Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: Mercury80

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 35 chapters

Published: 04-01-22

Last update: 14-05-22

 

Comments: 18 reviews

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RomanceHumour

 

Summary: NC-17 Nos nettoyeurs embarquent pour une joyeuse croisière.

 

Disclaimer: Les personnages de "The L Boat" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: The L Boat

 

Chapter 20 :: Chapitre 20

Published: 18-02-22 - Last update: 18-02-22

Comments: Bonsoir, voici la suite de l'histoire. bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 20  

 

Ryô regarda une énième fois le bikini noir que sa compagne avait enfilé et l’effet fut immédiat : il se retrouva avec un mokkori bien éveillé malgré le moment très passionné qu’ils venaient de partager.  

 

- J’aurais dû proposer une après-midi loto., maugréa-t-il, faisant passer tout un tas d’images devant ses yeux pour inverser l’effet.  

- Pourquoi ? Tu n’aimes pas aller à l’eau ?, lui demanda-t-elle innocemment, réajustant un bonnet.  

 

Il eut le malheur de la regarder faire, imaginant ses doigts à la place des siens. Le sang afflua de nouveau vers sa partie centrale et il déchira le drap. Elle esquissa un sourire amusé et un peu gêné.  

 

- Je crois que je comprends mieux., pipa-t-elle.  

- Je crois que l’eau sera ma meilleure alliée cette après-midi… à moins que tu ne consentes à prendre un gros coup de soleil qui m’obligera à te ramener à la cabine et prendre un très grand soin de toi…, suggéra-t-il, se levant et l’enlaçant.  

 

Il sentit les mains de sa compagne se poser sur ses fesses nues et le désir remonta en flèche en lui. Il passa la main dans ses cheveux et l’embrassa suavement avant d’attraper la cordelette qui tenait son haut, l’enroulant autour de son doigt. Kaori sourit contre ses lèvres et donna une légère claque sur son postérieur avant d’aller poser la main sur la sienne.  

 

- Hors de question que tu me déshabilles. Notre énième retard finirait par éveiller encore plus les soupçons., le prévint-elle, s’écartant de lui.  

- Tu ferais mieux d’aller t’habiller.  

- Tu vas me laisser ainsi ? C’est inhumain…, bouda-t-il, ne faisant rien pour réprimer son mokkori.  

- L’attente a ses bons côtés, m’as-tu dit tout à l’heure…, lui rappela-t-elle avec un clin d’oeil avant d’attraper une robe qu’elle passa au dessus de son bikini.  

 

Il lui lança un regard noir même si son côté malicieux et libéré lui plaisait énormément. Il partit à la salle de bains où il se glissa sous un jet d’eau froide, laissant échapper une flopée de noms d’oiseaux qui trahissait l’intensité de son désir. Kaori grimaça avec compassion avant de partir l’attendre sur la terrasse, histoire de ne pas amplifier sa frustration pendant qu’il se préparerait.  

 

- Kaori ?, entendit-elle alors qu’elle s’appuyait à la rambarde.  

- Kazue… Tu attends Mick ?  

- Oui… il s’emploie à me prouver qu’on doit dormir ensemble cette nuit…, plaisanta la doctoresse.  

- T’étais vraiment sérieuse ? Tu veux les faire dormir ensemble ?, lui demanda-t-elle.  

- Non pas vraiment… mais ça leur fait des pieds… et tu n’as pas l’air de t’en plaindre., lui retourna Kaori, un sourire amusé aux lèvres.  

- Moi ? Non… Il est très inventif lorsqu’il doit se faire pardonner., gloussa Kazue.  

- Si tu pouvais connaître ça avec Ryô…, soupira-t-elle, adressant un regard compatissant à son amie.  

 

Kaori détourna le regard, observant l’immensité océanique devant elles. Elle n’aimait pas mentir mais Ryô lui avait demandé quelques jours de discrétion et, après des années d’attente, elle pouvait bien lui accorder cela.  

