Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: Mercury80

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 35 chapters

Published: 04-01-22

Last update: 14-05-22

 

Comments: 18 reviews

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RomanceHumour

 

Summary: NC-17 Nos nettoyeurs embarquent pour une joyeuse croisière.

 

Disclaimer: Les personnages de "The L Boat" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: The L Boat

 

Chapter 28 :: Chapitre 28

Published: 12-03-22 - Last update: 12-03-22

Comments: Bonsoir, voici la suite de l'histoire. Etant arrivée au dernier chapitre déjà écrit de cette histoire, le rythme va changer. Prochaine MAJ normalement samedi prochain. Bonne lecture et bonne semaine.

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35


 

Chapitre 28  

 

Allongée au bord de la piscine, Kaori fronça les sourcils et se retourna. Depuis ce matin, elle avait une étrange impression qui ne faisait que s’amplifier au fil de la journée.  

 

- C’est déjà la fin de l’envoûtement ?, entendit-elle.  

 

Elle se tourna à nouveau et fit face à Ryô qui venait de sortir du bassin, spectacle ô combien séduisant mais malheureusement pas que pour elle. Elle n’eut pas le temps de répondre qu’il l’embrassa langoureusement comme pour se rappeler à son bon souvenir.  

 

- Non… J’ai été perturbée dans ma contemplation., lui répondit-elle, l’attirant à nouveau à elle pour l’embrasser à son tour.  

 

Elle marquait son territoire au cas où les deux jeunes femmes derrière elle auraient oublié qu’il était marié… enfin sensé être marié avec elle et donc intouchable. C’était son homme.  

 

- Il y a des chambres pour ça…, pipa Umi non loin.  

- On ne fait que s’embrasser, Umichou., répliqua Ryô, amusé avant de s’allonger sur le même transat que sa compagne, l’enlaçant.  

- Je te sens crispée. Tu veux en parler ?, lui demanda-t-il.  

- Tout va bien. Rassure-toi., éluda-t-elle, posant la tête sur son épaule.  

 

Elle n’allait tout de même pas lui dire qu’elle était jalouse des regards appuyés que les autres femmes posaient sur lui. Ca aurait été comme lui dire qu’elle n’avait pas confiance en lui, ce qui n’était pas le cas. Seulement elle se rendait bien compte que l’homme sérieux, plein de charme et qui osait être tendre avec elle en public était bien loin d’être aussi déplaisant que le pervers qui hantait les rues de Tokyo. Bien au contraire, elle comprenait mieux sa réputation de séducteur à succès.  

 

- J’adore ton bikini rouge…, murmura Ryô à son oreille autant parce qu’il avait envie de la complimenter que de la distraire.  

- Tu as déjà dit le même du noir., lui fit-elle remarquer, amusée.  

- Et j’aimerais en dire autant du blanc. Tu ne le mets plus ?, l’interrogea-t-il, laissant ses doigts aller et venir sur sa hanche.  

- Au cas où tu n’aurais pas remarqué, il est transparent quand il est mouillé., lui répondit-elle.  

- Moi, j’aime bien quand il est mouillé…, répliqua-t-il d’une voix gourmande.  

- Peut-être un peu plus tard, dans la chambre., lui suggéra-t-elle.  

- J’attendrai ça avec impatience., lui promit-il, se levant et l’entraînant avec lui, la tenant par la main.  

- Ca suffit de traînasser sur ce transat, Madame Saeba., lui dit-il, l’emmenant vers la piscine.  

 

Sans le faire exprès, il bouscula une jeune femme qui passait derrière eux et la rattrapa de justesse avant qu’elle tombe grâce à ses réflexes. Kaori la vit tomber sous son charme en même temps qu’elle entendait les murmures appréciateurs et un peu jaloux d’autres passagères.  

 

- Pardon, Mademoiselle. J’aurais dû faire plus attention., s’excusa-t-il d’un ton neutre sans prêter plus d’attention à la demoiselle pourtant très jolie.  

- Ce n’est pas grave… Vous pourriez peut-être m’offrir un café en guise d’excuse., osa-t-elle.  

 

Il l’observa avec un petit sourire en coin qui rajoutait à son charme et la relâcha, s’assurant avant qu’elle avait bien son équilibre.  

 

- Je l’aurais certainement fait il y a quelques mois de cela mais, aujourd’hui, je suis marié., lui répondit-il, enlaçant Kaori.  

