Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: Mercury80

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 35 chapters

Published: 04-01-22

Last update: 14-05-22

 

Comments: 18 reviews

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RomanceHumour

 

Summary: NC-17 Nos nettoyeurs embarquent pour une joyeuse croisière.

 

Disclaimer: Les personnages de "The L Boat" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

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   Fanfiction :: The L Boat

 

Chapter 30 :: Chapitre 30

Published: 27-03-22 - Last update: 27-03-22

Comments: Bonsoir, voici la suite de l'histoire. Je vous souhaite une belle semaine. J'espère pouvoir publier samedi prochain mais la semaine sera chargée donc on verra bien. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35


 

Chapitre 30  

 

Prête pile à l’heure que Ryô lui avait demandé, Kaori le regarda sortir un bandeau noir de sa poche.  

 

- Si c’était pour me livrer à une partie de jambes en l’air, ça ne servait à rien que je m’habille…, lui fit-elle savoir, un sourcil levé.  

 

Il regarda le bandeau puis sa compagne et esquissa un sourire mutin tout en avançant vers elle.  

 

- Figure-toi que je n’y avais même pas songé mais je vois qu’on est dans les mêmes longueurs d’onde…, apprécia-t-il, malicieux.  

- Tu n’as jamais songé à me bander les yeux pendant…, fit-elle, étonnée.  

- Non. J’aime bien regarder mes deux noisettes et tout le plaisir que je leur procure., répondit-il honnêtement.  

- En fait, j’aime voir tout ce que tu ressens pendant ces moments-là… et tout ce que tu as envie de me dire.  

- Et j’ai beaucoup de choses à te dire…, acquiesça-t-elle, un sourire intime aux lèvres.  

- Je m’en suis rendu compte., murmura-t-il, effleurant sa bouche de la sienne.  

 

Elle ne le laissa pas lui échapper et ils s’embrassèrent tendrement avant de se séparer. Ils s’observèrent silencieusement un moment, sereins, épanouis, complices.  

 

- Et donc si tu n’avais pas d’idée… particulière pour ce bandeau, à quoi va-t-il servir ?, finit-elle par lui demander.  

- A te bander les yeux pour t’emmener dans un lieu surprise., lui apprit-il.  

- Ok, vas-y., lui affirma-t-elle, se retournant pour le laisser faire.  

- C’est vrai ? Tu n’argumentes même pas un petit peu ?, l’interrogea-t-il.  

- J’ai confiance en toi. Alors vas-y., répéta-t-elle.  

 

Il noua le bandeau sur ses yeux et lui prit la main, la posant sur son bras.  

 

- On y va. Ca ne durera pas. Une dizaine de minutes tout au plus., lui promit-il, ouvrant la porte.  

- Si tu me guides sans aucune ecchymose, ça peut durer des heures., répondit-elle.  

- Je peux durer des heures…, murmura-t-il à son oreille, voyant les deux autres couples apparaître.  

- Je le sais bien., acquiesça-t-elle, mutine.  

- Nounours, dis-moi où tu m’emmènes., se plaignit Miki non loin.  

- Miki ? Miki, c’est toi ?, l’interpela Kaori, surprise.  

- Kaori ? C’est toi ?, l’appela son amie.  

- Les filles ? Vous êtes toutes les deux là ?, intervint Kazue.  

 

Alors que les deux autres femmes semblaient tendues, Kaori se mit à rire, franchement amusée par la situation.  

 

- Oui. Détendez-vous, tout va bien., leur dit-elle.  

- Ce n’est pas comme si on allait se faire attaquer par une troupe de militaires venue d’un autre pays après un coup d’État raté., plaisanta-t-elle.  

- Tais-toi, tu pourrais nous attirer malheur…, l’enjoignit Miki, fronçant les sourcils même si elle ne pouvait pas le voir.  

- Si quelque chose avait dû foirer, ça ferait déjà longtemps que ce serait arrivé., tempéra la rouquine, se mettant en marche comme Ryô.  