 

- Tu sais ce qu’on dit : tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir… en tout cas, je suis vraiment heureuse que vous soyez bien tous les deux., assura-t-elle à son amie.  

- On est bien. Ca m’énerve un peu qu’il fasse encore son cinéma mais on est bien., admit Kazue.  

- Kaori, on y va ?, l’appela Ryô, restant discret après avoir vu qu’elle discutait sans savoir avec qui exactement.  

- J’arrive. A tout de suite… ou tout à l’heure., plaisanta Kaori à l’adresse de son amie.  

 

Elle suivit Ryô hors de leur cabine et ils remontèrent le couloir, apercevant un peu plus loin Miki et Umibozu.  

 

- Kazue et Mick arriveront peut-être un peu plus tard., les informa-t-elle quand ils s’immobilisèrent face à l’ascenseur.  

- Il fait encore la sieste ?, l’interrogea Miki.  

- Il amadoue Kazue pour ne pas devoir dormir avec Ryô., répondit la rouquine pudiquement.  

- Et toi, Ryô ? Tu amadoues Kaori pour ne pas devoir dormir avec Mick ?, le questionna la barmaid.  

- Bien sûr… Regarde, je porte le sac., fit-il, le lui montrant.  

- Peut mieux faire., pipa son amie, lançant un regard à la rouquine.  

- C’est un bon début., nuança Kaori.  

- Et je ne serai pas la seule à juger. Kazue a aussi son mot à dire., ajouta-t-elle alors qu’ils sortaient de l’ascenseur.  

 

Ils trouvèrent rapidement un endroit où s’installer tous ensemble. Ryô attrapa le sac et le mit hors de portée de sa partenaire.  

 

- Laisse-moi être ton serviteur jusqu’à ce soir. Ce sera ma manière à moi de t’amadouer… puisqu’il faut en passer par là., fit-il, poussant un long soupir résigné.  

 

Kaori réprima un sourire amusé en croisant son regard pétillant et acquiesça.  

 

- Tu peux peut-être installer ma serviette pendant que je retire ma robe., fit-elle.  

- Et si je faisais les deux ?, suggéra-t-il, surprenant les deux femmes présentes.  

- Il n’y va pas de main morte…, lâcha Miki.  

 

La nettoyeuse ne dit rien mais le rouge qui venait de lui monter aux joues parla pour elle. Pendant ce temps, Ryô, un sourire malicieux aux lèvres, plaça la serviette sur le bain de soleil avant de se tourner vers sa partenaire. Il passa les bras autour d’elle, sentant son trouble tout en contrôlant le sien, et attrapa sa robe au niveau de la taille. Prenant tout son temps pour profiter du moment, il la leva, dévoilant le corps à la peau dorée qu’il s’était plu à honorer l’heure précédente. Il caressa ses bras levés discrètement, la sentant frémir contre lui, et plongea dans son regard où une lueur de désir était apparue. Quelle idiotie de vouloir se cacher, se dit-il. Sans cela, il aurait pu la prendre dans ses bras et l’emmener dans leur chambre pour passer l’après-midi de manière plus active.  

 

- Tu devrais passer de la crème solaire. Ce serait dommage d’attraper un coup de soleil., lui dit-il d’une voix qu’il avait bien du mal à contrôler.  

 

Il vit du coin de l’oeil le léger sourire d’Umibozu et sut qu’ils étaient grillés. Restait à savoir ce qu’il comptait faire. Pour le moment, il ferait comme s’il n’avait pas remarqué et allait continuer à jouer ce petit jeu de dupes, d’autant que Mick arrivait avec Kazue.  

 

- Tu te fais bien voir ? Tu as raison, d’autant que tu n’as pas les mêmes moyens que moi., le nargua l’américain.  

- Il n’y a pas que le sexe dans la vie, Angel. Je pensais que tu le savais depuis tout ce temps. Si Mademoiselle veut bien s’allonger…, invita-t-il sa partenaire, lui tendant la main.  

 

D’un geste gracieux, Kaori la prit et s’allongea sur le bain de soleil.  