- Vous pouvez aller prendre un café sur mon compte si vous le souhaitez. Tu viens, Kaori ?  

 

Sans plus tenir compte d’elle, ils se dirigèrent vers la piscine où ils retrouvèrent Mick et Kazue.  

 

- Quelle beauté…, pipa son ami discrètement.  

- Si tu me suggères de lui faire un compliment, je lui ai déjà dit que son bikini rouge lui allait très bien et je n’ai même pas eu à me forcer., répliqua Ryô, un peu agacé que son pote essaie encore de le pousser un peu plus dans les bras de Kaori.  

- Rouge ? Je croyais qu’il était vert émeraude., s’étonna Mick, cherchant la jeune femme des yeux.  

- Kaori porte un bikini rouge, rouge rouge, pas grenat ou bordeaux. Il est tout simplement rouge., affirma le nettoyeur, un peu énervé par l’intérêt américain pour sa compagne.  

- Mais je ne te parle pas de Kaori. Je te parle de la beauté qui vient de te tomber dans les bras., précisa son compère.  

- Tu me testes encore ? Je vais devoir te le dire combien de fois que Kaori et moi, c’est réel ?, l’interrogea Ryô, les sourcils froncés.  

- Ce n’est pas nécessaire mais regarder sans toucher, ça n’est pas vraiment un crime… Kaori ne t’en voudrait certainement pas., lui fit remarquer l’américain.  

 

Le nettoyeur se tourna vers sa compagne qui discutait avec Kazue. Il l’observa un moment avant de chercher du regard la jeune femme qu’il avait rattrapée. Il la vit au loin et son regard la détailla brièvement. Oui définitivement, c’était le genre de femme qu’il aurait aimé regarder avant mais là, elle ne l’intéressait même plus. Elle était jolie mais son intérêt s’arrêtait là.  

 

- Peut-être que ça ne m’intéresse tout simplement pas…, répliqua-t-il.  

- Bonjour, messieurs !, les accostèrent deux jeunes femmes.  

- Les affaires reprennent comme au bon vieux temps., fit Mick.  

- Ce sera sans moi. Le bon vieux temps reste ce qu’il est : bon mais vieux., répondit Ryô, saluant brièvement les filles avant de s’écarter.  

- Vous avez entendu Monsieur. Il a raison. La place est déjà prise., les salua l’américain, rejoignant sa compagne.  

- Mick…, gronda Kazue, les sourcils froncés.  

- Pas intéressé, darling. C’est juste plaisant d’être encore séduit par des inconnues mais il n’y a que toi qui comptes., lui assura-t-il, l’enlaçant et l’embrassant.  

- J’aime quand tu dis des choses comme celles-là., lui confia-t-elle.  

- Et je ne fais pas que les dire… Je les pense., lui murmura-t-il.  

 

Ca la fit sourire et rougir de plaisir et elle l’embrassa à son tour, heureuse de le sentir heureux et de se sentir aimée. Kaori sentit les bras de son homme l’entourer et ses lèvres se poser dans son cou avant de remonter jusqu’à son oreille.  

 

- Tu voudrais que je te dise des choses comme ça aussi ?, lui chuchota-t-il, se demandant s’il la contentait sur ce plan-là.  

- Tu me dis déjà de très belles choses. Le reste, je le vois dans tes yeux ou je le sens dans tes gestes…, lui répondit la rouquine.  

- Je… Ca serait dommage que tu ne ressentes rien pendant nos ébats…, répliqua-t-il, accompagnant le tout d’un rire un peu gêné.  

 

Comprenant sa manœuvre, elle se retourna, passa les bras autour de son cou et l’embrassa tendrement. Lorsqu’elle s’écarta, elle plongea dans son regard pour qu’il ne manque rien de ce qu’elle avait envie de lui communiquer.  

 

- Il n’y a pas que pendant nos ébats que je ressens des choses…, murmura-t-elle contre ses lèvres avant d’y redéposer un baiser aérien.  

- Kaori…, l’appela-t-il.  

