Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: Mercury80

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 35 chapters

Published: 04-01-22

Last update: 14-05-22

 

Comments: 18 reviews

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RomanceHumour

 

Summary: NC-17 Nos nettoyeurs embarquent pour une joyeuse croisière.

 

Disclaimer: Les personnages de "The L Boat" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: The L Boat

 

Chapter 5 :: Chapitre 5

Published: 14-01-22 - Last update: 14-01-22

Comments: Bonsoir, voici la suite de l'histoire. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 5  

 

- Bon, l’idée est simple…, commença Mick.  

 

Ils étaient rassemblés à six dans sa cabine, assis sur le lit, les chaises ou debout contre le mur, les bras croisés pour Umibozu. Seul l’américain faisait des allers-retours depuis qu’ils étaient arrivés.  

 

- Tu ne peux pas arrêter de bouger ? C’est stressant., lui fit savoir Reika.  

- Euh oui… Pardon. Donc je disais : l’idée est simple., répéta-t-il, s’immobilisant.  

- Il faut parvenir à garder ces deux-là au maximum ensemble pour qu’ils se mettent définitivement ensemble., déclara-t-il.  

- Ensemble ? T’en as une bonne… Tu as bien vu au repas, non ?, répliqua Miki, navrée.  

 

Les City Hunter étaient arrivés ensemble mais Ryô s’était empressé de s’installer entre Saeko et Reika et avait passé le dîner à les draguer au grand dam de Kaori qui s’était retrouvée entre ses amies.  

 

- Bon, la prochaine fois qu’il lui fait ce coup-là, je me mets à côté de Kaori et je lui sors le grand jeu. Tu veux bien, darling ? C’est juste pour qu’il ouvre les yeux., plaida-t-il.  

 

Kazue lui lança un regard sceptique mais, face à son regard suppliant et l’acharnement qu’il avait eu à mettre en place son plan avant même qu’il monte dans le bateau, elle n’eut pas le cœur de lui dire non.  

 

- D’accord même si je ne suis pas sûre que ça y fera grand-chose…, pipa-t-elle.  

- Tu doutes de mon pouvoir de séduction ?, lui demanda-t-il, vexé.  

- Du tout mais depuis le temps, il aurait déjà dû réagir quand tu l’approches. Ryô te connaît trop, Mick. Il sait probablement que tu ne ferais rien pour mettre en danger notre couple, surtout pas avec une amie proche., répliqua-t-elle.  

- Kazue a raison. Tu peux toujours essayer mais le plan jalousie marcherait certainement plus avec un inconnu., intervint Saeko.  

- J’ai peut-être une idée d’ailleurs., fit-elle, se souvenant vaguement de l’homme qu’elle avait entraperçu discuter avec Kaori avant qu’elle regagne sa cabine l’après-midi.  

- Je vais tout de même donner de ma personne mais tu peux mettre en œuvre la deuxième partie de cette partie du plan., approuva Mick.  

- S’il commence à y avoir plusieurs points à chaque partie du plan, on va devoir prolonger la croisière…, ironisa Miki.  

- Si seulement cette tête de mule cessait de se voiler la face…, grommela l’américain.  

 

Tous se regardèrent et approuvèrent en soupirant. Ils avaient tous eu droit depuis plus ou moins longtemps à l’entêtement de Ryô à ne pas dévoiler ses sentiments à sa partenaire ou à revenir en arrière à chaque fois qu’il faisait un pas en avant.  

 

- Remarque, ils vont devoir dormir à deux, peut-être que ça fera avancer les choses., suggéra la barmaid.  

- Ca, je ne suis pas sûr. Si ça avait suffi, ils seraient déjà ensemble., affirma Umibozu, se souvenant de la fois où il avait refusé l’hospitalité à ses amis lorsqu’un avion avait atterri dans leur appartement.  

- Tu prends quel côté ?, demanda Kaori à son partenaire.  

 

Comme les autres l’avaient fait, ils avaient regagné leur cabine après avoir fait une balade sur le pont du bateau. Aucun des deux ne savait ce qui se tramait dans leur dos à quelques mètres seulement de là. Surpris, Ryô se tourna vers elle. Ce n’était pas la question à laquelle il s’attendait.  

 

- Comment ça quel côté ? Tu n’imagines pas qu’on va dormir ensemble quand même ?, s’exclama-t-il, prenant un air dégoûté.  

- Dis donc, je te signale que, de nous deux, c’est plutôt moi qui devrait être sur mes gardes !, lui fit-elle remarquer.  