 

Incapable de voir, elle se concentra sur les bruits qu’elle entendait, habituée à faire attention à ce qui l’entourait. Ils remontèrent le couloir, arrivèrent dans le grand hall mais ne prirent pas l’ascenseur comme pour aller à la piscine. Ils s’engagèrent dans un des couloirs au même étage, s’éloignant de la foule des passagers.  

 

- Où nous emmenez-vous ? C’est un endroit où nous ne sommes pas encore allés., interrogea-t-elle son partenaire.  

- Perspicace… Tu vas voir. Ca devrait te plaire. Tu remercieras Saeko et Reika., lui dit-il, amusé et fier d’elle.  

- D’accord. J’attends alors…, répondit-elle, stoïque.  

- Mick, où va-t-on ?, entendit-elle Kazue demander à son compagnon.  

- Patience, darling. Patience., répliqua-t-il, tout aussi amusé que Ryô.  

- Bon, si tu ne me dis pas où on va, je n’avance plus., maugréa Miki.  

 

Elle s’arrêta et tapa du pied pour marquer son mécontentement. Les deux autres couples s’arrêtèrent pour attendre le troisième. Umibozu ne chercha même pas à convaincre sa femme. Il la souleva et la hissa sur son épaule.  

 

- Non ! Lâche-moi tout de suite ! Falcon ! Lâche-moi !, se mit-elle à crier.  

 

En réponse, ses deux compagnes d’infortune se mirent à rire et suivirent docilement leurs hommes. Arrivés à l’endroit prévu, le géant posa sa femme qui se tourna vers l’endroit où elle pensait qu’il était.  

 

- Plus jamais ! Tu ne me fais plus jamais ça !, se fâcha-t-elle, retirant son bandeau.  

 

Voyant qu’elle faisait face à une plante verte, elle chercha du regard son homme et le trouva juste à sa droite. Elle se planta de nouveau devant lui et commença à taper du doigt sur son torse. Non loin Ryô et Mick posèrent les mains sur les épaules de leurs compagnes, les plaçant face à leur surprise avant de leur retirer les bandeaux. Elles écarquillèrent grands les yeux avant de se regarder l’une l’autre puis leurs compagnons.  

 

- C’est bien ce que je crois ?, pipa Kaori.  

- Demande-leur., fit Ryô, la dirigeant vers l’endroit où se tenaient les sœurs Nogami.  

- Journée cuisine… avec un grand chef., leur apprit Saeko.  

 

La nouvelle interpela Miki qui se retourna coupée dans sa diatribe… qui n’avait pas ému le moins du monde son mari.  

 

- C’était une surprise pour vous remercier de ce voyage. On a appris par hasard qu’il y avait encore des places libres alors on a réservé pour la matinée., leur expliqua Reika.  

- On va préparer notre repas de ce midi et un repas gastronomique., s’exclama Mick.  

- Ca, c’est une cuisine comme j’aimerais en avoir une au café si on faisait restauration., s’extasia Miki, ayant oublié sa colère.  

 

Elle explorait les lieux avec envie, caressant les surfaces en inox. Elle ne fit même pas cas de l’homme qui entra dans la pièce et se présenta à eux, Hiro Mushi, un jeune chef reconnu et très bel homme pour ne rien gâcher.  

 

- Mesdames, messieurs, bienvenue. Nous allons préparer un repas tous ensemble. Je vous propose de faire quatre groupes., leur proposa le chef.  

- Nous allons laisser les couples ensemble et faire équipe à deux., suggéra Saeko, passant un bras sous celui de sa sœur.  

- Si vous m’acceptez, je me ferais un plaisir de vous accompagner, Mesdemoiselles., fit Mushi.  

 

Les groupes formés, il leur expliqua ce qu’ils allaient préparer à commencer par un ceviche de saumon et avocat. La recette s’afficha sur un écran non loin et ils trouvèrent les ingrédients dans le frigo en dessous de leur plan de travail.  

 

- Et trois citrons verts…, annonça Ryô, sortant les fruits verts.  

 

Il les tendit à Kaori avant de les retirer et de se mettre à jongler avec.  

