Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: Mercury80

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 35 chapters

Published: 04-01-22

Last update: 14-05-22

 

Comments: 18 reviews

» Write a review

 

RomanceHumour

 

Summary: NC-17 Nos nettoyeurs embarquent pour une joyeuse croisière.

 

Disclaimer: Les personnages de "The L Boat" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How can I count the number of words in my chapter?

 

You can use Microsoft Word. Go to Tools > Statistics.

 

 

   Fanfiction :: The L Boat

 

Chapter 15 :: Chapitre 15

Published: 06-02-22 - Last update: 06-02-22

Comments: Bonjour, voici la suite de l'histoire. Je vous souhaite un bon dimanche. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35


 

Chapitre 15  

 

- L’un de vous a vu Ryô et Kaori ?, demanda Saeko, cherchant le couple des yeux dans la foule.  

 

Tous tournèrent la tête en tous sens mais aucun ne les aperçut.  

 

- Kaori était avec cet Hideo. Il ne m’inspire pas ce type. Je vais aller les chercher., gronda Mick, furieux contre son ami.  

- Je vais voir où en est Ryô., répondit Umibozu.  

- Dis-lui que plus d’une minute aux chiottes, ce n’est plus pisser mais jouer avec Popol. Tu n’auras qu’à lui apprendre qu’il y en a une qui risque de rencontrer un autre Popol, ça le fera peut-être bouger… en espérant qu’il ne soit pas trop tard., aboya l’américain avant de s’enfoncer dans la foule.  

 

Loin de tout cela, un couple s’embrassait serré l’un contre l’autre. Leurs mains voyageaient sur le corps de l’autre par dessus le tissu, apprenant doucement à connaître ce nouveau paysage. Insatiables, ils se goûtaient, s’effleuraient, envahissaient, se retiraient parfois le temps de respirer un peu avant de reprendre contact. La veste fut la première à tomber au sol, pour une fois négligemment oubliée.  

 

- C’est rare de te voir avec une chemise. Ca te va bien., murmura Kaori, s’attaquant aux boutons.  

- Et toi, avec une robe aussi sexy… Je meurs d’envie de dénouer le nœud., lui avoua-t-il à son oreille.  

 

Il baissa le regard et vit ses pommettes légèrement teintées. Un sourire chaud étira ses lèvres et il lui fit relever les yeux d’un doigt sous le menton.  

 

- Mais on va attendre un peu, non ?, suggéra-t-il.  

- Si tu veux, ce serait bien., apprécia-t-elle, reconnaissante.  

- On a le temps. Ca n’a même pas besoin d’arriver ce soir., lui précisa-t-il, caressant sa joue.  

 

Il était prêt à attendre si elle en éprouvait le besoin. Il ne chercherait même plus à s’échapper et rétropédaler.  

 

- J’en ai envie, Ryô., lui assura-t-elle.  

- Si on peut juste prendre notre temps…, ajouta-t-elle.  

- Tout ce que tu voudras., lui assura-t-il, l’emmenant vers la chambre.  

- Le canapé est cassé, je n’ai que le lit pour qu’on puisse continuer plus confortablement., lui expliqua-t-il.  

 

Elle acquiesça, le regarda s’allonger et le rejoignit, se lovant contre lui.  

 

Mick traversa la piste de danse sans trouver le couple. Inquiet, il s’aventura dans les coulisses, se demandant s’il allait trouver Ryô entrain de coucher avec une fille mais il ne rencontra personne. Avisant une porte, il s’y dirigea et l’ouvrit brusquement, tombant sur un balcon désert. Réflexe oblige, il observa le panneau extérieur et les environs avant de refermer.  

 

- Aucune chance qu’ils se soient trouvés là : on les y aurait retrouvés…, murmura-t-il, fronçant les sourcils.  

 

Il retourna dans le dancing et continua à chercher ses deux amis.  

 

Allongés dans le lit, le couple s’embrassait et se caressait légèrement. Les caresses étaient légères et innocentes. Ils exploraient le visage, les bras, le dos, de l’autre. Parfois, leurs lèvres se séparaient et ils s’observaient un moment, échangeant parfois quelques mots dans un murmure, juste pour savoir si ça allait, si l’autre était bien. L’ambiance était sereine, douce et Kaori se mettait en confiance. Ses peurs s’envolaient sous le regard rassurant de son partenaire.  

