Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: Mercury80

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 35 chapters

Published: 04-01-22

Last update: 14-05-22

 

Comments: 18 reviews

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RomanceHumour

 

Summary: NC-17 Nos nettoyeurs embarquent pour une joyeuse croisière.

 

Disclaimer: Les personnages de "The L Boat" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: The L Boat

 

Chapter 32 :: Chapitre 32

Published: 24-04-22 - Last update: 24-04-22

Comments: Bonsoir, voici la suite de l'histoire. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 32  

 

- Attends, Ryô !, l’appela Kaori, le prenant par le bras et l’arrêtant.  

- J’ai entièrement confiance en toi mais c’est quoi ton plan ? On n’a pas d’armes., lui fit-elle remarquer.  

 

Il la regarda, touché par ses mots et comprenant sa prudence, et lui sourit de manière rassurante et très détendue.  

 

- Comme d’habitude, on fonce dans le tas. Je les fais tourner en bourrique et tu sors une massue., proposa-t-il.  

- Simple… mais ça peut marcher., pipa Saeko.  

- Sauf qu’on est sur un bateau. Tu m’as dit toi-même que je ne devais pas…, objecta Kaori.  

- Exact… mais si tu écoutais tout ce que je dis, on ne serait pas ensemble aujourd’hui., lui retourna-t-il.  

 

Elle ricana légèrement et acquiesça.  

 

- Effectivement… mais, pour le boulot, je t’écoute… très souvent., lui répondit-elle.  

- Alors continue… mais tu as raison : ce sera mieux sans la massue., approuva-t-il.  

- Restez derrière les filles. Je vais faire mon entrée !, leur annonça-t-il avec un clin d’oeil.  

 

Les trois jeunes femmes levèrent les yeux au ciel face à son insouciance apparente même si sa partenaire ressentit l’anxiété familière revenir. Elle faillit l’interpeler de nouveau et lui demander de jouer la sécurité, d’aller chercher Mick, Umi et Miki qui pourraient les aider mais elle n’en eut pas le temps, Ryô avait déjà disparu par les escaliers qui menaient à la dernière terrasse. Kaori se sentit rougir en se rappelant que c’était celle où ils avaient pris un bain de minuit et elle pensa brièvement qu’elle aurait préféré revenir pour recommencer plutôt que pour affronter des méchants qui venaient gâcher leurs derniers jours de vacances.  

 

- Kaori…, l’appela Reika dans un souffle.  

- J’arrive !, murmura la rouquine, revenant à la réalité.  

 

Elle monta les marches à la suite des deux autres femmes et s’arrêta à peine arrivée en haut des escaliers, stupéfaite.  

 

- Qu’est-ce que…, souffla-t-elle.  

 

Pas de méchants en tenue noire, armés jusqu’aux dents, aucune tension meurtrière les entourant mais il n’y avait également aucun touriste en dehors d’eux… et de leurs amis… enfin…  

 

- Professeur ? Eriko ?, pipa-t-elle, voyant les deux arrivants supplémentaires.  

 

Elle n’y comprenait rien. Pourquoi l’endroit était-il bouclé ? Pourquoi étaient-ils tous là ? Pourquoi tout le monde la regardait comme s’ils attendaient une réaction de sa part ? Naturellement, elle se tourna vers son compagnon qui affichait un regard serein et lumineux.  

 

- Ryô… Que se passe-t-il ?, l’interrogea-t-elle.  

 

Il approcha d’elle, ne se demandant même pas s’il avait fait une erreur. Il faisait le bon choix et plus il la regardait, plus il le savait.  

 

- Ce voyage a été… une découverte de tous les jours, Kaori. Tu m’as surpris pendant ce temps alors que je ne pensais pas que c’était encore possible., lui dit-il, caressant sa joue.  

- J’ai été fâché que tu me forces à jouer ton mari pendant… oh au moins un dixième de seconde., plaisanta-t-il, la faisant sourire.  

- Tu m’as poussé dans mes derniers retranchements. Ca m’a bousculé et troublé mais, depuis une certaine nuit, je dois avouer que je suis loin de me porter plus mal. Je me sens même… plutôt bien., lui avoua-t-il avec un grand sourire aux lèvres.  

- Plutôt bien… Ca semble plutôt pas mal., murmura-t-elle.  