 

- Oh le frimeur ! Je suis sûr que je fais mieux que toi !, se vanta Mick, l’imitant.  

- Ca ne va pas faire avancer la cuisine, messieurs, mais amusez-vous. On est là pour ça aussi., fit le chef, distribuant les rôles dans son groupe.  

- Je vois que nous avons une pro du maniement de couteaux., apprécia-t-il, voyant Saeko œuvrer.  

- Vous cuisinez souvent ?, lui demanda-t-il.  

- Elle a acquis ses talents autrement., lança Ryô, goguenard.  

- Vraiment ? Et comment ?, demanda Hiro.  

 

L’inspectrice attrapa prestement son couteau par la lame et le lança, le plantant dans l’un des citrons avec lesquels Ryô jonglait.  

 

- Tu m’as cassé mon coup !, se plaignit-il.  

- Je suis inspectrice de police., expliqua Saeko au chef sans tenir compte de la remarque de son ami.  

- Au travail, Saeba !, l’interpela Kaori, observant du coin de l’oeil l’échange entre leur amie et leur hôte pour la matinée.  

- T’as perdu Ryô !, lança Mick, rieur.  

- M’en fiche. Hep !, fit son compagnon, lui lançant les trois fruits.  

 

Elle les réceptionna et les pressa pendant qu’il gérait le piment et l’oignon rouge. Sans attendre qu’elle le lui demande, il sortit la suite et, pendant qu’elle coupait le saumon, il détailla une partie de l’avocat en cube et écrasa l’autre moitié.  

 

- Eh bien… Je vois que nous avons des équipes bien rodées à travailler ensemble. C’est plaisant à voir., apprécia le chef.  

- Cela fait longtemps que vous vous connaissez tous ?, leur demanda-t-il.  

- Quelques années maintenant tous ensemble, parfois plus pour certains d’entre nous., répondit Reika.  

- Ca se sent., acquiesça-t-il.  

- Pour le dressage, je vous laisse voir. J’ai une préférence pour les verrines mais faites votre choix., leur dit-il ensuite, voyant qu’ils avaient tous fini.  

- Je choisis., imposa Ryô à sa compagne, se baissant pour regarder ce qu’ils avaient à disposition.  

- Voilà, ça sera parfait., fit-il, sortant un bol bas mais assez large, transparent.  

- C’est pour deux personnes, Ryô., lui fit remarquer Kaori, observant ce que les autres avaient sorti.  

 

Miki dressait sur des assiettes, Kazue avait opté pour les verrines tout comme Saeko et Reika.  

 

- Non, Sugar. C’est pour un couple., lui murmura-t-il à l’oreille.  

 

Il prit le guacamole et le répartit dans le fond du récipient avant de poser les dés de saumon et d’avocat marinés au dessus. Il tapa légèrement sur la main de sa compagne lorsqu’elle tenta de l’aider et acheva de dresser le plat.  

 

- Ne bouge pas., lui dit-il, passant dans son dos pour attraper deux cuillères.  

 

Il fit durer le moment un peu plus longtemps que nécessaire, pressant son corps contre le sien. Il la sentit répondre à son geste et sourit quand elle ondula légèrement du bassin contre lui. Il dut se contenir pour ne pas pousser le vice plus loin.  

 

- On se tient bien, madame Saeba., lui chuchota-t-il à l’oreille.  

- Et voilà !, fit-il, posant les deux cuillères dans le plat.  

- Un plat pour un couple.  

- Attention Umi ! Ryô sort l’artillerie lourde. Ce sera quoi après ? Vous allez partager les mêmes sous-vêtements ?, plaisanta Mick.  

- Ce serait difficile puisqu’on n’en porte pas., répliqua le nettoyeur, faisant s’étouffer sa compagne de gêne.  

- Je plaisante., ajouta-t-il, voyant les regards sidérés portés sur eux.  

- Je te dirais bien de partager le même lit mais c’est déjà le cas…  

- Bon, sur cette interlude… intéressante, nous allons continuer par le dessert avant de finir avec le plat principal., annonça le chef.  