 

- Je te confie mon corps., lui fit-elle savoir.  

 

Une flamme incandescente s’alluma dans le regard de Ryô alors que, derrière eux, les deux couples gloussèrent face à l’audace de leur amie et les deux femmes et Mick essayaient de voir si Ryô avait une de ses réactions mokkoriennes. Ils ne virent rien et, pour cause, il se concentrait sur ses pulsions pour les contrôler. Ce n’était pas rien et il n’y arrivait pas parfaitement.  

 

- Voilà ! Je vais me baigner maintenant !, lança-t-il soudain.  

 

Il partit au pas de charge et plongea dans l’eau relativement fraîche… par rapport à celle de son corps. Kaori sortit de la semi-léthargie dans laquelle l’avait plongée Ryô en la massant sensuellement tout en étalant la crème. Se sentant un peu émoustillée, elle préféra se retourner sur le ventre pour cacher les éventuels signes de son excitation.  

 

- Travail à moitié fait n’est pas rémunéré., lança Mick.  

- Laisse-moi finir le travail… en tout bien tout honneur bien sûr !, fit-il après avoir protégé Kazue.  

- Ca va aller, Mick., murmura Kaori, fermant les yeux.  

- Ah non non non, j’insiste. Ta blanche peau mérite la plus grande attention., lui affirma-t-il, prenant de la crème solaire.  

 

Elle n’eut pas le temps de protester qu’il avait déjà les mains sur ses épaules et les massait avant de descendre sur son dos. Ses gestes étaient amples et précis, légers mais, progressivement, elle sentit qu’il appuyait un peu plus et elle aurait presque juré sentir un changement dans l’air. Elle sursauta lorsque ses doigts descendirent un peu plus que nécessaires et caressèrent les côtés de ses seins.  

 

- Je suis déjà passé là, Mick…, fit Ryô d’une voix ennuyée.  

- Ah ? Vraiment ? Je suis juste consciencieux., se défendit l’américain.  

- Range ton arme avant que ta belle doctoresse décide de sortir ses seringues… Je suis sûr qu’elle a pensé à en prendre une ou deux avec elle., chuchota le japonais.  

- Tu… tu crois ?, pipa Mick, un peu bleu de peur.  

- Va amadouer ta femme et laisse la mienne tranquille., lâcha le nettoyeur, agacé.  

 

Kaori se figea, tout comme Mick et les autres et Ryô se rendit compte de sa bourde.  

 

- Ta femme ?, intervint Saeko qui venait d’arriver avec sa sœur.  

- Oui, ma femme. J’ai cette petite chose autour du doigt pour le prouver, non ?, argua-t-il, gardant son sang-froid et pointant l’alliance à son annulaire gauche.  

- C’est vrai. J’oubliais., admit l’inspectrice.  

- C’est bon ou vous avez d’autres questions ? Je dois passer de la crème sur le dos de ma femme., répliqua-t-il.  

- Si on allait plutôt se baigner ?, suggéra Kaori, se retournant.  

- Avec plaisir. Elle est très agréable, tu verras., lui vendit-il.  

 

Comme pour narguer les autres, il prit sa main et l’emmena jusqu’à la piscine. Ils nagèrent ensemble jusqu’à l’autre côté du bassin avant de s’arrêter, regardant les autres subrepticement.  

 

- Belle trouvaille, le coup de l’alliance., approuva Kaori.  

- Je n’aurais pas dû tomber dans un piège pareil. Tu me fais perdre la tête…, murmura-t-il.  

 

Il ne savait dire s’il en était fâché ou non. Il était un peu contrarié parce qu’il se demandait comment ils s’en sortiraient à Tokyo. Il ne comptait pas cacher leur relation à leurs amis passé le moment de petite vengeance mais pas non plus la dévoiler à toute la pègre. Le doute entretenu lui convenait bien. C’était certainement mieux pour leur sécurité.  

 

- Relativise, Ryô. Tout va bien., répliqua-t-elle, comprenant son mécontentement.  

