Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: Sand

Status: Complète

Série: Angel Heart

 

Total: 37 chapitres

Publiée: 27-03-06

Mise à jour: 17-08-06

 

Commentaires: 220 reviews

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RomanceDrame

 

Résumé: Un lien probable entre les histoires de City Hunter et d'Angel Heart... Et si Kaori n'était pas morte !Est-ce que l'amour peut franchir toutes les barrières ? **** Ne tenez pas compte de l'histoire originale d'Hojo, la mienne se repose sur la sienne vis-à-vis des personnages et pour le contexte. Vous comprendrez le dénouement qui se dévoile au fil de l'histoire. **** C'est ma première fics et j'espère que cela vous plaira !

 

Disclaimer: Les personnages de "Une présence si familière" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

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   Fanfiction :: Une présence si familière

 

Chapitre 12 :: La destinée ne peut être modifiée

Publiée: 04-04-06 - Mise à jour: 04-04-06

Commentaires: Comment réagir face un tel drame...

 


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La clochette du café tinta et Miki les accueillit d’un sourire éblouissant ; Kaori tenta de lui rendre son sourire mais se fut plus que laborieux.  

La jeune femme s’installa sur une banquette à l’écart  

et Ryô, préférant la laisser un peu seule, s’installa au comptoir.  

Miki, d’un regard interrogatif, scruta les visages tristes des deux partenaires et comprit alors qu’il s’était passé quelque chose.  

Voyant la tristesse de son amie, elle allait se précipiter pour la rejoindre mais Ryô intervint,  

- Falcon est là ? dit-il en fixant le comptoir.  

- Oui, il est dans la remise !  

Ryô se leva silencieusement et avant de se retirer dans la salle du fond, jeta un regard attristé vers Kaori,  

- Pardonne moi ! soupira-t-il.  

Puis il passa derrière le rideau de perles pour rejoindre Umibozu.  

 

Miki, prudemment, s’avança vers Kaori qui s’était retirée dans un coin du café ; la tête baissée, la jeune femme d’ordinaire si enjouée, fixait un point au sol,  

- Kaori, ça va ! demanda-t-elle timidement.  

La jeune femme prit une grande inspiration,  

- Je ne suis qu’une incapable ! bredouilla-t-elle.  

- Ne dis pas ça, tu fais de ton mieux ! essaya-t-elle d’ajouter pour la réconforter.  

Miki n’eut pour réponse qu’une succession de petits gémissements plaintifs,  

- Kaori, regarde moi ! Je n’aime pas te voir comme ça !  

Les doigts de cette dernière se crispèrent sur son pantalon et un tremblement nerveux accompagna ce geste ; de petites perles salées glissèrent le long de ses joues  

- Il ne veut pas qu je vienne avec lui ! dit-elle d’une voix sanglotante.  

Bien que résolu, elle ne pu davantage contenir sa peine et se réfugia dans les bras de son amie qui dans un geste de tendresse caressa la chevelure de la jeune femme.  

 

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Dans l’arrière boutique,  

- Que fais-tu là, Ryô ? demanda Falcon sans pour autant quitter son occupation.  

- Toujours aussi efficace, Umi ! ajouta-t-il d’un sourire en coin.  

L’homme non voyant reconnaissait à tous les coups les gens de son entourage soit par leurs démarches, leurs respirations ou leurs auras.  

Ryô s’adossa contre le mur et croisant les bras sur son torse,  

- Je voudrais te demander un service !  

- Que veux-tu ? bougonna-t-il.  

- Pourrais-tu surveiller Kaori… ?  

- De quoi as-tu peur, Ryô ? Cela s’entend à ta voix !  

Le nettoyeur se détendit puis ajouta,  

- Je me fais du mourrons pour les malfrats…  

- Comment ? s’étonna le géant.  

- Kaori risquerait de faire un carnage vu l’état actuel de ses émotions et j’ai bien assez d’ennemis comme ça sans pour autant ajouter ceux-là à ma liste…  

Un corbeau passa au dessus de la tête de Falcon abasourdi ; un plateau vola dans sa direction et il l’évita de justesse,  

- Ca n’va pas la tête, tu aurais pu me faire très mal ! hurla le nettoyeur.  

