Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: Sand

Status: Complète

Série: Angel Heart

 

Total: 37 chapitres

Publiée: 27-03-06

Mise à jour: 17-08-06

 

Commentaires: 220 reviews

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RomanceDrame

 

Résumé: Un lien probable entre les histoires de City Hunter et d'Angel Heart... Et si Kaori n'était pas morte !Est-ce que l'amour peut franchir toutes les barrières ? **** Ne tenez pas compte de l'histoire originale d'Hojo, la mienne se repose sur la sienne vis-à-vis des personnages et pour le contexte. Vous comprendrez le dénouement qui se dévoile au fil de l'histoire. **** C'est ma première fics et j'espère que cela vous plaira !

 

Disclaimer: Les personnages de "Une présence si familière" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Quel est le nombre minimal de mots pour qu'un chapitre soit accepté?

 

Pour les fanfictions normales, les cha ...

Pour en lire plus ...

 

 

   Fanfiction :: Une présence si familière

 

Chapitre 33 :: Home sweet home

Publiée: 27-07-06 - Mise à jour: 27-07-06

Commentaires: Salut à tous, merci pour vos nombreuses reviews qui me font hyper plaisir. Donc j’ai respecté une partie de mon « contrat » (le réveil de Ryô réclamé à corps et à cris, lol !!!) et voici donc la suite. Gros bisous à tous et bonne lecture ! (^_^)

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37


 

Une peur immense l’envahit, Ryô ne pourrait supporter à nouveau que l’illusion de son ange se volatilise… Pourtant son désir était trop démesuré, insupportable même, pour qu'il reste dans le doute. Son cœur palpitant à vive allure, bondissait considérablement dans sa poitrine ; son souffle se fit haletant dû l’angoisse qui le saisissait. Quand il posa ses yeux sur elle, sa Kaori était bien là, vivante et endormie à ses côtés, lui tenant la main. Des larmes avaient laissé un sillon sur les joues de l'endormie ; d’une caresse délicate, il effleura la chevelure en bataille de la jeune femme à ses côtés,  

- Kaori ! murmura-t-il, dans un souffle de soulagement et d'amour infini.  

Un mal de tête l'assaillit, il porta la main à son front tout en palpant précautionneusement les bandelettes encerclant son crâne. Kaori, remua lentement et se réveilla mollement en ayant cru entendre son prénom ; elle leva les yeux sur lui et en eût le souffle coupé… Ryô était bel et bien revenu à lui et il la regardait avec un regard insistant, d’une tendresse infinie.  

 

Kaori dans un surcroît de bonheur, lui sauta au cou et le serra contre elle en pleurant toutes les larmes de son être meurtri. Elle n’osait croire que son souhait s’était enfin réalisé, tout en murmurant des paroles incompréhensibles dues aux sanglots qui étranglaient sa voix, sa main caressait avec une précaution infinie la chevelure sombre et abondante de son partenaire qui ne trouvait la force de l’enlacer tant ses forces s’étaient amenuises. Quelques instants après, elle finit par relâcher son étreinte et sans même avoir pris le temps de parler, ni jeté même un second regard envers lui, Kaori se dirigea hâtivement vers le couloir pour alerter le Doc et leurs amis ; Ryô, regarda avec anxiété la silhouette qui s’éloignait si rapidement de lui. D’une main pesante, il tenta de rattraper la jeune femme tout en l’appelant mais les sons de sa voix s’étouffaient dans sa gorge et ses gestes ralentis n’eurent le temps de toucher cette personne tant convoitée.  

Quelques secondes plus tard, dans une cohue indénombrable, ses amis s'engouffrèrent tous dans la pièce, précédant le praticien.  

Parmi le brouhaha, le regard du nettoyeur cherchait désespérément la femme qu’il aimait pour se conforter que la vision qu’il avait eu, peu de temps avant, n’était pas une illusion mais bien la réalité. Son attention fut attirée par un visage juvénile souriant qui s'évaporait au détour de sa chambre,  

- Xiang Ying ! murmura-t-il tristement.  

- Ryô... Ryô ! Tu m'entends ! insista le Doc.  

- Euh... Oui, oui ! dit-il avec difficulté, en revenant brusquement à la réalité.  

Doc consciencieux, fit les examens d'usage, assisté par Kazue ; Ryô bien qu’affaiblit, était bien revenu parmi eux.  