 

Il aimait son regard pétillant de joie, il l’aimait tout simplement pour elle, pour tout ce qu’elle lui apportait consciemment et inconsciemment, pour la lumière qu’elle avait mise dans sa vie envers et contre lui et il était content de pouvoir enfin faire la même chose pour elle.  

 

- En effet… Alors tu vois, je me suis dit…, commença-t-il avant de s’arrêter volontairement.  

- Tu t’es dit ?, reprit-elle, curieuse.  

- Que ce serait bien que l’on se soit mariés au moins une fois., acheva-t-il, la regardant droit dans les yeux.  

 

Il vit ses pupilles s’écarquiller de surprise, des questions muettes flottant dans son regard, attendant la confirmation qu’il était sérieux, qu’elle n’était pas en train de rêver.  

 

- Alors… Kaori…, commença-t-il, posant un genou à terre.  

- Acceptes-tu de devenir ma femme ?  

- Tu n’as pas à faire ça, Ryô…, souffla-t-elle, le cœur battant à tout rompre.  

- Je sais… Avec toi, je n’ai aucune obligation… mais beaucoup d’envies… beaucoup beaucoup d’envies…, lui assura-t-il avec un sourire coquin.  

- Alors ? Tu acceptes ?, l’interrogea-t-il de nouveau.  

 

Il la regarda essuyer les larmes de joie qui coulaient de ses jolis yeux, voyant ses doigts trembler légèrement. Il ne doutait pas un instant qu’elle était heureuse et pouvait ainsi patienter un long moment. D’un autre côté, il voyait bien que leurs amis eux attendaient, certainement impatients de savoir si Kaori allait accepter. Comment pouvaient-ils seulement en douter ?  

 

- Je peux rester comme ça toute la journée, Sugar, mais j’ai promis une belle fête avec de bonnes bouteilles à mes deux compères. Tu sais comme Umi est chatouilleux sur la marque du whisky et la température à laquelle il faut le boire…, plaisanta-t-il.  

- Oui…, souffla-t-elle.  

- C’est oui, Ryô !, lui dit-elle, lui tendant la main pour qu’il se relève.  

 

Ce qu’il fit après avoir retiré l’alliance qu’elle portait à son annulaire gauche. Il ne refusa pas non plus l’étreinte dans laquelle elle l’enveloppa.  

 

- Alors ?, finit par s’écrier Miki, n’en pouvant plus d’attendre.  

- Ben… elle a dit oui., répondit-il tout simplement.  

 

Aussitôt, la bande applaudit et se mit en branle pour installer des chaises.  

 

- Quand est-ce que…, lui demanda-t-elle.  

- Si on attendait pour les questions de logistique ? Le capitaine nous a prêtés l’endroit pour deux heures maximum. Il ne peut pas en interdire l’accès plus longtemps., lui dit-il.  

- On aurait pu attendre d’être rentrés…, objecta-t-elle.  

- Je n’avais pas envie d’attendre plus longtemps., lui répondit-il.  

- Eriko n’est pas venue les mains vides., lui apprit-il, s’écartant.  

- Je te donne dix minutes, ça ira ?, la questionna-t-il.  

 

Kaori regarda autour d’elle, scruta l’océan, puis revint sur son fiancé, habillé d’un pantalon blanc et d’une chemise toute aussi blanche. Elle posa les mains sur les boutons et les défit un à un.  

 

- Ce n’est pas vraiment le moment, Kaori… On aura tout le temps après pour…, murmura-t-il, le désir perçant dans sa voix.  

- La situation appelle à… certaines adaptations., répondit-elle.  

- Donne-moi juste une minute., lui dit-elle quand elle eut terminé.  

- D’accord., acquiesça-t-il, s’éloignant.  

 

Aussitôt Eriko accourut, une housse à la main. Elle commença à ouvrir la fermeture éclair dévoilant l’étoffe d’une robe de mariée certainement ravissante mais Kaori posa la main sur la sienne.  

 

- Je te remercie Eriko mais, aujourd’hui, je te demande juste d’être mon amie et d’assister à mon mariage., lui demanda-t-elle.  

- Mais il te faut une robe…, plaida la styliste.  

- Oui… enfin non… il me faut une tenue de mariage adaptée et j’ai trouvé., lui affirma la rouquine.  

