Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: Sand

Status: Complète

Série: Angel Heart

 

Total: 37 chapitres

Publiée: 27-03-06

Mise à jour: 17-08-06

 

Commentaires: 220 reviews

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RomanceDrame

 

Résumé: Un lien probable entre les histoires de City Hunter et d'Angel Heart... Et si Kaori n'était pas morte !Est-ce que l'amour peut franchir toutes les barrières ? **** Ne tenez pas compte de l'histoire originale d'Hojo, la mienne se repose sur la sienne vis-à-vis des personnages et pour le contexte. Vous comprendrez le dénouement qui se dévoile au fil de l'histoire. **** C'est ma première fics et j'espère que cela vous plaira !

 

Disclaimer: Les personnages de "Une présence si familière" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Une présence si familière

 

Chapitre 16 :: Recherche "Kaori" désespérément

Publiée: 10-04-06 - Mise à jour: 11-04-06

Commentaires: Tout d'abord, merci à mes fidèles lecteurs...Merci pour les reviews... J'espère que les chaptires qui vont suivre vont vous plaire. Le texte entre /////// est tiré de l'oeuvre originale d'Hojo cf Angel Heart volume 1

 


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Bien résolu à retrouver Kaori, Ryô arpentait tous les recoins de la piscine à la recherche d'une éventuelle jeune femme qui aurait pu recevoir ce don si précieux à son coeur.  

Il s'attardait sur les décolletés généreux des diverses femmes,  

(Qu'est-ce que vous croyez, il met du coeur à l'ouvrage, c'est tout !)  

pour trouver la moindre cicatrice évoquant cette intervention ; mais il cherchait aussi une Miss Mokkori qui pourrait également assouvir ses plus bas instincts.  

(On m'a toujours dit que l'hygiène était très importante !)  

 

Après un vol plané malencontreux dans la flotte suite à la rencontre d'une conquête possessive, Ryô sortant de l'eau, vit une jeune femme fort séduisante stopper sa démarche féline devant lui : Saeko.  

Lentement, elle ôta ses lunettes ; son regard sérieux et attristé se posa sur le nageur.  

Il trouva là l'occasion rêvée ; il devait à tout prix savoir pour Kaori sans pour autant avouer cette "amnésie"...  

 

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Ryô et Saeko, loin des oreilles indiscrètes s'arrêtèrent sur un pont ; il s'accouda à la rambarde,  

- Ca me fait mal au coeur de te voir ainsi... quand je te vois ces derniers temps…  

lâcha-t-elle dans un soupir désemparé.  

- Alors réconforte moi... dit-il déposant une main assurée sur son épaule.  

Il la bascula subitement dans ses bas et la bouche en coeur, il ajouta,  

- Cette nuit... non tout de suite ! Mon mikado est tout triste de s'être fait jeter par cette jeune fille...  

Saeko tentant désespérément de repousser ses avances,  

- Je ne parlais pas de ça !! cria-t-elle.  

Elle lui infligea une bonne correction et reprenant son sérieux, elle avoua,  

- Tu n'as pas du tout changer par rapport à avant...  

mais je sais que tu fais seulement tout ce que tu peux pour avoir l'air d'être le même.  

déclara-t-elle un sourire en coin.  

- Non, c'est vrai que ça fait mal... là, moi... et j'ai vraiment mal... grimaça-t-il.  

Saeko n'y est pas allée de main morte ; la mélancolie assombrit le visage du Lieutenant,  

- Tu... n'as toujours pas renoncé n'est-ce pas ?  

 

Ryô allait enfin avoir sa réponse ; une bride de souvenir lui reviendrait peut-être en mémoire...  

 

Devant le silence du nettoyeur, elle ajouta,  

- Nous n'avons plu aucune piste concernant le coeur volé...  

 

- Un coeur mais quel coeur... celui de Kaori ? s'interrogea-t-il mentalement.  

 

Saeko poursuivit,  

- Et puis... après tout ce temps...  

 

- Mais combien ? Une semaine, un mois ? fulmina-t-il silencieusement.  

 

- ... même si on retrouvait le coupable...  

Saeko hésita un bref instant avant de terminer sa phrase,  

- Kaori... n'est plus...  

- Kaori est vivante ! affirma-t-il déterminé.  

Un silence pesant envahit l'atmosphère ; Saeko embarrassée, n'osait le contredire.  

Il poursuivit sans relâche,  

- Pourquoi se donner la peine de voler le coeur d'un donneur ? C'est forcément pour le  

transplanter sur quelqu'un. Alors elle est vivante ! décréta-t-il. Le coeur de Kaori reviendra à Shinjuku... c'est mon instinct qui me le dit !  

ELLE REVIENDRA ICI !  

 

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- Le cœur vient d’être volé, je comprends que cela te fasse souffrir de nouveau mais  

pourquoi crois-tu qu'au bout d'un an, elle va revenir ?  

