Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: Mercury80

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 35 chapters

Published: 04-01-22

Last update: 14-05-22

 

Comments: 18 reviews

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RomanceHumour

 

Summary: NC-17 Nos nettoyeurs embarquent pour une joyeuse croisière.

 

Disclaimer: Les personnages de "The L Boat" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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- G: General Audience. All ages admitted. This signifies that the fanfiction rated contains nothing most parents will consider offensive for even their youngest children to see or hear. Nudity, sex scenes, and scenes of drug use are absent; violence is minimal; snippets of dialogue may go beyond polite conversation but do not go beyond common everyday expressions. - PG: Parental Guida ...

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   Fanfiction :: The L Boat

 

Chapter 19 :: Chapitre 19

Published: 15-02-22 - Last update: 15-02-22

Comments: Bonjour, voici la suite de l'histoire. Merci pour vos commentaires qui font super plaisir. C'est vrai que nos amoureux sont très... physiques mais on comprend qu'ils veuillent rattraper le temps perdu à se tourner autour. ;). Bonne lecture.

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35


 

Chapitre 19  

 

Les six membres assis à la table du petit-déjeuner le lendemain matin se regardèrent, interrogateurs.  

 

- Ils devraient être là depuis longtemps, non ?, s’inquiéta Reika.  

- Oui, surtout que le restaurant ferme dans moins de cinq minutes., fit Kazue, consultant sa montre.  

- Ils ont peut-être fait appel au room-service comme hier soir… suggéra Miki.  

- Comme Ryô n’est pas du genre à sauter un repas, je suppose que c’est ce qu’ils ont fait., acquiesça Mick.  

- Ce qui me laisse songeur, c’est la raison pour laquelle ils le font et ne viennent plus manger avec nous., ajouta-t-il, leur lançant à tous un regard où brillait une lueur d’intérêt non dissimulé.  

- Je suppose que tu as peut-être ton idée sur le sujet., fit Saeko, jouant avec son couteau.  

 

Mick la regarda et esquissa un sourire, se demandant si elle envisageait de le corriger s’il disait une éventuelle bêtise.  

 

- Je crois qu’ils font mokkori !, s’écria-t-il, bondissant de sa chaise et prenant sa face de pervers.  

 

Un corbeau avec une veste bleue passa derrière lui poursuivant une libellule avec une perruque rousse. Tous les autres autour de la table étaient consternés.  

 

- Pourquoi je ne suis même pas étonnée ?…, pipa Miki.  

- Ma massue me manque… Vous êtes sûrs que je ne peux pas en utiliser une ?, leur demanda Kazue.  

- Mais pourquoi vous ne voulez pas y croire ?, se lamenta Mick, chassant les deux animaux qui se moquaient de lui.  

- Peut-être à cause de ta face idiote quand tu le hurles à la face du monde…, répliqua Umibozu d’un ton égal.  

 

Mick observa les alentours et vit les visages tournés vers eux, se demandant ce qu’il se passait. Il rit jaune un instant avant de se calmer.  

 

- Bon, ok, je manquais peut-être un peu de crédibilité…, admit-il, se grattant les cheveux.  

- Sans les… mauvaises habitudes, ce serait possible, non ?, leur demanda-t-il.  

- Depuis le temps qu’on les voit se tourner autour, j’aimerais bien y croire mais…, commença Miki, un peu dépitée.  

- Mais justement depuis tout le temps qu’on les voit se tourner autour, ça paraît improbable…, acheva Reika, lançant un regard auquel la barmaid acquiesça.  

- Je crois que nous sommes tous d’accord sur le fait qu’on aimerait bien que ça arrive mais on y croit de moins en moins., approuva Kazue.  

- C’est qu’il n’y a pas plus têtu que ces deux-là…, concourut Saeko.  

- Et obtus…, ajouta Umibozu.  

- Mais… Mais alors pourquoi vous vous êtes tous lancés dans le plan Yin-Yang si vous pensiez que c’était perdu d’avance ?, les interrogea Mick, un peu fâché.  

 

Les cinq autres se regardèrent avant de lui faire de nouveau face.  

 

- Moi, c’était pour te soutenir., avoua Kazue, prenant sa main.  

- Je pense ne pas tromper en disant qu’on a tous envie d’y croire mais, pour ma part, c’est surtout que ça occupe le temps…, avoua l’inspectrice.  

