Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: Sand

Status: Complète

Série: Angel Heart

 

Total: 37 chapitres

Publiée: 27-03-06

Mise à jour: 17-08-06

 

Commentaires: 220 reviews

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RomanceDrame

 

Résumé: Un lien probable entre les histoires de City Hunter et d'Angel Heart... Et si Kaori n'était pas morte !Est-ce que l'amour peut franchir toutes les barrières ? **** Ne tenez pas compte de l'histoire originale d'Hojo, la mienne se repose sur la sienne vis-à-vis des personnages et pour le contexte. Vous comprendrez le dénouement qui se dévoile au fil de l'histoire. **** C'est ma première fics et j'espère que cela vous plaira !

 

Disclaimer: Les personnages de "Une présence si familière" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Une présence si familière

 

Chapitre 10 :: Une journée pour tout oublier

Publiée: 02-04-06 - Mise à jour: 02-04-06

Commentaires: Ryô ferait tout pour le bonheur de Kaori... ATTENTION : le texte se trovant entre les //////, est tiré de l'oeuvre originale de Tsukasa Hojo, cf Angel Heart volume 2 ; la suite bien qu'étant modifiée, y fera allusion . J'ai été obligé de l'inserrer pour faire évoluer ma fics et montrer le lien.

 


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Ayant vu de nouveau la crainte envahir le cœur de sa partenaire, Ryô avait entreprit de lui changer les idées. Il fallait qu’elle aille prendre l’air ; les petites péripéties du matin, l’avait mise sur les nerfs et rien de telle qu’une bonne promenade pour se distraire.  

Le soleil radieux de la journée, avait incité d’autres couples à sortir  

et (Couples, j’ai dit « d’autres couples » ?!) flâner dans les rues ; on se serait cru au printemps.  

Les rues grouillaient de plus en plus de monde, la ville bruyante reprenait vie ; les klaxons énergiques retentissaient.  

Ils s’arrêtèrent dans un café et prirent place en terrasse ; ils s’assirent l’un à côté de l’autre et Ryô, posa tout naturellement un bras sur le dossier du siège de la jeune femme.  

Kaori, irradiant de bonheur, était resplendissante attirant le regard de la gente masculine ; le nez plongé dans la carte des glaces, elle ne se rendait pas compte de son succès mais  

Ryô, jaloux, était là pour calmer les ardeurs de ses potentiels rivaux en leur jetant des regards noirs.  

- Je vais prendre une grosse glace avec de la chantilly et du chocolat fondu !  

se réjouit-elle en tapant des mains, fière de son choix.  

- Tu n’as pas peur de prendre du poids avec tout ça !  

- Je peux bien me le permettre de temps en temps quand même ! bougonna-t-elle.  

- Ca se voit bien que ce n’est pas toi qui dois monter les étages de l’immeuble en te portant !  

Kaori devint rouge de fureur mais avant qu’elle n’ait le temps de prononcer quoique ce soit, il l’embrassa passionnément ; tout en jetant un regard lourd de sens envers les autres hommes.  

Pourquoi devait-il toujours la mettre en colère pour trouver une excuse pour l’embrasser ?  

(Ah, les hommes !!!)  

 

Quand le serveur arriva, elle commanda sa grosse glace en jeter un regard complice envers Ryô qui lui sourit et quand à lui, il prit un simple café.  

Une fois servis, Kaori se délecta avec gourmandise, elle fermait les yeux à chaque cuillérée comme pour en savourer davantage la saveur. Ryô, s’amusant de la voir ainsi, la fixa tendrement,  

- Ta glace doit être bonne !  

Elle acquiesça d'un signe tête, en souriant, tout en replongeant sa cuillère pour avaler de nouveau ce frisson de plaisir (Vous êtes sûr que je parle bien d’une glace, là ? lol !)  

- Je peux goûter ? s'enthousiasma-t-il.  

Elle lui tendit la coupe glacée mais il se pencha hâtivement et embrassa ses lèvres aromatisées,  

- C'est vrai qu'elle est bonne ! dit-il en souriant, en passant sa langue sur ses lèvres.  

(Ca devient chaud, juste avec une glace ; mais qu’est-ce que je fais la ? On se calme !)  

