Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: Mercury80

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 35 chapters

Published: 04-01-22

Last update: 14-05-22

 

Comments: 18 reviews

» Write a review

 

RomanceHumour

 

Summary: NC-17 Nos nettoyeurs embarquent pour une joyeuse croisière.

 

Disclaimer: Les personnages de "The L Boat" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

What does HFC mean?

 

It's the name of the web site. HFC = Hojo Fan City.

 

 

   Fanfiction :: The L Boat

 

Chapter 26 :: Chapitre 26

Published: 08-03-22 - Last update: 08-03-22

Comments: Bonjour, voici la suite de l'histoire. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35


 

Chapitre 26  

 

- La dernière fois qu’on est venus ici, on était seuls et il faisait nuit., chuchota Kaori à l’oreille de Ryô d’un ton complice.  

 

Ce dernier eut un sourire coquin pour sa belle et se pencha pour lui répondre quand on lui tapa sur l’épaule.  

 

- Ca va vous deux ? Impressionnés ?, plaisanta Mick.  

- On jouissait… de la vue., répondit le nettoyeur avec un sourire amusé.  

 

L’américain observa les alentours, se demandant ce qui pouvait provoquer l’hilarité de son ami mais ne vit rien de particulier et se tourna de nouveau vers lui, l’air interrogateur.  

 

- C’est une très belle vue., répondit Ryô, gardant son sourire.  

- Elle me laissera de très bons souvenirs., ajouta-t-il, malicieux, caressant le dos de sa compagne qui lui aurait bien sauté dessus tellement elle avait envie de lui.  

- Il faut croire que l’air marin te rend euphorique… Tant mieux ! Vaut mieux ça que ronchon., conclut l’américain, entraînant sa compagne dans le bassin du dernier étage du paquebot.  

 

Les laissant s’éloigner, le couple City Hunter se fit face et s’enlaça amoureusement.  

 

- Rappelle-moi pourquoi je ne t’ai pas fait l’amour pendant la sieste…, murmura Ryô que les souvenirs avaient passablement excité.  

- Pour me montrer qu’il n’y avait pas que le sexe entre nous., lui répondit-elle, effleurant ses lèvres des siennes.  

 

Il grogna en sentant ses doigts griffer ses reins et son ventre nu frotter contre son membre dont il peinait à contenir l’excitation.  

 

- C’était idiot, non ? Tu le savais déjà., fit-il d’une voix frustrée.  

- Oui… mais j’ai trouvé ça très mignon., le taquina-t-elle, continuant à le caresser discrètement.  

- Je vais t’en foutre du mignon, ma mignonne, et pas plus tard que dans quelques minutes., lui promit-il, la soulevant dans ses bras.  

- Non !, hurla Kaori en riant, se doutant de ce qui allait arriver.  

- Si…, jouta-t-il.  

- Tu ne vas pas…  

- Si…, fit-il avec un sourire ironique.  

- Ryô, je te préviens…  

- Même pas peur…  

- Ryô…  

- Kaori…  

 

Elle finit son voyage penchée au dessus de la piscine dans laquelle il la lança dès qu’il put le faire en toute sécurité. Il la vit plonger sous l’eau et la suivit tout aussi rapidement à la fois pour la rejoindre et s’assurer qu’elle allait bien. Elle remonta à la surface juste avant lui et attendit patiemment qu’il refasse presque surface pour lui sauter dessus et le réenfoncer dans l’eau. Elle cria de surprise lorsqu’elle se sentit entraînée dans les profondeurs et s’accrocha à son cou alors qu’il l’avait entourée de ses bras, la gardant près de lui. Leurs lèvres se scellèrent et ils partagèrent un baiser après un peu d’oxygène, remontant vers la surface naturellement.  

 

- Je te déteste…, lui dit-elle, lui adressant un sourire lumineux.  

 

Elle se sentait légère, joyeuse et visiblement il ressentait la même chose.  