 

Ils placèrent tous leurs entrées au frigo avant de voir la recette s’afficher sur les écrans.  

 

- Un sabayon froid aux fraises., leur proposa-t-il.  

- A vos fouets !, leur donna-t-il le top de départ.  

 

Chaque couple se partagea les mélanges à faire. Chacun d’eux restaient concentrés sur sa tâche, échangeant quelques paroles détendues par moments.  

 

- C’est un peu bizarre de te voir là à faire de la cuisine., avoua Kaori à son compagnon.  

- D’habitude, tu ne viens en cuisine que pour te plaindre que ça ne va pas assez vite., le taquina-t-elle.  

- Je me retiens de venir trop souvent. Ce serait trop tentant., lui répondit-il, fouettant son mélange tranquillement.  

- Trop tentant ?, répéta-t-elle, étonnée.  

 

Il esquissa un sourire et posa le fouet, son mélange achevé. Il s’essuya les mains lentement avant de venir se mettre dans son dos. Quand il posa les mains sur ses avant-bras, Kaori suspendit son mouvement, sentant l’émoi grandir. Que faisait-il ? Qu’est-ce qu’il lui prenait ? Elle jeta un regard nerveux vers leurs amis qui semblaient plongés dans leur propre bulle et le baissa quand elle sentit sa main enserrée dans un étau doux et chaud.  

 

- Oui, trop tentant., redit-il, commençant à manoeuvrer sa main pour finir de battre sa partie du mélange.  

- Tout en légèreté, souplesse… Il faut savoir prendre son temps et tu sais le faire., chuchota-t-il d’une voix mutine.  

 

Kaori frémit contre lui à la sensualité qu’il dégageait. S’il continuait ainsi, elle n’était pas sûre de savoir rester complètement maîtresse d’elle-même.  

 

- Tu as un coup de poignet efficace…, souffla Kaori, ne sachant quoi dire alors qu’elle luttait déjà contre le rougissement qui montait.  

- Des années de pratique solitaire., murmura-t-il à son oreille.  

 

Il sentit la tension naître en elle et resserra son étreinte sur elle.  

 

- C’est dur de ne pouvoir toucher à la femme qu’on… à laquelle on tient et qui vit sous son propre toit. Il faut bien… faire retomber la pression par moments., lui avoua-t-il, posant les lèvres sur sa nuque.  

- Tu n’es qu’un idiot. On aurait pu le faire à deux., lui reprocha-t-elle, se pressant un peu plus contre lui.  

- J’ai le droit d’user de mon joker ?, lui retourna-t-il, gêné.  

 

Ce n’était pas forcément une discussion qu’il tenait à avoir et encore moins dans un endroit où il y avait d’autres personnes. Tout cela appartenait au passé maintenant et il ne voulait plus s’attarder dessus.  

 

- Tout ce que tu voudras., acquiesça-t-elle, levant le visage vers lui.  

 

Il la remercia d’un sourire et l’embrassa, reconnaissant de sa compréhension. Pris dans leur bulle, ils ne virent pas les regards se tourner vers eux, les sourires qui naquirent face à leur complicité et l’amour qu’ils partageaient ni le chiffon humide que leur envoya Mick. Ils ne le virent pas mais Ryô le rattrapa en vol avant qu’il ne les touche.  

 

- Ca va. Il a encore ses réflexes., s’amusa l’américain.  

- Tout à fait… il a encore ses réflexes., approuva Kaori, sentant le désir de son compagnon contre elle.  

- Maintenant que la crème est prête, légère et bien aérée…, commença le chef.  

- Et elle l’est., partagea le nettoyeur à sa compagne qui gloussa, attirant une nouvelle fois les regards sur eux.  

- Nous allons dresser les coupelles., leur suggéra Hiro.  

- Pour rester en langage culinaire, j’aurais préféré fourrer., pipa Ryô à voix basse.  

 

Audacieux, il glissa les doigts sous la jupe de sa compagne et remonta le long de ses cuisses.  

