Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: Mercury80

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 35 chapters

Published: 04-01-22

Last update: 14-05-22

 

Comments: 18 reviews

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RomanceHumour

 

Summary: NC-17 Nos nettoyeurs embarquent pour une joyeuse croisière.

 

Disclaimer: Les personnages de "The L Boat" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How many words are necessary in a chapter?

 

For normal fanfictions, the minimum is 600 words. For poetry, the minimum is 80 words and for song fics, the minimum is 200 words. These values can be change at any moment, if we think it's necessary. The average is 1500 words per chapter, so you can see that the minimum we're asking for is quite less.

 

 

   Fanfiction :: The L Boat

 

Chapter 35 :: Chapitre 35

Published: 14-05-22 - Last update: 14-05-22

Comments: Bonjour, voici le dernier chapitre de cette histoire. Merci à vous de l'avoir suivie. Merci à ShaninXYZ, Didinebis, Rkever et Hcity pour les petits mots ;). Ca fait toujours aussi plaisir. Bonne lecture et à bientôt

 


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Chapitre 35  

 

- C’est la Saint-Valentin dans deux jours…  

 

Kaori se tourna vers son mari depuis six mois maintenant et lui offrit un magnifique sourire.  

 

- Oui et je nous ai prévu un petit dîner en amoureux., lui dit-elle, l’enlaçant.  

- Vraiment ? J’adore l’idée. Quelque chose de léger mais énergétique : je compte bien profiter de la soirée ensuite…, lui fit-il savoir avec un sourire coquin.  

- Si tu ne le faisais pas, je m’inquiéterai., plaisanta-t-elle.  

- Alors ne t’inquiète surtout pas. Je me disais que j’allais t’accompagner jusqu’à la gare, histoire de me dégourdir les jambes., fit-il, l’air de rien.  

- Te dégourdir les jambes ou donner le change pour la semaine ?, répliqua-t-elle.  

- Il n’y a qu’une jupe que j’ai envie de soulever pour le moment., lui répondit-il, laissant sa main glisser sur ses fesses.  

 

Elle le tapa légèrement tout en riant avant d’aller chercher son manteau. La vie semblait si belle depuis qu’ils étaient revenus de croisière qu’elle attendait parfois la fin du rêve mais c’était leur réalité. Tout n’était pas rose : il y avait encore des méchants à combattre, des missions confiées par Saeko qui tournaient en eau de boudin et des disputes parfois mais ils s’en sortaient toujours, n’étouffant pas les pensées négatives sur l’oreiller.  

 

- Je dois passer au Cat’s après. Je vais aller voir si Miki a besoin de quelque chose. J’espère que sa grippe passe., fit-elle, prenant son sac à main.  

- Fais attention à toi., lui conseilla Ryô, prenant l’écharpe jaune et la passant autour de son cou.  

 

Il l’attira à lui et l’embrassa avant de finir de la couvrir et de nouer le tissu sur son manteau.  

 

- J’aime bien te voir au lit mais, si tu as la grippe, je ne pourrai pas t’y rejoindre…, la taquina-t-il, son regard se faisant attentionné.  

 

Elle lui sourit, comprenant ce qu’il taisait, appréciant le souci qu’il se faisait pour elle et qui allait bien au-delà du fait de ne pas pouvoir lui faire l’amour pendant quelques jours. Il tenait à elle tout simplement. Elle se mit sur la pointe des pieds et l’embrassa légèrement avant de prendre sa main et l’entraîner vers la porte. Ils descendirent silencieusement les escaliers main dans la main et ne se lâchèrent qu’au moment où ils franchirent la porte de l’immeuble. Discutant calmement, ils se dirigeaient vers la gare lorsque Ryô entraîna brusquement sa compagne dans une ruelle.  

 

- Un problème ?, murmura-t-elle, les doigts sur l’ouverture de son sac.  

- Non, je voulais juste te montrer quelque chose., fit-il, un sourire amusé aux lèvres.  

- Et tu ne pouvais pas juste me dire qu’on faisait un détour ?, lui reprocha-t-elle légèrement.  

- J’aurais pu, c’est vrai… mais j’ai de plus en plus de mal à te surprendre…, admit-il, l’air légèrement penaud.  

- Et ça te dérange ?, lui retourna-t-elle.  

