Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: Mercury80

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 35 chapters

Published: 04-01-22

Last update: 14-05-22

 

Comments: 18 reviews

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RomanceHumour

 

Summary: NC-17 Nos nettoyeurs embarquent pour une joyeuse croisière.

 

Disclaimer: Les personnages de "The L Boat" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: The L Boat

 

Chapter 31 :: Chapitre 31

Published: 02-04-22 - Last update: 02-04-22

Comments: Bonsoir, voici la suite de l'histoire. Il est possible que je ne puisse poster la suite avant deux ou trois semaines. Prenez soin de vous. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35


 

Chapitre 31  

 

- Mick, tu as vu Ryô ?, l’interrogea Kaori.  

- Oh, ma Kaori, tu es drôlement jolie ce matin., s’exclama l’américain, passant un bras autour de la taille de son amie.  

 

Celle-ci lui adressa un sourire radieux et se laissa entraîner vers une table où Mick lui présenta une chaise. Sans rien lui demander, il leur commanda deux cafés avant de prendre place à ses côtés.  

 

- C’est drôlement agréable cette croisière, tu ne trouves pas ? J’ai peine à croire que dans deux jours tout cela sera fini., soupira-t-il, jetant un regard sur les environs.  

- C’est vrai. C’est passé tellement vite., acquiesça la rouquine, cherchant du regard son homme.  

- Tu…  

- Tu m’étonnes…, la coupa-t-il sans faire attention.  

- Avec tout ce qui s’est passé entre Ryô et toi, et puis ces Daishi et Hideo… Ca n’a pas été de tout repos.  

- Non, c’est vrai mais si rien ne s’était passé, ça aurait été un peu trop calme, non ?, plaisanta-t-elle.  

- C’est pas faux… quoique… vous vous êtes bien arrangés pour vous amuser à nos dépens…, lui fit-il remarquer.  

 

Se demandant à quel point leur cachotterie pouvait l’avoir blessé, Kaori baissa les yeux tout en tournant la cuillère dans sa tasse.  

 

- On s’est aperçus que vous aviez tenté de nous pousser dans les bras l’un de l’autre mais, je ne peux pas parler pour Ryô bien sûr, pour ma part, je pense qu’on avait aussi besoin d’un peu de temps seuls à deux, à couvert., lui expliqua-t-elle.  

- Je suis désolée si on t’a blessé., s’excusa-t-elle malgré tout.  

- Ne t’excuse pas., lui répondit Mick, prenant sa main.  

- Je suis tellement heureux qu’il se soit enfin décidé à avancer avec toi., lui affirma-t-il avec un sourire visiblement ravi.  

- Je n’aurai plus à faire tout mon cirque à chaque fois qu’on se croisera., ajouta-t-il, amusé.  

- Tu veux dire que tu faisais ça pour le faire bouger ?, s’étonna-t-elle.  

 

Mick ricana, ravi de son petit effet. Il aimait l’idée que, même après tout ce temps, il arrivait encore à la surprendre. Pourtant, il ne pouvait pas dire qu’elle n’était pas perspicace. Pour avoir compris Ryô comme elle l’avait fait, ça n’était plus à prouver.  

 

- En partie. L’autre partie, c’est que c’est très plaisant de te dire à quel point je te trouve jolie., lui avoua-t-il.  

- Je ne fais pas de mal tant que je ne te touche pas et je peux compter sur tes réflexes et ceux de Ryô au pire…, s’amusa-t-il.  

- Je n’arrive pas à y croire., murmura-t-elle, secouant la tête.  

- Et moi, qu’est-ce que je dois dire ? Mon pote devient un homme respectable qui refuse le numéro des jolies filles et me voilà contraint de faire pareil que lui…, plaisanta-t-il, le regard rieur.  

- Contraint ? Tu m’en diras tant… Ca n’a pas eu l’air de te poser un gros souci de te tenir correctement sur cette croisière malgré le nombre de maillots de bain que tu as vus à la piscine., lui retourna-t-elle, un sourcil levé.  

