommandez le Doc., tout est rentré dans l'ordre !!!)  

 

Quand Kaori franchit le seuil de l’appartement, il était déjà vingt heures.  

Ryô lui lança un regard presque froid mais qui laissa très vite place à une grimace lubrique et une envolée dans sa direction,  

- Ma Ché-rie, me voi-là !  

Quelques brasses dans les airs et atteignant presque sa destination, Kaori, pas encore habituée à de telles démonstrations d'affections,  

lui emboutit la tête d'une massue de mille tonnes. (Le pauvre !!!!)  

Toute à sa confusion, elle se pencha vers lui,  

- Excuse-moi Ryô ! dit-elle en se mordant la lèvre inférieure.  

Ryô se dégageant de sous la massue implacable, se redressa et s'asseyant sur le canapé, bouda tel un gamin,  

- Kaori, tu es sans coeur ! dit t-il les yeux faussement larmoyant.  

(Rappelez vous les yeux tristes du Chat Potté dans Shrek 2,  

imaginez maintenant, la même tête pour notre Ryô).  

Kaori au comble de la désolation, posa une main sur l'épaule de son partenaire qui lui tournait le dos,  

- Pardonne-moi, Ryô… Dis moi... ce que je pourrais faire pour que tu me pardonnes ?  

Il se redressa lentement,  

- Tu ferais tout pour te faire pardonner ! dit-il joyeusement toujours de dos.  

- Oui ! clama t-elle assurément.  

Ryô, vif comme l'éclair, se retourna. La bouche en coeur, tout en fermant les yeux,  

- Donne moi un baiser !  

Rougissante, Kaori ouvrit de grands yeux d'étonnement puis sa tendresse emplissant ses traits, elle se pencha lentement.  

Prenant appui sur la cuisse de Ryô, elle déposa timidement ses lèvres sur celles de son partenaire.  

D'abord étonné, il ouvrit les yeux et sourit à ce contact ; une lueur de désir traversa son regard et il attira Kaori sur le canapé. Complètement déstabilisée, la jeune femme tomba sur le divan puis Ryô la bloqua, en la chevauchant,  

- Alors ! On n'y prend goût, on dirait ! ajouta-t-il un sourire en coin.  

Rouge pivoine, Kaori, prise au piège, sentait son cœur bondir dans sa poitrine ; Ryô jubilait de son effet sur elle. Un sentiment nouveau naissait dans son cœur ; il avait déjà eu de nombreuses relations avec des femmes mais Kaori n’était pas n’importe quelle femme.  

Elle était LA femme qu’il désirait et qu’il aimait, qui avait su lui ouvrir son cœur et lui rendre son humanité perdue au fil des temps.  

Le cœur de notre étalon battait à tout rompre et ne trouva de réconforts qu’en se blottissant contre sa Belle, en l’embrassant tendrement. Durant ce doux intermède, Kaori oublia ses craintes et ses peines ; la douceur et la chaleur de son partenaire l’apaisèrent. Ryô se redressa tout à coup,  

- Au fait, qu’as tu fait pendant tout l’après-midi ?  

Déroutée mais mystérieuse, Kaori s’assit à ses côtés,  

- Tu le seras bien assez tôt !  

Ryô voulut lui faire subir une douce torture pour la faire avouer quand tout à coup,  

- Grouiiiiccccc. (Je fais bien le ventre qui grogne, lol)  

Kaori sourit et se leva pour prendre la direction de la cuisine,  

- Je vais te préparer quelque chose à manger.  

Il lui attrapa la main au passage,  

- Tu n’as pas répondu à ma question !  

- Je n’ai rien à ajouter de plus ! dit-elle en lui faisant un clin d’œil et en souriant.  

Intrigué, il s’assit en tailleur et les bras croisés sur sa poitrine, il la regarda s’éloigner et disparaître dans la cuisine,  

- Qu’a t’elle pu encore inventer ? murmura-t-il.  

 

Quelques minutes plus tard, une bonne odeur embaumait le salon, il ferma les yeux et huma profondément l’arôme enivrant. Il se dirigea vers la cuisine où le couvert pour deux personnes était préparé sur la table. Il s’assit et essaya de l’asticoter sur son absence de la journée,  

il eut pour seule réponse,  

- Tu verras ça dans quelques jours !  

Il n’insista pas davantage puis ils s’attablèrent ; Kaori qui n’avait rien pris de la journée, mangea de bon appétit. Ryô à son habitude, dévorait tout ce qui lui passait sous la main.  

Ils discutèrent, entre deux bouchées, de tout et de rien ; n’abordant aucunement la nouvelle affaire dont Ryô savait l’inquiétude éprouvée par la jeune femme.  

Reput, il se redressa en se tapotant le ventre,  

- J’ai bien mangé !  