- Vraiment ?, s’étonna Eriko.  

 

Kaori hocha la tête tout en déboutonnant sa robe blanche. Elle réajusta son bikini blanc, se recoiffa et attendit l’approbation de son amie qui ne put s’empêcher de retoucher légèrement sa tenue. Elle le lui concéda, l’ayant privée du plaisir de lui faire porter une belle robe blanche.  

 

- Tout est parfait, Eriko. Tant qu’il est là, c’est parfait., lui assura Kaori.  

- Je suis heureuse pour toi ! Vraiment heureuse., lui affirma son amie.  

- Moi aussi., fit la rouquine, l’entraînant vers l’espace aménagé pour le mariage.  

- Et merci d’être venue., ajouta-t-elle, la serrant brièvement dans ses bras.  

 

Sans plus attendre, elle se dirigea vers Ryô qui l’attendait en tête de ce qu’elle pouvait qualifier de scène. Elle fut surprise de voir le capitaine du paquebot à ses côtés.  

 

- Kyyyaaahh !, hurla-t-elle soudain, sentant une main se poser sur ses fesses.  

 

Elle se retourna et gifla le Professeur qui avait entre temps tenté de poser les mains sur ses seins mais ne toucha que les mains de Ryô.  

 

- Ce n’est pas le jour pour commencer à jouer les pervers, Professeur. Plus de geste déplacé envers Kaori., le prévint-il, le regard noir.  

- Elle sait bien se défendre. Pas besoin d’intervenir, Babyface., lui dit le vieil homme.  

- Je le sais… depuis bien longtemps et je n’attendrai pas plus pour l’épouser… à nouveau., répondit Ryô, prenant sa compagne par la main et l’emmenant devant le capitaine.  

 

Celui-ci ouvrit un porte-document avant de s’éclaircir la voix et relever le regard vers l’assemblée.  

 

- Mesdames et messieurs, nous sommes réunis pour célébrer à nouveau l’union de Kaori et Ryô qui ont souhaité renouveler leurs vœux pendant leur lune de miel en présence de leurs amis. Commençons par la traditionnelle question… même si elle n’est plus vraiment utile. Si quelqu’un voit une raison quelconque d’empêcher cette union, qu’il parle maintenant ou se taise à jamais., annonça le capitaine.  

 

Ils entendirent soudain du bruit venant de l’escalier et Mick et Umi se dépêchèrent d’aller voir, barrant le passage aux importuns.  

 

- C’est fermé temporairement., annonça l’américain.  

- On voulait juste prendre le toboggan., plaida un touriste.  

- Revenez dans deux heures. Le mariage sera fini., fit Umibozu.  

- Un mariage ? Chouette ! On peut rester ?, demanda l’inconnu, ses amis approuvant.  

 

Mick se tourna vers Ryô qui haussa les épaules, souhaitant juste continuer la cérémonie qui officialiserait sa relation avec Kaori. C’était ce qu’il avait voulu pour elle, pour lui, pour tous ceux qui les avaient entourés et aidés : un symbole. Les deux hommes laissèrent passer les nouveaux venus qui se mirent debout derrière la bande d’amis.  

 

- Donc je disais : si quelqu’un…, reprit le capitaine.  

- Personne n’a rien à dire., le coupa impatiemment Miki.  

- Pardon… mais personne ne peut les séparer et surtout pas maintenant., s’excusa-t-elle.  

- C’est bien l’impression que j’avais mais ça fait partie du rituel., s’amusa le capitaine.  

- Ryô, Kaori, je vais vous laisser parler, exprimer vos vœux pour votre mariage et votre vie à deux., les invita-t-il.  

- Je vais commencer puisque j’ai eu un peu plus de temps pour me préparer que toi., proposa Ryô.  

 

Il se tourna vers sa compagne et prit ses deux mains dans les siennes.  

 

- Kaori, tu es entrée telle une tempête dans ma vie et j’ai pesté tant et plus face aux changements que tu as initiés dans mon appartement, mes habitudes… et dans mon cœur. Aujourd’hui, je suis plus qu’heureux que tu m’aies tenu tête et que tu aies tenu bon., lui dit-il, caressant le dos de sa main du pouce.  