- Kazue me suffit. Avant qu’on se rencontre, je n’aurais jamais pensé le dire mais je l’aime et oui, elle me suffit., lui confia-t-il sereinement.  

 

Kaori le regarda brièvement avant de détourner les yeux, se demandant si c’était ce que Ryô pensait également d’elle. Elle en avait longtemps douté mais aujourd’hui elle en était sûre. Oui, elle en était sûre.  

 

- Tout comme je sais que tu suffis à Ryô., fit Mick malgré tout, se demandant si elle avait suffisamment confiance en son ami sur ce point-là.  

 

C’était tout neuf après tout pour eux deux et la confiance n’était peut-être pas installée jusque là.  

 

- Je sais. En parlant de Ryô… tu ne sais pas où il est ? Il m’a dit qu’on se retrouverait dans la matinée mais il n’a pas dit où…, lui expliqua-t-elle.  

- Il te manque ?, la taquina l’américain.  

- Euh… oui…, lui confia-t-elle, les joues rosies.  

- Je dois te sembler idiote mais je me suis habituée à ce qu’on passe beaucoup de temps ensemble et je veux en profiter autant que possible tant qu’on sera ici., expliqua-t-elle.  

 

Mick sourit à la tendresse dans la voix de son amie et posa la main sur sa joue, la caressant doucement.  

 

- Tu n’es pas idiote. Tu es juste amoureuse et enfin libre de l’être… pour trop peu de temps. Alors profite., lui conseilla-t-il.  

- Quand tu auras retrouvé ton homme. Je peux t’aider à le chercher si tu veux., lui proposa-t-il, tendant la main à Kazue qui arrivait.  

- Non, restez tous les deux et profitez vous aussi de ce temps hors du temps., leur dit-elle, embrassant son amie avant de les quitter.  

- Tout va bien ?, demanda Kazue à son compagnon.  

- Très bien, darling. Elle cherche Ryô., lui expliqua-t-il.  

- Tu lui as dit où il était ?, l’interrogea-t-elle.  

 

Il l’attira sur ses genoux et l’embrassa avec douceur. Quand il s’écarta, il prit sa main et joua avec un temps. Il avait beaucoup de temps pour réfléchir pendant cette croisière et le courage qu’avait eu Ryô pour entamer sa relation avec Kaori et avancer comme il l’avait fait lui donnait bien des idées.  

 

- Je ne sais pas où il est…, répondit-il avec un sourire amusé.  

- Mais pourtant…, objecta-t-elle.  

- Je sais mais mon ami m’a demandé un service et je le lui rends sans réfléchir., lui affirma-t-il, sachant qu’un jour, peut-être dans pas si longtemps, il aurait peut-être lui aussi besoin de son aide.  

- Même si Kaori se fait du souci ?, objecta-t-elle doucement.  

- Oui parce que je sais qu’il ne lui fera pas de mal., lui affirma-t-il.  

- Si on allait faire un tour ?, suggéra-t-il, se levant tout en la tenant.  

- Avec plaisir., acquiesça-t-elle.  

 

Kaori déambulait dans les couloirs toujours à la recherche de Ryô. Elle avait bien cru le voir passer au loin mais le temps de rejoindre l’endroit, il n’y avait plus aucune trace de la silhouette qu’elle avait aperçue et elle ne savait dire si elle s’était trompée ou non. Elle commençait réellement à s’impatienter et elle décida de retourner à sa cabine, se disant qu’elle avait peut-être mal compris et, si ça se trouvait, Ryô l’attendait là-bas et s’impatientait.  

 

Elle pressa le pas, soudain sûre de son fait, et arriva presque en courant à sa cabine. Lorsqu’elle sortit cependant la clef, elle fronça les sourcils, ne ressentant pas la présence familière. Elle se reprit en se disant qu’il voulait peut-être la surprendre et avait donc masqué sa présence.  

