Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: Mercury80

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 35 chapters

Published: 04-01-22

Last update: 14-05-22

 

Comments: 18 reviews

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RomanceHumour

 

Summary: NC-17 Nos nettoyeurs embarquent pour une joyeuse croisière.

 

Disclaimer: Les personnages de "The L Boat" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: The L Boat

 

Chapter 34 :: Chapitre 34

Published: 07-05-22 - Last update: 07-05-22

Comments: Bonsoir, voici ce qui sera l'avant dernier chapitre de cette histoire. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 34  

 

- Regardez, on voit les côtes japonaises au loin., fit Kazue, pointant du doigt vers la terre qui apparaissait.  

- Je suis contente de rentrer pour ma part même si je me doute qu’il y a un mont de dossiers qui m’attend sur mon bureau., musa Saeko.  

- Ne pense pas encore à ça ! On a encore quelques heures pour profiter de nos vacances., la houspilla Reika.  

- Enfin… s’il ne fallait veiller sur lui…, fit-elle, pointant du doigt vers le Professeur.  

- Vous pouvez profiter du temps qu’il vous reste. Je vais en profiter aussi. Moi aussi, je suis en vacances après tout., répondit-il.  

- Profitez-en, Professeur., fit l’inspectrice, lui accordant sa liberté tacitement.  

 

Il n’attendit pas une seconde de plus pour filer loin de ses geôlières et trouver un coin plus à sa convenance… empli de jolies filles.  

 

- Ce n’était peut-être pas une bonne idée…, pipa Kazue.  

- C’est Ryô qui l’a fait venir et il n’est nulle part en vue pour s’en occuper., répondit Reika, haussant les épaules.  

- Je crois qu’il a d’autres chats à fouetter pour le moment., répliqua sa sœur.  

- Je vois le genre…, fit sa benjamine.  

 

Pour toute réponse, l’inspectrice sourit légèrement. Elle savait que le couple n’était pas enfermé dans sa chambre comme le pensait certainement Reika. Elle l’avait croisé un peu plus tôt se promenant sur le pont, enlacé et profitant certainement de ce moment qu’il n’aurait peut-être jamais à Tokyô. Cette croisière avait été pour eux un moment à part où ils n’étaient plus City Hunter mais juste un homme et une femme libres de s’aimer à la face du monde… enfin d’une partie du monde. Dès qu’ils mettraient le pied à terre plus tard dans la journée, ce serait fini.  

 

Essayant d’oublier cette donnée, Ryô et Kaori s’étaient adossés au garde-corps de l’autre côté du paquebot comme s’ils voulaient continuer à vivre leur rêve sans penser au lendemain. Pensive, elle pensait à ce qui les avait amenés là, cette petite vengeance envers son partenaire qui avait finalement tourné à leur avantage. Elle repensa aux premiers jours, au moment où elle lui avait passé l’alliance de son père au doigt, celui où elle avait cassé ses chances auprès des jeunes femmes dans le restaurant et toutes ces filles qui lui étaient passées sous le nez juste parce qu’il devait jouer le jeu d’être son époux. Ca devait être si loin de ce qu’il avait espéré en mettant le billet dans l’urne… L’idée la fit rire, ce qui attira l’attention de son homme.  

 

- Un yen pour tes pensées…, offrit-il, un léger sourire aux lèvres.  

- Je me disais juste que tu devais t’attendre à autre chose en tentant ta chance à ce concours., lui dit-elle.  

- C’est sûr… encore que tenter ma chance n’est pas forcément exact. Je l’ai un peu forcée en fait., lui avoua-t-il, son sourire s’accentuant.  

- Quoi ?, s’étonna Kaori.  

- Je me suis faufilé en douce pour remplacer les bulletins déjà présents par des bulletins avec mon nom et j’y suis retourné pour remettre les bulletins que j’avais précédemment subtilisés avant le contrôle de l’huissier., expliqua-t-il.  

- Ca ne te ressemble pas de jouer les voleurs, Ryô…, lui fit-elle remarquer.  

- C’est vrai mais pour un voyage avec cinq miss mokkori, ça valait le coup., admit-il, malicieux.  

 

Elle l’observa un instant et se retourna, s’adossant au garde-corps pour mieux le voir.  

 

- Et à la lueur du jour, ça vaut encore le coup ?, lui demanda-t-elle, curieuse.  

- Ah…, soupira-t-il, prenant un air pensif.  

- Cruel dilemme… Cinq femmes contre une… d’un autre côté… quelle femme…, fit-il, l’enlaçant.  

- Oui, ça valait amplement le coup., lui affirma-t-il.  