- Un an... il est impossible que cela fasse un an ! Comment ai-je pu en faire abstraction ainsi ?! murmura-t-il en serrant les poings.  

(Cette durée correspond aussi à la date anniversaire du mariage de Miki et Falon ; n'est-ce pas une interprétation de ses craintes car ce jour-là, Ryô pensait qu'il exposait davantage la vie de Kaori suite à la révélation de ses sentiments. Donc sa mise à mort inéluctable.)  

- Ryô, je te parle ! ragea-t-elle.  

- Oui... pardon ! bredouilla-t-il.  

Il se redressa pour se donner plus de la contenance et fit quelques pas en s'éloignant,  

- Comme je te l'ai certifié ! C'est mon instinct qui me le dit !  

Il s'en alla tout en la saluant d'un signe de main.  

 

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L'état de Ryô se stabilisant, Kaori avait suivi le conseil de ses amis, elle rentrait chez elle le soir ; cet appartement lui semblait tellement grand et impersonnel pourtant.  

Quand elle franchit le pas de porte machinalement son regard se posa sur le divan espérant voir cette silhouette avachi, ricanant bête en feuilletant son magasine ; elle sourit à l'évocation de cette scène imaginaire.  

D'un pas appesanti, elle se dirigea vers la cuisine et se fit réchauffer un bouillon de légumes avec un poignée de riz ; ses yeux se posèrent sur les diverses factures qui s'accumulaient jour après jour,  

- Il faut que je trouve une solution ! soupira-t-elle.  

Elle finit par s'installer et manger le maigre souper puis posa négligemment sa vaisselle dans l'évier  

(Kaori n’est vraiment pas bien ; elle ne fait pas la vaisselle, la pauvre...)  

pour monter les escaliers menant aux chambres.  

Timidement, elle poussa la porte de son partenaire ; elle fit quelques pas hésitants puis s'assit sur le bord du lit.  

Du bout des doigts, elle effleura les draps encore froissés ;  

(Elle a tout laisser tel quel, son odeur imprégnée, lui permettait de sentir sa présence jusque dans l'appartement.)  

elle s'allongea et serra contre elle, le cousin rayé jaune et noir, tout en humant son parfum.  

Le sommeil ayant raison d'elle, elle s'endormit en enlaçant l'oreiller…  

 

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Depuis quelques temps, Ryô, au volant de sa "mini", conduisait au hasard des rues ; il arpentait les quartiers qu'ils avaient l'habitude de fréquenter,  

- Si Kaori revient, elle retournera dans des endroits familiers.  

Sa voiture le guida non loin du Cat's ; déterminé, il se gara et grimpa dans un premier arbre non loin de là pour avoir une vue immanquable.  

(Il est un professionnel, il examine les femmes juste pour son enquête. Qu'allez-vous chercher d'autre ?!)  

Un décolleté féminin familier freina sa recherche : Saeko  

(Encore elle, elle ne bosse jamais ma parole !)  

- Que fais-tu là haut, Ryô ?  

- Je cherche Kaori ? affirma-t-il en secouant la tête d’affirmation.  

- Quoi ?... Que veux-tu qu’elle fasse là-haut ? l’interrogea-t-elle.  

Dû à l’absurdité de cette réflexion, Ryô tomba pesamment sur le bitume et un corbeau passa au dessus de sa tête.  

Il s’assit en tailleur sur le trottoir et croisant ses bras sur son torse, commença son explication,  

- Tu n’comprends rien… comme il s’agit d’une transplantation cardiaque, il y aura forcément une cicatrice sur le décolleté d’une de ces femmes et ainsi, j’ai une vue d’ensemble sur toutes !  

- Dis plutôt que tu t’es trouvé une bonne excuse pour loucher sur toute le gente féminine. ajouta-t-elle incrédule.  

- Mais qu’est-ce que tu vas chercher là ! bougonna en détournant la tête, boudeur.  

Saeko entra dans le Cat’s eyes en se tenant le front et  

en agitant la tête de droite à gauche tout en soupirant ; Ryô la suivit.  

Ils se dirigèrent vers le comptoir et tout en s’asseyant, Falcon les salua,  

- Cela faisait un moment que l’on ne t’avait pas vu Ryô !  

- Oh, comme c’est mignon… tu t’es fait du souci pour moi !  

ajouta-t-il les yeux pleins d’étoiles, comme ému à l’extrême. Viens là que je t’embrasse pour te rassurer ! clama-t-il la bouche en cœur.  

Il eut pour seul contact un plat en métal dans la figure,  

- Si c’est comme ça que tu le prends la prochaine fois, je ne dirais rien ! grommela le Géant se dirigeant dans l’arrière boutique.  