- Ca t’apprendra à te payer ma tête ! ronchonna Falcon.  

Tout en réajustant sa veste et reprenant son sérieux,  

- Décidément, tu n’as pas d’humour…  

- Pfff !  

- Je te confie Kaori... prends soin d’elle en cas de problème.  

- C’est bien la première fois que je te vois si pessimiste ! ajouta-t-il d’une voix suspicieuse.  

- Mais c’est la première fois aussi que j’ai un si mauvais pressentiment…  

Falcon se dressant de toute sa longueur, resta stoïque, un caisse dans les bras à fixer son ami.  

 

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Dans la salle principale, Miki avait réussi à calmer quelque peu la tristesse de son amie ; la clochette de la porte retentit à nouveau,  

- Bonjour la compagnie ! ajouta l’Américain.  

Mick et Kazue rentraient de voyage, leurs peaux bronzées laissaient deviner leur destination,  

- Kaori ma chérie, je ne t’avais pas vu ! ajouta Mick en volant dans la direction de la jeune femme.  

La massue de Kazue s’aplatit lamentablement sur le visage de son compagnon,  

- Tu te moques de moi, Mick ! râla-t-elle.  

- Mais non ma chérie ! Je saluais simplement notre amie !  

- Tu as de drôle de façon de saluer tes amis ! s’indigna-t-elle.  

La jeune infirmière boudeuse se planta au milieu de la pièce et fusilla du regard l’Américain,  

- Tu sais bien qu’il n’y a que toi qui compte ! ajouta-t-il en l’embrassant tendrement et la serrant contre lui.  

(Que ce soit Mick ou Ryô, ils savent s’y prendre pour faire tourner en bourrique les compagnes !)  

Un sourire triste se dessina sur les lèvres de Kaori ; alerté par le charivari du café, Ryô et Falcon revinrent.  

Un sourie lubrique apparu sur les lèvres de Ryô en voyant la peau halée de la jeune femme ; il s’avança et lui enlaça les épaules. Tout en lui parlant langoureusement, il glissa un doigt dans le décolleté ; une massue « un pervers ne perd pas le nord » s’abattit sur la tête de l’obsédé,  

- Je voulais juste savoir si tu avais la marque du maillot ! s’insurgea-t-il.  

Mick, plié en deux, se moqua ouvertement du Japonais,  

- Tu peux rire… J’ai bien entendu que tu avais dû subir le même sort… Tu as dû encore vouloir embêter Kaori ! ajouta-t-il en la regardant du coin de l’œil.  

Bien que cela fût bref, il remarqua qu’elle avait pleuré,  

- Tu peux parler toi ! Tu sautes sur tout c’qui bouge et tu me fais la moral ! s’insurgea le Blondinet.  

- Vu le raffut que tu fais quand tu es dans le secteur, on ne risque pas de passer à côté de toi ! cria le Japonais.  

Ils allaient en venir aux mains quand Umibozu les attrapa par le col et les assit chacun sur un tabouret,  

- Vous allez vous calmer tous les deux ou je m’en mêle ! ronfla-t-il.  

Ils baissèrent tous deux la tête comme des gamins pris en faute ; les femmes s’installèrent à la table de Kaori et les hommes restèrent au comptoir.  

Les femmes discutèrent des futilités de la vie et les hommes, à voix basses, allaient aborder le sujet tabou qui rendait l’atmosphère pesant.  

Tout en mangeant, Kazue montraient les photos de vacances à ses amies ; cette mer bleue lagon et ce ciel si clair se confondaient sur l’horizon. Les petits bungalows atypiques aux toits de paille, les danses exotiques ;  

l’une d’elles fit particulièrement rire les jeunes femmes.  

Mick, affublé d’une jupe tahitienne, exécutait apparemment une ondulation des hanches tout en grimaçant de la complexité de la chorégraphie.  

Kaori contrariée, posa un regard attendri sur l’homme au comptoir, qui, sentant « cet appel », lui sourit à son tour ; Kaori rougit et lui fit un sourire rayonnant,  

- Ryô que se passe-t-il ici ? interrogea Mick.  

- J’ai une affaire à régler dans l’après-midi et cela tracasse Kaori ! lâcha-t-il en faisant tourner le liquide dans son verre.  