- Sur tes gardes ? Tu sais très bien que tu ne risques rien avec moi, mon petit frère…, ironisa-t-il.  

- Je ne risque rien ? Vraiment ? Quand tu es conscient, certainement, mais quand tu dors, tu ne contrôles pas tout !, lui dit-elle, les poings sur les hanches.  

- Je ne peux rien contre mes érections matinales. Tu n’as pas le même souci ?, lui demanda-t-il perfidement.  

 

Kaori vit rouge et, oubliant toutes ses bonnes résolutions, une massue se matérialisa dans ses mains, une massue gigantesque.  

 

- Pas la massue, Kao ! Pas la massue ! On est sur un bateau !, lui rappela-t-il, connaissant très bien la force de sa partenaire et les dégâts qu’elle pouvait infliger.  

 

Revenant à la raison, la jeune femme se contrôla et la massue disparut mais, à la place, il se prit un oreiller dans la figure.  

 

- Je ne te parle pas de tes érections matinales, idiot ! Je m’y suis habituée, figure-toi. Je te parle de la fois où tu t’es retrouvé… enfin… tu te souviens, non ?, fit-elle, soudain gênée.  

 

Ryô la regarda, ne comprenant pas où elle voulait en venir.  

 

- Ben, quand on a dormi ensemble dans l’appartement dévasté, je me souviens juste m’être réveillé avec toi affalée contre moi., fit-il, se grattant le menton.  

- Je ne parlais pas de ça… mais laisse tomber. Je vais me changer. Choisis le côté que tu veux, je m’en fiche., fit-elle, prenant une nuisette et partant dans la salle de bains, les joues rouges.  

 

Elle s’enferma et resta un moment appuyée contre la porte, se souvenant de ce matin où elle s’était réveillée dans un divan, la tête de Ryô glissée sous son débardeur, logée sur sa poitrine nue. C’était lors de l’affaire des sœurs jumelles dont l’une avait été tuée. Elle se rappela aussi qu’il n’avait pas compris pourquoi il s’était retrouvé complètement amoché dès le réveil. Et si… Et si ça arrivait de nouveau, comment réagirait-elle ? Est-ce que, forte de ses résolutions, elle saurait lutter contre ses penchants naturels de timidité et ne pas le déloger de là jusqu’à ce qu’il se réveille ? Saurait-elle ne pas le frapper violemment ? Elle sentit ses joues s’enflammer et se changea.  

 

- Ok, peut-être que dormir ensemble ne suffira pas mais n’oubliez pas qu’on a une alliée de choix qui a préparé le terrain : Eriko., continua Miki.  

- Vous croyez vraiment qu’elle lui aura mis des pyjamas ou des robes de nuit de grand-mère dans son paquetage ?  

- Avec le bikini que Kaori portait aujourd’hui, je ne pense pas., approuva Reika.  

- Et on a vu une partie des vêtements et sous-vêtements qu’elle lui a mis dans sa valise…, leur apprit Kazue, riant un peu gênée.  

- Si Ryô résiste à ça, je ne sais pas ce qu’il lui faut., affirma la barmaid.  

- A ce point ? Et qu’y avait-il donc d’intéressant ?, fit Mick, prenant un air un peu pervers.  

- Rien qui te regarde., le menaça sa compagne.  

- Oh… D’accord., murmura-t-il, imaginant ce qu’elle voulait lui cacher.  

- Elle osera les mettre, vous pensez ?, les interrogea Reika.  

 

Les quatre femmes se regardèrent, imaginant la tête de Kaori face à ce type de vêtements et elles étaient d’accord sur la réponse.  

 

- Osera ? Non mais elle n’aura pas le choix. Il faut la priver du seul vêtement qu’il lui reste dans lequel elle est à l’aise., leur suggéra Miki.  

- C’est un peu rude, tu ne trouves pas ?, pipa Saeko.  

- Au grand mâle, le grand remède., statua la barmaid, malicieuse.  

- Il faudra la subtiliser quand ils mettront leur linge à laver., ajouta-t-elle.  

- Je m’en charge., fit Mick, voyant là une belle occasion de voir les vêtements dont avait parlés sa belle.  

- Non, je m’en charge., lui opposa Kazue, le connaissant trop bien.  

- Toi, tu feras en sorte que Ryô sache toujours lorsque Kaori est avec un autre homme., lui fit-elle savoir.  

- Dis, ce Daishi avait l’air de t’intéresser…, fit Ryô à travers la porte de la salle de bains.  

 

Kaori regarda son reflet dans le miroir et déglutit péniblement. A quoi Eriko pensait-elle en lui mettant… ça dans la valise ? Elle imaginait vraiment qu’elle porterait… ça ?  