D'abord étonnée, elle replongea la cuillère dans le bol et lui engouffra dans la bouche,  

- Tu en apprécieras plus le goût ! dit-elle joyeusement.  

Il avala lentement la glace comme un grand gastronome ferait pour une nouvelle recette mais il afficha ensuite une mine interrogative,  

- Il me semble qu’il manque quelque chose par rapport à toute à l'heure ! dit-il en « goûtant » de nouveau la cuillère en se frottant le menton.  

Kaori fixa sa coupe glacée intensément, en fronçant les sourcils ; Ryô, se joignant à l'observation de l'objet, lui vola de nouveau un baiser,  

- Je savais bien qu'il manquait quelque chose ! dit-il, pas peu fier de lui.  

Elle rougit, cette fois-ci, tout souriant et en se mordillant les lèvres.  

Une fois leurs consommations terminées et payées, ils repartirent leur promenade.  

 

Leurs pas cadencés les guidèrent au grand parc de Shinjuku ; le soleil filtrant au travers des grands arbres, la petite brise faisant bruisser les feuilles, le chant encore timide des oiseaux , faisaient de ce lieu, un endroit reposant. Elle soupira de contentement et instinctivement, elle se blottit contre Ryô qui l’entoura de son bras. Elle ferma les yeux quelques instants se laissant guider… porter par les pas de l’homme attentionné.  

Des cris de joie d’enfants retentirent dans tout le parc ; deux bambins, se pourchassant, jouaient vraisemblablement aux policiers et aux bandits.  

Les yeux de Kaori se posèrent avec amour, sur ces deux gamins qui tout à leur jeu, couraient dans leur direction. Un sourire se dessina sur ses lèvres et une aura de tendresse et de chaleur émana d’elle. Ryô, troublé par cette sensation, suivit le regard de sa Belle et se posa sur les deux gamins ; il sourit tendrement à son tour.  

Tout à leur rôle, l’un des deux enfants tira en imitant d’un « bang » la détonation de son arme fictive et le petit corps adverse tomba lourdement devant leurs pieds.  

Kaori se figea en tremblant ; ses yeux remplis d’effroi s’écarquillèrent en fixant le corps inerte, son cœur se serra. Pourquoi ce jeu si innocent venait bouleverser un tel moment ?  

Les muscles de la jeune femme se crispèrent et Ryô, se rendant compte de son mal-être, resserra son étreinte,  

- Ce n’est qu’un jeu, Kaori !  

Elle lui sourit lascivement puis baissant la tête, elle continua son chemin ; ses pensées, guidées par son cœur ébranlé, remplaçaient ce corps infantile par un corps plus robuste, plus adulte, celui de son amour, Ryô Saeba, le redoutable nettoyeur.  

Son trouble fit remonter à la surface les cauchemars qu’elle n’avait pas refaits depuis deux jours ; ses visions se terminaient incontestablement par la mort de Ryô.  

Elle essaya de se reprendre et pour se donner plus de contenance, elle enfonça sa main dans la poche de son pantalon. Détectant la petite carte, ses traits se détendirent ; un soulagement envahit son cœur. Cette petite carte était une deuxième chance pour lui.  

Elle se retourna subitement et imitant l’enfant,  

 

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- Pan ! dit-elle en créant de ses doigts une arme virtuelle, qu’elle pointa sur son cœur.  

Ryô se figea, interrogatif,  

- T’es nul ! C’est indigne d’un professionnel ! Si j’avais été un tueur, tu aurais eu le cœur transpercé !  

- Qu’est-ce qui te prend tout à coup ? s’étonna-t-il.  

Subitement, elle brandit devant son nez une petite carte,  

- C’est pour ça que j’ai pris une assurance pour ton cœur !  

Ryô saisit la carte et l’examina,  

- C’est une carte de donneur !  

Elle ajouta timidement,  

- Si ton cœur était touché… je te ferai cadeau du mien pour que tu reviennes à la vie !  

ajouta-elle en souriant, en posant la main sur sa poitrine.  

Ryô, ne comprenant pas un tel comportement, se mit en colère,  

- Kaori… Ce n’est pas du tout…  

Elle se jeta dans ses bras et le serra fortement contre elle, comme pour qu’ils ne se séparent jamais,  

- Alors… je t’en supplie ne meurs pas… Si tu disparaissais, je ne pourrais plus vivre…  

Elle se mit à trembler,  

- Promets-le moi !  