- Toi aussi, tu te sens désœuvrée ?, l’interrogea sa cadette.  

- Oh oui… Ca manque d’action…, soupira Saeko.  

 

Deux corbeaux passèrent au dessus de la table.  

 

- Vous voulez pas qu’on se mange une attaque de pirates pendant qu’on y est ? Perso, le plan Speed 2, ça ne me botte pas…, objecta l’américain.  

- Pour une fois qu’on a un peu de tranquillité, il faut savoir en profiter., affirma Miki.  

- N’est-ce pas, Nounours ?, chercha-t-elle appui auprès de son mari.  

- Hmmm… C’est vrai que c’est… calme…, fit ce dernier.  

- Ca m’aurait été étonné de ta part, Umi…, plaisanta Mick.  

- Et donc vous deux, pourquoi avez-vous suivi ?, les interrogea-t-il.  

- On a le droit de rêver que les charges du café vont diminuer…, avoua la barmaid.  

 

Le serveur vint les avertir que le restaurant fermait et ils se levèrent et quittèrent la salle.  

 

- Donc ça veut dire que vous ne voulez plus participer ?, leur demanda-t-il, s’arrêtant dans le hall.  

 

Tous se concertèrent du regard un instant avant de secouer la tête négativement.  

 

- Non, ça nous occupe… et puis ça te tient à cœur. On peut bien essayer encore pendant le temps qui reste d’arriver à quelque chose., affirma Reika.  

- Merci. Vous êtes de vrais potes., fit Mick, touché.  

 

Délaissant Umi, il se lança dans un câlin général entourant le groupe de filles comme il put. Il se retrouva soudain par terre, se tenant les parties intimes et une marque de pied sur le visage.  

 

- Ce n’est pas une raison pour en profiter pour nous tripoter., gronda Miki.  

 

Comme pour soutenir sa femme, Umibozu marcha sur l’américain pour se diriger vers l’ascenseur. Les portes se refermaient quand Mick se glissa entre elles de justesse, totalement remis.  

 

- Bon… qui vient avec moi prendre des nouvelles de nos mariés ?, demanda-t-il.  

- Tu es sûr que c’est une bonne idée ?, lui retourna Kazue.  

- Je suis inquiet pour ma Kaori chérie…, fit-il, lui adressant un clin d’oeil complice.  

- Peut-être qu’au lieu d’essayer de toujours intervenir, on devrait les laisser tranquilles., suggéra Miki.  

- Les laisser tranquilles, c’est ce qu’on fait déjà en temps normal et on voit où ça les a menés., répliqua-t-il.  

- Il est temps d’agir. Vous avez vu Hideo ou…, commença-t-il avant de lâcher un cri de douleur.  

 

Il se tourna vers Kazue qui lui avait décoché un taquet derrière le crâne.  

 

- Mauvaise idée. Tu te souviens du match de beach-volley ?, lui dit-elle.  

- Ah oui, c’est vrai… Merci darling., répliqua-t-il, prenant sa main et l’embrassant.  

- Bon, vu votre enthousiasme, je vais y aller seul., conclut-il, sortant de l’ascenseur.  

- D’ailleurs, vous n’avez pas entendu des bruits bizarres ces dernières nuits ?, leur demanda-t-il.  

- Quel genre de bruits ?, interrogea Reika.  

- Je ne sais pas trop… On aurait dit des miaulements de chats., fit-il.  

 

Ils sentirent une vague de froid envahir le couloir et se retournèrent intrigués. Umibozu était figé, tout bleu. Sa main tressaillait, comme sa moustache.  

 

- Mais non, ce n’étaient pas des miaulements de chats, n’est-ce pas, Mick ? Mick, dis-lui que tu t’es trompé. Ce n’étaient pas des chats…, insista Miki, lui lançant un regard implorant.  

- Bien évidemment qu’il n’y a pas de chat… C’était juste une comparaison, bien sûr…, rit-il de manière un peu forcée.  

- Tu voulais dire comme des bruits de chiots, c’est ça ?, intervint Saeko.  

- Ah oui ! C’était plutôt ça. J’arrivais pas bien à identifier., insista-t-il.  

- Ce qui est sûr, c’est qu’il n’y a pas de chat dans les parages…, ajouta-t-il, voyant Umibozu revenir à la normale.  