 

- Kaori… Je te parle…, grogna le nettoyeur, frustré de ne pas avoir de réponse.  

- Oui… Oui…, répondit-elle, absente, contemplant toujours la glace.  

 

Ryô fronça les sourcils à sa réponse. Malgré le nombre d’hommes qui lui avaient tourné autour, peu d’entre eux avaient attiré son attention si vite.  

 

- Bon, si tu voulais bien sortir de là, on pourrait tirer à pile ou face qui prend le lit ou le canapé !, lui apprit-il.  

 

La rouquine émergea de sa contemplation et enfila la deuxième pièce qui allait avec la nuisette. S’il imaginait qu’ils joueraient le lit, il rêvait, pensa-t-elle furieuse.  

 

- Tu sais quoi ? Si tu ne veux pas dormir avec moi dans le lit, tu n’as qu’à prendre le canapé !, lui asséna-t-elle, les poings sur les hanches.  

 

Pendant un long moment, Ryô ne sut quoi répondre, les yeux fixés sur la silhouette parée de noir de sa partenaire. Enfin parée de noir… C’était juste un voile noir qui ne cachait rien du corps qu’il recouvrait. Il pouvait voir son nombril, ses abdominaux finement dessinés, ses hanches rondes, ses cuisses fuselées, ses mains étant venues cacher la partie située entre deux. Il se força à remonter les yeux, difficilement, très difficilement mais ne put que s’immobiliser sur ses seins que les plis subtils du voile dévoilaient plus qu’ils ne masquaient.  

 

Kaori se sentit rougir sous le regard sombre et intense de son partenaire. D’abord gênée et extrêmement tentée de se réfugier sous les draps, elle se força à rester là pour voir sa réaction, cachant simplement son intimité beaucoup trop exposée à son goût malgré le string fourni avec la nuisette. Alors que le silence qui se prolongeait aurait pu devenir gênant, elle sentit une certaine chaleur naître au creux de son ventre. Etait-ce cela se sentir désirée ? C’était… agréable, se dit-elle, baissant les yeux un instant. Elle ne put que constater le mokkori fièrement dressé de son partenaire et sa timidité revint.  

 

- Je vais prendre le côté droit du lit. Je te laisse le gauche au cas où tu devrais sortir ton arme., fit-elle, pragmatique, prenant sur elle pour adopter un ton normal.  

 

Elle approcha de lui et posa une main sur son ventre. Voyant le geste et prenant conscience de son état, Ryô recula d’un pas avant de se retrouver coincé par une chaise. Elle n’allait tout de même pas le toucher… là ?, se demanda-t-il, soudain gêné.  

 

- Je croyais que tu n’avais rien à craindre de moi ?, lâcha-t-elle, amusée.  

 

Il leva sur elle un regard insondable avant de s’écarter.  

 

- Je vais me changer., murmura-t-il, partant vers la salle de bains.  

- Il faut qu’il réagisse, qu’il voit à quel point Kaori est sexy quand elle n’a pas besoin de s’habiller pour le travail et comment il pourrait facilement la perdre., affirma Mick.  

- Le problème, ce n’est pas uniquement lui. C’est Kaori aussi., fit Reika.  

- Elle semble avoir pris un peu confiance en elle mais est-ce que ce sera suffisant pour qu’elle continue ? Il faut qu’elle soit un peu plus entreprenante., ajouta-t-elle.  

- Elle est tellement accrochée à lui qu’elle acceptera encore de continuer ainsi longtemps si ça se trouve., admit Kazue.  

- Il faut qu’on les mette dans des situations où ils ne pourront que changer d’avis sur le statu quo qu’ils entretiennent., fit Mick.  

- Comment tu imagines réussir à faire faire ce que tu veux à Ryô ?, l’interrogea Miki.  

 

Mick s’arrêta et la regarda, perplexe. C’était effectivement une bonne question. Il n’y avait pas plus libre que Ryô et ils allaient avoir du mal à le convaincre de faire comme ils avaient envie. Ils devraient être rusés et en plus très subtils sinon il percerait leur jeu rapidement et leur donnerait du fil à retordre.  

 

- En lui laissant penser que c’est lui qui contrôle la situation., suggéra Saeko, croisant les jambes.  

 

Tous les regards se braquèrent sur elle, interrogateurs.  

 

- Vas-y, tu m’intéresses., pipa Mick.  

- S’il cherche à s’évader avec l’un d’entre nous, on fait en sorte qu’un autre amène Kaori là où il faut., explicita-t-elle.  