 

Elle attendait avec impatience le moment où il déciderait d’aller plus loin mais peut-être que c’était à elle de lui faire signe. Elle le regarda, vint quêter un baiser qu’il lui offrit sans réserve avant de glisser la main sous sa chemise ouverte. Elle leva les yeux vers lui et vit son regard s’assombrir alors qu’elle explorait la surface chaude de sa peau. Elle sentait son cœur battre sous ses doigts et elle resta quelques secondes ainsi à guetter ce léger mouvement. Elle écarta les pans et posa les lèvres dessus. Elle entendit Ryô soupirer et se redressa pour le regarder, craignant d’avoir mal fait.  

 

- C’est très agréable., lui fit-il savoir, caressant sa joue.  

 

Rassurée, elle saisit sa main, en embrassa la paume avant de la guider vers sa nuque, la posant sur le nœud de sa robe. Il prit le lacet entre ses doigts mais hésita à tirer dessus. Le message était pourtant clair mais n’était-ce pas trop tôt ?  

 

- Montre-moi si c’est agréable aussi…, lui demanda-t-elle avant de poser à nouveau les lèvres sur son torse tout en tirant sa chemise hors de son pantalon.  

 

Il ne tira pas de lui-même sur le cordon. Il laissa le temps faire et surtout sa partenaire qui oeuvrait avec beaucoup de délicatesse et le mettait les sens sens dessus dessous. Le nœud se desserrait au fil de ses mouvements et bientôt il se défit complètement, faisant tomber les deux pans de sa robe. Kaori se redressa, tenant la robe devant elle, un peu gênée. S’asseyant dans le lit, Ryô retira complètement sa chemise, se mettant à égalité avec elle.  

 

- Tu n’as pas à rougir de ta plastique. Ca fait longtemps que je sais que tu es une très belle femme mais, si ça te met trop mal à l’aise, on a le temps, je te le répète., la rassura-t-il.  

- Fais-le… souffla-t-elle, des papillons volant dans son estomac.  

 

Mick retrouva Umibozu à côté de la table qu’ils avaient quittée.  

 

- Tu l’as trouvé ?, lui demanda-t-il.  

- Non. Il n’était pas là. Et toi ?, lui retourna le géant.  

- Aucun des deux. On les aurait vus s’ils étaient sortis, non ?, s’énerva l’américain.  

- Avec Ryô, pas sûr., répondit Umi.  

 

Ils furent soudain rejoints par Miki.  

 

- Alors ?, l’interrogèrent-ils, anxieux.  

 

Elle haussa les épaules en regardant la foule.  

 

Ryô s’agenouilla derrière Kaori et posa les mains sur les deux pans de la robe. Il entendit la profonde inspiration nerveuse que prit sa partenaire avant de retirer son bras. Il garda encore les mains sur ses épaules à la surprise de Kaori qui sentit ses lèvres se poser sur sa nuque. Lentement, il parcourut la ligne de la frontière de ses cheveux qu’à la courbe de son épaule. Elle pencha la tête de l’autre côté pour lui donner un meilleur accès, fermant les yeux à la douce sensation de plaisir qu’elle ressentit. Il glissa jusqu’à son autre épaule et butina de nouveau sa nuque jusqu’à son oreille.  

 

Sentant ses lèvres sur sa joue, elle tourna la tête et accepta son baiser avec plaisir. En même temps qu’il l’embrassait, ses mains glissèrent et laissèrent tomber le tissu, dénudant sa poitrine. Elle frissonna en sentant l’air sur ses collines dénudées et frissonna à nouveau en sentant une légère caresse les toucher.  

 

Se sentant bien, Ryô observa les traits de la jeune femme, la trouvant magnifique avec ses pommettes légèrement rosies. Il quitta ses lèvres et descendit sur sa nuque, sur sa gorge. Il avait une vue directe sur ses seins qu’il touchait doucement pour ne pas l’effrayer, pour lui laisser le temps de se faire à ses sensations.  

 

- Arrête-moi si ça ne va pas., lui dit-il, ses mains glissant de ses hanches vers sa poitrine.  

