Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: Sand

Status: Complète

Série: Angel Heart

 

Total: 37 chapitres

Publiée: 27-03-06

Mise à jour: 17-08-06

 

Commentaires: 220 reviews

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RomanceDrame

 

Résumé: Un lien probable entre les histoires de City Hunter et d'Angel Heart... Et si Kaori n'était pas morte !Est-ce que l'amour peut franchir toutes les barrières ? **** Ne tenez pas compte de l'histoire originale d'Hojo, la mienne se repose sur la sienne vis-à-vis des personnages et pour le contexte. Vous comprendrez le dénouement qui se dévoile au fil de l'histoire. **** C'est ma première fics et j'espère que cela vous plaira !

 

Disclaimer: Les personnages de "Une présence si familière" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Je voudrais lire les fanfictions NC-17.

 

Si vous avez plus de 18 ans, vous deve ...

Pour en lire plus ...

 

 

   Fanfiction :: Une présence si familière

 

Chapitre 8 :: ... sans gravité

Publiée: 29-03-06 - Mise à jour: 04-04-06

 


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Cela faisait maintenant trois heures qu'ils n'avaient pas eu de nouvelles de Kaori ; Ryô s'impatientant, faisait les cent pas dans le couloir.  

Il allait et venait jusqu'à l'accueil de l'étage au cas ou un médecin aurait laissé un quelconque message à leurs intentions.  

Au bout de plusieurs minutes, les pas résonnant d'un médecin vinrent à leur rencontre,  

- Vous êtes de la famille ?! s'informa-t-il.  

- Je suis son fiancé ! ajouta Ryô, sans calcul, son coeur avait prit la parole.  

Etonnée de cette réaction, Eriko sourit, malgré la situation qui les inquiétait au plus haut point,  

- Votre jeune amie est forte, elle a une fracture de la jambe...  

- Peut-on la voir ? coupa Ryô.  

- Oui, bien sûr. Les examens et radioscopies n'ayant rien révélés, elle peut rentrer chez vous dès ce soir.  

- Où est-elle ? s'impatienta-t-il.  

- Au bout du couloir, chambre 215...  

Ayant obtenu ce qu'il désirait, Ryô courut dans le couloir pour atteindre la chambre.  

- Attendez Monsieur ! Je n'ai pas fini...  

Eriko intercepta le médecin qui s'apprêtait à le suivre,  

- Dites moi tout Docteur... intervint Eriko, consciente de la peur de son ami.  

Le médecin entraîna la jeune femme dans son bureau pour lui donner une ordonnance pour des anti-douleurs  

et remplir les papiers pour l'autorisation de sortie.  

 

Quand Ryô entra dans la chambre, Kaori assise sur le bord du lit, fixait le paysage ; en entendant la porte s'ouvrir, elle se retourna doucement, sa jambe la tiraillant encore légèrement.  

Quand elle vit les yeux sombres de Ryô remplient de tristesse, cela lui asséna un coup de poignard au coeur.  

Lui d'ordinaire, si neutre, si impassible, n'était pas arriver à dissimuler cette peur qui s'était emparée de lui ; elle lui sourit puis d'un ton taquin ajouta,  

- Tu en as mis du temps pour venir me chercher ! Tu pensais te débarrasser de moi, peut-être ! Eh bien, tu vois, ce ne sera pas encore pour cette fois-ci...  

Il ne laissa plus aucun mot sortir de la bouche de la jeune femme, ses lèvres scellant les sons.  

Il la serra et l'embrassa comme jamais il n'avait osé le faire ; ses sentiments avaient été mis à rude épreuve à cet instant.  

Kaori répondit le plus passionnément à ses baisers ; il l'étendit sur le lit et la caressa langoureusement.  

Eriko entra sur cet entre fait,  

- Oups, pardonnez moi ! dit-elle gênée à son comble.  

Kaori rougit à son tour et se dégagea de l'étreinte de son partenaire,  

- Entres... tu ne nous gênes pas, voyons ! souria-t-elle gentiment en jetant un coup d'oeil vers Ryô qui s'assit lourdement sur le fauteuil en soupirant.  