 

- Je sais mais je saurai me faire pardonner., lui promit-il.  

- Ah oui ? Vraiment ?, fit-elle, joueuse.  

- Vraiment… mais avant on a une chose à faire., lui dit-il, l’entraînant sans lui laisser la possibilité de s’en aller.  

- Où sont Ryô et Kaori ?, demanda Miki lorsque Mick et Kazue les rejoignirent ruisselants au bassin habituel.  

- Toujours là-haut. Ils s’amusent comme des gamins., leur apprit la doctoresse.  

- Nooooonnnn…, lâcha la barmaid, surprise.  

- Oh que si… Deux adolescents lors de leur premier amour., affirma Mick.  

- C’est mignon tout plein., rit légèrement sa compagne.  

- Je crois que je vais m’en payer une bonne tranche…, se réjouit l’américain en se frottant les mains.  

 

Il reçut soudain une serviette en pleine figure et l’enleva, découvrant la main d’Umibozu encore levée.  

 

- Tu vas lui foutre la paix et les laisser évoluer. Maintenant qu’ils sont ensemble, ils n’ont pas besoin d’interférence qui pourrait les faire revenir en arrière, surtout pas alors qu’ils doivent consolider les bases avant de rentrer., gronda-t-il.  

- Oh… Papa Umi se fait protecteur…, singea Mick.  

 

Il se prit une deuxième serviette dans la figure et la relança au géant qui la lui relança et une bataille débuta ainsi.  

 

Ignorant ce qui se passait un peu plus bas, Ryô emmena sa compagne jusqu’à l’entrée du toboggan.  

 

- Prête ?, lui demanda-t-il, la positionnant entre ses jambes.  

- Toujours., lui affirma-t-elle, se calant contre son torse.  

 

Aurait-elle imaginé un jour dévaler un toboggan aquatique dans les bras de son partenaire ? Jamais et c’était ce qui lui faisait d’autant plus apprécier ces jours en dehors du temps, ces jours qui avaient un certain goût d’irréel mais qu’elle savait exister vraiment. Le cœur de son homme battait dans son dos, ses bras étaient serrés autour de sa taille, l’eau glissait sous ses jambes. Tout cela lui prouvait que c’était réel.  

 

Sentant le vent frapper son visage, la vitesse qu’ils prenaient, Kaori se mit à rire franchement. L’entendant, Ryô sourit et profita du moment. Tournoyant dans les virages du toboggan, il voulait engranger tous ces moments de joie pure, sans arrière-pensée, sans nuage pour les ternir. Kaori se calma en voyant le bassin arriver et prit une profonde inspiration. Ils atterrirent dans le bassin et, malgré la force de l’impact, Ryô ne la lâcha pas et l’entraîna loin de la zone d’arrivée du toboggan.  

 

- Wouaouh ! Que de sensations…, souffla-t-elle, reprenant son souffle.  

- C’était pas mal., consentit Ryô, lui faisant face.  

- Pas mal ?! Oh… J’imagine que tu as déjà vécu des choses beaucoup plus sensationnelles., fit-elle, son sourire s’effaçant.  

 

Il regretta d’avoir montré si peu d’enthousiasme et d’avoir terni le sien en conséquence. Elle avait le droit à ces moments de légèreté.  

 

- Effectivement… et je les ai vécues entre tes bras., lui dit-il sans mentir.  

 

Ce qu’il avait ressenti depuis qu’il pouvait la tenir contre lui, l’aimer librement, lui faire l’amour ou simplement à savoir qu’elle serait là était beaucoup plus fort et surtout plus beau. Il avait vécu la guerre, la mort, les combats, la violence sous toutes ses formes mais ces simples moments de bonheur lui donnaient plus le vertige que tous ces malheurs qu’il avait traversés.  

 

- Arrête de me baratiner… Tu n’en as pas besoin. Je sais que tu as vécu des choses pas faciles… et encore c’est une bien faible expression., lui dit-elle d’une voix douce.  