- Je n’ai pas l’habitude d’être… prévisible., lâcha-t-il.  

- Ne t’inquiète pas, tu arrives encore à me surprendre., lui avoua-t-elle.  

- C’est bon à savoir., fit-il, la guidant à travers les ruelles et profitant de leur isolement pour effleurer ses doigts par moments.  

 

Quand elle sentit son petit manège, Kaori y participa avec plaisir, appréciant ces petits moments volés à la clandestinité. Ils continuèrent ainsi pendant cinq minutes jusqu’au moment où ils débouchèrent sur une artère plus passante. D’un signe de tête, il lui montra où aller et ils pénétrèrent dans une avenue commerçante. Kaori fronça les sourcils en se demandant où il l’emmenait, sa curiosité piquée au vif.  

 

- Tiens, tu devrais aller déposer ça., fit Ryô, lui tendant un papier en s’arrêtant devant une boutique de voyages.  

- Qu’est-ce que c’est ?, s’étonna-t-elle, dépliant le billet.  

 

Elle vit son nom et prénom inscrits dessus ainsi que tous les renseignements utiles pour participer au concours.  

 

- Ca ne peut pas marcher à tous les coups, Ryô., lui fit-elle savoir.  

- Ca dépend de quel côté se place la chance…, répondit-il, amusé.  

- Ou de quel côté on la place…, le reprit-elle d’un ton chaud.  

- Effectivement… Allez, vas-y. Le tirage a lieu ce soir., l’incita-t-il.  

- Deux jours dans un onsen… C’est très romantique., admit-elle, lui adressant un sourire chaud et rêveur.  

- Je trouve aussi, surtout qu’il est mixte., lui dit-il.  

 

Elle secoua la tête et pénétra dans la boutique pour y déposer le bulletin. C’était de la folie d’espérer être tiré au sort. La dernière fois… la dernière fois, Ryô avait triché. Il avait remplacé les autres bulletins. Elle ne le laisserait pas faire cette fois. La chance devait être la même pour tous.  

 

- C’est fait., lui apprit-elle, ressortant de la boutique.  

- Laisse la chance agir cette fois, Ryô., lui demanda-t-elle.  

- Tu es sûre ? Un petit week-end pourrait nous être très bénéfique., plaida-t-il.  

- Je n’en doute pas mais ça pourrait en être de même pour un autre couple., objecta-t-elle.  

- Viens, allons voir si nous avons du travail., lui dit-elle, se dirigeant vers la gare.  

 

Il grogna pour la forme mais la suivit, comprenant sa déception lorsqu’ils ne virent aucun message affiché.  

 

- Ca ne fait qu’une semaine, Kaori. Demain sera peut-être plus fructueux. En ce qui me concerne, si on pouvait n’avoir du travail que dans trois jours, ça m’irait très bien., lui fit savoir Ryô.  

 

Avant, elle lui aurait probablement lancé un regard noir mais, aujourd’hui, elle se contenta d’acquiescer et de prendre son parti. Après tout, leur train de dépenses avait bien diminué alors ils pouvaient rester sans travail quelques temps de plus.  

 

- Tu as raison. Allons au Cat’s. Après tout, même s’il fait frais, c’est une belle journée. Autant en profiter., fit-elle.  

- Voilà des mots que j’aime., répondit-il avec un large sourire.  

- Ils sont pourtant sages., pipa-t-elle.  

- Mais je suis un homme sage., répliqua-t-il.  

 

Toujours sur le même ton complice, ils allèrent jusqu’au café de leurs amis et trouvèrent Umibozu derrière le comptoir, essuyant une tasse.  

 

- Certaines choses ne changent pas. Lorsque tu es derrière le comptoir, il n’y a pas grand monde., se moqua Ryô.  

- Ryô, laisse-le tranquille., le tança sa femme.  

- Quoi ? Je suis sympa. J’aurais pu dire qu’il n’y avait pas un chien… voire pas un chat., lui répondit-il avec un sourire ironique.  

 

La tasse claqua sur le bar, se brisant avec quelques secondes de retardement.  

 

- Comment va Miki ?, demanda Kaori, histoire de changer de sujet.  

- Mieux. Je lui ai dit de se reposer pendant encore deux jours., répondit Umibozu.  