- Sur le bateau…, se corrigea-t-il précipitamment alors que le géant se tétanisait de nouveau.  

- Tu as entendu, Falcon. Il n’y a pas de chat sur le paquebot., le rassura Miki, le prenant par le bras et l’emmenant à leur cabine.  

 

Les quatre autres les regardèrent partir, un léger sourire amusé aux lèvres.  

 

- J’arrive pas à croire qu’un si grand bonhomme puisse avoir peur d’une si petite bête si mignonne., laissa échapper l’américain, toujours aussi perplexe sur la chose.  

- Je n’ai pas peur des chats ! J’y suis allergique !, hurla Umibozu, créant une tempête dans le couloir.  

 

Il rentra brusquement dans sa cabine à la suite de Miki, laissant les quatre autres les cheveux dressés sur leurs têtes à cause de la force du vent.  

 

- Tu n’as rien entendu ?, demanda Kaori à Ryô alors qu’ils étaient sous la douche.  

- Le léger gémissement que tu venais de lâcher ?, lui retourna-t-il avec un sourire coquin, reprenant le butinage de sa nuque.  

- Non, c’était autre chose. On aurait dit un cri mais je n’entend plus rien., lui fit-elle savoir, tendant l’oreille pour écouter si ça arrivait encore.  

- Si ton attention est ailleurs, je vais devoir passer la deuxième., lui annonça-t-il, laissant glisser sa main le long de sa colonne vertébrale.  

 

Elle ferma les yeux et se mordit la lèvre en sentant ses doigts glisser entre ses cuisses et remonter en elle, faisant monter le désir… de nouveau en elle. Soudain, ils entendirent des coups frappés à la porte et sortirent de leur cocon en grognant.  

 

- J’y vais, je renvoie l’emmerdeur et on s’y remet., lui apprit-il, sortant de la douche.  

- Ryô, non… J’y vais., lui opposa-t-elle, le suivant.  

- J’ai dit que je n’étais pas bien hier soir et tu… n’es pas vraiment présentable., lui fit-elle remarquer alors qu’il peinait à cacher son mokkori sous la serviette.  

- Fais vite sinon je me verrai obligé de venir te chercher à poils., lui apprit-il avec une lueur de défi dans le regard.  

 

Elle ne se demanda même pas s’il en serait capable. Il le ferait, elle le savait. Elle enroula une serviette autour d’elle et alla ouvrir alors que de nouveaux coups se faisaient entendre.  

 

- Mick… Bonjour, que me vaut le plaisir ?, l’accueillit-elle, se préparant à refermer la porte s’il lui prenait la mauvaise idée de vouloir lui sauter dessus.  

- Bonjour, ma douce. En fait, on était un peu inquiets de ne pas vous voir ce matin au petit-déjeuner., lui apprit-il, entrant dans la cabine et la fouillant du regard.  

 

Tout était en ordre dans la pièce. Il n’y avait aucune trace d’un chariot de room-service, mais il pouvait déjà avoir été débarrassé, ni de Ryô. Il tendit l’oreille mais n’entendit aucun bruit.  

 

- Je me suis levée il y a peu. Après mon petit coup de mou hier soir, je n’étais pas très bien et je n’ai pas bien dormi., mentit-elle.  

- C’est vrai que tu es cernée mais tu es toujours aussi belle. Tu rayonnes., lui fit-il savoir.  

- Non, tu te fais des idées. C’est juste l’éclairage, le soleil qui donne dans la suite., se justifia-t-elle.  

- Si tu le dis… Tu fais quoi ce matin ?, l’interrogea-t-il.  

- Je pense que je vais essayer de dormir un peu. On se retrouve pour le déjeuner ?, proposa-t-elle, se languissant de retrouver son compagnon.  

- Oui, repose-toi bien., lui souhaita-t-il, déposant un baiser sage sur sa tempe.  

 

Il se dirigea vers la porte et s’y arrêta, se retournant.  

 

- Tu ne sais pas où est Ryô à tout hasard ?, lui demanda-t-il, se souvenant qu’elle n’avait pas eu l’air surprise quand il avait parlé de leur absence, ce qui englobait bien eux deux et non elle seule.  

 

Il garda malgré tout un air impassible en attendant sa réponse et elle soutint son regard sans ciller.  