 

***  

 

Malgré l'euphorie et le chahut qui régnaient, Kaori était restée dans le couloir pendant que tout le monde encerclait le lit du Nettoyeur. Soudainement, une tristesse immense s’empara d’elle et les doigts se crispèrent sur le cadre de la porte tout en fixant l’être aimé. Des larmes apparaissaient de nouveau dans ses yeux et la jeune femme s’adossa en tremblotant au mur, prise par de drôles de vertiges. Lentement, Kaori glissa le long de la paroi et se mit à sangloter ; ses larmes ne cessèrent aucunement de couler et broyaient son cœur lourd. Etait-ce la joie de le retrouver ou bien autre chose ?  

Délicatement en prenant appui sur le mur, elle se redressa difficilement et tout en jetant un regard presque apeuré et attristé, elle s’éloigna en souriant mélancoliquement pour rentrer chez elle…  

 

***  

 

La rééducation de Ryô, fut douloureuse autant sur le plan moral que physique ; ses muscles étant restés inactifs durant plus de deux mois, s'étaient ankylosés. Kazue lui prodiguerait des massages pour réactiver la circulation et soulager les crampes qui durcissaient ses membres, (NDA : Je parle des jambes et des bras, MDR !!!)  

- Ne profite pas de mon infirmité passagère pour me tripoter ! dit-il en d'un air sérieux, le sourire en coin.  

Kazue devint écarlate mais ne releva aucunement les paroles taquines et se contenta de lui faire un massage plus « énergique » pour seule punition.  

 

Dans ses moments de tranquillités, Ryô, les bras croisés sous la tête, fixant inlassablement le plafond, se rappelait avec nostalgie d'une jeune ado forte et attachante dont il était le protecteur… le père. Il avait l’impression parfois de sentir son aura à proximité mais elle restait discrète et lointaine à la fois ; il avait tant donné à cette jeune fille, un amour sans borne et sans peur. Un amour qui n'avait plus de frontières car ses ennemis n'osaient s'en prendre à elle. Ce lien, jusque là pour lui inconnu, avait tenu une grande place et surtout une grande importance ; ce rôle de père, il l'avait pris très au sérieux. Ce manque lui faisait un petit pincement au coeur de temps à autre mais il se ressaisissait en repensant que le plus important était là… SA Kaori. Un tel amour était celui dont il avait toujours imaginé pour eux ; sa réputation n'avait pas servi à la protéger, bien au contraire car il y avait toujours un nouveau caïd qui, pour se faire un nom dans le métier, se servait de leur attachement pour l'atteindre. Bien que se souvenant petit à petit de sa déclaration avant son accident, devait-il continuer sur ce chemin de l’intimité ou oublier ? Il se remémora soudainement le vide qu’il avait ressenti lorsqu’il la croyait morte et sa vie inexistante qu’était la sienne ensuite.  

Il était torturé par son amour infini pour elle et ce danger auquel il l’exposait… La réalité était autre et lui donnait une deuxième chance pour leur amour. Mais pourrait-il vivre dans CE monde si Kaori venait à disparaître mais d’ailleurs… où est Kaori ? Pourquoi n’est-elle pas venue le voir depuis son « retour » ?  

 

***  

 

En effet, Kaori n’était pas entrée dans sa chambre depuis qu’il était sorti du coma ; une crainte immense l’avait envahit car Ryô était connu pour ses perpétuels retours en arrière. Elle venait tous les jours à la clinique mais ne franchissait le seuil de la chambre, elle fixait pendant des heures la porte de bois blanc et tout en fermant les yeux, elle ressentait son souffle régulier et les palpitations de son cœur. Elle écoutait les brides de sons de la voix du Nettoyeur discutant avec ses divers visiteurs et un sourire se dessinait sur ses lèvres puis machinalement, elle tournait les talons pour repartir soulager…  

 

***  

 

Dans la chambre, Ryô, allongé de tout son long sur son lit, s’entretenait avec Mick,  

- Comment va Kaori ? Je ne l’ai pas vu depuis si longtemps ! Pourquoi ne vient-elle pas me voir ? La voix pourtant assurée du Nettoyeur trahissait son impatience de revoir son ange mais elle semblait l’éviter ; pour quelle raison ?  