- Tu es… Tu es mon rayon de soleil, la lumière qui guide mes pas et il m’a fallu marcher pour arriver jusque toi, jusque là. Aujourd’hui, je ne veux plus quitter ton halo. Je veux marcher à tes côtés et te voir resplendir parce que je ne me sens jamais aussi bien que lorsque tu es bien et me souris comme tu sais si bien le faire. Je n’attends qu’une chose de ta part : dis-moi que tu as envie de faire ce chemin avec moi., conclut-il, portant ses mains à ses lèvres.  

- Quelqu’un a chronométré ? Je crois qu’il est resté sérieux plus de trois minutes., pipa Saeko, amusée et surtout attendrie par les mots de son ami.  

 

Sa remarque fit rire l’assemblée ainsi que les mariés.  

 

- Suis-je la seule à savoir à quel point tu es un homme sérieux ?, demanda Kaori à son compagnon.  

- Tu es la seule femme face à moi alors il faut croire., répondit-il malicieusement.  

- C’est vrai., acquiesça-t-elle, lui envoyant un sourire d’une douceur incroyable.  

- Je vais commencer par te répondre : je ferai ce chemin avec toi comme tu me le demanderas, main dans la main, les yeux bandés, devant ou derrière toi, bref, en toute confiance comme depuis qu’on se connaît., lui affirma-t-elle.  

- Tu es un homme troublant et plein de mystères, Ryô. Tu n’es pas facile à saisir et je suis sûre que tu me réserves encore bien des surprises, ce qui nous annonce de nombreuses années intéressantes., fit-elle.  

- Oh oui…, répondit-il avec un petit sourire.  

- Je pense que la meilleure manière de te saisir est de te laisser libre. Tu es bourré de contradictions. Un homme complexe et pourtant très simple, volage en apparence mais très fidèle envers sa famille et ses amis, sérieux et insouciant… Je vais m’arrêter là parce que j’en aurai pour des heures à évoquer tout cela et nous avons mieux à faire. Voilà ce que je peux t’assurer : mon amour pour toujours, ma fidélité, ma confiance envers et contre tout et mon soutien quoiqu’il adviendra. Je serai toujours là pour toi comme je sais que tu le seras pour moi et je n’aurai de cesse de te rendre aussi heureux que possible., lui promit-elle.  

- Ils sont beaux ensemble., entendirent-ils de l’assistance.  

- Pourquoi on n’a pas pensé à ça ?, fit une autre voix.  

- Parce qu’on n’aurait pas pu emmener toute la famille., lui répondit-on.  

- Je suis déjà heureux ainsi, Kaori. Je n’ai besoin de rien de plus., lui affirma Ryô.  

- Si nous continuions ? Nous n’avons pas tout à fait fini., leur rappela le capitaine du paquebot.  

 

Les deux mariés acquiescèrent et Ryô glissa une alliance dans la main de sa femme, pour qu’elle puisse procéder à l’échange des alliances.  

 

- Ryô, acceptez-vous de prendre Kaori pour épouse, de l’aimer et de la chérir dans les bons comme les mauvais moments, de l’honorer chaque jour qui passera…  

- Ca, y a pas de risque…, pipa Mick, amusé.  

 

Malgré le coup de coude qu’il reçut de sa moitié, sa remarque fit mouche et tout le monde se mit à rire.  

 

- Et de la soutenir dans la bonne santé et la maladie jusqu’à ce que la mort vous sépare ?, fit le maître de cérémonie.  

- Je le veux., fit Ryô posément, regardant sa compagne.  

- Kaori, acceptez-vous de prendre Ryô pour époux, de l’aimer et de le chérir dans les bons comme les mauvais moments, de l’honorer chaque jour qui passera et de le soutenir dans la bonne santé et la maladie jusqu’à ce que la mort vous sépare ?, lui demanda le capitaine à son tour.  

- Je le veux., répondit-elle, se surprenant elle-même par le calme qu’elle ressentait.  

 

Elle s’était sentie extatique jusqu’à présent, impatiente, et s’était même demandée comment elle ferait pour ne pas interrompre l’orateur avant la fin mais, d’un seul coup, c’était retombé et elle était calme, patiente, de ces patiences que l’on ressent une fois les choses assurées.  