- Quelle affaire ?  

Devant le silence du nettoyeur, Falcon intervint,  

- Il doit se battre contre le Loup Blanc !  

- Quoi ? Pourquoi vas-tu chercher des noises à ce type ?  

- C’est Saeko qui m’a demandé de l’aide ! clama-t-il sèchement, comme à regret.  

Une heure sonna à la petite pendule du café, Kaori se dressa subitement ; Ryô recula lentement son siège,  

- Je te la confie, Falcon ! murmura-t-il.  

Ryô n’osait croiser le regard de sa partenaire et prit la direction de la sortie ; Kaori bondit de sa place tout en se précipitant le plus rapidement possible vers Ryô.  

Elle se cala contre son dos et enlaça sa taille,  

- N’oublie pas la promesse que tu m’as faite… murmura-t-elle.  

Il caressa les bras frêles de son aimée et s’en alla sans prononcer un mot, ni même un regard.  

Il sauta dans son Austin mini et prit la direction du lieu du rendez-vous.  

 

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Quinze minutes plus tard, Ryô gara sa voiture dans un recoin des docks ; il se faufila entre les bâtiments tel un félin.  

D’un regard professionnel, il repéra les agents de police en faction,  

- Le Loup Blanc a dû les repérer depuis fort longtemps ; comment cela se fait-il qu’il soit toujours là ?  

Tout à sa méfiance, il s’infiltra dans le bâtiment ; le rez-de-chaussée était envahit d’hommes armés faisant office de sentinelles à d’autres membres qui distillaient et empaquetaient les doses de drogue. La chaîne humaine organisée déposait ensuite leur ouvrage dans le container de semi-remorques. Son regard s’endurcit,  

- Les salops ! murmura-t-il en serrant les dents de rage.  

L’assaut des forces de police faisant diversion, il courut à toute allure dans la montée d’escaliers ; la voix instructrice de Saeko lui revint en mémoire,  

- Pendant que nous nous occuperons des revendeurs, il faudra que tu empreintes l’escalier nord pour stopper notre homme…  

 

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Dans le Cat’s eys, Kaori en retrait, accoudée à la table,  

marmonnait entre ses mains des paroles… comme une prière.  

Son cœur ayant ressenti, une tension immense, s’emballa et elle entrelaça machinalement ses doigts pour un murmure lent et monocorde.  

 

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Dans chaque recoin des paliers à franchir, un homme embusqué, tirait sur l’intrus mais sa rapidité et son agilité venait à bout de l’assaillant.  

Arrivant sur le toit, il reprit son souffle quelques secondes ; le son sourd et régulier, des pales d’un hélicoptère, camouflait le moindre bruit existant.  

D’une roulade, il surgit sur le toit ; un homme immobile se tenait droit devant lui,  

- Donc tu es bien venu City Hunter ?  

Le nettoyeur, un genou à terre en position de tir, le regarda,  

- Pourquoi m’avoir laissé venir jusqu’à toi ?  

ajouta-t-il froidement en se relevant, le gardant toujours dans sa ligne de mir.  

Un sourire sadique releva la commissure de ses lèvres,  

- Pour te tuer City Hunter ?  

 

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A regret, Mick et Kazue, fatigués de leur voyage, avaient déserté les lieux ; Miki respectait le besoin d’isolement de son amie tout en jetant des coups d’œil inquiets dans sa direction.  

 

L’amour fusionnel de Ryô et Kaori créait un lien particulier ;  

une osmose incontournable qui permettait à l’un et à l’autre de communiquer.  

Son cœur et son âme unis à celle de Ryô ressentaient chaque pas et dangers franchis de ce dernier.  

Un frisson parcourra l’échine de la jeune femme qui se redressa subitement les yeux remplis d’effroi.  

 

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Le Loup Blanc dégaina un pistolet mitrailleur et balança une salve meurtrière tout en bondissant derrière une bouche de ventilation.  

Ryô eut juste le temps de se mettre à couvert derrière la cage d’escaliers, ses sens en éveil étaient faussés par le bruit assourdissant de l’hélicoptère.  

Il se pencha prudemment puis repéra une autre planque de fortune ; son pas, bien que léger, résonnait sur le revêtement du toit.  