- Si la montagne ne va pas à Moïse, Moïse ira à la montagne., approuva l’américain.  

- C’est une bonne idée. Bref, on les suit à la culotte. On communique entre nous et on fait en sorte que le hasard, pas si hasardeux, fasse bien les choses.  

 

A la porte de la salle de bains, Ryô se retourna encore sous le choc de la vision qu’il venait d’avoir. Kaori était penchée et ouvrait les draps comme à son habitude avec beaucoup d’application, les lissant pour éviter les plis indus mais ce n’était pas ce qui justifiait son regard qui s’attardait. Ses yeux étaient remontés le long de ses bras dénudés avant de descendre le long de son dos et s’étaient arrondis en voyant les deux petites bandes qui se rejoignaient au dessus de ses fesses avant de s’unir et de disparaître entre les deux rondeurs. Comme s’il avait vu le diable, et encore en aurait-il eu si peur ?, il se précipita dans la salle de bains et s’y enferma à double tour.  

 

- Douche… froide… très froide… C’est de ta faute tout ça ! Tu ne sais pas te tenir !, gronda-t-il à son mokkori.  

- Putain, je deviens dingue : je parle à ma queue…, grogna-t-il avant de serrer les dents en se glissant sous l’eau glacée.  

 

Il resta un moment sous le jet, si longtemps qu’il grelottait en sortant enfin, se disant que Kaori serait certainement endormie, bien enfouie sous les draps qu’elle aurait peut-être par chance relevés jusqu’en dessous de son nez, masquant son corps beaucoup trop désirable. Il se sécha, passa son caleçon puis, sur une arrière pensée, son tee-shirt et ressortit de la pièce.  

 

- Vous croyez qu’ils dorment ?, s’interrogea soudain Miki.  

- Je ne sais pas. Ils sont peut-être entrain de tirer à pile ou face pour savoir lequel prendra le lit., pipa Mick, se massant la nuque.  

- C’est plus crédible que le fait qu’ils soient en train de tirer un coup…, plaisanta Reika.  

- Ca serait bien que ça arrive d’ici la fin du séjour quand même., répondit la barmaid.  

- Je crois que nous sommes tous d’accord., souffla Kazue.  

- Moi, je voudrais juste qu’ils arrêtent de venir se disputer dans notre café… Ca finit par nous coûter cher., grommela Umibozu.  

- Si seulement il pouvait craquer dès cette nuit…, fit Mick.  

- Bon, puisque tu ne me laisses pas le choix, je vais dormir dans le canapé., fit Ryô, voyant Kaori lisant un livre dans le lit.  

 

Elle le referma et le posa sur la chevet avant de le regarder. Un peu nerveuse mais se maîtrisant, elle lissa le drap qui la recouvrait.  

 

- On est amis depuis bien longtemps, Ryô. On peut partager le lit comme deux adultes, non ?, fit-elle posément.  

- Tu ronfles…, objecta-t-il de mauvaise foi.  

- Toi aussi et tu n’arrêtes pas de bouger., le contra-t-elle sans se fâcher.  

- J’espère qu’il ne va pas profiter qu’elle ait dû laisser ses armes à terre pour draguer à tout va., souffla Saeko.  

- Il a été plutôt calme aujourd’hui, j’ai trouvé., fit Kazue.  

- C’est vrai. Je ne l’ai vu courir qu’après deux ou trois femmes., approuva Miki.  

- Mouais… mais ça a duré trop longtemps à mon goût avec chacune d’entre elles., les informa Mick sombrement.  

- Et il ne s’est pas fait jeter., ajouta Reika.  

 

Tous restèrent silencieux un moment, se remémorant les évènements de l’après-midi et du dîner.  

 

- C’est vrai. Mais est-ce parce que c’est le premier jour et qu’il observe les lieux ou est-ce que ça va durer ?, se demanda Kazue.  

- Connaissant Ryô, je dirais que ça ne va pas durer et qu’il va partir à l’attaque dès demain., affirma Saeko.  

- Donc nous aussi, nous devons passer à l’attaque dès demain., déclara l’américain.  

- Hors de question qu’il échappe une fois de plus à ce qui doit être. On est tous d’accord pour le plan Ying-Yang alors ?, les interrogea-t-il.  

- C’est vraiment un drôle de nom que tu as choisi… mais je te suis., affirma Reika.  

- Un drôle de nom…, ricana Umibozu.  

- Les deux opposés qui s’emboîtent, pour un pervers comme lui, ça coule de source., compléta-t-il.  