 

- Etes-vous prêts à procéder à l’échange des alliances ?, les interrogea-t-il.  

- Oui., répondirent-ils en chœur.  

 

D’un signe, il les invita à procéder.  

 

- Ryô, par cette alliance, je te prends pour époux et te promets amour et fidélité., lui annonça Kaori, glissant l’anneau au doigt.  

- Kaori, par cette alliance, je te prends…, commença-t-il avant de s’arrêter, observant l’anneau puis sa compagne attentivement.  

- Non, pas comme ça., pensa-t-il à voix haute.  

 

Il ne fit pas attention au souffle de surprise qu’expira l’assemblée, aux regards noirs de ses amis ni au fait que Mick s’était levé d’un coup. Un court instant, il ignora aussi la lueur d’incompréhension du regard de sa compagne qui tentait de faire bonne figure alors qu’elle ne comprenait pas ce qui se passait et se demandait si c’était le moment où son rêve prenait fin alors qu’il devait tourner au meilleur.  

 

- Je ne te prends pas pour épouse, Kaori. Je sais que ce sont les paroles consacrées mais elles sont loin de correspondre à l’essence de notre relation., fit-il, plongeant dans son regard.  

- Excuse-moi, je ne voulais pas te faire peur., lui dit-il, comprenant l’inquiétude qu’il venait de lui infliger.  

 

Il leva la main et caressa sa joue avec tendresse.  

 

- Il n’est pas question de possession entre nous mais de partage, de don et tu m’as donné tellement pendant toutes ces années… Alors Kaori, je me donne à toi comme époux et par cette alliance, je te promets mon amour, ma fidélité et mon soutien indéfectibles pour le restant de nos jours. Je te promets également de donner le meilleur de moi-même pour que notre relation soit une source d’épanouissement pour nous deux. Je t’aime, Kaori., lui affirma-t-il, glissant l’alliance à son annulaire gauche.  

 

Il eut à peine le temps de finir qu’elle passa les bras autour de son cou et l’embrassa sans aucune retenue, des larmes d’émotions coulant de ses yeux. Les mots de son compagnon l’avaient émue au-delà de ce qu’elle aurait pu exprimer. Il s’était exprimé avec une telle douceur, presque de la ferveur aurait-elle même pu dire, qu’elle savait qu’il en pensait chaque mot… et non seulement il les pensait mais il les avait vocalisés devant tous leurs amis et même des inconnus.  

 

- Je vous déclare mari et femme. Vous embrassez déjà la mariée…, s’amusa le capitaine, refermant son porte-document alors que les applaudissements les entouraient.  

- Il faudrait songer à respirer !, cria quelqu’un derrière eux, ce qui poussa le couple à se séparer.  

- Je t’aime, Ryô. Si tu savais combien je t’aime…, murmura la jeune mariée, le regard brillant de bonheur.  

- Je crois que j’en ai une vague idée…, pipa-t-il, un léger rire dans la voix et la serrant contre lui.  

- Seulement vague ? Il faut peut-être que je te rafraîchisse la mémoire., plaisanta-t-elle.  

- Dans cette tenue ? Je crois que je vais me laisser tenter., chuchota-t-il contre ses lèvres.  

- Comme tu voudras., fit-elle, s’écartant et échappant à sa bouche quémandeuse.  

 

Avec un grand sourire, Kaori le poussa et, après avoir fait trois pas en arrière, Ryô tomba en arrière dans la piscine. Elle ne le laissa pas seule cependant et plongea pour le rejoindre. Elle se retrouva rapidement enlacée et plaquée contre le corps de son mari, ses lèvres collées aux siennes, se laissant remonter à la surface. Ils sentirent à peine les remous provoqués par l’arrivée des autres touristes qui en profitèrent pour quitter la cérémonie par le toboggan.  

 

- Vengeance ?, demanda le nettoyeur à sa femme, le regard pétillant d’humour.  

- Non. Juste une grande envie de conclure cette cérémonie de manière mémorable., répondit-elle, effleurant ses lèvres.  

- C’est réussi… sauf que je vais avoir beaucoup plus de mal à cacher l’effet que tu me fais dans cette tenue. J’adore ta robe blanche., lui confia-t-il avec un sourire coquin.  