- Je n’oublierai jamais ce qu’on a vécu ici. J’aimerais te dire qu’on retrouvera ça un jour mais je ne pense pas que ce soit possible., ajouta-t-il.  

- Je m’en fiche, Ryô. On aura cette liberté chez nous. Ce qui m’importe, c’est de ne pas perdre ce qu’on a gagné ici : nous deux., lui répondit Kaori.  

- On ne le perdra pas… parce qu’on se battra tous les deux pour que ça dure., lui affirma-t-il.  

 

Elle lui sourit et hocha la tête. Elle avait confiance en lui, en eux. Même dans les moments les plus durs, ils s’en sortiraient, ils resteraient ensemble.  

 

- Même si tu dois draguer tout ce qui bouge pour sauver les apparences., ajouta-t-elle, lui adressant un regard confiant.  

- Même si tu dois continuer à me frapper avec tes engins de malheur devant tout le monde., poursuivit-il.  

- Ca va être dur…, pipa-t-elle, se mordillant la lèvre.  

- Tu trouveras bien un moyen de te faire pardonner…, la taquina-t-il, caressant la pulpeuse victime du pouce.  

- Un moyen ? Je crois bien en avoir deux ou trois en tête., lui murmura-t-elle, passant les bras autour de sa nuque.  

- T’inquiète… Je t’en filerai deux ou trois autres si jamais tu manques d’idées., lui promit-il, se penchant pour l’embrasser.  

 

Elle se serra contre lui et répondit à son étreinte avec plaisir. Ca avait son charme de pouvoir l’embrasser en sentant la bise marine les frôler, les rayons du soleil les baigner de leur douce chaleur.  

 

- Tu veux retourner à la cabine ?, lui demanda-t-elle alors qu’il ne la lâchait pas.  

- Non…, fit-il contre toute attente.  

- Je crois qu’on a encore le temps de se faire une séance de ciné et j’ai très envie de regarder un film au cinéma en te tenant la main… et plus si affinités., suggéra-t-il.  

- Oh non… Tu ne m’emmèneras pas voir un film d’horreur. C’est notre dernière journée et, si je dois finir dans tes bras, je préfère le faire dans de meilleures circonstances., lui fit-elle savoir.  

- Ca me vexe. Ca veut dire que tu ne me fais pas confiance., fit-il, tapotant le bout de son nez.  

- Tu sais bien que ça n’est pas le cas !, objecta-t-elle.  

- Alors prouve-le moi et suis-moi., la défia-t-il même si elle n’avait absolument rien à lui prouver.  

 

Il lui tendit la main et elle la prit sans attendre, lui lançant un regard noir qui ne tint que deux secondes. Il l’emmena donc au cinéma, lui masquant les yeux avant de décider de la salle dans laquelle ils se rendaient. Une fois assis, il passa un bras autour de ses épaules et elle posa la tête contre lui.  

 

- Tu m’excuseras, ce sera un film d’horreur…, murmura-t-il à son oreille alors que le film commençait.  

- Pour toi. Tu aurais pu choisir le film d’action., lui dit-elle.  

- Non. Ca me va. Et si tu m’es reconnaissante, j’aurais peut-être droit à une récompense…, plaisanta-t-il.  

- Tout ce que tu voudras., admit-elle.  

- Tu sais à quoi tu t’engages en disant cela…, lui murmura-t-il à l’oreille.  

- Oui… je sais… et j’assume., lui affirma-t-elle, effleurant ses lèvres des siennes.  

 

Il attrapa son menton entre ses doigts et l’embrassa avant de la relâcher alors que le film commençait.  

 

- On devrait intervenir, vous croyez ?, fit Miki, voyant le Professeur harceler deux jeunes femmes.  

- Non, elles se débrouillent bien, je trouve., répondit Mick, profitant de l’occasion pour mater.  

- Espèce d’obsédé ! Tu profites que Kazue n’est pas là !, lui reprocha son amie.  

- Regarder n’est pas toucher !, se défendit-il.  

- Après tout, je dois bien supporter qu’elle s’extasie devant les acteurs à la télé. Tant que je reste sur ce siège, tout va bien., conclut-il.  

- C’est pas faux., admit la barmaid.  

- Bon, je vais vous laisser en amoureux. J’ai aussi envie de profiter au maximum de la croisière., leur fit savoir l’américain, prenant un air obsédé.  

- Ouais, on voit le genre. N’oubliez pas l’heure !, cria-t-elle, recevant un petit signe de la main.  

 

Mick partit en quête de sa compagne et la retrouva toujours accoudée au bastingage aux côtés des deux sœurs Nogami.  