- Je… Je vais bien, Ryô. Cesse de me faire languir., murmura-t-elle.  

- Toujours aussi directive…, plaisanta-t-il, empaumant ses seins.  

 

Dans le club, Saeko rejoignit les trois autres déjà réunis.  

 

- Alors ?, les interrogea-t-elle.  

- Pas de nouvelles. Et toi ?, lui demandèrent-ils.  

- Je ne les ai pas trouvés. En revanche, je suis tombée sur Hideo et il avait un sacré coquard. Apparemment, Ryô lui est tombé dessus., expliqua-t-elle.  

- Mais pourquoi ?, s’étonna Miki.  

- D’après lui sans raison mais vu son comportement d’hier, je suppose qu’il a dit ou fait quelque chose qui a rendu Ryô furieux. On sait comme il peut être protecteur envers Kaori., répondit Saeko.  

- Non, tu crois… Cet idiot, il pourrait encore mieux la protéger en restant à son bras., grommela Mick.  

 

Tous acquiescèrent avant de pousser un long soupir, guettant leurs amis du regard ou encore Reika et Kazue qui auraient peut-être des nouvelles.  

 

- Je… laisse-moi te toucher., soupira Kaori qui avait l’impression de se consumer de l’intérieur.  

 

Ryô la lâcha et laissa se retourner mais elle toucha à peine ses lèvres qu’ils étaient allongés de nouveau sur le lit. Leurs souffles entremêlés, leurs mains coururent sur le corps de l’autre, gourmandes, aventureuses, en quête de sensations.  

 

- Attends, je… je suis bloquée…, fit Kaori, s’écartant de lui en fronçant les sourcils.  

- Pardon, je suis un peu trop lourd pour toi peut-être…, s’excusa-t-il, se rendant compte qu’il se laissait complètement aller au moment.  

- Hein ? Non, c’est ma robe. Elle bloque mes cuisses., expliqua-t-elle, se relevant en lui tournant le dos.  

 

Elle avait voulu passer une jambe au dessus des siennes mais avait été gênée dans son élan. Elle ne réfléchit donc pas et laissa tomber le tissu par terre à ses pieds. Ryô vit apparaître deux jolies rondeurs appétissantes surmontées par un bout de tissu en forme de T en dentelle noire puis la dentelle qui ornait les bas qu’elle portait. Il ne résista pas et glissa sur le lit pour s’y asseoir sur le bord juste derrière elle. Le regard braqué sur son reflet dans le miroir, un reflet qui la montrait presque totalement dénudée et dans la tenue la plus sexy qu’elle ait jamais portée, Kaori ne fit pas attention au mouvement derrière elle. Elle se demandait juste comment elle aurait le courage de se retourner et de lui faire face.  

 

N’y tenant plus, il l’attrapa par les hanches et posa les lèvres sur le haut de sa chute de reins, ce qui la fit sursauter et légèrement crier. Il caressa la peau douce et veloutée, errant d’abord sur les extérieurs lentement et continuant à déposer de légers baisers par ci par là, savourant le plaisir de toucher enfin cette zone interdite. Il avait tellement fantasmé sur ses fesses pendant toutes ces années que c’était presque irréel de les avoir nues sous son nez, ses mains et ses lèvres les parcourant.  

 

- Ryô…, murmura-t-elle, rougissant.  

 

Elle était surprise qu’il passe autant de temps sur cette zone-là, surprise et un peu gênée.  

 

- J’adore tes fesses. Elles me font rêver depuis des années., lui avoua-t-il, passant les doigts sous l’élastique du string.  

 

Il se retint cependant de le lui retirer, ne voulant pas la brusquer.  

 

- Vraiment ?, s’étonna-t-elle, éprouvant beaucoup de plaisir à ses mots.  

 

Il entendit son incrédulité dans sa voix et se demanda si elle le croyait ou non. Il se releva et se pressa dans son dos, ne lui cachant rien de la réaction de son corps à la découverte de ses formes.  

 

- En fait… non. Je n’en ai pas rêvé. Elles m’ont fait faire mokkori de très nombreuses fois, elles et tes seins, ta jolie silhouette, ton visage, tes lèvres., lui confia-t-il, tournant son visage vers lui pour l’embrasser langoureusement.  