 

Elle lut le merci dans son regard, un merci qu’il n’arrivait à prononcer parce qu’il comportait certainement une trop grande charge émotionnelle qu’un homme comme lui ne pouvait assumer de vocaliser sans se sentir mal à l’aise. Elle aimait entendre ces mots qu’il lui disait sachant qu’ils étaient vrais et sincères, que, pour lui, ce n’était pas inné mais un effort qu’il faisait de les laisser être. Elle les aimait mais elle pouvait s’en passer car beaucoup d’autres choses criaient son amour pour elle ainsi que sa tendresse, le respect qu’il lui vouait. Alors il pouvait rester silencieux parce que c’était souvent dans ses silences qu’il lui faisait les plus beaux discours.  

 

Trouvant un ballon laissé à l’abandon dans un coin, ils commencèrent à se faire des passes, rapidement rejoints par Mick et Kazue puis le reste du groupe.  

 

- On devrait se refaire un beach-volley avant la fin du séjour., suggéra Miki.  

- Sans invité surprise cette fois…, pipa Kaori, lançant un regard noir à Mick.  

- Est-ce encore nécessaire ?, lui répondit-il.  

- Donc c’était bien une ruse de ta part. Tu voulais quoi ? Me rendre jaloux ?, l’interrogea Ryô.  

- J’avoue mais bon… ça n’avait pas l’air de te faire grand-chose., fit l’américain, les sourcils froncés.  

 

Ryô sourit malicieusement à son ami qui se demanda ce qui se passait.  

 

- Parce que tu crois que je me suis planté en t’envoyant la balle en plein dans le mille ou dans le filet sur la tête de ce… je vais rester poli devant ces demoiselles., acheva le nettoyeur.  

- Non… Alors ça a marché ?, s’exclama l’américain.  

- Ce n’est pas ça qui nous a mis ensemble mais ça ne m’a pas laissé insensible., avoua Ryô.  

- Et vous étiez tous dans la combine depuis le départ ?  

- La combine ? Quelle combine ?, tenta d’éluder Mick.  

 

Récupérant la balle et la calant sous son bras, son ami japonais lui lança un regard amusé avant de se tourner vers sa partenaire.  

 

- Eh Kaori ! Mick veut me faire croire qu’il n’y avait pas de plan caché en cours…, lui apprit son amant.  

- S’il le dit, ça ne peut qu’être la vérité, non ?, répondit-elle, lançant un regard aux autres membres de la bande.  

- Oui, oui., affirma Miki très précipitamment alors que tous sauf Kazue affichaient un air impassible.  

- Tu as quelque chose à me dire, Miki ?, l’interrogea la rouquine, voyant son amie lui faire un immense sourire un peu, beaucoup, forcé.  

 

Elle vit Miki chercher une réponse adéquate à lui fournir et surtout de l’aide auprès des autres qui ne semblaient pas plus enclins que ça à s’avancer.  

 

- Oui, on était tous dans le coup., répondit Kazue.  

- En fait, Mick nous a tous convaincus…  

- Contraints., la coupa Umibozu.  

- Convaincus ou contraints à participer au plan Yin Yang., leur apprit-elle.  

 

Le nouveau couple échangea un regard complice et Ryô relança la balle en direction de son ami américain, la faisant atterrir juste devant lui pour l’éclabousser.  

 

- Yin Yang… Bien trouvé… quoique… tu aurais aussi pu appeler ça « tempête de feu »., lâcha le nettoyeur lançant un regard de braise à sa compagne.  

- Ryô !, s’insurgea-t-elle, l’éclaboussant pour se venger et détourner l’attention des autres d’elle.  

- Ben quoi ? Il faut bien leur donner du grain à moudre., plaisanta-t-il.  

 

Il approcha d’elle et l’enlaça, repoussant sans vraiment regarder la balle qui arrivait sur elle.  

 

- Tu oserais leur dire qu’on a une relation platonique ? Tu penses qu’ils le croiraient ?, l’interrogea-t-il, caressant ses reins des pouces.  

- Non… et non. Ca veut dire qu’on peut s’éclipser sans avoir à s’expliquer ?, lui demanda-t-elle, mutine.  

- Oui… on pourrait…, approuva-t-il, se penchant sur elle.  

- Kaori est devenue aussi accroc au sexe que Ryô, on dirait…, se moqua Miki.  

- Oui, on dirait…, concourut Mick.  

- Il faudrait peut-être les calmer., suggéra Reika, le regard pétillant.  

 

Tous se regardèrent sauf Umi qui poussa un grognement de contestation et de gêne et se mirent à arroser le couple. D’abord surpris, Ryô et Kaori se reprirent rapidement et répondirent à l’attaque. La bataille dura quelques minutes avant qu’ils ne cessent, riant de bon cœur, et regagnent leurs chaises longues.  