 

- Tu t’ennuyais donc tellement de Tokyô ?, la taquina-t-il.  

- Non. J’observe le paysage. C’est rare de voir le Japon d’ici., répondit-elle.  

- J’aimerais bien que tu m’observes tout autant., fit-il, prenant un air boudeur.  

- Oh… Pauvre petit Mick… Jaloux d’une côte…, se moqua Reika  

- Vilaine ! Ce n’est pas beau de se moquer d’un pauvre homme seul et bien intentionné., répliqua-t-il, faussement fâché.  

- Bien intentionné ? Ce qu’il ne faut pas entendre…, pipa la détective.  

- Darling… Tu m’accordes un peu de ton temps ?, lui demanda-t-il.  

- C’est si gentiment demandé que je ne peux pas refuser., répondit Kazue, lui adressant un sourire ravissant.  

- Voilà une femme de goût., approuva-t-il, faisant une grimace à Reika.  

 

Main dans la main, le couple partit faire le tour du pont. Lorsqu’ils arrivèrent à l’arrière, il l’amena jusqu’à un endroit où il y avait moins de monde et la fit asseoir sur un banc, passant un bras autour de ses épaules. Ils restèrent un long moment dans le silence, observant l’océan et l’horizon.  

 

- On est bien là., soupira la doctoresse, posant la tête contre son épaule.  

- Epouse-moi., lui dit-il soudain.  

 

Il venait de tourner et retourner la façon de lui demander sa main mais ne trouvait pas la bonne et lorsqu’elle avait parlé, les mots étaient sortis tous seuls en réponse.  

 

- Quoi ?!, répliqua-t-elle, surprise.  

- Epouse-moi… Pardonne-moi, tu attendais peut-être une déclaration plus romantique mais je ne voulais pas attendre d’être rentré. Je t’aime et je suis heureux avec toi. J’ai envie d’officialiser les choses. Alors… épouse-moi., lui dit-il d’une voix qu’elle sentait tendue même s’il tentait de le cacher.  

- Mick… je… je ne sais pas quoi te dire., balbutia-t-elle, tellement émue qu’elle en perdait ses mots.  

- Bah… je t’avoue qu’un « oui » me plairait bien…, fit-il, se sentant gauche comme un adolescent.  

- Oui ?, répéta-t-elle avant de réaliser qu’elle ne lui avait pas répondu franchement.  

- Bien sûr que c’est oui ! Pourquoi te dirais-je non ?, fit-elle, riant et pleurant à la fois de joie.  

- Parce que je ne t’ai pas forcément montré le meilleur de moi-même., admit-il, conscient de tous ces défauts qui pouvaient se mettre entre eux.  

 

Elle se tourna vers lui et posa une main sur sa joue, lui souriant avec tendresse.  

 

- Bien sûr que si. J’ai appris avec Ryô à voir au-delà des apparences… et puis, on se connaissait déjà très bien lorsque tu es sorti de la clinique. Je sais qui tu es et cet homme-là, je l’aime comme il est. Et vois le bon côté des choses…, fit-elle, s’arrêtant et lui lançant un regard malicieux.  

- Ma magnifique personne ?, fit-il.  

 

Elle secoua négativement la tête, son sourire s’agrandissant.  

 

- Mon côté romantique peut-être ou charmeur ?, tenta-t-il.  

- Toujours pas…, répondit-elle, amusée par leur jeu.  

- Oh… coquine, je vois où tu veux en venir… Tu aimes mon calibre, c’est cela ?, murmura-t-il à son oreille d’une voix chaude.  

- Hmmm… c’est vrai qu’il est pas mal…, lui concéda-t-elle, Mick manquant de s’étouffer d’indignation.  

- Pas mal ? Il est mieux que pas mal quand même ?!, s’exclama-t-il, bondissant sur ses pieds.  

- Oui., rit-elle.  

- Bon, alors tu craches le morceau., lui demanda-t-il, un peu boudeur, se rasseyant.  

- Les séances de remise en forme sont gratuites et régulières avec toi. Je n’ai aucun mal à garder ma ligne., lui fit-elle savoir, malicieuse.  

 

Un large sourire éclaira le visage de son compagnon qui passa de nouveau un bras autour de ses épaules. Elle le regarda lisser sa chemise et tirer sur son pantalon pour défaire un pli, se demandant ce qui le rendait ainsi.  

 

- Tu vois… tu l’aimes mieux que pas mal, mon calibre., finit-il par conclure.  

- Ah mais non, Mick. Je ne parlais pas de nos séances en chambre mais de toutes les massues que tu m’obliges à dégainer. Ca, c’est du sport., le corrigea-t-elle, se levant et s’éloignant de lui, attendant sa réaction avec un grand sourire.  