- Je t'apporte les anti-douleurs que le médecin, t'a prescrit. dit-elle en n'osant détourner les yeux de l'ordonnance puis elle la lui tendit.  

 

Ryô, plus serin, ne lâcha pas d'une seconde la jeune femme et ses yeux, suivant la courbe de sa jambe, s'arrêtèrent sur le plâtre,  

- Ce n'était rien en fin de compte...murmura-t-il.  

Puis il sentit le regard attendri de Kaori, il se ressaisit et se leva brusquement,  

- Moi, je vais faire un tour... et voir s'il n'y aurait pas de belles et gentilles infirmières pour s'occuper de moi !  

dit -il en sautillant sur la pointes des pieds en direction de la porte, la langue pendante.  

- Ryô, tu la vois ma massuuuuuuuuuue !  

Un maillet tournoyant dans les airs, allait s'abattre sur son crâne mais il l'évita,  

- Raté ! Dit-il en tirant la langue et claquant la porte derrière lui.  

Eriko posa une main sur le bras de son amie,  

- Je suis sûr qu'il se fait beaucoup de soucis pour toi ! dit-elle d'un sourire triste.  

Mais quand elles entendirent des cris de femmes dans les couloirs et des bruits métalliques,  

Kaori prit son front dans sa main et une libellule passa au dessus de sa tête,  

- C’n’est pas vrai ! soupira-t-elle.  

Mais Eriko savait de quoi elle parlait, elle devait tenir Kaori au courant et commença à lui raconter ce qui s'était passé.  

 

Pendant ce temps-là, Ryô toqua à une porte,  

- Entrez !  

Elle s'ouvrit sur une pièce où un médecin finissait de remplir un formulaire et où une belle infirmière en sortit.  

Ryô ne pu s'empêcher de la suivre du regard,  

- Vous tombez bien, je finissais justement de compléter les papiers de votre fiancée !  

Ryô fit la moue puis se remémora soudainement ses paroles,  

- Merci Docteur !  

- Asseyez-vous, je vous en pris ! dit-il en lui désignant un fauteuil. Aviez-vous quelque chose de spécial à me demander ?  

Il hésita puis demanda brusquement,  

- Etes-vous sûr que tout ira bien pour Kaori ?  

- Oui, tout à fait sûr, Monsieur ! Votre fiancée est de constitution solide, elle s'en sort avec une bonne fracture  

et risque, dans les jours qui suivent, un bon mal de tête mais c'est tout !  

Le médecin se pencha de nouveau sur le document pour apposer sa signature quand il sentit le regard insistant de son visiteur,  

- Vous désiriez autre chose ?!  

- Oui, effectivement ! dit-il sur un ton sérieux. Auriez-vous le numéro de téléphone de la belle infirmière qui a quitté votre bureau ?  

Devant l'air ahuri du praticien, il ajouta,  

- A moins que ce ne soit votre maîtresse... Hein, avouez ! dit-il en lui donnant un coup de coude amical et souriant bêtement.  

Le médecin abasourdi, tomba à la renverse et un corbeau coassant passa au dessus de lui,  

- Sortez immédiatement de mon bureau !  

Ryô s'empara du papier et s'enfuit. Il regagna la chambre de Kaori et pénétra dans la chambre,  

- Allons nous en les filles, nous n'avons plus rien à faire ici !  

Kaori le regarda avec des yeux remplis de tendresse ;  

quand il posa un regard interrogateur sur Eriko, il comprit instantanément que la jeune femme n'avait pas pu tenir sa langue.  

Kaori s'empara de ses béquilles et cahotant dans les couloirs, ils quittèrent l'hôpital.  

 

Dans la voiture, Ryô étalé sur la banquette arrière, avait cédé la place à côté du chauffeur pour que Kaori puisse se mettre à son aise.  

Le silence était pesant, Eriko, mal à l'aise, le brisa,  

- Et si nous allions manger quelque chose ?  