 

Discutant avec Miki, Kaori eut tout le loisir de voir les regards qui se posaient sur son homme. Visiblement, l’effet s’était inversé depuis les premiers jours et il ne laissait que peu de jeunes femmes indifférentes. Elle ne s’inquiétait pas de sa fidélité mais elle n’aimait pas voir d’autres femmes le reluquer ainsi.  

 

Arrivé à son transat, Ryô attrapa la serviette et vit plusieurs papiers posés en dessous. Il déchiffra rapidement plusieurs prénoms féminins et des numéros, certainement de cabines. Cela flatta son ego masculin mais il revint rapidement à la réalité et fourra le tout dans la poche de sa veste avant que Kaori ne les voit. Il ne voulait pas qu’elle s’inquiète inutilement.  

 

- Ca te dit d’aller danser ce soir ? Ca me tente ainsi que les filles., l’interrogea sa compagne.  

- Tout ce que tu voudras. Je ne serai pas contre te tenir dans mes bras., fit-il, lui tendant une serviette.  

- Il n’y aura pas que des slows., répliqua-t-elle, amusée.  

- Je peux soudoyer le DJ…, lui opposa-t-il.  

- Soudoyer ?, fit-elle, un sourcil levé.  

- Bon d’accord. Le menacer serait plus exact et moins onéreux…, admit-il, esquissant un sourire amusé.  

- S’il n’y a pas assez de slows, je t’en promets plein pour la nuit qui suivra., lui affirma-t-elle dans un chuchotement.  

- Alors je laisserai le DJ tranquille., lui promit-il avant de l’embrasser.  

- Il doit embrasser comme un dieu…, entendit Kaori.  

 

Elle fronça les sourcils et s’écarta de son compagnon, cherchant du regard celle qui avait pu prononcer cette phrase. Elle ne trouva pas, trop de regards étant braqués sur eux.  

 

- Tout va bien ?, s’enquit Ryô, se demandant ce qui l’avait perturbée.  

- Oui… Je… J’ai cru… qu’on m’appelait…, mentit-elle.  

 

Elle se refusait de gâcher leur journée en avouant ses soupçons sur ce qui se passait autour d’eux et à quel point ça la touchait. Elle pouvait vivre avec ça… Enfin, elle devrait apprendre puisque maintenant, elle n’avait plus de raison de s’inquiéter qu’il aille voir une autre.  

 

- Je n’ai rien entendu., fit-il, regardant autour d’eux.  

- Ce n’est peut-être qu’une association d’idées, comme lorsque tu m’embrasses et gémis mon prénom., le taquina-t-elle.  

- C’est toi qui gémis mon prénom, Sugar…, murmura-t-il à son oreille d’un ton coquin.  

- Toi…, murmura-t-elle avec un sourire éclatant.  

- Non toi.  

- Toi.  

- Toi.  

- Toi.  

- C’est vous deux !, les coupa Umibozu, les surprenant.  

 

Kaori rougit et Ryô détourna le regard, gênés. Ils n’avaient jamais imaginé que quelqu’un puisse les entendre.  

 

- C’est vrai ? Tu les as entendus, Nounours ?, s’étonna Miki.  

- Et tu ne m’as rien dit ?, insista-t-elle alors qu’il ne répondait pas.  

- Nounours !, se fâcha-t-elle.  

 

Il déploya sa grande carrure en se levant et prenant ses affaires. Il sembla les dévisager tous d’un air ironique et s’en alla sans plus un mot.  

 

- J’y crois pas ! Il croit vraiment qu’il va s’en tirer comme ça ?!, cria sa femme, ramassant à son tour ses affaires et partant à sa poursuite.  

- Ca va chauffer pour lui., se moqua Mick.  

- Et donc comme ça… vous gémissez vos prénoms respectifs pendant vos… câlins., fit-il.  

- Parce que tu crois ce que raconte l’Eleph’ ?, répliqua Ryô, moqueur.  

- Tu es bien naïf, mon ami.  

- Parce que tu m’affirmerais droit dans les yeux qu’il a menti ?, rétorqua l’américain, un sourcil levé sur un regard empli de défi.  

- Il a menti., affirma le nettoyeur sans aucune honte.  