 

Mick dégagea les corbeaux qui couraient autour de lui cherchant à se frapper avec des massues et rejoignit sa compagne, la prenant par le poignet.  

 

- Ca, ma chère, ça appelle vengeance., lui fit-il savoir, la forçant à courir pour le suivre jusqu’à leur cabine où il lui montra à quel point leurs ébats pouvaient rivaliser avec les coups de massue en termes de dépenses physiques.  

- Bon alors : ménage, courses, revoir la carte, programmer les prochaines liv…, commença Miki.  

- On a déjà vu tout ça avant de partir. La liste est sur le bar., grommela Umibozu.  

- Oui mais quand même on aura été absents quinze jours…, se défendit-elle.  

- Et alors ? Le monde ne s’est pas arrêté. Profites-en., fit-il d’une voix calme.  

- Dis donc, je pensais que tu serais plus pressé que ça de rentrer. Tu avais du mal au départ., lui fit remarquer son épouse.  

- Je me suis adapté. J’ai pris goût à ce calme., lui répondit-il.  

 

Ca avait été assez plaisant de ne pas avoir à regarder derrière lui à chaque pas qu’il faisait, de pouvoir se détendre vraiment pour la première fois de sa vie.  

 

- Tu ne veux plus rentrer ?, s’étonna-t-elle.  

- Ne pousse pas le bouchon trop loin non plus. Ici, c’est trop petit pour moi., grogna-t-il.  

 

S’il avait apprécié ces deux semaines, il n’était pas forcément prêt à retenter l’expérience. Après tout, il était et restait un homme de terrain avant tout. Tout ce qu’il voulait à l’heure qu’il était, c’était profiter de ce moment jusqu’au bout.  

 

- On pourra certainement réduire nos commandes de plateaux., ajouta-t-il simplement, un sourire aux lèvres.  

- Le rêve…, soupira Miki, prenant la main de son homme et se laissant aller contre lui.  

 

Il ne dit rien mais apprécia ce moment d’intimité. Ils restèrent ainsi jusqu’au moment du déjeuner où ils retrouvèrent le reste de la bande dans le restaurant.  

 

- Alors vous avez bien profité de la matinée ?, demanda Reika aux autres membres du groupe.  

- Oh oui…, ricana le Professeur, se frottant les mains.  

- Il ne s’est jamais pris autant de râteaux, je pense., pipa Miki, hilare.  

- Ca faisait longtemps que je n’avais pas pris autant de plaisir à chasser., répliqua-t-il sans se laisser démonter.  

- C’est le principal, Professeur., s’amusa Saeko.  

- Et vous ?, continua la détective, se tournant vers Mick et Kazue.  

- On s’est baladés, fiancés et s’est amusés., résuma l’américain, l’air de rien.  

 

Le silence se fit autour de la table et les regards convergèrent vers le couple.  

 

- Pour une nouvelle, c’est une nouvelle. Félicitations, vieux frère., fit Ryô.  

- Donc mariage pour vous, fiançailles pour vous…, commença Reika avec un petit sourire ironique, désignant Ryô et Kaori puis Kazue et Mick.  

- On doit s’attendre à une troisième nouvelle ?, demanda-t-elle, se tournant vers Miki et Umibozu.  

- Une troisième nouvelle ?, reprit la barmaid, jouant les idiotes.  

- Ben oui, une troisième nouvelle ! Un bébé ! Alors vous n’avez rien à annoncer ?, insista la détective.  

- Si on avait quelque chose à dire, on le dirait., conclut le géant.  

- Et après tout, ça pourrait être toi qui aurais quelque chose à annoncer. Tu aurais pu rencontrer quelqu’un après tout…, fit Miki.  

- Moi ? Non, rien d’intéressant., répondit la détective.  

- C’est dommage, bien dommage…, pipa Kaori.  

 

Ils finirent rapidement le déjeuner avant de quitter le restaurant et de monter au bord de la plus haute piscine. Ils regardèrent alors tous les falaises qui se dessinaient face à eux et les amenaient vers la baie de Tokyô et la fin de leurs vacances.  

 

- Vous croyez qu’on va retrouver Tokyô dans le même état ou que ça risque d’être la pagaille ?, les interrogea Kazue, un peu anxieuse.  

- Je pense que, si ça avait été la pagaille, j’aurais reçu un appel depuis longtemps du Préfet de Police., fit Saeko.  

- Ca, c’est sûr., approuva sa sœur.  

- Quoiqu’il arrive, l’ordre reviendra vite s’il le faut., fit Ryô, un bras autour de la taille de Kaori.  