- Ah ah ! L’Eléph’ aussi veut s’envoyer en l’air le soir de la Saint-Valentin., s’exclama le nettoyeur, faisant rougir son ami qui lui renversa une carafe d’eau froide sur la tête.  

- Pouah ! Mais pourquoi t’a fait ça !, se fâcha Ryô, sautant sur ses pieds.  

- T’as de la chance ! Ca aurait pu être la cafetière., gronda le géant.  

- Quoi ?! Mais tu aurais pu endommager mes bijoux de famille et priver ma très chère épouse d’une nuit de saint-Valentin mémorable, notre toute première Saint-Valentin !, ajouta le nettoyeur.  

 

Il se fit décemment écraser sous une massue cent tonnes « ça relève du domaine privé » par sa très chère épouse aux joues rouge pivoine.  

 

- Je… Je vais voir Miki., bredouilla Kaori aussi dignement que possible.  

 

Elle s’éclipsa et retrouva son amie profondément endormie sur le canapé. Elle ne resta pas plus longtemps et retourna auprès de son mari et de son ami.  

 

- Miki dort., leur apprit-elle.  

- Elle va être en sup…, commença Ryô, s’arrêtant alors que son téléphone sonnait.  

- Ca vaut mieux où il aurait pris une deuxième massue…, grommela Kaori.  

 

Umibozu esquissa un léger sourire et ils attendirent en silence la fin de l’appel du nettoyeur. Ce dernier revint s’asseoir et sirota son café sans rien dire. Kaori patienta une trentaine de secondes puis soudain fronça les sourcils. Il n’y avait qu’une raison possible à son silence.  

 

- Qu’est-ce qu’elle veut ?, lui demanda-t-elle de but en blanc.  

- Pourquoi crois-tu que c’est une femme ?, lui retourna-t-il, faisant le maximum pour rester impassible.  

- Oh arrête… Ne joue pas les idiots ! C’était Saeko et elle veut te confier une mission. Tu me diras que tu vas lui dire non mais elle finira bien par te persuader en échange de je ne sais quoi et tu diras oui., s’emporta-t-elle, craignant pour lui.  

- Tu sais que tu es drôlement excitante quand tu t’emportes…, se moqua-t-il, l’enlaçant.  

 

Il attrapa son poignet lorsqu’elle brandit une nouvelle massue pour le punir de son audace puis l’embrassa avec tendresse.  

 

- Ce n’était pas Saeko., fit-il lorsqu’il s’écarta d’elle.  

- Non ?, lui retourna-t-elle, surprise.  

- Non… mais j’espère bien qu’on gagnera ces deux jours dans ce onsen., lui répondit-il avant de se rasseoir et de se tourner vers son café sans plus un mot.  

- Tu le fais exprès ? Il le fait exprès, n’est-ce pas ?, interpela-t-elle leur ami face au silence de son mari.  

- J’en ai bien l’impression., acquiesça Umibozu.  

 

Il était ravi de voir la légèreté qui entourait le couple, la sérénité qu’ils avaient gagnée même si Ryô se montrait toujours aussi cabochard.  

 

- Tu m’expliques ? Ryô ! Je te préviens…, commença-t-elle, faisant une pause face à son silence.  

- Si tu ne parles pas tout de suite, je te prive de mokkori à la Saint-Valentin., le menaça-t-elle, les joues rouges.  

- Tu ne le feras pas…, pipa-t-il avec un sourire malicieux.  

- On verra., répliqua-t-elle, les poings sur les hanches.  

- Tu ne résisteras pas., insista-t-il.  

- J’ai de la volonté que même ta belle gueule ne peut briser., lui assura-t-elle.  

 

Il la jaugea du regard et sut qu’elle ne mentait pas. Ca ne le frustra pas mais le fit sourire encore plus. Il décida cependant de ne pas faire durer ce moment plus longtemps.  

 

- Ce serait dommage… Il se trouve que je viens de gagner un autre tirage au sort… en tout bien tout honneur et je pense pouvoir dire que c’est un signe., lui apprit-il, le visage soudain sérieux.  

- Vraiment ? Et on va où cette fois ? La croisière, c’est fait, le onsen, c’est en cours et on ne prendra pas l’avion…, résuma-t-elle.  

- On ne va nulle part. On va faire un voyage initiatique., lui apprit-il, prenant un air mystérieux.  