 

Mick lui lança un regard offusqué avant d’aller se poster devant lui.  

 

- Tu daignes enfin ouvrir la bouche et ce n’est que pour dire une idiotie ! Le ying et le yang se complètent et s’équilibrent., le fustigea-t-il.  

- Pour une fois que je ne pensais pas à mal…, se plaignit-il.  

- Bon, tu suis ou non ? Pour le bien de ton café…, lui demanda-t-il.  

- Je suis., grogna Umibozu.  

- Moi aussi et ce n’est pas que pour le café !, s’exclama Miki, impatiente de voir leur plan se mettre en œuvre.  

 

Tous approuvèrent et le suivirent, ce qui réjouit Mick.  

 

- Et il faudra empêcher Kaori de le frapper s’il fait preuve d’attentions envers elle., pensa-t-il au dernier moment, faisant rire tout le monde.  

- Non, je vais aller dormir dans le canapé. Je n’ai pas envie de me prendre une massue si je te touche… par mégarde bien entendu., retourna Ryô à Kaori.  

- Je ne suis pas que violence, Ryô., lui fit-elle savoir.  

- Je te promets de bien me tenir même si tu me touches… par mégarde bien entendu., ajouta-t-elle.  

- Et je ne te tirerai pas du lit trop tôt. De toute façon, tu connais l’heure du petit-déjeuner., lui promit-elle.  

- Je… Je préfère tout de même le canapé., objecta-t-il, sortant de la chambre avec un oreiller et une couverture.  

 

Lorsqu’il pénétra dans le séjour, il les jeta sur le divan et s’allongea. Il pesta en se rendant compte qu’il était vingt centimètres plus petit que lui, que ses pieds dépassaient donc des accoudoirs et qu’en plus, l’assise n’était pas aussi profonde que celui de l’appartement. Il avait la désagréable impression que la moitié de son corps ne reposait sur rien. Il tenta de se positionner autrement, hésita à rejoindre le lit mais s’y refusa, ne sachant comment il résisterait et, pour résister, il devait résister.  

 

Soudain, on toqua à la porte de la cabine et il se leva, se demandant qui pouvait venir le déranger à cette heure-là. Il faillit en rire en se disant qu’à Tokyo, il serait juste sur le point de sortir pour faire le tour des cabarets.  

 

- Mick, qu’est-ce que tu veux ?, lui demanda Ryô, le laissant entrer.  

- Tu dors sur le canapé ?, fit remarquer l’américain, voyant l’oreiller et la couverture.  

- Tu n’es pas venu voir où je dormais quand même ?, répliqua le japonais.  

- Non, je voulais savoir si tu voulais sortir. Ils ont des discothèques et casinos à bord., lui proposa Mick, sortant une cigarette.  

- Tu ne fumes pas à l’intérieur., lui enjoignit son acolyte, lui retirant sa cigarette de la bouche.  

- Tu es bien appris, dis donc., se moqua son ami.  

- La ferme. Et les cordons de la bourse sont coupés par ma femme, alors pas question de sortir., bougonna le nettoyeur.  

- C’est pour cela que tu dors dans le canapé ? Tu boudes ? Tu pourrais occuper tes soirées autrement, Monsieur le jeune marié., se moqua Mick.  

 

Ryô lui lança un regard noir avant de se diriger vers la porte et de l’ouvrir. Après ce qu’il venait d’endurer, il ne voulait pas en supporter plus.  

 

- La manière dont j’occupe mes soirées ne sont pas tes affaires. Passe une bonne soirée, Mick., le salua-t-il, l’invitant à sortir.  

- Ouh… t’es grognon. Tu aurais bien besoin de te détendre, man., se moqua l’américain, tout sourire.  

- Dehors., gronda le nettoyeur.  

- Ok, j’y vais. N’oubliez pas qu’ils ramassent le linge à laver avant sept heures demain matin., lui rappela Mick.  

- Bonne soirée., fit-il, sortant de la cabine.  

 

Ryô referma et verrouilla la porte avant de retourner vers le canapé. Il l’observa sombrement avant de soupirer et ramasser l’oreiller. Il se dirigea vers la chambre, hésita encore un instant avant d’y entrer puis s’y résolut. La lumière était éteinte et il entendait la respiration lente et profonde de sa partenaire. Rassuré de ne pas devoir affronter son regard, il gagna le côté gauche du lit et s’y glissa, se tenant bien sur le bord pour être le plus éloigné possible de Kaori. Il finit par s’endormir après quelques temps, plongeant malgré tout dans un sommeil profond et serein jusqu’au lendemain. 

 


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