- C’est nouveau pour nous deux… et puis devoir garder le voile baissé, ce n’est pas de tout repos quand il faut aussi contrôler notre libido., ajouta-t-elle.  

 

Il se tourna vers elle, lui lançant un regard perçant. Il jeta rapidement un regard vers le milieu du bassin avant de l’attirer à lui.  

 

- Hideo arrive., lui murmura-t-il.  

- Oh non…, souffla Kaori, les sourcils froncés.  

- Détends-toi ou il va croire que tu n’es pas heureuse entre mes bras., lui dit-il avec un sourire enjôleur.  

- Je suis plus qu’heureuse… et toi aussi à ce que je sens., répondit-elle avec un sourire mutin.  

- Je suis très heureux… très très heureux. On s’échappe ?, lui proposa-t-il.  

- Maintenant ? Ca va faire jaser…, lui fit-elle savoir.  

- On le fait ici ?, suggéra-t-il, caressant ses reins.  

- Ici, devant tout le monde ? Hors de question !, s’horrifia-t-elle.  

 

Il lui sourit, amusé et aussi émoustillé, et la serra plus près de lui.  

 

- Je peux me montrer très discret et il y a un coin un peu plus à l’abri juste là-bas., lui indiqua-t-il.  

- Non ! Je refuse…, fit-elle, se mordant la lèvre.  

 

Si elle refusait de le faire, elle ne pouvait empêcher l’excitation de monter en elle malgré tout.  

 

- Allez, Kaori. Juste quelques minutes déraisonnables. Tu vas voir, c’est excitant., lui assura-t-il, se retenant de l’embrasser alors que les autres continuaient à les regarder.  

 

Il ne se privait cependant pas de caresser sa peau en dessous de l’eau et, malgré ses dires, elle avait enroulé ses jambes autour de lui.  

 

- Non… Ce n’est pas bien., murmura-t-elle.  

- On s’en fout. On prétend qu’on est mariés. Tu crois que c’est bien ?, lui retourna-t-il sans aucune trace de jugement dans la voix.  

- Non…, admit-elle, ne sachant quoi lui opposer comme argument.  

- Alors, viens… Laisse-toi convaincre., lui dit-il.  

 

Elle le regarda et se laissa envoûter par son regard chaud et intense. Elle allait accepter lorsque quelque chose attira son regard dans une salle derrière Ryô. Un sourire malicieux étira ses lèvres et elle s’éloigna brusquement de lui, voyant le regard surpris de son partenaire. Celui-ci se reprit vite et la rejoignit.  

 

- Hideo arrive, Ryô ?, lui retourna-t-elle, moqueuse.  

 

Ryô afficha un sourire amusé lorsqu’il comprit que son mensonge était tombé à l’eau. Tant pis, ça leur avait au moins donné quelques minutes.  

 

- Dommage qu’il soit dans la salle juste là-bas., pointa-t-elle l’endroit derrière celui où ils avaient été.  

- Vil menteur…, le taquina-t-elle, lui lançant de l’eau au visage.  

- Ne joue pas à ça avec moi, Kaori. Tu vas perdre., la prévint-il.  

- On verra., répondit-elle, lui lançant à nouveau de l’eau.  

 

Il répliqua et ils engagèrent une véritable bataille comme deux gamins. Soudain, Kaori se jeta sur lui et appuya sur ses épaules pour le faire couler. Jamais il n’aurait coulé s’il ne l’avait pas aidée après l’avoir attrapée par la taille. Il vit son regard surpris et paniqué et la sentit vouloir remonter vers la surface alors qu’elle devait manquer d’air. Il ne la laissa pas faire et l’immobilisa contre lui, posant les lèvres sur les siennes.  

 

- Qui aurait cru les voir jouer comme deux gamins un jour ?, pipa Reika, amusée.  

- Ils jouent ou ils flirtent ? Il peut jouer à Alerte à Malibu s’il veut et lui faire un petit bouche-à-bouche., répliqua Mick.  