- Si un jour tu veux en parler, je suis là. Je serai toujours là, même après., lui affirma-t-elle.  

- Je sais mais ce qui appartient au passé appartient au passé pour moi. Je préfère me concentrer sur le présent… et un peu le futur., finit-il, taquin.  

- Et je n’apprécie pas que tu penses que je te mente…, lui fit-il savoir, posant les doigts sur ses hanches et la chatouillant en représailles.  

 

Elle se mit à se tordre de rire en essayant de lui échapper mais il avait eu la bonne idée, ou simplement le réflexe, de la mettre dans une posture qui l’empêcherait de fuir. Aussi finit-elle bloquée contre la paroi de la piscine, prisonnière de ses doigts et de son corps, riant aux éclats sous le regard pétillant et amoureux de son partenaire qui conclut cette séance de torture en posant les lèvres sur les siennes.  

 

- Tu as vu où nous sommes ?, lui demanda-t-il avec un regard coquin.  

- Dans le bassin, non loin de nos amis., répondit-elle, nouant les bras autour de son cou.  

- Regarde mieux., lui dit-il.  

 

Elle détailla l’endroit et lui retourna un regard pétillant tout en se mordant la lèvre inférieure.  

 

- Dans le coin où tu voulais m’emmener l’autre jour…, souffla-t-elle, déchirée entre l’envie de fuir et celle de se laisser porter par le moment.  

- Effectivement., approuva-t-il, plongé dans ses deux prunelles noisettes.  

- Il… Il y a du monde autour., pipa-t-elle, observant les touristes qui s’amusaient dans l’eau.  

- C’est vrai. C’est toi qui choisis, sachant que je n’envisage pas de te déshabiller, juste de me faire un peu de place, lui chuchota-t-il à l’oreille avant de descendre dans son cou et d’y déposer de légers baisers.  

 

Elle ferma les yeux et poussa un léger soupir de contentement aux délicieuses sensations qui montaient en elle. Quand elle les rouvrit, la foule lui semblait déjà plus lointaine alors que les doigts de son compagnon erraient sur ses cuisses nouées autour de ses hanches. Personne ne semblait choqué de les voir se bécoter dans un coin un peu reculé. Qui s’apercevrait qu’ils faisaient l’amour s’ils se contrôlaient ?  

 

Elle se demanda où elle trouva l’audace d’aller jusqu’au bout de sa pensée et fit glisser sa main entre leurs deux corps, allant flatter la virilité qui prenait forme dans le caleçon de bain de Ryô.  

 

- Aime-moi., lui murmura-t-elle avant de l’embrasser.  

 

Flatté de la confiance qu’elle lui accordait, il la cala discrètement sur le petit banc moulé dans la paroi de la piscine et se glissa en elle, s’immobilisant quand il fut totalement en elle. C’était toujours aussi agréable, toujours aussi émouvant et incroyable de la sentir autour de lui, contre lui et même d’une certaine façon en lui alors que son cœur battait la chamade. Lentement pour ne pas laisser deviner ce qu’il se passait, il se mit à se mouvoir en elle, contrôlant difficilement les gémissements qui montaient alors qu’ils avaient tous les deux le temps de ressentir leurs intimités se frôler, les sensations qui en naissaient, la chaleur qui flambait dans leurs corps, la réaction de l’autre, le moindre tressaillement…  

 

- Je ne tiendrai jamais., murmura Kaori, nichant son visage dans le cou de son amant.  

- Tu vois ce dont je voulais parler., répondit-il d’une voix sourde.  

 

Elle releva les yeux et sombra dans le regard le plus sombre qu’elle lui avait connu, un regard si intense qu’elle se raccrocha un peu plus à lui tellement il lui donnait la sensation de sombrer.  

 

- Regardez-les. Dommage qu’on ne voit pas mieux. Ils sont vraiment mignons., soupira Miki, plissant les yeux pour mieux entrevoir le couple.  