Mick, adossé au mur, se redressa et se dirigea vers lui d’un air grave,  

- Kaori a beaucoup souffert de ton « absence »… Elle était continuellement à tes côtés et n’a jamais douté de ton réveil… du moins, elle faisait face pour toi…  

La voix de l’Américain résonnait dans la pièce comme un bruit de fond et le regard de Ryô se posa sur la porte… il l’avait senti… son ange était là… de l’autre côté de la porte.  

Précautionneusement, il se redressa et bascula les jambes dans le vide pour se lever péniblement ; d’un pas traînant, il avança jusque vers la porte sous le regard interrogatif de son acolyte. Il posa la main sur la poignée ronde de la porte et l’ouvrit lentement tout en souriant tendrement ; sa joie fut de courte durée, la présence fantomatique s’était volatilisée pour laisser un grand froid dans le couloir carrelé. Son regard sombre scrutait chaque recoin des alentours mais elle était partie.  

 

Quand ils étaient séparés dans deux mondes différents, ils arrivaient à se retrouver mais maintenant qu’ils vivaient dans le monde réel…  

C’est une silhouette affaissée qui regagna son lit et s’allongea lourdement,  

- Pourrais-tu me laisser ? demanda-t-il d’une voix presque murmurante.  

- Bien sûr mon « frère » ! clama-t-il en lui tapant affectueusement l’épaule.  

Le Blondinet désertait, quelques minutes plus tard, les lieux et Ryô se mit à réfléchir longuement à cette situation qui devenait intenable pour lui ; quand la reverrait-il enfin ?  

 

Le temps passait à vive allure, cela faisait maintenant deux semaines que notre héros était « revenu » à la vie. Durant sa rééducation, Ryô avait été très volontaire car il était hors de question que City Hunter reste diminué et cela entachait sa réputation d'Etalon de Shinjuku. D'ailleurs sa pourchasse dans les couloirs de son infirmière préférée, avait été bonne pour son rétablissement malgré un croche pied soit disant involontaire d'un Mick jaloux.  

 

***  

 

De retour au Japon, Eriko, ayant appris la nouvelle, les invita tous pour son nouveau défilé ; la présentation avait lieu dans une somptueuse salle de réception deux jours plus tard à vingt heures.  

 

***  

 

Le matin même, Ryô pouvait enfin regagner son foyer ; ses deux amis étaient venus le chercher. Le Japonais se hissa sur la pointe des pieds pour essayer d’apercevoir derrière la carrure imposante de Falcon s’il ne s’y camouflait pas la silhouette féminine aux cheveux courts acajou. Dans un soupir de désolation, il constata que pour sa sortie, il n‘avait eu pour accueil « que » ses amis. D’un pas manquant d’entrain, il s’installa dans le 4X4 puis une idée lui vient à l’esprit,  

- Peut-être que Kaori est à la maison pour me préparer un festin pour mon retour ! clama-t-il mentalement.  

Un large sourire illumina ses traits attristés puis il dit,  

- Falcon, ramène moi chez moi !  

D’un grognement, le conducteur mit le contact et l’imposant véhicule effectuait le chemin du retour « à la maison ».  

 

Arrivé au bas de l’immeuble de briques rouges, Ryô bondit du véhicule et commença son ascension des divers étages et arrivé sur le palier, son pas se fit plus calme mais d’une allure certaine. Hésitant, il posa la main sur la poignée et d’une grande inspiration, il ouvrit avec précipitation la porte. En effet, sur la table, l’attendaient des plats avec abondance aux fumets odorants et envoûtants ; les poissons, viandes et autres mets attendaient leur invité pour révéler sur la langue et dans la bouche toutes leurs saveurs. Ses mains posées sur la table, il tournait la tête dans tous les sens pour admirer les plats enjolivés ; ses yeux brillaient de convoitises devant ses merveilles culinaires qui n’attendaient que son approbation pour le satisfaire. (NDA : Vous ne trouverez pas cela un peu tendancieux, lol !) Bien que son estomac réclamait sa pitance, il se dirigea vers la cuisine pendant que les deux autres nettoyeurs franchissaient le pas de la porte,  

- Si c’est Kaori que tu cherches, elle n’est pas là. ajouta Falcon.  