- C’est notre ville et on continuera à la protéger. Deux semaines de vacances ne signent pas notre abandon. Je me sens encore plus motivé à rendre Tokyô toujours plus sûre., ajouta-t-il.  

- Moi aussi., affirma la rouquine.  

- Pas question de vous amuser sans moi !, enchérit Mick.  

- Cesse de faire le fanfaron. Tu arriveras peut-être à nous être un peu utile., gronda Umibozu.  

 

Les deux commencèrent à se chamailler, faisant rire les autres.  

 

- La vue est vraiment belle., chuchota Ryô, au creux de l’oreille de sa femme.  

- Oui. Tu ne regretteras pas cette piscine ?, lui demanda-t-elle, un léger sourire aux lèvres.  

- Non… parce qu’elle me laissera des souvenirs impérissables… de toutes sortes., répondit-il, la serrant contre lui.  

- A moi aussi., admit-elle.  

 

Ils restèrent là un long moment, profitant de la vue qu’ils avaient sur la baie de Tokyô, le signal du départ étant donné par l’appel les prévenant que l’arrivée était prévue dans une heure. Ils redescendirent tous à leurs cabines pour récupérer leurs bagages avant de rejoindre les autres passagers sur les ponts.  

 

- Qu’est-ce qui luit comme ça sur le quai ?, fit Mick, mettant sa main pour se protéger du soleil.  

 

Ryô scruta l’endroit et partit d’un grand éclat de rire.  

 

- Ca ? C’est juste la cargaison de massues et marrons qu’a dû laisser Kaori au départ…, leur apprit-il, enlaçant sa rouquine.  

- Il faut croire que personne n’a la force pour la déplacer…  

- Vous croyez quoi ? Ce n’est pas un ballon gonflable que j’ai là-dedans., plaisanta-t-elle, montrant ses muscles.  

 

Tous sourirent, amusés, et Ryô la serra contre lui.  

 

- Il n’y a rien de gonflable en toi… même si tu es gonflée par moments., la taquina-t-il.  

- Plains-t’en., répliqua-t-elle.  

- Jamais., fit-il, l’embrassant devant tout le monde.  

 

Il sentit son mouvement de recul et la regarda.  

 

- On peut nous voir du quai, Ryô…, lui expliqua-t-elle, un peu inquiète.  

- Plus maintenant., lui dit-il, reculant d’un mètre.  

 

Il l’embrassa à nouveau et elle répondit à son baiser avec plaisir, profitant de ce dernier moment de liberté totale qu’ils avaient. Peu après, le paquebot délivra ses passagers qui débarquèrent bruyamment. Toute la bande se dit au revoir sur le quai et tous repartirent chez eux, la tête pleine de souvenirs très agréables.  

 

- Cette Lorelei était très accueillante…, pipa Ryô, se souvenant de leur arrivée sur le quai deux semaines plus tôt.  

- Tu te souviendras de cette cliente-là aussi, si je présume bien., fit Kaori.  

- Tout à fait… encore plus que les autres, je pense., admit-il.  

 

Peu après, ils arrivèrent chez eux et retrouvèrent leur immeuble intact au moins jusqu’à la porte d’entrée de l’appartement.  

 

- Attends., fit Ryô, posant son sac.  

 

Kaori l’imita, se tendant pour passer à l’action. Elle ne put cependant retenir le cri de surprise lorsqu’il la prit dans ses bras avec un large sourire ironique.  

 

- Tu ne croyais pas y échapper tout de même ?, lui dit-il, amusé.  

- On ne respecte pas toutes les traditions alors tu sais…, répondit-elle amusée.  

- Si tu parles du fait que tu t’es mariée en bikini, personnellement j’ai adoré., fit-il, ouvrant la porte et lui faisant passer le seuil dans ses bras.  

- Moi aussi. Ca nous ressemblait, je trouvais., admit-elle.  

- Je suis tout à fait d’accord. Je pense qu’on a quelques heures devant nous avant d’aller récupérer ton surplus de bagage sur le quai…, fit-il remarquer, grimpant les escaliers.  

- Quelques heures ? De quoi aiguiser l’appétit, il me semble., affirma-t-elle, voyant la porte de sa chambre s’éloigner d’elle alors qu’il l’emmenait dans la sienne.  

- On est sur la même longueur d’ondes…, murmura-t-il, la posant sur le lit.  

 

Au petit matin, le couple dormait nu et enlacé dans le lit alors que le camion qui venait enfin récupérer les objets métalliques oubliés là cherchait sans les trouver lesdits objets volatilisés. 

 


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