 

Elle le regarda, cligna des yeux et se gratta la tête.  

 

- Tu te rends compte du manque de logique de tes paroles ?, fit-elle.  

- Elles sont tout à fait logiques., la contra-t-il.  

- C’est un voyage qui n’appelle pas à déplacement… ou très peu en fait. Je dirais, une centaine de kilomètres tout au plus au total. En revanche, ça va nous occuper quelques temps., ajouta-t-il.  

- Combien ? Parce qu’on a du travail tout de même… ou on en aura., lui fit-elle remarquer, lui rappelant la femme pragmatique qu’elle était.  

- De quelques minutes à quelques années…, répondit-il, faisant un vague geste de la main.  

- Tu ne peux être plus précis ?, s’impatienta-t-elle.  

- Si, je le peux., affirma-t-il, le regard pétillant.  

 

Umibozu laissa un léger ricanement lui échapper, ressentant la décontraction et le côté joueur de son ami face à l’énervement montant de sa femme qui atteindrait bientôt des sommets.  

 

- Ryô…, gronda Kaori.  

- Quoi ?, fit-il innocemment.  

- Crache le morceau., lui ordonna-t-elle.  

- Non, je ne peux pas. Je dois être un modèle., lui répondit-il.  

 

Une libellule vola derrière Kaori, moqueuse, ce qui aiguisa sa colère. Une massue se matérialisa dans sa main, qu’elle souleva sans difficulté aucune. Au moment où elle allait l’abattre, son mari brandit un coupon de participation à un jeu-concours juste devant ses yeux et elle se statufia, les yeux ronds comme des soucoupes. Sans qu’elle s’en rende compte, la massue disparut de ses mains bien avant qu’elle ne relève les yeux vers lui.  

 

- Mais… Mais que veux-tu qu’on fasse de ça ?, bredouilla-t-elle, le cœur battant à tout rompre.  

- Je crois bien qu’il n’y a pas trente-six réponses., murmura-t-il.  

- Tu… Tu es sûr de toi ?, s’enquit-elle, la voix tremblante.  

- Oui… et tu comprends mieux l’utilité du voyage au onsen maintenant., répondit-il.  

 

Elle acquiesça, son esprit s’embrouillant face à l’émotion qui montait en elle.  

 

- Ryô…, soupira-t-elle.  

- Oui, Sugar ?  

- Promets-moi de ne jamais participer à un jeu dans une entreprise de pompes funèbres., fit-elle.  

 

Il se mit à rire de bon cœur jusqu’à ce qu’il croisa son regard brillant de tout l’amour qu’elle lui portait. Il se calma alors et l’enlaça, caressant ses cheveux.  

 

- Alors ? Tu en penses quoi ?, lui demanda-t-il, sentant la nervosité monter.  

 

Pour toute réponse, elle leva le visage vers lui, passa les bras autour de son cou et l’embrassa. Aucun d’eux ne vit la fusée blonde arriver et débouler dans le café, faisant tinter la clochette d’affolement.  

 

- Umi ! Tu le croiras jamais ! C’est Ryô !, fit-il, essoufflé.  

- Dis toujours., l’invita son ami alors que l’américain ne semblait pas avoir aperçu le couple un peu plus loin.  

- Apparemment, il a encore joué à un jeu-concours… et il a gagné !, lui expliqua Mick.  

- Il a un bol de cocu, celui-là… Tu crois que Kaori…, commença-t-il avant d’être arrêté par un plateau qui lui arriva en pleine bouche.  

 

Ce fut alors qu’il se rendit compte de la présence de ses deux amis pris dans une bulle comme ils savaient si bien les faire.  

 

- Aucune chance…, conclut-il, heureux de leur bonheur.  

- Il a gagné quoi ?, l’interrogea Umibozu.  

- Tu ne me croiras jamais., lui affirma l’américain.  

- Dis toujours., le réincita le gérant.  

- Un lit de bébé. Tu crois ce que je crois ?, l’interrogea Mick.  

- A ton avis ?, répondit Falcon qui ne se posait même pas la question.  

- Six mois en arrière, j’aurais dit que non… mais là, il semble bien qu’il se prépare l’arrivée d’un nouveau passager sur la croisière City Hunter., conclut l’américain. 

 


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