 

Il laissa ses mains errer sur son corps, caressant sa poitrine dont il sentit les pointes érigées, son ventre et doucement effleura son intimité encore couverte. En réponse, elle semblait danser contre lui, ses deux rondeurs adulées attisant le feu qui brûlait dans son bas-ventre.  

 

- Alors vous les avez trouvés ?, interrogea Kazue lorsqu’elle rejoignit le groupe formé dans le dancing.  

- Non. Tu as vu quelque chose ?, lui demanda Mick, l’attirant contre lui.  

- Non, rien. Je suis allée voir plusieurs fois aux toilettes pour femme mais pas de trace de Kaori et aucune trace de catastrophe non plus., leur apprit-elle, perplexe.  

- Espérons que Reika aura eu plus de chance que nous., soupira Saeko.  

 

Transportée dans un autre univers par les caresses et baisers de son partenaire, Kaori se retourna pour pouvoir à son tour le toucher. Elle brûlait de l’intérieur et n’avait plus qu’une envie : être à lui, fusionner avec lui. Elle se pendit à son cou, se collant contre lui sans plus aucune gêne. Ryô l’entoura de ses bras et explora de nouveau son dos, sa chute de reins, glissant sur l’arrondi, sur le haut de ses cuisses dénudé. Par moments, ses doigts s’égaraient au creux, effleurant son intimité, la préparant doucement à des attouchements plus poussés qui viendraient après. Il la sentait frissonner contre lui et la température montait indéniablement, sa poitrine pressée contre lui, leurs intimités qui se touchaient n’y étant pas pour rien.  

 

Lorsqu’elle s’écarta de lui en quête d’air, Ryô croisa la flamme dorée du regard de sa partenaire. Il se sentait lui-même au bord du précipice, ayant de plus en plus de mal à se contrôler, et il devait se contrôler. Il se le rappela lorsqu’elle posa les mains sur sa ceinture et, levant les yeux pour plonger dans son regard, la défit avant d’ouvrir le bouton et faire glisser la fermeture éclair. Revenant chercher ses lèvres, elle baissa son pantalon et il le sentit tomber le long de ses jambes, s’en débarrassant expertement sans interrompre leur baiser. Il s’entendit gémir en sentant le frôlement de ses bas contre sa peau maintenant nue et ne put s’empêcher d’aller caresser ses cuisses.  

 

Comme il rêvait de se glisser entre elles, de connaître enfin le moment où ils ne feraient plus qu’un, de savoir si ce serait aussi bon que dans ses fantasmes, si sa peau lui paraîtrait aussi douce et chaude, si ses gémissements l’exciteraient tout autant, s’il se sentirait aussi bien qu’il l’avait rêvé… Il sentit ses mains s’enhardir, passer sous l’élastique de son caleçon, caresser ses fesses et avancer vers son bassin et il savait qu’il allait rapidement perdre la tête si elle le touchait intimement. Il ne lui laissa pas le temps de réaliser, la retourna et la plaqua son dos contre son torse. Il pourrait ainsi lui donner du plaisir en évitant de trop attiser son désir.  

 

- Ryô…, souffla-t-elle, frustrée.  

- Donne-moi du temps. Je savoure le moment. Si tu m’excites trop, je ne saurais plus me contenir., lui dit-il, embrassant sa nuque, ses mains caressant sa poitrine.  

- Tu as de l’expérience, Ryô…, répliqua-t-elle, fermant les yeux au plaisir qu’elle ressentait.  

- Oui, sexuelle mais pas… émotionnelle., répondit-il, acceptant de se livrer un peu à elle alors qu’elle se livrait à lui.  

- Ryô…, souffla-t-elle, émue.  

- Je suis à la limite, Kaori, alors laisse-moi un peu de latitude., lui demanda-t-il, glissant les doigts sur son ventre.  

