Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: Sand

Status: Complète

Série: Angel Heart

 

Total: 37 chapitres

Publiée: 27-03-06

Mise à jour: 17-08-06

 

Commentaires: 220 reviews

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RomanceDrame

 

Résumé: Un lien probable entre les histoires de City Hunter et d'Angel Heart... Et si Kaori n'était pas morte !Est-ce que l'amour peut franchir toutes les barrières ? **** Ne tenez pas compte de l'histoire originale d'Hojo, la mienne se repose sur la sienne vis-à-vis des personnages et pour le contexte. Vous comprendrez le dénouement qui se dévoile au fil de l'histoire. **** C'est ma première fics et j'espère que cela vous plaira !

 

Disclaimer: Les personnages de "Une présence si familière" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Une présence si familière

 

Chapitre 9 :: J - 1

Publiée: 01-04-06 - Mise à jour: 01-04-06

Commentaires: Ryô est au petit soin... que va-t-il trouver à faire ?

 


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Le lendemain, Kaori se réveilla en soupirant de bonheur, elle n'osait plus ouvrir les yeux de peur que tout ce qui s'était produit, la nuit précédente, ne soit qu'un rêve.  

Levant anxieusement une paupière, elle scruta les alentours ; elle était bien dans la chambre de Ryô. Son coeur se mit à battre à tout rompre, elle rougit.  

Elle se redressa lentement en s'appuyant sur ses coudes puis son regard se posa sur sa tenue, elle portait bien les vêtements de la veille.  

Totalement débrayée, elle s'assit convenablement pour tirer sur son tee-shirt pour le repositionner traînant sa jambe plâtrée ; une boule de tissu toucha sa cuisse.  

Elle glissa sa main sous le drap et à tâtons en sortit un sous-vêtement chiffonné ; elle le déplia et devint rouge écarlate, c'était le caleçon de Ryô.  

L'homme, étendu sur le ventre à ses côtés, à peine couvert, était totalement nu ; elle n'osait pas le regarder mais elle se rappela, que trop, son regard tendre durant cette douce étreinte.  

Se remémorant, l'effusion de sentiments du dormeur, elle se mordilla la lèvre inférieure en souriant.  

Qu'il avait été doux et prévenant, elle l'aimait pour ça ; il avait toujours su comment s'y prendre avec elle.  

Elle se tourna lentement pour poser les pieds au sol ; sa jambe lourde tapa sourdement sur le plancher.  

Elle serra les dents en plissant les yeux, attendant une réaction ; Ryô se retourna en marmonnant mais rien ne sembla perturber son sommeil.  

Elle redescendit sa jupe sur ses cuisses et avant de le quitter, elle s'allongea sur le lit pour l'embrasser tendrement sur les lèvres... Ryô la bascula sur le lit pour la dominer et l'embrassa langoureusement,  

- Tu ne sais pas faire les choses discrètement ! ajouta-t-il en souriant  

- Je croyais que tu dormais !  

- Comme tous les matins où tu viens me réveiller et où tu t'attardes à me regarder avant de me fracasser le crâne avec ta massue... ajouta-t-il un sourire en coin.  

Elle écarquilla les yeux puis ajouta sur un ton moqueur,  

- Tu t'es bien moqué de moi pendant toutes ses années... que veux tu, je ne suis pas le nettoyeur n°1 du Japon, le grand Ryô Saeba ! dit-elle d'un air emphatique.  

Il rit à cette réflexion pendant que Kaori se relevait du lit ; il s'allongea sur le dos, un petit chapiteau se forma sous le drap.  

Kaori rougit à l'excès, il souleva le drap,  

- Au repos Mokkori ! Ce n’est pas encore pour aujourd'hui... Soit patient, ça ne devrait plus tarder ! dit-il un rictus pervers sur les lèvres.  

Une libellule s'abattit sur la tête de Kaori qui resta figée devant cette situation atypique,  

- Tu parles à ton... enfin... tu vois ce que je veux dire !  

- Bah, oui ! dit-il en haussant les épaules.  

 

Il fit mine de se lever ; Kaori, paniquée, se dirigea le plus vite possible vers la porte malgré sa patte folle,  

- Je vais préparer le petit déjeuner ! clama-t-elle sans se retourner.  

- Tu n'oublies pas quelque chose !  

- Non, je n'crois pas ! répondit-elle la main sur la poignée de la porte, toujours de dos.  