 

Tranquillement, il remit sa serviette en place et s’allongea avant de fermer les yeux, les mains derrière la tête comme si de rien n’était. Kaori prit son parti et l’imita sans mettre les mains derrière la tête cependant.  

 

- Mais…, commença Mick.  

- Fiche-leur la paix. Umi a certainement juste voulu couper court à leur dispute. Tu le connais, il n’aime pas qu’on s’expose aussi ouvertement en public., lui enjoignit Kazue, bien décidée à profiter d’un moment de calme.  

- Je croquerais bien ses plaques de chocolat…, fit une jeune femme non loin.  

- Tu as vu ses pectoraux et ses cuisses. Il s’entretient bien., fit son amie.  

- Il a de grandes mains en plus. Je les imagine bien sur mon corps. Dis, tu crois qu’il est bien… enfin, tu vois ce que je veux dire, hein…, répondit l’autre, gloussant avec son amie.  

- Je crois qu’il commence à se faire tard. Je vais retourner à la cabine me doucher., fit Kaori, se levant.  

 

C’était ça ou elle risquait de se retourner et de répondre à la question, ce qui serait horriblement gênant une fois la colère passée. Elle rassembla ses affaires et vit que Ryô l’imitait.  

 

- Tu n’es pas obligé de me suivre. Tu peux encore profiter…, fit-elle, se sentant un peu coupable de le priver de son moment de détente.  

- Non, tu as raison. L’heure avance et, puisque tu prends la douche, je vais prendre un bain., lui annonça-t-il, s’asseyant et posant la serviette autour de son cou.  

 

Pourquoi fallait-il qu’il attire les regards sur lui encore un peu plus, sur ses cheveux noirs comme le jais, son cou puissant, ses épaules… Elle se secoua et croisa le regard amusé de son homme.  

 

- Un petit tour à la piscine, Kaori ?, plaisanta-t-il.  

- Non, la douche sera suffisante., répondit-elle, se levant et s’éloignant après avoir salué leurs amis.  

- Il n’y a plus que vous et moi, les filles…, fit Mick d’une voix suave.  

- Prêtes à choyer le plus bel homme de cet espace ?, les taquina-t-il.  

- J’ai une douche à prendre., annonça Saeko, se levant.  

- Moi aussi., l’imita sa sœur.  

- Vous allez prendre votre douche à deux ?, les interrogea Mick, malicieux.  

- En tous cas, moi je sais que je vais prendre ma douche seule., annonça Kazue, remballant à son tour.  

 

Mick se dépêcha de les rattraper, entrant dans l’ascenseur au moment où les portes se refermaient.  

 

- Oh allez les filles… Je plaisantais. Un petit pari pour détendre l’atmosphère. A la clef, j’offre la première tournée ce soir si on tombe juste., leur proposa-t-il.  

 

Toutes les trois se regardèrent avant de tourner un regard méfiant vers lui.  

 

- C’est quoi ton pari ?, l’interrogea Reika.  

- Que nos deux couples prennent leur douche ensemble…, fit-il, avec un petit sourire en coin.  

- Quoi ? Tu imagines que Miki, Umi, Ryô et Kaori prennent leur douche à quatre ?!, s’exclama Saeko, prenant un air effaré.  

 

Mick sentit un corbeau lui tomber sur la tête et s’écroula par terre, se relevant en voyant des libellules voler autour de lui.  

 

- Non, bien sûr que non !, s’écria-t-il avant de réfléchir une seconde.  

- Quoique ça pourrait être assez amusant à voir…, murmura-t-il, se faisant frapper par les trois jeunes femmes.  

- Aïe ! Ouille ! Vous n’êtes pas drôles !, maugréa-t-il.  

- Non, je pensais au fait qu’ils prenaient chacun leur douche à deux et j’entends chaque couple de leur côté., précisa-t-il, se frottant le crâne.  

- Ah ! Ca… Non, je vais éviter. A mon avis, aucun d’eux ne nous répondra franchement., fit Saeko.  

- Moi, je tente le coup rien que pour le plaisir de pouvoir les questionner., admit Reika.  

- Ah, une joueuse comme moi., apprécia Mick.  

 

Ils arrivèrent près de leurs cabines et tendirent l’oreille pour essayer d’avoir un indice sur ce qui se passait dans les deux cabines ciblées. Ils n’entendirent rien cependant et regagnèrent chacun leurs chambres en attendant de retrouver leurs amis pour le dîner. 

 


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