Kaori se retourna vers Ryô qui n'avait pas bronché,  

- C'est vrai ça ; c'est bizarre d'ailleurs, toi qui a toujours faim !  

Il haussa les épaules,  

- J'avais des choses plus importantes, que mon estomac, à penser... ajouta-t-il sur un ton plus sec qu'il ne l'aurait voulu.  

Voyant la mine surprise de la jeune femme,  

- Dis plus tôt que tu as faim et que tu te serres de moi comme excuse ! grimaça-t-il.  

- Non, ce n’est pas vrai ! rouspéta-t-elle. Ce n'est pas moi qui aie un appétit sans fin !  

Elle se retourna en croisant les bras sur sa poitrine,  

- C'est pas vrai ça ! C'est l'hôpital qui se fout de la charité, ma parole ! ronchonna-t-elle.  

Eriko, spectatrice silencieuse, jeta un coup d'oeil dans le rétro et vit le sourire enjôleur de Ryô, pour sa partenaire qui fulminait.  

Le regard se détourna sur elle, elle lui sourit à son tour puis prit la direction du Cat's eyes.  

 

Quand la clochette retentit à leur arrivée, Miki sourit automatiquement mais en voyant la jambe plâtrée de Kaori, elle accourut vers eux,  

- Mais que c'est-il passé ?  

Kaori, hébétée, répondit,  

- Hé bien... c'est à dire que...  

- Elle s'est faite renverser par un camion en sauvant une fillette ! finit par avouer Eriko.  

- Tu n'as pas mal ? s'enquit Miki en l'aidant à s'asseoir sur une banquette près d'une table.  

- Non, ça va ; ne t'en fais pas !  

Ryô, qui s'était assis au comptoir, intervint,  

- Elle a voulu se rendre intéressante encore une fois et voilà que maintenant, elle a une jambe dans le plâtre !  

Les deux amies de la jeune femme le fusillèrent du regard, Miki ragea,  

- Et toi, Monsieur le Héros, que faisais-tu pendant ce temps ?  

Il avala une gorgée du café que Falcon lui avait servi et clama haut et fort,  

- J'avais des choses plus importantes que de m'occuper des gamins distraits !  

A cette phrase, Kaori rougit de honte,  

- Laisses le tranquille, Miki ; tout est de ma faute et finissons-en là !... Par contre, on voudrait manger quelque chose si cela ne te dérange pas !  

Miki s'extirpa de la banquette et sortit un petit calepin de son tablier,  

- Que désirez-vous manger ?  

- Moi, je voudrais une salade composée avec un verre d'eau pétillante, s'il te plait !  

- La même chose pour moi ! ajouta Eriko.  

- Et toi, Ryô ! Tu ne manges rien ! demanda Kaori, n'entendant rien venir de sa part.  

- Non, j'n'ai pas faim ! Mon café me suffira amplement, merci !  

Miki passa derrière et revint quelques minutes plus tard avec les deux assiettes,  

elle s'installa à leur table et s'impatienta de tout savoir sur les faits.  

 

Ryô, souriant de soulagement en contemplant la joyeuse tablée, se retourna face au comptoir et lâcha, à l'intention d'Umibozu,  

- J'ai bien cru qu'elle était morte !  

Falcon, comprenant le mal être du Japonais, répondit,  

- Regardes la bien, elle est toujours là ! Ne crois pas qu'elle soit si fragile, c'est une femme forte et courageuse !  

- Si j'avais été plus vigilant, tout ceci ne serait jamais arrivé !  

- Tu n'es pas infaillible, Ryô ! Rentres toi ça dans le crâne... Tu es humain comme nous tous !  

- Peut-être mais cela aurait pu coûter la vie à Kaori ! ajouta-t-il en crispant ses doigts sur la petite tasse.  

- Et ce n'est pas le cas, alors arrête de te croire obliger de la protéger tout le temps, ce n'est plus une enfant !  

- Je sais, je sais soupira-t-il... mais c'est plus fort que moi !  