 

- Je te laisse mettre la crème dans la coupe. Je sais que tu fais ça bien., dit-il à Kaori alors qu’il effleurait son intimité à travers sa culotte.  

- Vas-y doucement de la base jusqu’au sommet. Ca m’a l’air bon tout cela., apprécia-t-il, se demandant s’il arriverait à contenir son désir beaucoup plus longtemps.  

- Très bon même…, continua-t-il, glissant un doigt sous le sous-vêtement et pénétrant l’antre humide de sa compagne.  

- Ryô !, s’exclama-t-elle, surprise de son geste alors qu’ils étaient en comité restreint.  

 

Voyant tous les regards se tourner vers eux, elle se mit à rougir furieusement et chercha une excuse pour justifier son cri.  

 

- Il faut sortir les fraises et les couper en morceaux., dit-elle, serrant les cuisses sur sa main.  

- J’ai une préférence pour les petites framboises bien pointues… mais les fraises feront l’affaire., fit-il, malicieux.  

 

Hiro sourit, la majorité de la bande s’esclaffa et Umi grogna en comprenant que la conversation revêtait une connotation bien au-delà du culinaire. Que pouvaient-ils attendre d’autre de leur ami après tout ? Le nettoyeur prit tout son temps pour chercher les fraises mais il fallait bien comprendre qu’à une main, c’était certainement un tout petit peu plus compliqué…  

 

- Si ça peut vous rassurer, le plat principal ne prend pas trop de temps à faire. Vous devrez décider de l’endroit où vous souhaiterez déguster vos préparations. Il y a une salle juste à côté ou vous pouvez prendre votre repas dans votre cabine., leur apprit le chef, esquissant un sourire.  

- J’espère que mes compagnes de travail me feront le plaisir de déjeuner avec moi pour me dire ce qu’elles pensent de leur travail., ajouta-t-il, se tournant plus vers Saeko avec un regard chaleureux.  

- Euh… avec plaisir…, fit-elle, remettant une mèche derrière son oreille.  

- Ca sent le flirt tout ça…, murmura Ryô, ravi de voir son amie s’ouvrir à un autre homme.  

- Pour ma part, repas en cabine., ajouta-t-il, posant enfin les fraises sur le plan de travail.  

- Qui ne dit mot consent., affirma-t-il, attendant très brièvement une réponse de sa compagne qui reprenait ses esprits, les doigts crispés sur le plan de travail.  

 

Se remettant dans son dos sans la presser, il prit les fraises et les détailla en quartiers avant de les placer sur la crème. Sans plus un mot, l’entourant juste de sa chaleur et de sa présence, il acheva en mettant un peu de coulis de fraises et deux feuilles de menthe fraîche pour décorer.  

 

- C’est beau, tu ne trouves pas ?, lui demanda-t-il.  

 

Il ne parlait pas que du dessert qu’ils venaient de préparer mais du moment qu’ils passaient ensemble depuis dix jours. Il se doutait que tous les jours ne seraient pas identiques mais, dans l’ensemble, ce serait ainsi : beau, tendre, passionné et complice.  

 

- Oui., acquiesça-t-elle, sentant ses mains glisser sur son ventre.  

 

Elle se laissa aller contre lui, pas du tout contre ce moment de douceur qu’il lui offrait après l’avoir surprise par son geste audacieux. Elle aurait pu protester et il aurait arrêté, elle en était certaine, mais ça avait un petit côté grisant de lâcher prise et se laisser guider comme elle l’avait fait depuis le matin. Alors, pourquoi pas ?, s’était-elle dit en le sentant approfondir ses caresses et faire monter le plaisir en elle.  

 

- Maintenant que le dessert… et l’après-dessert soient a priori bien dressés…, plaisanta Hiro, faisant rire toute la bande, même le couple.  

- Nous allons passer au plat principal : un poulet au curry, tomates et lait de coco… On se passera peut-être du gingembre pour certains., ajouta-t-il, malicieux.  