 

Elle acquiesça et posa la tête sur son épaule. Elle se mordit la lèvre en sentant sa main passer sous le tissu qui cachait encore son intimité et se tendit posant la main sur la sienne lorsqu’il effleura cette zone qu’aucun homme n’avait jamais vue ni touchée. Il prit son temps, lui donnant le temps de s’habituer, de se détendre, prêt à s’arrêter si sa main le lui imposait. Elle le suivit et se plaqua un peu plus contre lui. Il l’entendit soupirer doucement puis gémir légèrement quand il approfondit ses caresses. Elle se laissa faire, le feu grandissant dans son bas-ventre, ses jambes tremblant comme si elles étaient en coton, jusqu’au moment où cela devint insupportable et elle se retourna dans ses bras.  

 

- Reika arrive., leur fit remarquer Miki, pointant la détective qui arrivait.  

- Alors ?, lui demanda toute la bande réunie, anxieuse.  

- Je n’ai rien. Vous non plus si je comprends bien., conclut Reika.  

- Non rien. Mais ils n’ont pas pu se volatiliser comme par magie., maugréa Mick.  

- Je ne sais pas comment ils ont fait mais apparemment si., répondit Saeko.  

- Ca ne sert à rien de traîner ici plus longtemps., pipa Kazue.  

- De toute façon, on est sur un paquebot. Ils ne peuvent pas aller bien loin., déclara Umibozu.  

 

Tous acquiescèrent et sortirent du dancing, se dirigeant vers leurs cabines.  

 

Kaori se pendit une nouvelle fois au cou de son amant et l’embrassa à perdre haleine, agrippant son caleçon et le baissant. Elle ne cilla même pas en sentant le membre dur et chaud contre elle. Elle était prête pour lui, prête à l’accueillir et laisser leurs corps s’exprimer ensemble.  

 

- Fais-moi l’amour, Ryô. Je n’en peux plus., souffla-t-elle.  

 

Il l’attira à lui et l’embrassa, la soulevant dans ses bras. Il la déposa sur le lit sans quitter ses lèvres et laissa ses mains courir sur son corps. Lorsqu’il agrippa l’élastique de son sous-vêtement, il mit fin à leur baiser et, dardant un regard sombre de désir sur elle, lui retira son dernier rempart avant de poser une cheville sur son épaule. Il remonta lentement les mains le long de sa jambe et attrapa le bord de son bas avant de le faire rouler jusqu’à le lui enlever et de changer de pied et de réitérer l’acte avant de reposer ses deux pieds sur le lit. Il l’observa un moment, allongée nue devant lui, splendide jeune femme dont le désir était plus qu’évident. C’était juste… incroyable de se retrouver en réalité face à ce tableau qui n’aurait jamais dû relever que du domaine du rêve.  

 

Il reprit une de ses chevilles en main et posa les lèvres dessus. Elle le regarda faire, l’air interrogateur, et se mordit la lèvre lorsqu’elle sentit le bout de sa langue courir sur son mollet. Il monta jusqu’à mi-cuisse, les yeux rivés sur elle. Avec plaisir, il la vit agripper le drap entre ses doigts, retenant un instant sa respiration et resserrant instinctivement les cuisses. Il redescendit et attrapa son autre cheville, suivant le même chemin.  

 

- Non… attends… Ca me gêne., fit-elle alors qu’il montait plus haut.  

 

Il s’arrêta, comprenant sa pudeur. Il lui adressa un sourire rassurant pour ne pas lui laisser croire qu’il s’offusquait de son refus.  

 

- Tout ce que tu voudras., lui dit-il, posant les lèvres sur son ventre avant de remonter et venir cueillir un baiser sur ses lèvres.  

- Tu es sûre de toi ? Il n’y aura pas de retour en arrière possible., la prévint-il, soucieux de son bien-être.  

 

Il ne voulait pas qu’elle regrette ce moment plus tard. Tout s’était fait si vite qu’il aurait compris si elle se rétractait, prise de doute au dernier moment. Ca aurait été légitime à ses yeux : il ne méritait pas ce qu’elle allait lui offrir, il ne méritait pas qu’elle lui ouvre les portes du paradis.  

 

- Je suis sûre. Je t’aime, Ryô., lui avoua-t-elle, prenant son courage à deux mains.  

 

Il ne sut quoi lui répondre et se pencha sur elle pour l’embrasser. Il se fit attiré contre elle, sentant son corps épouser le sien, l’appeler. Il parvint cependant à se maîtriser et garder ce baiser aussi doux et tendre que possible, la remerciant de cet aveu qui avait dû lui coûter énormément de courage.  