- Elle nous a demandé de venir te chercher car elle avait une chose importante à faire…  

- Plus importante que de venir me voir ! coupa sèchement Ryô. Et puis j’allais chercher du sel car ses plats doivent manquer d’affaitements.  

Les trois amis s’attablèrent en silence, les discutions qui s’en suivirent furent brèves ; Ryô répondait par monosyllabes à toutes les questions que ses amis lui posaient ou par un grognement de mécontentement.  

Quand tous les plats furent engloutis, Falcon et Mick débarrassèrent la table pour ensuite s’affairer à la vaisselle ; Ryô, toujours attablé, soupirait sans cesse, il avait à peine touché à son assiette pourtant la cuisine était divine. Il finit par se lever et entra dans la cuisine pour se servir une tasse de café qu’il but d’une traite sans prendre le temps de le réchauffer. Ses deux amis comprenaient son mal être mais il devait respecter le choix de Kaori,  

- Je vais m’allonger un peu… soupira le Nettoyeur.  

- Nous allons te laisser te reposer et l’on reviendra te chercher ce soir à dix neuf heures. ajouta Mick.  

D’un signe de main, il s’éloigna et gravit les marches d’un pas désabusé pour finir par entrer dans sa chambre et s’asseoir sur le bord de son lit. Tout en se grattant la tête et jetant un regard circulaire dans la pièce, il tentait de trouver une explication au comportement de Kaori ; il était totalement perturbé par le fait de ne toujours pas l’avoir vu. Si Falcon n’avait pas évoqué son prénom tout à l’heure, il se serait demandé si elle était bien là physiquement et que ce ne fût pas un mauvais tour de son esprit. Il ôta un à un tous ses vêtement pour finir par rester en caleçon pour trouver un sommeil qui ne semblait pas vouloir de lui. Il tournait et retournait dans son lit sans pour autant trouver sa position propice à un bon somme puis la porte claquante lui indiqua le départ de ses amis. Il commença à trouver le temps long et à s’énerver dû à ce sommeil qui ne semblait pas venir et aux diverses questions qui le turlupinaient. D’un bond, il s’extirpa de son lit ; il avait besoin de bouger et un pas derrière l’autre, il prit la direction de la chambre de Kaori. Cette pièce était bien habitée et non froide comme celle qu’il avait trouvé lors de son réveil dans ce monde parallèle (cf chapitre 14). Il avança lentement en direction du lit et son regard se posa sur le cadre photo sur lequel était figé sur papier glacé, Kaori et lui alors qu’ils étaient entrain de se chamailler. Il saisit le cadre et une bandelette de photos tomba sur le sol ; tout en fronçant les sourcils, il ramassa les images et ses yeux s’écarquillèrent en se posant dessus,  

- Comment connais-tu Li Dan Ren ?  

En effet, sur les petites « représentations », Kaori posait avec le vieil homme qui souriait maladroitement ; tout à sa réflexion, il se redressa et un cadre posé sur le mur lui fit face subitement,  

- Le portrait de la galerie ! souffla-t-il étonné.  

Non loin, figurait le second portrait, d’une Kaori souriante ; tout en se tenant le crâne, il s’assit sur la petite chaise de bois faisant office de chaise de bureau. Il s’y accouda,  

- Qu’est-ce que tout cela veut dire ? s’insurgea-t-il.  

Une chemise cartonnée dissimulée sous un tas de bouquins l’intrigua, un article de journal en dépassait,  

« Mort de Kazuma Toyama, le tueur en série ne sévira plus jamais dans les rues de Shinjuku ! »  

- Ainsi Mick disait vrai… tu es restée auprès de moi pendant tout ce temps et tu me parlais…  

Ryô réalisa soudainement que toutes les missions effectuées par City Hunter étaient le récit de Kaori aux travers de ses « songes »,  

- Je t’ai vu et entendu au-delà de mon esprit ! Ton amour et ton cœur sont parvenus à communiquer avec moi malgré cette « barrière » qui nous séparait. Si ça s’est passé ainsi, qui a tué Toyama ?  

Son cœur se serra en se remémorant sa première rencontre avec Xiang Ying,  

- Ainsi tu as appris à tirer ?  

 

Une colère sourde s’empara de lui, pendant toutes ses années, il avait tout fait pour l’éloigner du Milieu et voilà qu’elle savait se servir d’une arme et avait entaché ses mains. Il abattit énergiquement la pochette cartonnée sur le bureau et remit tout en place pour ensuite regagner sa chambre. Il s’étendit de nouveau sur son lit et malgré la colère qui le tiraillait, il finit par s’endormir.  