 

- Tu ne me surprendras pas, Saeba…, murmura-t-elle, se sentant d’humeur joueuse.  

 

Elle appuya tout doucement sur la poignée de la porte et la poussa en silence. Elle jeta rapidement un œil dans la pièce avant d’avancer et de refermer prudemment derrière elle. Il était passé, c’était sûr. Certaines choses avaient bougé. Avec un sourire, elle ouvrit brusquement la porte de la chambre et y pénétra.  

 

- J’étais sûre…, commença-t-elle, triomphante, avant de se taire.  

 

Personne… Il n’y avait personne mais pourtant, elle avait bien raison : il était passé. Sur le lit, étaient posés sa robe blanche et son bikini blanc, celui qu’il lui avait déjà dit vouloir revoir sur elle. Dépitée, elle jeta quand même un œil dans la salle de bains mais ne l’y trouva pas et elle revint s’asseoir sur le lit, faisant voler la feuille posée entre les vêtements. Elle la prit et lut le message : « Au choix ».  

 

- Que veux-tu que je choisisse… Je ne sais même pas pourquoi…, grogna-t-elle, fâchée et surtout frustrée.  

 

Elle ne le laisserait pas faire… quoiqu’il soit en train de faire… même si ce n’était pas une bêtise… En tous cas, elle ne le laisserait pas seul pour le faire. Il ne leur restait que trois précieux jours de paix et liberté. Après… Après, ils devraient composer, rejouer la comédie, faire semblant de ne pas avoir avancé. Il devrait certainement recommencer à draguer et elle à sortir sa massue et, même si elle comprenait et avait totalement confiance en lui et en elle désormais, elle n’avait plus envie de tout cela. Elle avait juste envie de l’aimer dans la sérénité… enfin une certaine sérénité compte tenu de leur vie.  

 

Froissant la feuille en boule, elle se leva et ressortit de la cabine. Elle avait besoin de prendre l’air, d’évacuer ces pensées moroses avant de le retrouver. Elle savait qu’il sentirait son souci et que ça le toucherait et elle ne le voulait pas. Elle se dirigea vers un pont et partit vers l’avant du paquebot. Elle s’appuya sur le bastingage et observa l’océan qui s’étendait à perte de vue devant elle. Elle resta là un long moment, occultant progressivement tout ce qui n’était pas l’étendue bleue. Elle se rendit bien compte que quelqu’un était venu s’accouder à côté d’elle mais elle resta perdue dans ses pensées, ignorant que le nouveau venu venait d’empêcher silencieusement deux hommes intéressés de venir l’accoster.  

 

- Tout se passera bien…, entendit-elle soudain.  

 

Elle se tourna, à peine surprise par la voix bourrue qui venait de la sortir de ses songes.  

 

- Umi… Si j’avais dû parier, j’aurais certainement gagné…, plaisanta-t-elle.  

- Tu n’aurais pas parié sur Ryô ?, lui retourna-t-il.  

 

Elle l’observa un instant et sourit en s’appuyant de nouveau sur le garde-corps.  

 

- Ryô a toujours été là mais, toi, tu as tendance à arriver aux moments cruciaux, ceux où je me pose de questions… comme maintenant., avoua-t-elle.  

 

Falcon se sentit touché par sa confession. Il avait de l’affection et du respect pour elle et, même s’il n’avait jamais eu l’intention de prendre une deuxième femme sous son aile, elle avait réussi à le toucher et il avait veillé de plus ou moins loin sur elle, la protégeant elle ainsi que ce qui naissait entre son compère-rival et sa jeune protégée. Ca lui rappelait ce qu’il aurait pu vivre avec Miki mais qu’il avait repoussé par peur. Heureusement, il avait eu une deuxième chance.  

 

- Tu veux en parler ?, lui demanda-t-il.  

- Je ne veux pas t’embêter avec ça., lui répondit-elle.  

- Lorsque Miki est revenue dans ma vie, j’ai bien cru que ça ne fonctionnerait jamais. Ca faisait longtemps que j’étais habitué à être seul., fit-il.  