- Et mon doux réveil matinal ! dit-il en riant intérieurement en voyant la gêne de la jeune femme.  

- Mais tu l'as eu ! murmura-t-elle.  

- Ca ne compte pas, c'est toi qui voulais m'embrasser et c'n'était pas pour me réveiller. Alors, j'attends ! dit-il en croisant les bras, debout au milieu de la pièce.  

- J'ai de la peine à me déplacer avec ma jambe... dit-elle pour se chercher une excuse.  

- Alors, c'est moi qui viens !  

En deux enjambés, il se trouva derrière elle ; elle posa une main sur ses yeux et se retourna,  

- Approches-toi ! dit-elle d'une voix tremblante.  

- J'ai une tête si horrible que ça le matin que n'oses pas me regarder dans les yeux ! souria-t-il démesurément.  

- Mais non... mais je...  

Il lui enleva la main de devant ses yeux et le regard de la jeune femme, s'attarda sur le caleçon qu'il avait revêtu,  

- Tu es déçue !  

Il avait profité qu'elle soit de dos pour renfiler son caleçon avant se lever et de lui demander un baiser.  

- Non, pas du tout ! bredouilla-t-elle écarlate.  

Il l'embrassa passionnément en l'appuyant sur la porte. Quelques minutes plus tard, "rassasié",  

- C’est bon, je te laisse partir maintenant que je suis bien réveillé ! dit-il en se dirigeant vers son armoire d'où il sortit une serviette de bain.  

Kaori sortit précipitamment de la chambre et tout en s'appuyant sur la porte, elle poussa un soupir de confusion ; elle se cramponna à la rampe d'escalier qu'elle descendit précautionneusement.  

 

Avec l'accord du médecin, elle pouvait désormais posé le pied à terre ; elle se dirigea vers la cuisine.  

Ouvrant tour à tour les placards, elle sortit les casseroles le riz, les légumes, la viande et après une préparation minutieuse, elle fit mijoter le tout.  

Machinalement en mélangeant le bouillon de légumes, son attention fut attirée par le calendrier où un mot, griffonné de rouge, la figea d'effroi.  

C'était demain, comment avait-elle pu oublier quelque chose d’aussi important ; la tendresse et l'amour de Ryô lui faisait tourner la tête, elle avait perdu toute notion de temps.  

 

L'affaire de Saeko, cette intervention risquée qui, quelques jours auparavant, l'hantait.  

Elle saisit le calendrier nerveusement et ne pouvait détacher ses yeux des mots rougis, elle s’appuya au plan de travail et se crispa, comme prenant soudainement conscience  

qu'elle avait cette jambe blessée. Comment pouvait-elle agir avec cette infirmité ?  

Elle se sentait déjà bien assez un fardeau pour Ryô durant les divers affaires qu’il traitait ; mais là, c'était pire. Elle qui se refusait à vivre son cauchemar, comment pouvait-elle intervenir pour faire échouer cette horrible vision ; elle était incapable de lui venir en aide.  

Elle frappa rageusement sur sa jambe ; Ryô entra à cet instant et se précipita en saisissant son poing,  

- Que fais-tu ?  

Il vit cette lueur de désespoir qui voilait son regard, elle se détourna de lui, comme honteuse de son état. Son attention s’attarda sur le calendrier qu’elle avait décroché et il sourit,  

- Pourquoi as-tu si peur ? Tu n’as plus confiance en moi !  

Il sentit sa main trembler,  

- Je suis vraiment indigne d’être ta partenaire... Demain, tu pourrais avoir besoin de moi et voilà le résultat ! dit-elle sèchement en montrant sa jambe.  

Une vive douleur l’assaillit et Ryô la soutenant, l’aida à s’asseoir sur le banc de la salle à manger,  

- As-tu pris tes comprimés ce matin ? s’inquiéta-t-il.  

- Non, pas encore ! bafouilla-t-elle.  

Il alla chercher le petit sachet sur la petite table du salon ; il sentit une odeur de roussi, en prenant le sac en papier, provenant de la cuisine. Kaori se précipita tant bien que mal vers la cuisinière et s’ébouillanta en jetant énergiquement la casserole dans l’évier, elle hurla littéralement,  

- J’en ai marre ! dit-elle d’une voix sanglotante.  