 

***  

 

Kaori, en compagnie d’Eriko, préparait le défilé du soir et tout en s‘activant de droite et de gauche, elle ne pouvait s’empêcher de penser à lui. Elle ne l’avait pas vu depuis deux semaines maintenant et il venait de rentrer chez eux alors qu’elle n’y était pas pour l’accueillir. Elle soupira à s’en fendre l’âme et continua à préparer les diverses tenues des mannequins qui répétaient à tour de rôle leurs entrées en scène. Un cri de douleur sortit Kaori de ses pensées alors elle se précipita sur le podium. L’une des jeunes femmes, trop émue pour son premier défilé, venait de se tordre la cheville lamentablement mais il était trop tard pour Eriko pour trouver un nouveau mannequin. Son regard affolé se posa sur son amie qui sourcilla puis lui offrit un large sourire en réponse…  

 

***  

 

Ryô se réveilla vers dix huit heures trente en sueur, un cauchemar venait d’hanter ses rêves ; Kaori poursuivit par Toyama n’avait trouvé pour issu que de l’abattre afin de survivre,  

- Kaori n’aurait pas pu le tuer de sang froid ; elle devait avoir une raison de le faire ! se rassura-t-il.  

Si ses souvenirs corroboraient avec ce qui s’étaient passés ; Kaori avait abrégé les souffrances de ce Monstre… Cela correspondait plus à sa manière d’agir ! finit-il par conclure.  

Il s’extirpa de son lit à vive allure car ses amis n’allaient plus tarder. D’un geste vif, il ôta son caleçon et s’engouffra dans la douche où il se savonna généreusement. (NDA : Les filles ont ne regardent pas (^_^) !!!) Quelques instants plus tard, il sortit enroulé dans un serviette éponge blanche qui contrastait avec sa peau légèrement halée et ruisselante (NDA : Si je lui faisait tomber ce petit bout de chiffon !!! Après tout, il n’en pas besoin (^_^) !!!) D’un geste leste, il détacha la serviette éponge entourant sa taille puis lentement, elle suivit pendant quelques instants ses hanches carrées pour finir au bas de ses pieds révélant ainsi son impressionnante musculature. (NDA : haaaaa !!! Je vais mourir sur place !!!) Energiquement, il finit par se sécher et tout en frottant sa chevelure humide, il ouvrit précipitamment son armoire. Un Tudexo, préparé avec soin par Kaori l’attendait ; une paire de chaussures cirées accompagnait l’ensemble, elles étaient déposées sur un petit coffret de bois qui enfermait son arme de prédilection.  

Fin prêt, tout en finissant de resserrer le nœud papillon, des coups cognant à la porte signifiaient l’arrivée de ses amis ; il descendit à vive allure les escaliers alors qu’il enfilait son veston. Lorsqu’il ouvrit la porte, ses deux acolytes vêtus tous deux d’un costume sombre, lui faisaient face,  

- Il y a bien que nos femmes qui puissent nous accoutrer ainsi ! rit-il tout en sortant sur le pas de la porte.  

Les deux hommes se regardèrent de concert, en grimaçant d’interrogation ; avaient-ils bien entendu ?,  

- Qu’est-ce que vous fichez, on va être en retard !  

Les deux hommes emboîtèrent le pas du Japonais qui avaient déjà amorcé la descente,  

- Ca fait plaisir de te revoir ! clama Mick en le frappant énergiquement dans le dos.  

- Ca n’va pas la tête, tu aurais pu ma luxer une épaule ! ronchonna-t-il  

- Monsieur est devenu une petite nature ! le taquina le Blondinet.  

- Tu vas voir ce que va te faire la petite nature ! dit-il en brandissant son Python.  

- Vous n’avez pas fini tous les deux ! Si vous ne vous tenez pas tranquilles durant l’heure que nous avons à parcourir pour rejoindre les filles, j’en balance un par la portière ! cria le Géant.  

Les deux comparses stoppèrent instantanément leurs chamailleries et grimpèrent dans le véhicule. Le regard perdu dans l’horizon lointain, Ryô songeait qu’il allait enfin retrouver Kaori…  

 

 


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