 

- S’il n’est pas venu, c’est peut-être qu’il avait plus besoin d’être seul que de manger. Tu le connais : toute cette foule, cet espace restreint, ça peut l’étouffer parfois. Il vaut mieux le laisser un peu, je pense., lui conseilla-t-elle, se retenant de jeter un œil vers la chambre pour voir la réaction de son compagnon dont elle sentait le regard sur elle.  

 

Heureusement que Mick n’était pas allé si loin dans la pièce d’ailleurs, nota-t-elle soudain. Elle vit son ami réfléchir un instant avant d’acquiescer.  

 

- Ca lui ressemble assez… et comme il ne peut pas draguer, il faut bien qu’il trouve autre chose. Dommage qu’il ne voit pas plus loin…, laissa échapper l’américain.  

- De quoi tu parles ?, lui demanda-t-elle innocemment.  

- De rien. Repose-toi bien., lui dit-il avant de s’en aller en fermant la porte.  

 

Kaori la regarda un instant avant de retourner dans la chambre où l’attendait Ryô. Il ouvrit les draps et tapota la place à côté de lui. Elle laissa tomber la serviette humide par terre et le rejoignit, se lovant dans ses bras, retrouvant avec aise sa chaleur et son odeur.  

 

- Tu te demandais vraiment de quoi il parlait ?, l’interrogea-t-il, curieux.  

- Non… tu aurais préféré que je lui dise que je devais te rejoindre dans le lit pour faire l’amour ?, lui retourna-t-elle.  

- Non… enfin… Pas aujourd’hui… Laisse-moi encore un jour ou deux pour le faire tourner bourrique et on mettra fin à cette mascarade. Je n’ai aucune intention de cacher notre relation éternellement., lui fit-il savoir, caressant oisivement son épaule nue.  

- On reprend où on en était ?, suggéra-t-elle, levant les yeux vers lui.  

 

Il la contempla un instant avant de caresser son visage avec tendresse.  

 

- Mick a raison : tu es cernée., constata-t-il.  

- On n’a pas vraiment fermé l’oeil de la nuit., lui répondit-elle, se sentant bien malgré tout.  

- C’est vrai et je ne m’en plaindrai pas mais on ferait bien de dormir un peu., lui opposa-t-il.  

- Pourtant… tu avais envie de…, commença-t-elle, rougissant pour finir sa phrase.  

- Et j’en ai encore envie mais qui veut aller loin ménage sa monture., répliqua-t-il, amusé.  

- Le jour où tu me traites de jument, je te massacre, l’Etalon., le menaça-t-elle, le regard pétillant.  

- Loin de moi cette pensée. Toi, tu es ma murmureuse., lui confia-t-il à l’oreille.  

 

Surprise, elle plongea dans son regard et y lut toute sa tendresse et son amour. Elle leva la main et la posa sur sa joue, la caressant doucement avec un léger sourire.  

 

- C’est beau ce que tu me dis., murmura-t-elle, émue.  

- C’est juste… vrai…, admit-il, toujours un peu intimidé quand il lui faisait des compliments.  

 

Elle ne lui avait donné aucune raison de douter mais il craignait toujours un peu de paraître ridicule en le lui disant ou qu’elle ne trouve qu’il en faisait trop.  

 

- Alors j’ai très envie de te faire l’amour encore une fois mais je suggère une heure ou deux de sommeil et de garder nos ébats pour ce soir. L’attente les rendra encore meilleurs., lui vendit-il.  

- C’est certainement plus sage…, admit-elle.  

 

Il se pencha sur elle et l’embrassa avant de la serrer contre lui, s’assurant qu’ils étaient bien couverts. C’était agréable aussi même si une certaine partie de lui lui faisait ressentir sa frustration. Pour une fois, ce ne serait pas celle qui aurait gain de cause. Il n’y avait aucune urgence à satisfaire ses pulsions. Ce n’était pas le coup d’une nuit ni d’une semaine. Il avait toute une vie devant lui désormais pour profiter des charmes de la demoiselle et ils s’étalaient sur bien plus de plans que le sexe. Serein, il s’endormit, la suivant de peu.  

 

- Alors où te cachais-tu ?, s’enquit Mick lorsqu’ils arrivèrent à deux dans le restaurant, feignant de s’être juste rencontrés.  