 

De là où elle était, elle ne voyait qu’une petite partie du dos de Ryô, les bras de Kaori et un peu de cheveux noirs. Elle ne savait dire ce qu’ils faisaient exactement. Peut-être parlaient-ils, peut-être s’embrassaient-ils, elle n’en voyait rien mais elle était malgré tout émue de les voir se faufiler dans un recoin pour avoir un peu d’intimité. Comme tous les autres, elle avait attendu très longtemps de voir le couple se rapprocher. Elle savait à quel point ça comptait pour Kaori. Elles en avaient assez parlé ensemble.  

 

- Curieuse… Je suis contente qu’ils aient enfin trouvé leur chemin ensemble. J’avais espéré que ça arriverait mais je n’y croyais pas vraiment., avoua Kazue.  

- Moi non plus. J’y avais tellement cru après notre mariage…, admit Miki.  

- Nous aussi. Umi a raison. On ne doit pas trop interférer. Je ne sais pas où en est Ryô mais je ne voudrais pas risquer de le voir faire marche arrière., lui confia son amie.  

- Moi non plus. J’ai l’impression qu’il est sûr de lui… mais ici, ce n’est pas Tokyo. Il y a tellement de choses en jeu là-bas., pipa la barmaid.  

- C’est vrai. Mais comment trouver la bonne limite ? Je ne veux pas qu’ils aient l’impression qu’on s’en fiche alors qu’on veut juste leur laisser de l’espace ni qu’on les envahisse alors qu’on est heureux pour eux ?, soupira la doctoresse.  

- Je dirais qu’on pense à ce qu’on aimerait et on divise par deux… ou trente…, plaisanta Miki.  

 

Les deux jeunes femmes s’observèrent avant d’éclater de rire.  

 

- Eh bien ! Vous nous expliquez ce qui vous fait rire, Mesdames ?, leur demanda Mick, posant un verre de jus de fruits à côté de sa compagne pendant qu’Umi ramenait le thé glacé de sa femme.  

- Rien. C’est entre femmes., répondit Kazue, tout sourire.  

- Oh… Tu me fais des cachotteries ?, lui retourna-t-il, un sourcil levé.  

- Non… C’est… Ah comment tu dis déjà ? Une private joke…, répliqua-t-elle, le regard pétillant.  

- Mais à moi, tu peux bien me la dire, non ?, fit-il, enjôleur.  

- On doit te rappeler le sens du mot « privé » ?, grogna Umibozu.  

- Toi, tu ne veux jamais rien savoir… ni rien dire d’ailleurs., répliqua Mick, fronçant le nez.  

 

Il se pencha vers son ami et l’examina sous tous les angles, passant derrière lui, sur le côté, se contorsionnant exagérément pour bien l’examiner avant de se tenir face à lui en blouse blanche avec un petit calepin dans la main. Il le fit asseoir sur le transat derrière lui et prit place sur la petite table farfouillant dans ses poches.  

 

- Qu’est-ce que tu cherches ?, s’étonna Kazue.  

- Ca !, s’exclama-t-il, sortant un étui argenté de sa poche.  

- Mick !, se fâcha sa compagne.  

- Euh non… Mes doigts ont ripé. C’était plutôt ça…, fit-il, sortant des lunettes et les mettant sur son nez.  

- Depuis quand tu as besoin de lunettes ?, l’interrogea la doctoresse, fronçant les sourcils.  

 

Elle suivait son dossier médical à la clinique et aucune mention n’était faite concernant l’utilisation de verres correcteurs.  

 

- Je n’en ai pas besoin. Je m’en sers pour drag…, commença Mick, s’arrêtant en prenant un air terrifié.  

- D’accord… Je vois le genre… Et tu as cru bon de les prendre avec en croisière ?, lui retourna-t-elle, son humeur devenant rapidement massacrante.  