 

Elle attendit une suite qui ne vint pas et sourit. Elle avait compris. Il avait dit ce qu’il avait à dire, à elle d’en déduire le message. Elle prit quelques secondes pour réfléchir, se remémorer tout leurs parcours et esquissa un sourire, se sentant un peu plus légère.  

 

- Il faut juste que je m’habitue à l’idée que les choses vont changer en rentrant, que certaines… habitudes devront reprendre leurs cours d’une certaine façon. Ca ne signifie pas que ce sera moins beau que ce qui s’est passé ici ni un retour en arrière. Ce sera juste différent et on trouvera nos marques., résuma-t-elle.  

- Certaines choses resteront immuables comme le besoin de vous protéger mais vous avez tous les deux su vous adapter en tout temps. Vous continuerez à le faire., lui affirma-t-il posément.  

- Tu as raison. Merci Umi., le remercia-t-elle.  

- Ryô finira peut-être par déteindre sur moi et me rendre plus insouciante., plaisanta-t-elle, riant légèrement.  

- Enfin, un petit peu plus maîtresse de mes émotions parce qu’il est loin d’être aussi insouciant qu’il le laisse paraître., murmura-t-elle.  

 

Umibozu se contenta de sourire face à cette remarque des plus sensées. S’il avait été surpris de l’attachement de son rival à la jeune femme, il avait vite compris que ces deux-là étaient les mieux placés pour se comprendre mutuellement.  

 

- Au fait, tu ne sais pas où est Ryô ? Il est parti ce matin sans me dire quand on se retrouverait., lui demanda-t-elle.  

- Je ne sais pas. Il te retrouvera certainement quand ce sera le moment., lui affirma-t-il, se retournant brusquement et s’en allant.  

 

Kaori le suivit du regard, se demandant ce qui lui prenait soudain. Elle allait l’interpeler lorsque Miki arriva comme une furie avec trois verres en main.  

 

- Vous devez goûter ça ! C’est une tuerie., leur annonça-t-elle, leur tendant un verre chacun.  

- Je dois retrouver Ryô., s’excusa Kaori, se retournant pour partir.  

 

Le couple Ijuin échangea un bref regard et Miki rattrapa son amie par le bras.  

 

- Ryô peut attendre deux minutes. Tu dois goûter cela et ainsi tu pourras le faire goûter à Ryô., insista-t-elle.  

- Miki…, objecta Kaori.  

- Goûte. Tu m’en diras des nouvelles. Tu me diras surtout si tu reconnais les ingrédients pour que je puisse le refaire au Cat’s., la coupa son amie.  

- S’il te plaît… Ca pourrait faire un carton…, la supplia-t-elle.  

 

La rouquine la regarda avant de sourire et de porter la paille à ses lèvres. Elle aspira le liquide coloré et délicieusement sucré avant de se concentrer sur ce qu’elle goûtait.  

 

- C’est vrai que c’est excellent. Je dirais qu’il y a… de la papaye et de la mangue… peut-être un peu d’ananas mais c’est très léger., lui annonça Kaori.  

- Je me disais aussi. Tu ne penses pas qu’il y a du jus de pommes dedans ?, l’interrogea la barmaid.  

- Non, je ne pense pas., répondit la rouquine, reprenant un peu de la boisson.  

- Et de l’abricot ?, insista Miki.  

- Je ne suis pas sûre. Peut-être un peu de sirop de pêche., concéda son amie.  

- Ah ? Vraiment ? J’ai senti comme une note de jus de raisin., intervint la brune.  

 

Kaori se retint de soupirer et contempla son amie. Elle reprit un peu du jus de fruits et l’observa tout en essayant de percevoir ce qu’avait perçu Miki.  

 

- Non, je ne le sens pas., conclut-elle.  

- Tu es sûre ? Je suis pourtant persuadée., fit Miki, embêtée.  