 

- Attends… J’aimerais beaucoup fusionner totalement avec toi mais il y a des risques que je ne suis pas prêt à prendre., lui confia-t-il, allant chercher un préservatif.  

- Tu m’en veux ?, lui demanda-t-il face à son silence.  

- Non. Je sais dans quoi je m’engage., lui dit-elle, sereine.  

 

Il revint s’allonger près d’elle, la regardant en caressant son flanc du bout du doigt.  

 

- Tu sais que tu mérites mieux ? Une autre vie, des enfants, un mariage…, insista-t-il.  

- Je mérite un homme qui tient à moi et tu tiens à moi, non ?, lui retourna-t-elle.  

- Je… oui, je tiens à toi., lui affirma-t-il, incapable de lui dire qu’il l’aimait.  

 

Il n’en avait pas encore le courage.  

 

- Alors cesse de réfléchir et… viens., l’incita-t-elle, caressant son visage.  

 

Tendu, il la dévisagea, s’assurant qu’il n’y avait aucun doute dans son regard, et se détendit face à son assurance. Il déchira l’emballage, se protégea et se glissa sur elle. Il posa les lèvres sur son front, descendit sur son nez et…  

 

- Ryô ! Ryô, t’es là ?, entendirent-ils.  

- C’est Mick, non ?, chuchota-t-elle, surprise.  

- Oui, il arrive toujours au mauvais moment, celui-là., gronda Ryô, frustré.  

- On devrait aller voir, non ?, suggéra-t-elle.  

 

Il la regarda, amusé, ses yeux se baissant sur son corps dénudé sous lui, avant de revenir plonger dans son regard.  

 

- Dans cette tenue ? Tu veux qu’il te saute dessus ?, plaisanta-t-il, la voyant rougir.  

- Ignore-le. Il va finir par partir.  

- Ryô, t’es là ? Allez, ouvre cette porte ! Kaori?, cria Mick, cognant sur la porte.  

- Ne bouge pas., lui intima Ryô alors qu’elle faisait pour se lever.  

 

Pour lui ôter toute velléité de le quitter, il l’embrassa langoureusement, cherchant ses mains qu’il ramena de chaque côté de sa tête.  

 

- Tu es la plus belle chose qui me soit arrivée, Kaori., murmura-t-il à son oreille.  

 

Lentement, il s’immisça en elle, retenant sa respiration à la divine sensation qu’il ressentait. Il se redressa un peu en sentant ses doigts presser un peu plus les siens et l’observa, voyant sa surprise et ses émotions se peindre sur son visage.  

 

- Ca va ?, s’inquiéta-t-il.  

- Oui., chuchota-t-elle, tournant ses prunelles dorées vers lui.  

 

Leurs regards se scellèrent au moment où il sentit le voile se déchirer sous son passage. Il vit le flash de douleur, la légère grimace d’inconfort mais elle ne brisa pas leur union. Il s’immobilisa au fond d’elle et lui laissa un moment pour s’habituer à son intrusion. Il lut sur ses lèvres l’appel qu’elle lui lança et se pencha sur elle pour clore la distance entre eux. Il caressa sa bouche doucement avant de la prendre plus suavement. Ils s’embrassèrent sensuellement et, quand elle se sentit prête, elle bougea légèrement contre lui. Il s’écarta, scrutant attentivement ses traits avant de répondre à son appel.  

 

Ils s’aimèrent tendrement pendant un long moment, atteignant la jouissance ensemble, avant de se tenir l’un contre l’autre, peinant à réaliser qu’ils avaient enfin franchi le pas. La nuit n’était pas finie mais ils finirent par s’endormir dans les bras l’un de l’autre, sereins.  