- Je… C’est idiot en fait… Je n’ai pas pensé à les enlever de ma veste. Je n’avais pas l’intention de les utiliser ici., se défendit-il honnêtement.  

- Hmm…, souffla Kazue, dubitative.  

- Je crois que tu peux lui faire confiance sur ce coup-là. A part embêter Kaori et Ryô, il a été plutôt sage., intervint Miki en soutien de l’américain.  

- Je n’ai pas été plutôt sage… J’ai ETE sage., corrigea-t-il son amie avec empressement.  

 

Sa compagne le regarda avec circonspection avant de se détendre et de lui sourire. C’était vrai qu’elle n’avait pas à se plaindre de sa fidélité. Elle savait en plus que les tentatives auprès de Kaori avaient plus été destinées à faire bouger Ryô qu’à vraiment la séduire.  

 

- D’accord. Mais tu as intérêt à les oublier sur le paquebot quand on rentrera., lui fit-elle savoir, cachant son regard pétillant derrière ses lunettes de soleil.  

- On verra… on en reparlera… Je suis très séduisant avec des lunettes., lui répondit-il, sûr de lui.  

- Parce que tu as presque l’air intelligent., plaisanta Umibozu d’un ton mordant qui fit pouffer de rires les deux jeunes femmes.  

- Ah ah ah… Très drôle… En attendant mon cher Monsieur Umibozu, votre incapacité à parler de vos faits et gestes privés et à vous intéresser à ceux des autres vous rendent de nature très taciturne, ce qui explique que peu de gens viennent naturellement vers toi. Tu dégages une aura froide et repoussante…, fit-il d’un ton docte, gribouillant sur son calepin.  

 

Il n’en fallut pas plus pour qu’il vole dans les airs et atterrisse dans la piscine juste devant Ryô et Kaori qui revenaient à la nage.  

 

- Moi, c’est toi que je dégage., déclara Umibozu, se rallongeant calmement.  

- Tout va bien ?, fit Ryô dès que Mick réapparut à la surface.  

- Nickel… C’est juste Umi qui n’a pas apprécié mon diagnostic. Faut dire qu’on avait tous remarqué qu’il était un peu…, répondit l’américain, toquant sur sa tempe du bout du doigt.  

- Avec toi, il y a de quoi…, plaisanta le nettoyeur.  

- Au fait… vous aviez perdu le chemin ? Ca fait un moment que vous êtes descendus du toboggan., leur fit-il remarquer.  

- Oh… tu sais… on discutait…, mentit Ryô.  

- Discuter ? C’est nouveau ça…, ironisa le blondinet, le regard scrutateur.  

- Laisse tomber, Ryô. Mick est trop fin. Autant lui dire la vérité. On s’est trouvés un coin tranquille et on s’est offert un petit coup dans la piscine., lui apprit Kaori, l’observant sérieusement avant de piquer un fard magistral.  

 

Elle s’éloigna des deux hommes, Mick la suivant d’un air ébahi avant de se tourner vers son pote.  

 

- Vous avez vraiment…, murmura-t-il, incrédule.  

 

De Ryô, il n’en aurait pas douté mais, avec Kaori, c’était tout bonnement impossible.  

 

- Qu’est-ce que tu crois ?, répliqua Ryô, impassible.  

- Si c’est Kaori qui te le dit…, ajouta-t-il sans finir sa phrase avant de s’éloigner à son tour.  

 

Mick se retourna et les suivit du regard se retrouver au bord du bassin. Ils échangèrent quelques mots avant de sortir, rien qui puisse le guider dans un sens ou dans l’autre. Il ne pouvait donc que se fier à son instinct pour savoir si Kaori avait menti ou non. Regagnant le bord du bassin, il observait son amie attentivement et chercha encore des traces.  

 

- Qu’est-ce qui t’a pris de tout lui dire ?, chuchota Ryô, rejoignant Kaori.  