Kaori sourit et se leva pour débarrasser ; Ryô ajouta,  

- Y’a du dessert ? dit-il d’un sourire malicieux.  

- Tu exagères Ryô, je n’ai pas eu le temps de faire quoique ce soit !  

Kaori, de dos et un peu maniaque sur les bords, astiquait la vaisselle ne voyant pas sa mine réjouie. Il en profita pour se glisser derrière elle et passant ses bras autour de sa taille, il lui susurra,  

- Moi, j’ai une idée.  

Il commença à l’embrasser dans le cou,  

- Tu ne penses qu’à ça décidément !  

- Tu devrais le savoir depuis tout ce temps ! ajouta-il le sourire en coin.  

- Vas t’asseoir dans le salon et regarde un peu la télé pour que je finisse de remettre tout en ordre.  

Il n’insista pas puis baissant la tête et voûtant le dos,  

il s’exécuta à contre cœur tout en traînant les pieds.  

 

Ayant fini sa besogne, elle le rejoignit ; Ryô écrasait nerveusement les touches de la télécommande sans regarder réellement l’écran. D’une oeillade furtive, il attendait impatiemment le retour de sa partenaire. S’asseyant à ses côtés, Kaori rougit en plongeant son regard dans le sien puis se blottit dans ses bras. Il l’attira plus contre lui et ils regardèrent bien sagement un film.  

Ils avaient choisi d’un commun accord un film d’action ; enquêtes, explosions et coup de feux à gogo. Les films à l’eau de rose n’étaient pas leur tasse de thé et avaient tendance à les mettre mal à l’aise l’un vis-à-vis de l’autre ou ils trouvaient ça trop noeud nœud.  

Lorsque le héros se trouva blessé alors qu’il tentait de protéger sa cliente, Kaori sursauta au son de la détonation et Ryô sentit sa main se crisper. Il entrelaça ses doigts dans les siens,  

- N’aie pas peur Kaori, ce n’est qu’un film !  

Mais ce qu’il vit dans son regard lui brisa le cœur, tant de tristesse et de détresse assombrissaient ses yeux habituellement rieurs. Il comprit que cela n’était pas dû au film mais à la réalité des événements à venir. Il la serra de nouveau contre lui et l’embrassa,  

- Je ne t’abandonnerais jamais, Kaori !  

La jeune femme émue, fixa son regard si doux, si protecteur et se lova contre lui. Ryô essaya tant bien que mal à résister à la tentation,  

- Respire profondément. Tu ne peux pas profiter de la situation ! marmonna-t-il.  

- Qu’est-ce que tu dis ?  

- Non, rien.  

dit il gêné en fixant de nouveau le téléviseur.  

 

A la fin du film (qui finit bien d’ailleurs), Ryô éteignit la télé et se leva en s’étirant,  

- Il se fait tard, je suis crevé !  

Il était presque deux heures du matin, ils étaient restés toute la soirée dans les bras l’un de l’autre et le temps s’était écoulé paisiblement.  

Ryô gravît lascivement les escaliers, précédé de Kaori ; sur le palier, il se retourna précipitamment et l’attira à lui,  

- Si on dormait ensemble ce soir !  

Elle le regarda méfiante et vit une étincelle malicieuse se propager dans ses yeux ; d’un air faussement dédaigneux, elle ajouta,  

- Je croyais que tu étais fatigué !  

- Mais je le suis. Je veux juste être prêt de toi.  

Un rictus malsain se dessina sur son visage et un rire nerveux résonna quand il fit mime du contact rapproché ; il s’avança lentement en gesticulant les doigts pour la capturer.  

Une massue « Morphée t’attend » s’abattit sur lui,  

- Tu me prends vraiment pour une idiote, Saeba ! Bonne nuit !  

Gênée, elle tourna les talons et claqua la porte de sa chambre.  

Ryô, la suivant du regard, pianotait sur le parquet,  

- Décidément, je ne la comprendrais pas !  

Souriant, il s’extirpa du plancher puis époussetant sa tenue, il se résigna à rejoindre sa chambre seul, en jetant un coup d’œil vers la porte de la chambre voisine au cas ou.  

Mais rien.  

 

Il se déshabilla et s’allongea en caleçon dans son lit ; il se mit à penser à Kaori,  

- Je ne suis pas prêt de dormir si je commence comme ça !  

murmura-t-il.  

Il se retourna dans son lit plusieurs fois puis finit par s’endormir.  

 

Dans la chambrée voisine, Kaori se demandait si elle avait bien fait de le repousser,  

- Il est beaucoup trop pressant ! Quand il décide quelque chose, il ne le fait pas à moitié !  

Elle sourit à cette réflexion… c’est comme ça qu’elle l’aimait.  

 

 


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