- J’ai trouvé deux bras accueillants…, glissa Ryô, prenant place après avoir tenu la chaise pour sa partenaire sous le regard ahuri des quatre autres femmes.  

- Quoi ? Ne me regardez pas comme ça. Ca se fait entre couples mariés. Tournez-vous vers vos rustres de maris si vous êtes jalouses !, leur lança-t-il, taquin.  

- Tu veux dire que tu as encore été draguer ? Je croyais que tu voulais jouer le jeu pendant la croisière ?, gronda Mick, prenant la main de Kaori pour la soutenir alors qu’elle ne disait rien.  

- Je n’ai pas dragué. Je suis tombé dessus par hasard sur un pont à l’écart de la foule et je me suis allongé sur elle, entre ses bras sur une surface rebondie et moelleuse., continua le japonais, très sérieux.  

- J’ai passé un très bon moment, seulement nous deux et la mer., ajouta-t-il, le regard malicieux.  

- Tu pourrais au moins avoir un peu de considération pour Kaori plutôt que de le parler tout cela devant elle ! Mais j’oubliais : tu n’en as rien à foutre des autres !, cracha l’américain.  

- Je doute que ma partenaire soit jalouse d’une chaise longue. Elle et moi n’avons pas fait grand-chose…, pipa le nettoyeur, rieur.  

 

Tous le regardèrent, dubitatifs, puis Kaori qui affichait un air serein légèrement moqueur et ils se détendirent, comprenant qu’ils s’étaient faits berner et Mick le premier. Celui-ci grommela sur le côté mauvais plaisantin de son pote puis l’ambiance revint à la normale.  

 

- Tu as meilleure mine que tout à l’heure. Ca fait plaisir à voir., fit Mick.  

- Il faudra quand même que tu fasses quelque chose pour mieux tenir l’alcool., plaisanta Miki.  

- Tu n’as bu qu’une malheureuse coupe de champagne…  

- Il faisait un peu trop chaud dans la pièce. Ca ne m’a pas réussi., se défendit Kaori.  

- Tu trouves ? Moi, j’étais bien., laissa échapper Reika.  

- L’excitation de la gagne avait dû la prendre., vint à la rescousse Ryô, sa main errant sur la cuisse de sa compagne.  

 

Elle lui jeta un petit regard et, se sentant rougir, le détourna aussitôt. C’étaient surtout ses doutes qui avaient provoqué un malaise en elle, doutes prestement balayés par Ryô qui s’était montré franc et rassurant. Discrètement, elle posa la main sur la sienne et la pressa, heureuse de sentir leurs doigts s’entrelacer.  

 

- En tous cas, c’était plaisant de voir que tu as pris le temps de raccompagner ta partenaire., fit Mick, lançant un regard insondable à son ami.  

- Tu as fait quoi après ? Tu as été draguer ?, l’interrogea-t-il.  

- J’avais eu assez de plaisir dans la soirée. Je me suis couché., répondit simplement le nettoyeur.  

- Vraiment ? C’est étonnant de ta part., pipa Mick.  

- Tu aurais voulu que je te dise quoi ?, répliqua Ryô, se retenant difficilement d’enchaîner sur un « que j’ai pris Kaori dans mes bras avant de l’embrasser et de lui faire l’amour sur la terrasse ? ».  

 

Il avait bien envie de se jouer de son ami mais pas aux dépens de Kaori qui n’apprécierait certainement pas de voir leur intimité ainsi exposée d’une part et qu’il prêche le vrai pour avoir le faux pour détourner l’attention de leurs amis d’autre part.  

 

- Je ne sais pas…, mentit l’américain.  

- Et sinon… ça vous fait quoi de coucher ensemble ?, leur demanda-t-il avec un petit sourire amusé.  

 

Kaori qui avalait une gorgée d’eau se mit à tousser, virant au rouge pivoine, alors que Ryô lança un regard ennuyé à son ami avant de tapoter doucement dans le dos de sa compagne.  

 

- Ca va aller ou je dois le tuer pour te venger ?, lui demanda-t-il, taquin.  

- Ca va aller., pipa-t-elle d’une voix éraillée.  

 

Il posa la main sur sa nuque, prêt à la caresser, mais s’arrêta quand il s’en rendit compte. Voyant le regard des autres, il décida de détourner l’attention et se tourna vers son ami.  