 

Elle lui lança un regard pétillant avant de l’approcher avec un sourire éclatant.  

 

- Tu m’as déjà dit que plus c’est gros, plus ça passe, alors prêcher le vrai pour induire le faux, c’est un bon moyen de détourner l’attention, non ?, fit-elle, amusée.  

- Détourner son attention c’est sûr mais moi, tu as fait monter ma tension., lui fit-il savoir, caressant sa fesse.  

- Range ton arme, cow-boy. Il faudra attendre d’être revenu au box., répliqua-t-elle, se soulevant et lui laissant le loisir d’admirer sa silhouette.  

- Sorcière… comment veux-tu que je mette la baguette au repos en voyant ça…, grogna-t-il.  

 

Il prit sur lui malgré tout et ne sortit que quelques secondes après elle, sentant un regard posé dans leurs dos. Il s’allongeait sur son transat lorsque Mick sortit de l’eau. Il le regarda approcher de Kaori avec un sourire amusé et se planter face à elle.  

 

- Bien joué, Kaori chérie… mais je ne te crois pas. Jamais tu n’aurais fait cela., affirma-t-il, moqueur.  

- Même pas sous l’influence de Ryô ?, lui retourna-t-elle, un sourcil levé.  

 

Comme toujours, même si elle surmontait un peu plus sa pudeur, elle se mit à rougir.  

 

- Oh non… Je ne pense pas qu’il puisse t’amener jusque là., assura-t-il, sans même regarder son ami.  

- Pour ta peine…  

 

Il se mit à secouer ses cheveux qui laissèrent échapper une pluie de fines gouttes froides qui atterrirent sur la rouquine. Kaori protesta tout en riant, interposant ses bras dans une vague tentative de se protéger.  

 

- Voilà, une petite douche froide…, conclut-il, satisfait.  

- L’amener jusque où ?, lui demanda Kazue, intriguée.  

- Ca, darling, c’est entre le petit couple de mariés et moi… Il paraît qu’il faut respecter la vie privée des autres…, pipa-t-il, haussant les épaules et s’allongeant à ses côtés.  

- Mais…, fit-elle, se relevant.  

 

Il esquissa un sourire satisfait et attrapa ses doigts. Kazue comprit qu’il ne lui dirait rien et qu’il était vain d’insister. Elle jeta un regard vers Kaori qui avait les yeux fermés et se laissait sécher avant de se tourner vers Miki.  

 

- Tu crois qu’ils parlaient de quoi ?, chuchota-t-elle.  

- Aucune idée. Ca sera leur private joke., répondit la barmaid, amusée par la situation malgré sa curiosité insatisfaite.  

- J’aimerais bien savoir…, soupira la doctoresse.  

- Moi aussi… On en saura peut-être plus en la prenant entre six yeux à Tokyo…, suggéra Miki.  

- Vous n’avez pas besoin d’en savoir plus. Laissez-les tranquilles., intervint Umibozu, légèrement agacé.  

- Mais Nounours… si nous on lui dit tout, elle devrait en faire autant…, lui retourna son épouse.  

 

Un grand silence suivit sa réponse, un silence gêné qui s’acheva lorsque l’ex-mercenaire se mit assis sous le crissement de son transat malmené.  

 

- Quand tu dis que tu lui dis tout… Tu veux dire… Tout ?, lui demanda-t-il d’une voix tendue.  

- Ben oui. Pourquoi ? C’est un problème ?, lui retourna-t-elle, curieuse.  

 

Tout le groupe sentit la température monter d’un coup et soudain un nuage de vapeur se déplaça à toute allure vers la piscine, provoquant un encore plus grand nuage de vapeur, toute l’eau s’évaporant.  

 

- Je pense qu’on n’ira plus se baigner…, pipa Ryô, caressant suggestivement la main de sa compagne.  

- On a bien fait d’en profiter avant alors., fit-elle, les joues roses, échangeant un sourire complice avec son compagnon. 

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de