Ryô revint en courant avec le sachet à la main ; il lui déposa les comprimés dans le creux de sa main, lui versa un verre d’eau,  

- Prends tes cachets et laisse moi faire !  

Elle s’exécuta sans contester et il saisit la casserole, enleva le riz qui pouvait être sauvé puis s’installa à côté de la jeune femme en déposant un plat de riz bruni sur la table.  

- Décidément, je ne suis qu’une incapable… murmura-t-elle en baissant la tête.  

La voire si triste, le peina ; il prit les baguettes et commença à manger le riz de couleur douteuse,  

- Ne manche pas ça ! Tu vas être malade, ça doit être infecte en plus ! clama-t-elle en essayant de lui prendre le plat.  

- J’ai faim moi, tu n’oserais pas m’enlever le pain de la bouche tout de même ! ronchonna-t-il la bouche pleine.  

(La veille, noué par la peur, il n’avait rien mangé alors comprenez le un peu, lol !)  

 

Elle le regarda avec attention, il avalait à grosses bouchées son petit déjeuner, comme à son habitude, en mastiquant à peine ses aliments ; des grains de riz étaient collés partout sur le visage, un enfant de quatre ans ne mangerait pas plus proprement. Elle sourit ; elle prit à son tour des baguettes et mangea en grimaçant deux trois bouchées de riz. La saveur, des petits légumes et la viande, ne camouflait que légèrement le goût cramé du féculent.  

Elle se leva quelques minutes plus tard en tentant de débarrasser la table mais Ryô devança ses gestes,  

- Laisse moi faire et vas plus tôt te doucher !  

- Mais laisse moi t’aider !  

- Il en est hors de question ! A moins que tu veuilles que je t’aide à te laver ! dit-il un rictus lubrique aux lèvres, les yeux brillants.  

Elle recula de quelques pas en rougissant,  

- Non, je serais me débrouiller toute seule !  

Elle s’éloigna hâtivement au cas ou il prendrait envie à Ryô de la suivre ; elle gravit lentement les marches et entra dans la salle de bain.  

Elle se déshabilla et jeta ses vêtements dans la corbeille à linges, enveloppa sa jambe plâtrée dans un sac, pour enfin laisser couler l’eau chaude sur son corps tendu. Elle soupira de contentement et laissa l’eau ruisseler sur son visage ; elle resta ainsi un bon moment. Quelques minutes plus tard, elle décréta qu’il était temps de sortir, elle saisit prudemment le bord de l’évier à côté de la douche puis posa ensuite son pied enveloppé mais le plastique mouillé glissa malencontreusement sur le carrelage.  

Tentant de se rattraper au plus vite, elle emporta tout le nécessaire de toilette qui se trouvait sur la petite étagère,  

- Aïïïïïïïïe !!! C’eeesssttt… paaas … vrai !!!  

Ryô, dans la cuisine, s’acharnait à nettoyer la casserole et n’entendant que le ramdam et son cri, monta en quatrième vitesse vers la salle de bain. Tambourinant à la porte,  

- Kaori… Kaori, ouvres la porte !  

Il n’entendait que les geignements de la jeune femme,  

- Kaori ouvre !  

- Ca va Ryô… dit-elle d’une voix plaintive.  

Elle n’eut que le temps de se couvrir légèrement d’un drap de bain que Ryô inquiet, avait défoncé la porte. Il se figea quelques secondes en regardant, la jeune femme au sol à peine recouverte.  

Rouge de honte, Kaori sourit en grimaçant,  

- Ce n’est décidément pas mon jour…  

Rassuré, le sourire en coin, il s’approcha puis s’agenouilla à ses côtés pour détacher le plastique et la souleva dans ses bras ; Kaori, nue cachant tant bien que mal sa poitrine et son « intimité », cramponnait nerveusement la serviette.  

Ses mains sur cette peau si douce, ce parfum enivrant… il ferma les yeux et soupira,  

« Laissez moi sortir » criait Mokkori.  

Il tenta de se ressaisir tant bien que mal,  

- Que vais-je faire de toi ?! ajouta-t-il, voyant sa gêne.  

Il porta la jeune femme dans sa chambre, la déposa soigneusement sur son lit puis se dirigea vers la commode. Il ouvrit le premier tiroir et commença à fouiller dedans ; Kaori, jusque là muette, intervint,  

- Que fais-tu ?  