- T’es lourd. Laisse-les un peu. C’est peut-être comme ça qu’ils se rapprocheront pour en arriver là où tu veux., fit Kazue, les yeux fermés et profitant du soleil.  

- Si je le fais, ça comptera comme un bon point pour que je dorme avec toi ce soir ?, lui demanda-t-il, intéressé.  

- Ca se pourrait bien., fit-elle.  

- Je les laisse tranquilles, promis, juré !, fit-il.  

- J’espère qu’ils n’ont pas coulé… Ils en mettent du temps là-dessous…, s’inquiéta Miki.  

- Peut-être qu’il lui fait du bouche à bouche…, plaisanta l’américain.  

- Mick !, s’écrièrent plusieurs d’entre eux.  

 

Au même moment, le couple réapparut à plusieurs mètres l’un de l’autre. Ryô revint vers eux et s’allongea sur un bain de soleil libre à côté de celui de Kaori pendant qu’elle nageait encore. Derrière ses lunettes de soleil, il la regardait aller et venir. Il serait bien resté avec elle mais il savait qu’il n’aurait su garder son calme. Briser leur baiser avait déjà été difficile mais l’air leur manquant, ils n’avaient pas eu le choix.  

 

- Alors tu marques des points avec Kaori ?, l’interrogea Mick.  

- Je pense mais je vais encore agir. Il est hors de question que je dorme avec toi. Kaori ne prend pas toute la place dans le lit au moins., fit Ryô, se levant.  

- Encore moins si tu… Aïe !, cria l’américain alors que le magazine de sa compagne lui atterrissait sur la tête.  

- Tu viens de perdre une occasion de te taire., gronda-t-elle, lui lançant un regard sévère.  

- Oh non darling…, gémit-il.  

 

Ryô sourit amusé en s’éloignant vers le bar. Même de là où il était, il entendait vaguement les supplications de son ami auprès de sa compagne. Lorsqu’il revint, il vit Kaori sortir de l’eau et se sécher rapidement avant de s’allonger.  

 

- Je me suis dit qu’un jus de fruit te ferait plaisir., fit-il, posant le verre au côté de sa compagne.  

- Prends-en de la graine, Mick Angel. Ce n’est pas tout de me faire l’amour., gronda Kazue.  

- Tu veux un jus de fruits ? Un petit gâteau ?, s’empressa-t-il de lui demander.  

- Sois original., lui conseilla-t-elle.  

- Shit ! Tu me fous dans la merde, mon pote…, grommela l’américain.  

- Je n’ai rien fait à part m’assurer de dormir dans le lit de ma femme ce soir…, répliqua Ryô.  

 

Il ne s’en voulut pas d’avoir utilisé ce mot maintenant qu’il avait pu donner une explication plausible à ses amis. Finalement, le petit anneau que Kaori lui avait passé au doigt avait bon dos, se dit-il. Il pourrait peut-être même l’embrasser sans devoir s’expliquer mais il ne saurait garder ce baiser anodin. Alors il se contenterait de rester à ses côtés.  

 

- C’est bien parti en tous cas., approuva Kaori, buvant une gorgée de jus de fruits.  

- Chouette… Je vais éviter les jambes poilues de Mick… Tu dois remettre de la crème solaire. Laisse-moi faire., fit le nettoyeur, venant s’asseoir à ses côtés sur le bain de soleil.  

 

Il vit le regard de désir qu’elle lui lança et qu’il fut le seul à pouvoir voir. Il se fit caressant tout en restant discret, il appréciait en silence le velouté de la peau de sa partenaire, ses réactions contenues, la regarda fermer les yeux, se laissant aller au plaisir qu’il lui procurait tout en tendresse, sans aucune intention sexuelle.  

 

- Retourne-toi ou tu risquerais d’avoir un coup de soleil aux fesses. Tu ne pourrais plus t’asseoir et profiter de notre dîner demain soir., lui dit-il.  

- Demain soir ? Mais quand ?, s’étonna-t-elle alors qu’ils avaient passé tout leur temps ensemble.  