 

- Et toi ? Le canapé est accueillant ?, lui retourna-t-il, moqueur.  

- Moi, je dors dans les bras de ma chérie et je voulais savoir si tu éprouvais le même plaisir que moi., ne se démonta pas l’américain.  

- Laisse-moi dormir avec Kazue, je te répondrai., fit son ami avec un sourire ironique.  

- Avec plaisir, je dormirai avec Kaori et on partagera nos impressions., répliqua Mick.  

 

Il passa une main sur le dossier de la chaise de la rouquine, se penchant légèrement sur elle. Ryô s’en voulut d’avoir lancé son ami sur cette idée. Il avait mal calculé son coup et se dit qu’il n’avait plus qu’une solution : tout avouer pour que cette histoire cesse. Il avait à peine entrouvert les lèvres qu’il reçut un verre d’eau en pleine figure. Rouvrant les yeux l’effet de surprise passé, il se rendit compte que Mick était tout aussi mouillé que lui et que tous autour de la table riaient de bon cœur sauf Kaori qui reposait les deux verres qu’elle avait en mains et probablement remplis pendant leur combat de coqs.  

 

- Vous êtes calmés ? Je vous signale tout de même que nous avons, Kazue et moi, notre mot à dire sur la personne qui partagera notre lit et puisque vous tenez tant à échanger de partenaire, je propose à Kazue de venir dormir avec moi cette nuit. Qu’en penses-tu ?, fit-elle à son amie d’une voix où perçait sa colère.  

- T’es pas sérieuse ?, lâcha Ryô, surpris.  

- Oh que si ! Très sérieuse. Pourquoi ? Tu as quelque chose à y redire ?, gronda-t-elle, revenant sur lui et lui lançant un regard furieux.  

 

Il ouvrit la bouche pour protester mais tout ce qui lui venait en tête révélerait leur liaison à coup sûr. Anormalement, il dut faire un gros effort mental pour lui sortir une vacherie.  

 

- S’il te plaît, pas avec Mick… Il pique !, fit-il.  

 

Ce n’était pas encore l’optimum mais c’était tout ce qui lui était venu en tête et il vit la brève lueur amusée qui traversa les prunelles noisettes.  

 

- Et toi alors ? Tu crois que j’ai envie de t’entendre ronfler toute la nuit et encore plus de risquer de croiser une certaine partie de ton anatomie au réveil ?, grommela l’américain.  

- S’il te plaît, darling… Garde-moi avec toi., supplia-t-il Kazue, se jetant dans ses bras.  

 

La doctoresse lui lança un regard consterné et finit par soupirer.  

 

- Je te donne l’après-midi pour te reprendre. Si ce n’est pas le cas, j’irai dormir avec Kaori., lui asséna-t-elle.  

 

Prise à son propre jeu, se dit Kaori, un léger éclair de surprise passant dans son regard, ce qui amusa Ryô.  

 

- Qu’en penses-tu, Kaori ?, lui demanda son amie.  

- Que tu as raison. Pareil pour toi, Ryô., fit la rouquine, adressant un regard d’avertissement à son partenaire.  

- Ses ronflements ne te dérangent pas, Kaori ?, l’interrogea Miki, intriguée.  

 

La rouquine lança un regard à son partenaire avant de se tourner vers son amie.  

 

- Je m’y suis habituée depuis toutes ces années… et il ne ronfle pas tout le temps., fit-elle, indulgente.  

- Sur ces bonnes paroles, si nous allions à la piscine cette après-midi ?, suggéra Ryô.  

 

Tous approuvèrent et ils quittèrent la table, convenant de se retrouver une heure plus tard, histoire de se reposer et de digérer un peu.  

 

- Il paraît qu’il faut que je me reprenne pour te convaincre de m’accepter dans ton lit ce soir…, fit-il d’une voix traînante, lui lançant un regard incendiaire.  

 

Se mordillant la lèvre, les joues légèrement rosies et le regard brillant d’une lueur chaude, elle acquiesça, sentant une douce chaleur l’envahir.  

 

- Je vais te montrer pourquoi tu dois le faire., lui annonça-t-il, avançant vers elle d’une démarche féline.  

 

Il l’enlaça et l’embrassa langoureusement avant de la soulever dans ses bras et de l’emmener dans leur chambre. 

 


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