- Ah non ! J’adore le gingembre et pas pour ses propriétés aphrodisiaques dont je n’ai absolument pas besoin !, s’exclama Ryô.  

- Ca, on confirme…, pipa Saeko.  

- Pour l’aliment ou ses propriétés ?, l’interrogea Hiro, complice.  

- Si je vous réponds, il sera obligé de vous tuer., lui affirma-t-elle sérieusement avec une lueur malicieuse dans le regard.  

- Oh… Alors je resterai sur ma faim…, répondit-il, amusé.  

- Je n’espère pas vu ce qu’on prépare., répliqua-t-elle.  

- L’amour brille sous les étoiles d’une étrange lumière…, commença à chantonner Reika, reprenant un air du Roi Lion.  

 

Tous sourirent alors que Saeko détournait le regard, gênée de ce flagrant délit de faiblesse.  

 

- Bon, si on passait au plat principal ?, lança Ryô pour détourner l’attention de leur amie.  

- Tant que ça n’inclut pas que tu déshabilles Kaori et la papouilles pendant des heures devant nous, ça marche pour nous., répliqua Miki, le regard rieur.  

- Moi, je ne…, intervint Mick, prenant un air intéressé.  

- Mick…., gronda Kazue, lui adressant un regard noir.  

- Je ne suis pas du tout d’accord pour que ce couple nous distrait. Un peu de tenue, voyons !, se reprit-il.  

- Je ne compte pas déshabiller et faire l’amour à ma femme devant d’autres personnes. Passons à la suite !, les invectiva Ryô, se faisant faussement sévère.  

- Allons-y, ça sera rapide., leur promit Hiro, observant ce groupe d’un air intéressé.  

 

Il ne leur mentit pas. En une vingtaine de minutes, le plat principal fut préparé et il libéra les couples qui préférèrent savourer leurs productions dans l’intimité de leurs cabines, ne laissant que Saeko et Reika avec le chef cuisinier.  

 

- Je vais vous laisser. J’ai rendez-vous pour un massage., annonça cette dernière.  

- Ca ne laisse plus que nous deux… à moins que vous ne préfériez me fausser compagnie également., fit Hiro.  

- Mais j’ai comme l’impression que vos amis ont fait exprès de nous laisser., ajouta-t-il.  

- Vous êtes perspicace., pipa-t-elle, indécise.  

- Ca aide à préparer de bons petits plats. Alors Saeko ?, l’interrogea-t-il.  

- Plutôt du genre à se planquer derrière un bureau ou à courir sur le terrain ?, la piqua-t-il au vif.  

 

Elle releva le menton d’un air de défi et remit une mèche en place. Ce n’était qu’un repas après tout, ça n’engageait à rien.  

 

- On en reparlera en déjeunant., lui répondit-elle, recevant un sourire appréciateur.  

- Tu me dois réparation, Ryô., lui apprit Kaori à peine rentrée dans leur cabine.  

- Vraiment ? A quel propos ?, fit-il, l’observant, le regard pétillant.  

- Tu m’as laissée sur ma faim.  

- Ca tombe bien : on va bientôt recevoir notre repas., répliqua Ryô, amusé.  

 

Elle sourit et déboutonna sa robe.  

 

- Je m’en fous du repas. J’ai envie de toi, très envie de toi., lui apprit-elle, faisant glisser son vêtement par terre.  

- De toi… et du bandeau. J’adore quand tu me surprends., lui fit-elle savoir.  

 

Il esquissa un sourire carnassier et sortit le morceau de tissu noir de sa poche.  

 

- Tu veux ça ? A tes ordres, Sugar., fit-il lorsqu’elle acquiesça, le rose aux joues.  

 

Il noua de nouveau le bandeau sur ses yeux et en profita pour lui retirer ses sous-vêtements.  

 

- C’est drôle mais maintenant que tu le dis, j’ai soudain très faim aussi. Le couvert est dressé., lui annonça-t-il, l’emmenant dans la chambre.  

- Je sens qu’on va se régaler., apprécia Kaori, flattant la virilité de son homme. 

 


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