- Ben, demain soir., répondit-il, sachant très bien qu’elle voulait savoir quand il avait eu le temps de réserver.  

- Ryô…, grogna Kaori, se redressant un peu pour le voir.  

 

Il appuya sur ses omoplates pour qu’elle se rallonge. Pour éviter qu’elle se relève à nouveau, il dénoua son bikini.  

 

- On ne bouge plus et on se laisse faire., préconisa-t-il.  

- C’est vrai que tu sors les grands moyens., s’amusa Saeko.  

- Je ne sors pas les grands moyens. Je paye mes dettes., répliqua Ryô.  

- Kaori m’a permis de gagner une belle somme hier. Je lui avais promis en échange un dîner. Tout est dit., ajouta-t-il.  

- Ben oui, c’est évident, tout est dit…, ironisa Reika avec un sourire entendu.  

- Vous parlez toujours autant pendant qu’on est sensés se reposer ?, grogna Umibozu.  

 

Ryô eut un léger sourire en coin à l’intervention de son ami tout en descendant sur les jambes de sa partenaire. Il s’était longtemps plu à les regarder en cachette, l’air de rien et, s’il l’avait longuement caressée pendant leurs moments intimes, il s’était plus attardé sur d’autres parties de son corps que ses jambes. Alors il en profitait et il n’était pas le seul. Kaori se sentait somnoler sous les gestes souples de son partenaire. Les mains sur sa peau étaient agréables malgré les quelques cales dues à l’utilisation de son arme. Il prenait son temps, n’oubliait aucun centimètre carré de sa peau.  

 

- Tu vas tellement la masser que tu vas finir par fusionner avec elle…, plaisanta Mick, le regardant faire.  

 

Il était étonné par la concentration de son ami. Remonter dans l’estime de Kaori était quelque chose de compréhensible mais, pour quelqu’un qui la dénigrait toute l’année, il y mettait beaucoup d’enthousiasme et d’efforts. Les autres avaient beau dire, il était persuadé qu’il y avait anguille sous roche. C’était tout un faisceau d’indices qui l’amenaient à penser à ça. Mais comment faire pour savoir s’il avait raison ?  

 

- Mick !, grogna Kazue qui avait aussi remarqué que l’étalage de crème s’était mué en massage mais préférait ne rien dire.  

- Tiens, occupe-toi puisque tu ne sais pas quoi faire., lui dit-elle, lui lançant sa crème solaire.  

- T’as gâché tout mon effet. Maintenant qu’elle était presque endormie, je n’avais plus qu’à lui suggérer de me laisser dormir dans la chambre. Il faut tout recommencer…, s’indigna Ryô, lançant un regard mauvais à son ami.  

- Alors c’était ça ton plan ? M’hypnotiser ?, s’indigna Kaori, se relevant.  

- Allongée !, fit Ryô, rappuyant entre ses omoplates.  

 

Kaori se rendit alors compte que le haut de son bikini n’était pas rattaché et se mit à rougir.  

 

- Rien ne s’oppose à ce qu’elle fasse bronzer seins nus…, pipa Mick, intéressé.  

 

Il s’envola soudain dans les cieux et atterrit dans la piscine, éclaboussant tous les nageurs.  

 

- Même si tu dors dans la cabine, tu ne verras que le canapé !, s’écria Kazue.  

- Non mais…, conclut-elle, se recouchant, boudeuse.  

- Il ne disait certainement cela que pour détendre l’atmosphère., tenta de nuancer Kaori, se sentant un peu coupable que son ami s’en prenne plein la tête à cause de leurs cachotteries.  

- Je ne pense pas. Mick rêverait certainement de voir tes seins., fit Ryô d’une voix égale.  

- Et je ne lui donnerais pas tort…, lui murmura-t-il à l’oreille, se penchant pour attraper une serviette à terre.  

- Et toi, tu ne voudrais pas les voir ?, lui demanda-t-elle à voix basse.  

- Patience, Sugar. Patience. Le soir finit toujours par tomber., lui promit-il. 

 


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