L’ennemi sortit de sa cachette et ouvrit le feu à nouveau ;  

Ryô tout à ses réflexes, tira dans la direction donnée et bondit dans son « refuge ».  

 

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Falcon, étant parti pour faire les courses, laissa leur amie sous la protection de sa femme.  

Kaori, pétrifiée, regarda l’ex-mercenaire en tremblant,  

- Miki, emmènes-moi voir Ryô ; je t’en supplie !  

Les yeux pleins de larmes de la jeune femme trahissaient la terreur de son sentiment,  

- Je ne peux pas Kaori, on a promis à Ryô de te tenir à l’écart de cette affaire !  

avoua la jeune femme en baissant la tête.  

Kaori se précipita vers elle et se cramponna à son bras,  

- Si je pouvais y aller à pieds, je le ferrais mais il serra trop tard !  

Sa voix si sûre de ses propos, fit frissonner Miki,  

- Ne me quitte pas d’une semelle alors !  

Elles partirent en trombe au volant de la voiture d’Umibozu.  

 

Quelques minutes plus tard, ce dernier arriva et sentant l’absence des deux femmes,  

comprit tout de suite la situation,  

- Miki ! ragea-t-il.  

 

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Cet échange dura un bon moment ; les munitions s’appauvrissant de chaque côté, les tentatives  

d’attaques devenaient de plus en plus risquées et dangereuses.  

Une ultime balle, restée dans le chargeur du nettoyeur, ne lui permettait plus aucune erreur ; bien qu’ayant touché à plusieurs reprise son ennemi, Ryô ne savait pas combien de balles restaient en possession du Loup Blanc.  

Ce dernier de son côté, fou de rage, pressait la blessure de son bras en maudissant le Japonais ; il ne pouvait pas le laisser sortir indemne de cette histoire.  

La folie prenant place sur le peu de raison qui habitait cet homme, le Loup Blanc surgit en lâchant des salves continues sur la cachette de son ennemi.  

Soudainement, sa mitraillette s’enrailla ; Ryô profita de cette accalmie pour asséner le coup de grâce et tira en plein cœur de son ennemi qui disparut du toit.  

 

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Les pneus crissant du véhicule conduit par Miki stoppèrent net sa course devant l’immeuble de cinq étages où les malfrats précédés par les agents en uniformes évacuaient les lieux.  

Kaori se précipita dans l’immeuble et gravit à vive allure les escaliers ; Miki tentant de rattraper son amie, fut interceptée par un policier.  

Ryô entendant des bruits de pas dans l’escaliers, se détourna ; Kaori, essoufflée, apparut dans l’embrasure de la porte.  

La colère puis la joie envahit le cœur de Ryô ; d’un signe de victoire formé par ses doigts, il sourit à sa partenaire qui, d’abord hésitante, s’avança lentement.  

Un regard horrifié se déporta sur la gauche du Japonais,  

- Meurs City Hunter !  

La scène se déroula à une lenteur infinie sous le regard impuissant de Kaori ;  

dans un geste désespéré, le Loup Blanc entraînant Ryô dans son suicide, sautait du toit…  

 

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Miki, ayant réussi à se débarrasser de l’agent, courrait dans les escaliers comme une dératée et  

n’entendit que les mots haineux du Loup Blanc.  

Sur le palier, elle ne vit que la silhouette de l’homme embarquant Ryô dans une chute vertigineuse.  

Kaori, hurlante de terreur, accourait en tendant désespérément la main pour rattraper son amant ; mais c’était trop tard.  

Miki s’élançant à sa suite, la saisit par la taille alors qu’elle allait basculer dans le vide,  

- Ryyyyyyyôôôôôôô !!!!!  

La jeune femme se penchant dangereusement dans le vide, se débattait à la recherche d’un contact impossible brassant de l'air dans ses mouvements désordonnés ; son hystérie décuplant ses forces, Miki lui donna un coup franc sur la nuque pour la maîtriser.  

 

 

Au pieds de l’immeuble, dans un monticule de cartons et de détritus, reposaient les corps inertes des deux hommes ;  

Ryô, la tête en sang, avachi sur le corps de son ennemi, semblait dormir…  

 

 


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