 

Kaori éclata de rire malgré sa frustration à ne pouvoir rechercher de nouveau Ryô. Après tout, comme l’avait dit Umi, il la retrouverait où qu’elle soit. Elle reprit un peu de jus de fruits et prit tout son temps pour déguster les saveurs.  

 

- Non, pas de jus de raisin. J’en suis certaine. Je vais devoir te laisser. Je dois aller me changer., lui fit-elle savoir, lui rendant le verre.  

- Je suis sûre que tu sauras le recréer., lui affirma-t-elle, les laissant en leur adressant un petit signe.  

- Tu crois que ce sera suffisant ?, demanda Miki à son mari.  

- Je pense., répondit-il.  

- Alors on peut reprendre notre ballade., suggéra-t-elle, posant les verres et glissant sa main dans la sienne.  

 

Il acquiesça et ils s’en allèrent vaquer sur le pont entourant le paquebot pendant que leur amie regagnait sa chambre et se changeait.  

 

- Tu es seule, Kaori ?, l’interrogea Reika alors qu’elle sortait, avec Saeko, de leur cabine en même temps qu’elle.  

- C’est ce qu’il semble., répondit la rouquine, un peu déçue de ne pas avoir trouvé Ryô mais plus sereine qu’avant.  

- Alors on ne peut pas te laisser ainsi, n’est-ce pas, Soeurette ?, fit la détective.  

 

Saeko se contenta d’acquiescer avec un petit sourire entendu.  

 

- Mais avant, tu vas aller changer de vêtement parce que là où on va, tu dois être un peu plus déshabillée, genre bikini., lui fit savoir Reika.  

- Et où va-t-on ?, la questionna Kaori, encline à se laisser guider.  

- Massage. On a rendez-vous toutes les deux. Il y aura certainement une place encore vacante., lui assura Saeko.  

- Bon d’accord. J’en ai pour deux minutes., leur répondit la rouquine, retournant dans sa cabine.  

- Mission accomplie., murmurèrent les deux sœurs avant de se taper dans la main quand elle eut disparu.  

 

Comme convenu, elle revint et elles partirent vers le salon de massage. Une place était bien disponible au salon de massage et elles furent toutes trois conduites vers un salon où on installa une troisième table.  

 

- Il te va vraiment bien, ton bikini., la complimenta Reika.  

- Oui, encore mieux que la première fois où tu l’as mis. Il faut dire que le bronzage est encore plus prononcé.  

- Euh… Merci., bafouilla Kaori, un peu gênée.  

- Ca va me manquer tout ça quand nous serons à Tokyô., soupira Saeko, se laissant bercer par le massage qu’on lui prodiguait.  

- Moi aussi., ajouta Reika.  

- Ryô fait d’aussi bons massages ?, l’interrogea-t-elle.  

- Si je vous le dis, je serai obligée de vous tuer., plaisanta Kaori, leur adressant un sourire malicieux.  

 

Les deux autres femmes rirent de bon cœur avant de fixer leur amie de manière insistante.  

 

- Moi, je dis qu’il passe trop vite à la phase action. Vue sa propension à piquer des sous-vêtements, je suis sûre qu’en moins de deux minutes, tu es nue et juste après…, pipa Reika.  

- Je ne dirai rien. Tu peux m’interroger autant que tu veux, je ne dirai rien, rien du tout., fit Kaori, fermant les yeux.  

- Allez, est-ce qu’il vaut au moins la réputation qu’on lui prête ?, insista la détective.  

 

Kaori garda les yeux fermés et fit semblant de dormir même si le sourire qu’elle esquissa trahit son éveil.  

 

- Qu’en penses-tu, Saeko ? Moi, je dis qu’en tant que bonne assistante, elle couvre son partenaire et le fait que sa réputation est usurpée., affirma Reika.  

- Je ne sais pas… Ca fait longtemps que Ryô l’a gagnée alors elle n’est peut-être pas usurpée…, répondit sa sœur.  