- J’étais sûre qu’elle te plairait. J’espère qu’elle a été à la hauteur de la surprise que tu m’as faite., lui dit-elle, se laissant hisser sur le bord de la piscine.  

 

Elle vit qu’il détailla son corps avant de retirer sa chemise et la lui tendre.  

 

- Enfile ça le temps de sécher. Je n’ai pas envie de courir après le Professeur qui courra après toi., fit-il.  

- Alors tu comptes rester ?, l’interrogea-t-elle.  

- Pas toi ? Ca serait peut-être inconvenant de ne pas célébrer cela avec nos amis., répondit-il, se hissant à ses côtés.  

- C’est vrai mais j’avoue que tu m’as manqué ce matin et tu es drôlement sexy habillé ainsi., lui avoua-t-elle, un regard de convoitise l’observant.  

- Tenez ! C’est pour vous., leur offrit Miki, tendant deux coupes entre eux.  

- Merci Miki., fit Kaori, se redressant.  

- Deux heures et on s’éclipse., murmura Ryô à son oreille.  

- Prends des forces., ajouta-t-il, déposant un baiser sur sa tempe.  

 

Il l’entendit rire et sourit, passant un bras autour de sa taille et l’emmenant vers la table dressée non loin et comportant des boissons et des petits fours.  

 

- Merci commandant d’avoir pris de votre temps pour nous accorder cette faveur., le remercia Ryô, lui tendant la main.  

- De rien, ça change de la routine. Et c’est un plaisir de partager ces moments de bonheur., lui retourna-t-il, acceptant le verre que le marié lui tendait.  

- Ca restera gravé dans nos mémoires pour le restant de notre vie., fit Kaori.  

- En tout cas, merci d’avoir permis tout cela en si peu de temps., ajouta le marié.  

- Je vous en prie. Je vais vous laisser. Profitez de cette journée et de l’espace pendant encore une heure et demi., leur dit leur interlocuteur avant de se retirer.  

- Babyface…, l’interpela le Professeur.  

- Professeur…, répondit Ryô, se tournant vers lui.  

 

Le vieil homme le toisa de la tête aux pieds et lui donna un coup de canne dans les jambes.  

 

- Tu en as mis du temps à te décider ! J’espère que tu n’es pas trop rouillé pour satisfaire ta toute nouvelle femme !, se moqua-t-il.  

- Professeur…, gronda le marié.  

- Je peux m’interroger quand même quand je vois que tu restes là alors qu’une beauté sexy est juste à côté de toi. Moi, je n’attendrais pas pour la déshabiller et…, commença le Professeur avant de se jeter sur Kaori qui hurla avant de le prendre par la peau du dos et de l’envoyer dans la piscine.  

- Il n’a pas tort… Tu attends quoi pour entamer ta vraie lune de miel ?, pipa Mick, malicieux.  

 

Les deux époux s’observèrent un instant avant de se sourire.  

 

- Tu as une réputation à sauver, je crois…, fit Kaori.  

- J’en ai bien l’impression alors…, répondit Ryô.  

 

Il se tourna vers elle et la prit dans ses bras sans prévenir, lui faisant lâcher un cri de surprise précédant un rire joyeux.  

 

- On se retrouve dans deux jours pour le débarquement. Je vous confie le Professeur !, leur dit-il, s’éloignant.  

- Quoi ?! Oh non ! Ryô, reviens ici !, l’appela l’américain.  

 

Le nettoyeur occulta les cris de rappel et se concentra uniquement sur le sensuel fardeau qu’il tenait dans ses bras.  

 

- C’était une magnifique surprise, Ryô…, murmura Kaori lorsqu’il la posa sur le lit de leur chambre.  

- Ravi que ça t’ait plu., acquiesça-t-il, retirant ses vêtements encore humides.  

- Je n’avais pas besoin de cela, tu sais., ajouta-t-elle, l’imitant.  

- Je te crois mais, moi, j’en avais envie, peut-être même besoin… et j’ai découvert que c’était très agréable de céder à ses envies., répondit-il, s’allongeant à ses côtés et l’enlaçant.  

- C’est vrai alors n’hésite pas., l’invita-t-elle, venant chercher ses lèvres.  

 

Il la prit au mot et l’embrassa, doux prélude à l’assouvissement des envies qui le tenaillaient. 

 


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