Il se laissa tomber négligemment sur le fauteuil de bar le sourire en coin,  

- Tu as fini tes bêtises, Ryô ! Comme tu t’obstines à rechercher ce cœur ; j’ai des recherches sur une zone délimitée pour une opération de cette envergure…  

Devant le silence de Ryô, elle lui fit face, il n’était plus là ;  

il était à la table juste derrière eux entrain de draguer les deux seules clientes du café.  

Après un bon saucissonnage du coureur de jupons sur le tabouret pour avoir un semblant de tranquillité, la clochette de la porte retentit,  

- Bonjour, tout le monde ! ajouta Mick.  

Il explosa de rire en voyant le Japonais ficelé ainsi, tout en s'asseyant,  

- Qu’as-tu fais pour te retrouver dans cette posture ?  

- Saeko n’a pas accepté que je lie connaissance avec les charmantes jeunes femmes derrière nous !  

indiqua-t-il d’un signe de tête en bougonnant.  

Mick se releva automatiquement,  

- C’est vrai qu’elles sont mignonnes ! sourit-il.  

L’homologue américain fit mine de partir dans leur direction mais c’était sans compter sur les réflexes de l’étalon de Shinjuku qui lui fit un croche-patte et à terre, Ryô lui sauta dessus,  

- Faux frère, tu n’oserais pas me tirer dans le dos ?! ragea-t-il.  

- Je vais me gêner ! horla-t-il.  

Ryô, rampant à même le sol, tel un ver de terre, poursuivait la Blondinet dans le café ; un libellule traversa la pièce sous l’air ahuri de Saeko.  

 

Umibozu intervint et les prenant par le col tous les deux, il les assit fermement sur des tabourets au comptoir,  

- Vous allez vous calmer tous les deux ! Vous allez faire fuir les clients !  

Falcon sourit à l’intention des deux jeunes femmes qui se glacèrent d’effroi ; son sourire était plus effrayant que réconfortant.  

Les deux jeunes femmes réglèrent leurs consommations et prirent leurs jambes à leurs cous en jurant de ne jamais revenir,  

- Tu es content, elles sont parties ! dirent en cœur les deux hommes.  

- Peut-être que tu m’écouteras maintenant ! intervint Saeko en buvant son café.  

- De quoi parliez-vous au juste ? questionna Mick.  

- De Kaori ! soupira affectueusement Ryô.  

L’air taquin de l’Américain s’effaça pour laisse place à un sourire compassionnel,  

- Son cœur a été volé, il y a moins de cinq heures  

et Mr ne trouve rien de mieux que de reluquer tous les décolletés des jeunes femmes qu’il trouve sur son passage car il pense que l’une d’elles a reçu son cœur …  

- Je vais t’aider mon frère ! coupa Mick en entourant les épaules du Japonais.  

Ryô acquiesça bêtement d’un signe de tête ; Saeko tomba à la renverse,  

- Décidément, ils se ressemblent trop ! murmura-t-elle.  

Reprenant ses esprits, Saeko s’assit de nouveau,  

- Il croit que seule une femme peut recevoir cette greffe…  

- Comment ça ?... Tu n’es pas sûr que ce soit une femme !  

- Hein mais qu’est-ce que vous racontez tous les deux ?! cria Ryô.  

- Un homme peut très bien être le receveur… clama Saeko en portant la tasse à ses lèvres.  

Ryô resta pantois, il n’y avait pas songé,  

- Non, je suis sûr qu’il a été transplanté à une Miss Mokkori et encore plus Mokkori que Kaori ! affirma le nettoyeur.  

- Imagine que ce soit un homme… on dit que les personnes, ayant subi ce type d’opération, ont la mémoire de leur donneur ! lâcha Mick.  

Se trémoussant sur son tabouret, la bouche en coeur et joignant ses mains contre son visage,  

- Bonjour Ryô chou, c’est Kaori ! Je suis revenu rien que pour toi ! imita le Blondinet.  

- Tu n’as pas fini des âneries ! hurla Ryô en postillonnant. Tu m’as tellement manqué ; embrasses moi !  

La bouche en cul de poule de l’Américain s’approcha dangereusement de la sienne ; c’était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase, Ryô se débarrassa de ses liens et ligota son homologue,  

- Détache moi, Ryô ! C’était une blague ! implora-t-il.  

- La prochaine fois, tu réfléchiras à deux fois avant de dire des stupidités plus grosses que toi ! déclara le Japonais sur un ton faussement réprobateur.  

 

Quand il sortit, Saeko le suivit,  

- Sincèrement, Ryô que ferais-tu si cela devait se produire,  

- Je lui arracherais le cœur ! clama-t-il sèchement.  

Stupéfaite par la froideur de ses propos, Saeko se figea,  

- Mais non, je plaisante ! Monte je te raccompagne ! sourit-il.  

 

 


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