- Mais rien ne dit qu’elle est encore d’actualité., ajouta-t-elle d’un ton moqueur.  

- J’en connais un qui ferait un malheur s’il vous entendait., répliqua Kaori, sereine.  

- Alors si tu ne veux pas être responsable de notre mort, dis-le nous. C’est vrai quoi… Je dois déjà faire le deuil de ma relation avortée avec lui…, se plaignit Reika.  

- Tout cela, Mesdames, relève de ma vie privée et je n’ai rien à vous dire., répondit la rouquine, se laissant aller à son massage.  

 

Elle repensa à la séance qu’elle avait passée avec Ryô et se dit qu’elle allait leur réserver une autre séance, peut-être pour le lendemain s’il y avait encore de la place. L’heure de massage passa rapidement et elles ressortirent toutes les trois complètement détendues de là avant de se diriger vers l’une des terrasses.  

 

- Allez, dis-moi que Ryô te fait d’aussi bons massages., la taquina Reika.  

- Vous tenez tant à le savoir ?, répliqua Kaori, s’arrêtant.  

- Oui… On est curieuse. Après tout, on n’a pas eu l’occasion de tester la marchandise., répondit la détective.  

- Et qui te dit que je suis dans ton cas ?, répliqua Saeko, esquissant un sourire amusé.  

 

Reika se figea et se tourna vers sa sœur, les yeux écarquillés. L’inspectrice resta stoïque et assuma.  

 

- Quoi ? Tu as… Mais quand ? Tu m’as toujours dit que toi et lui…, pipa Reika.  

- Je n’ai aucune obligation de tout te dire., répliqua sa sœur.  

- J’y crois pas !!! Alors j’ai été la seule idiote ?!, s’exclama la détective, s’en allant, énervée.  

- J’adore la faire tourner en bourrique…, rit Saeko, prenant Kaori par le bras et l’entraînant.  

- Je n’ai jamais couché avec Ryô., lui affirma-t-elle.  

- Même si tu l’avais fait, je n’aurais rien à te reprocher., lui retourna la rouquine.  

- Mais rien ne s’est passé. Rien du tout., lui répéta l’inspectrice.  

- D’accord… et merci., répondit Kaori.  

- Kaori, je te cherchais !, entendit-elle soudain.  

 

Elle se retourna et vit Ryô arriver. Il l’enlaça et l’embrassa langoureusement, visiblement heureux de la retrouver… tout comme elle l’était. Elle noua les bras autour de son cou et répondit à son baiser qui se fit plus sensuel.  

 

- On devrait peut-être aller à la cabine…, suggéra-t-il, lui volant un baiser plus léger.  

- Où tu étais passé ? Je t’ai cherché une bonne partie de la matinée., fit-elle, esquissant une légère moue.  

- Je me faisais désirer. Ca a marché ?, l’interrogea-t-il, taquin.  

- Je ne sais pas… Un peu peut-être., admit-elle, le regard malicieux.  

- C’est bon à savoir. Je retenterai ma chance., répliqua-t-il, caressant sa joue.  

 

Reika revint soudain en courant, essoufflée, visiblement soucieuse.  

 

- Que se passe-t-il ?, s’inquiéta sa sœur.  

- Il… Il y a un hélicoptère qui vient de survoler le paquebot., leur expliqua-t-elle.  

- La police ?, l’interrogea Saeko.  

- C’est possible… même si on est loin de toute juridiction., admit-elle.  

- Je ne sais pas mais ils ont balancé une corde plutôt que d’utiliser l’endroit prévu., expliqua la détective.  

- Ca Mesdames, je crois bien que c’est une mission pour nous., annonça Ryô, très sérieux.  

- Partantes ?, leur demanda-t-il, visiblement déterminé.  

 

Toutes se regardèrent et hochèrent la tête, tout aussi déterminées.  

 

- Alors c’est parti ! Un peu d’action !, leur lança-t-il, reprenant son flegme légendaire.  

 

 


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