- Que crois-tu que j'ai ressenti quand Miki s'est trouvée blessée par les hommes du Général Kreutz ?  

Alors considères la comme une femme qui assume ses actes et ses conséquences, même si cela te coûte de la laisser agir ainsi.  

La vie ne te paraîtra que plus facile à vivre pour toi aussi !  

Il sourit en portant la tasse à ses lèvres,  

- Je suppose que tu parles en connaissance de cause !  

Le géant ne répondit pas mais son visage rougissant à l'excès et la fumée sortant de ses oreilles, lui donnèrent la réponse,  

- Merci !  

Il se leva du tabouret et se dirigea vers le petit groupe,  

- Et si nous rentrions, il commence à se faire tard !  

En effet, il était dix heures passé ; Eriko réalisa qu'elle devait se lever de bonne heure le lendemain et ne pu qu'acquiescer la proposition de Ryô.  

Ils remercièrent et saluèrent leurs amis puis remontèrent en voiture.  

 

Eriko les déposa au bas de l'immeuble puis s'en alla sans demander son reste ; Kaori releva la tête en fixant leur immeuble et soupira,  

- Que c'est haut ! murmura-t-elle.  

Ryô sourit et attendit qu'elle lui demande de l'aide mais c'était sans compter sur la fierté de la jeune femme.  

Elle sautilla pour gravir les premières marches du perron puis Ryô, lui tenant la porte de l'allée, demanda,  

- Tu ne veux pas un coup de main !  

- Non, j'y arriverais toute seule.  

Elle monta les premières marches avec détermination ; Ryô, derrière elle, veillait à une perte d'équilibre probable.  

Ce qui fut le cas quelques instants plus tard ; Kaori, à bout de force, tomba à la renverse dans les bras de Ryô,  

- Je vais te porter pour les derniers étages ! ajouta-t-il  

- Non, repose moi ! Je suis trop lourde !  

Un sourire en coin s'afficha sur son visage ; combien de fois lui avait-il sortit cette ânerie et en plus, elle le croyait,  

- Il est vrai que tu fais ton poids ! dit-il en la rehaussant dans ses bras.  

Se mordant la lèvre inférieure pour contenir sa colère, Kaori le fusilla du regard mais elle l'attaqua à son tour,  

- Il est vrai qu'à ton âge, tu risques à tout moment un tour de rein !  

- A mon âge, à mon âge, tu vas voir de quoi je suis capable à mon âge !  

Il se mit à courir dans les escaliers ; Kaori, cramponnée à son cou, serrait contre elle ses béquilles.  

A une allure remarquable, ils arrivèrent au seuil de leur porte,  

- Alors, impressionnée ! dit-il d'une voix machiste.  

- Ca peut aller ! Tu es encore en forme ! dit-elle en lui tapotant sur l'épaule, faussement impressionnée en tournant la clé dans la porte.  

Pas si tôt dit, qu'il la bascula sur son épaule pour courir dans les escaliers qui menèrent aux chambres ;  

il la lâcha sur son lit et la chevaucha,  

- Tu vas voir de quoi est capable le vieux !  

 

Cette nuit-là, il lui prodigua caresses et baisers ; il aurait voulu aller plus loin mais suite à cet accident, il avait peur de lui faire mal.  

Alors, il promena ses mains pressantes sous le tee-shirt de la jeune femme en palpant sa poitrine généreuse,  

tout embrassant langoureusement ses lèvres et finir dans son cou.  

Kaori, dans tous ses états, soupirait de désirs et de plaisirs ;  

elle rougissait parfois des initiatives de Ryô mais c'était tellement bon qu'elle succomba sans redissions.  

Il se glissa entre ses jambes pour la sentir entièrement contre lui à défaut de la posséder totalement mais son désir finit par le trahir mais il n'y céda pas ; trop heureux d'obtenir déjà cela de Kaori  

 

Dans le noir, quelque chose pleurait...  

 

M-O-K-K-O-R-I,  

 

- On ne m'a rien demandé à moi !!! renifla-t-il.  

 

 


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