 

Kaori fut la première à se réveiller le lendemain. Ils n’avaient pas bougé d’un pouce et elle était toujours contre lui, un bras autour de sa taille. Elle l’observa et revécut la soirée de la veille. Rien n’aurait pu laisser présager ce qui allait arriver et elle avait encore du mal à réaliser qu’ils avaient fait l’amour ensemble. Elle sentit son cœur battre au bonheur qu’elle avait ressenti, au plaisir expérimenté. Ca avait été si beau et romantique…  

 

Elle se prit à sourire un moment avant de s’assombrir. Ryô était du genre à coucher avec une fille toute la nuit et pourtant ils ne l’avaient fait qu’une fois. L’avait-elle déçu ? N’y avait-il pas trouvé son compte ? Elle se dégagea de son emprise et s’assit sur le bord du lit, réveillant sans le vouloir son partenaire.  

 

- Déjà debout ?, murmura-t-il, caressant son dos.  

 

Elle ne put s’empêcher de frissonner mais se blinda pour ne pas se laisser amadouer.  

 

- Oui. Je vais aller prendre ma douche., l’informa-t-elle d’un ton pincé.  

 

Il fronça les sourcils et se demanda quoi faire avant de se lever et la rejoindre sous la douche.  

 

- Ryô, tu…, s’exclama-t-elle, coupée par ses lèvres qui se posèrent sur les siennes.  

 

Il l’attira contre lui, caressant son dos, ses fesses, sentant le désir remonter en lui.  

 

- J’ai envie de toi…, lui chuchota-t-il à l’oreille.  

- Mais cette nuit… On ne l’a fait qu’une fois…, répondit-elle d’une toute petite voix.  

- Mais quelle fois…, souffla-t-il, se souvenant de la myriade d’émotions qui l’avaient traversé et qu’il avait eu besoin de digérer.  

 

Elle plongea dans son regard et lut tout le désir qu’il avait d’elle. Ca la rassura et elle fondit sous lui. Ils firent l’amour sous la douche avant d’en sortir avec la ferme intention de profiter du moment. Soudain, un réveil sonna, ce qui interrompit leur baiser.  

 

- Eteins-moi ça…, grogna-t-il, butinant son cou.  

- Je ne peux pas bouger., rit-elle, plaquée sous lui.  

- C’est la sonnerie pour quoi ?, lui demanda-t-il.  

- Le réveil. Dans une demi-heure, ils vont frapper à la porte pour venir nous chercher., lui rappela-t-elle, soupirant alors qu’il jouait avec sa poitrine.  

- Qu’ils frappent., fit-il, bien trop occupé pour vouloir couper court.  

- Tu vas tenir sans petit-déjeuner ?, se moqua-t-elle.  

 

Il se redressa et l’observa, ne se posant pas vraiment de questions sur ses priorités.  

 

- J’ai déjà mon petit-déjeuner., susurra-t-il.  

- Tu as aussi besoin de nourriture., objecta-t-elle, ondulant contre lui alors qu’il la caressait.  

- Alors faisons un compromis : je commence par mon petit-déjeuner ici et après on ira manger., fit-il avec un sourire suave.  

- Tu as un peu moins d’une demi-heure alors…, lui apprit-elle, nouant ses jambes autour de ses reins.  

- A vos ordres, M’dame.  

 

Lorsque Mick se présenta à la porte à l’heure dite et, sans grande conviction, frappa. Il fut surpris de voir la porte s’ouvrir et, encore plus surpris, de voir ses deux amis sortir de là, détendus, légers. Il vit immédiatement rouge.  

 

- Putain ! Vous étiez où hier soir ?, hurla-t-il.  

- Hier soir ? Sur le bateau. J’ai erré en quête d’une miss mokkori., répliqua Ryo nonchalamment.  

- Et toi ?, fit l’américain, se tournant vers la rouquine.  

- Moi ? J’avais besoin de prendre l’air., répondit-elle.  

- Excuse-moi de t’avoir inquiété., fit-elle, l’enlaçant brièvement avant de s’éloigner.  

 

Mick la regarda partir et se calma instantanément. Ils allaient bien tous les deux et, s’il aurait préféré les voir main dans la main, ils n’avaient pas l’air en froid comme la veille. C’était déjà une bonne chose.  

 

- Bon, tu viens ? J’ai faim, moi !, s’exclama-t-il, donnant une tape sur l’épaule de son ami japonais.  

- Oh oui, je vais la manger…, répondit Ryô, le regard fixé sur le derrière qui le narguait quelques pas devant eux. 

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de