- Je vais t’aider à t’habiller ! Ca évitera une autre catastrophe ! dit-il d’un ton plus ou moins sérieux en saisissant une culotte qu’il étira comme pour en tester la solidité.  

Une massue « pervers toujours aux aguets » s’abattit sur Ryô,  

- Si c’est comme ça que tu me remercies ! ronchonna-t-il.  

Elle se leva lentement en s’entourant du drap de bain ; Ryô, ne manquant pas une miette de cette petite scène, la fixa en souriant. Elle se dirigea vers lui et se pencha vers lui,  

- Si c’est comme ça que tu comptes m’aider ! dit-elle en extirpant un soutien-gorge de sa poche.  

Il cligna des yeux d’étonnement,  

- Comment est-il arrivé ici ?  

Un corbeau passa au dessus de la tête d’une Kaori incrédule,  

- Tu te paies ma tête, Ryô !!!  

Une deuxième massue apparut dans les mains de la jeune femme mais il esquiva le coup ; elle le poursuivit dans la chambre quelques instants,  

- Ca va, t’as gagné ! dit-elle essoufflée. Ce n’est que parti remise ! ajouta-elle d’un sourire sadique.  

- Habilles toi en vitesse, on sort !  

- Où va-t-on ?  

- Je ne sais pas encore mais il fait beau alors profitons-en !  

Suspicieuse, elle croisa ses bras sur sa poitrine,  

- Qu’est-ce que tu mijotes, Saeba ?!  

- Rien ! Si tu ne te dépêches pas, je t’habille… dit-il en s’avançant dangereusement.  

Elle recula,  

- Non, c’est bon ! J’ai compris ! bafouilla-t-elle.  

Il sourit de nouveau et finit par faire demi tour puis sortit.  

Elle enfila des sous-vêtements, un tee-shirt, un pantalon large et une petite veste puis une tongue de bois à son pied plâtré.  

Machinalement, elle se dirigea vers la chambre de Ryô ;  

comme à son habitude, elle ramassa les vêtements qu’il laissait traîner à même le sol et les déposa sur le petit canapé de la chambre.  

En saisissant la veste, elle fit tomber l’enveloppe qu’elle lui avait confiée la veille ; elle la prit, la décacheta, ses yeux suivirent les quelques lignes imprimées. Elle détacha la petite carte jointe qu’elle fourra dans la poche de son pantalon et plia le courrier qu’elle alla ensuite ranger dans le tiroir de la commode de sa chambre.  

Elle descendit patiemment les quelques marches et se dirigea vers la cuisine ; Ryô finissait d’essuyer la vaisselle,  

- Un vrai homme d’intérieur ! clama-t-elle enjouée.  

- Il ne faudrait pas que tu en prennes l’habitude ! ironisa-t-il sans même la regarder.  

- Comment ça que j’en prenne l’habitude ! Pour toi, je ne suis là que pour faire le ménage et le repas !  

dit-elle en serrant les poings, sentant la colère s’emparer d’elle.  

- Et des petits câlins de temps en temps ! ajouta-t-il en lui faisant un clin d’œil.  

Elle sourit soudainement en rougissant, il rangea la casserole, reposa le chiffon et se dirigea vers elle,  

- Je vais chercher ma veste et on pourra y aller.  

Il l’enlaça et passa une main derrière sa nuque pour l’embrasser tendrement ; il se détacha en soupirant puis monta quatre à quatre les escaliers.  

 

En ouvrant sa porte, il ne s’étonna pas en voyant que Kaori était passée par là pour ranger quelque peu sa chambre ; il attrapa sa veste et redescendit aussi vite qu’il était monté.  

Kaori l’attendait patiemment dans le salon, appuyée sur la tête du canapé et sourit en le voyant.  

Ce sourire, qu’est-ce qu’il aimait le voir ; cela semblait soulager tous les malheurs de son existence  

- On y va partenaire ! dit-il en lui tendant le bras.  

Elle se jeta littéralement sur lui et se cramponna à son bras ; ils firent quelques pas sur le palier puis en haut de la descente des escaliers, il la souleva.  

Elle le dévisagea interrogative,  

- Si je ne t’aide pas à descendre, on va mettre trois heures pour arriver en bas ! dit-il en souriant.  

Elle fit la moue mais devait bien se rendre à l’évidence qu’il avait raison.  

Il ne la redéposa quand ils furent devant l’immeuble et s’éloignèrent main dans la main.  

 

 

 


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