Le regard du nettoyeur s’adoucit et il passa une main dans les cheveux de la jeune femme,  

- Je te le promets !  

 

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Elle redressa la tête, il lui prit le menton et l’embrassa tendrement comme pour sceller cette promesse.  

 

La plénitude avait regagné le cœur de Kaori, elle marcha d’un pas plus léger devançant son partenaire,  

- C’était donc ça, la raison de ton absence de l’autre jour ! ajouta-t-il en regardant droit devant lui.  

Elle s’arrête quelques secondes et acquiesça fièrement d’un signe de tête puis repris sa marche,  

- Mes pas m’ont conduit au hasard de la ville et je me suis retrouvée devant l’hôpital…  

Elle baissa la tête pour cacher son émotion,  

- Une idée m’est alors passée par la tête à ce moment-là ;  

mon inconscient ayant guidé mes pas, j’y suis entrée et tu connais la suite … ajouta-t-elle en souriant.  

Ryô, pensif, avait le regard perdu dans le ciel bleu,  

- Je t’aurais accompagné si j’avais su ! dit-il d’un ton sérieux.  

- Comment !  

Il se figea et ajouta sur un ton grave,  

- Je n’aurais manqué ça pour rien au monde… voir toutes ses belles infirmières ! dit-il la bave aux lèvres, le regard pervers en mimant une palpation imaginaire avec un rire nerveux en fond sonore.  

Une implacable massue vint lui s’abattre violemment sur lui,  

- Tiens, ça t’apprendra ! dit-elle furieuse en s’éloignant.  

- Elle n’a décidément pas d’humour ! murmura-t-il.  

Il se dégagea hâtivement et rattrapa la jeune femme puis calquant son pas celui de la furie, il entrelaça ses doigts avec les siens,  

- Merci !  

 

Ce mot, pourtant simple, apaisa Kaori et sa colère disparut comme elle était venue.  

 

Quelques pas plus loin, à l’écart de la foule, un jeune couple, tout de blanc vêtu, posait pour la photo traditionnelle.  

Ce lieu magnifique était aussi le lieu favori des jeunes mariés pour se faire photographier ; Kaori s’arrêta brusquement.  

Ses yeux brillants évoquaient son désir d’être à la place de la mariée,  

- Tu crois qu’un jour, tu te marieras !  

Il resta interdit quelques secondes et ajouta,  

- Je ne sais pas… et avec mon état civil inexistant, cela serait difficile à envisager ! dit-il en fixant à son tour les mariés.  

- Mis à part cela, y songes tu parfois ? insista-t-elle sans détourner le regard.  

- Il faudrait que je trouve la femme qui me supporterait pour commencer ! ajouta-t-il d’un ton gêné.  

Elle sourit de l’attitude hébétée de cet homme tellement craint par les criminels,  

- J’ai toujours rêvé d’un mariage dans une belle robe et mon futur mari portant un beau costume blanc à mes côtés…  

- Ne compte pas sur moi pour mettre un costume, cela nuirait à ma réputation !  

Elle le dévisagea en clignant des yeux d’étonnement,  

- Enfin… Euh… Je n’aime pas les costumes, c’est tout ! déclara-il en tentant de reprendre le dessus de ses émotions.  

- Ce n’est pas grave ! bredouilla-t-elle tristement.  

Cette peine, pour un simple smoking, semblait démesurée aux yeux de Ryô mais il comprenait l’importance de ce symbole pour la jeune femme.  

Il inspira pour se donner du courage et clama en fixant de nouveau le couple marié,  

- Si cela pouvait faire plaisir à la femme que j’aime,  

je lui accorderait cette faveur.  

Il se retourna subitement lorsqu’il entendit les sanglots de la jeune femme,  

- Qu’est ce qu’il t’arrive ? s’inquiéta-t-il.  

Elle essuya les larmes qui coulaient naturellement après cette déclaration,  

- Ce n’est rien !  

Il sourit et la serra dans ses bras,  

- Ah, les femmes ! soupira-t-il.  

 

 


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