Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: Mercury80

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 35 chapters

Published: 04-01-22

Last update: 14-05-22

 

Comments: 18 reviews

» Write a review

 

RomanceHumour

 

Summary: NC-17 Nos nettoyeurs embarquent pour une joyeuse croisière.

 

Disclaimer: Les personnages de "The L Boat" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

What can I do in this site?

 

The goal of HFC is to enable authors to have complete control on their work. After signing up for a new member account, you can log in and add/modify your own fanfictions. In the same way, artists can upload their fanarts. Only fanmanga and goodies have to be sent to the webmistress. The authors can consult their stats and see which story has been read the most. Members can post quizzes on their ...

Read more ...

 

 

   Fanfiction :: The L Boat

 

Chapter 24 :: Chapitre 24

Published: 01-03-22 - Last update: 01-03-22

Comments: Bonsoir, voici la suite de l'histoire. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35


 

Chapitre 24  

 

- Regardez qui voilà…, annonça Miki avec un petit sourire.  

 

Après avoir passé l’après-midi ensemble, le groupe moins le couple City Hunter était attablé au restaurant et vit arriver les deux manquants, paisibles.  

 

- Vous êtes très élégants., constata Kazue, admirant leurs tenues assorties et surtout leurs mains jointes.  

- Je sais qu’on a été absents toute l’après-midi et que vous avez certainement des questions mais il vous faudra patienter encore un peu. J’ai réservé une table suite à la soirée casino., leur rappela Ryô d’un ton posé.  

- On a prévu d’aller au cinéma après. Vous nous rejoignez ?, leur demanda Reika.  

- Oui. On vous rejoindra., promit Kaori, prenant la suite de Ryô.  

 

Elle avait remarqué le long échange de regards entre les deux ex-partenaires City Hunter et se demandait pourquoi Mick ne semblait pas aussi content que cela de leur relation. Avait-elle manqué quelque chose ? Doutait-il du sérieux de leur engagement ? Elle ouvrit les lèvres mais Ryô la précéda.  

 

- Viens, on va être en retard. On se revoit plus tard., fit-il, la dernière partie de la phrase s’adressant plus particulièrement à son ami américain.  

 

Il avait bien compris que Mick n’était pas encore convaincu de son implication et, le connaissant, il ne resterait pas longtemps dans le doute.  

 

- Ils ont l’air bien ensemble., pipa Miki, lançant un regard à Mick.  

- Je trouve aussi., concourut Kazue.  

- Mick, tu as toujours des doutes ?, lui demanda-t-elle.  

- Moi ? A part de savoir s’ils ont déjà…, commença-t-il, prenant un air pervers.  

 

Sa chère et tendre ne le laissa pas finir sa phrase et lui enfonça sa serviette dans la bouche. Il protesta pour la forme mais au moins il avait noyé le poisson concernant son attitude.  

 

- Je t’en prie., fit Ryô, tirant la chaise pour sa compagne.  

- Merci., souffla Kaori, touchée et un peu mal à l’aise dans ce cadre luxueux.  

- Tu es ravissante., lui affirma-t-il, posant les mains sur ses épaules.  

- Tu me l’as déjà dit… mais merci., répondit-elle, relevant le visage pour lui adresser un sourire éblouissant.  

- Je crois que tu as besoin de l’entendre., murmura-t-il à son oreille avant de poser les lèvres sur sa tempe.  

 

L’endroit était effectivement bien loin de leur environnement habituel. Les lumières tamisées, les bruits feutrés donnaient une atmosphère très intime au restaurant. Les tables étaient beaucoup plus espacées que là où ils avaient l’habitude de se restaurer et les clients présents étaient visiblement issus d’une autre catégorie sociale, bien plus aisée que la leur. Son air nonchalant cachait son léger malaise mais, malgré tout, il ne regrettait pas ce petit aparté qu’ils ne pourraient s’offrir à Tokyo.  

 

- Arrête de te dire que tu n’es pas à ta place. Tu es sublime. Je suis sûr que je fais plus d’un jaloux., lui dit-il d’un ton chaud.  

- C’est moi qui dois faire des jalouses…, pipa-t-elle, une légère rougeur aux joues.  

- Alors disons qu’on fait bien d’être ensemble… et, si ces regards te gênent, je peux arracher les yeux de tous ces hommes à mains nues., lui fit-il savoir avec un clin d’oeil.  

 

Elle le contempla d’un air pétillant et il se laissa happer par sa chaleur. Son sourire discrètement maquillé s’agrandit et il l’entendit rire gaiement quelques secondes plus tard. Il ne put s’empêcher de sourire à son tour et attrapa ses doigts posés sur la table, les caressant doucement. Si on lui avait demandé à cet instant-là ce qu’il ressentait, il aurait répondu qu’il se sentait bien, juste bien. Il ne pensait à rien d’autre que l’instant présent, la femme qui était face à lui et son sourire qui le faisait aussi sourire.  

 

- On va éviter d’en arriver là. J’aime beaucoup ton costume. Ca m’embêterait que tu le salisses…, fit-elle, amusée.  

- Oh… Ca veut dire qu’on ne se cachera pas dans un recoin sombre pour faire un câlin ?, la taquina-t-il d’une voix sensuelle.  

 

Du bout du doigt, il traça une ligne de son poignet jusqu’au bout de son index. L’observant, il la vit mordiller sa lèvre inférieure.  

 

- Ca dépend…, osa-t-elle répondre, piquant un fard.  

- Ca… dépend ?, fit-il, surpris.  

 

Elle hocha légèrement la tête, son sourire s’accentuant en même temps que le sien.  

 

- Oh… et ça dépend de quoi ?, lui demanda-t-il, d’humeur joueuse.  

- De l’heure à laquelle on sortira d’ici… on a rendez-vous avec nos amis., lui rappela-t-elle.  

- Je m’en arrangerai., lui répondit-il.  

- Et aussi…, commença-t-elle, s’arrêtant volontairement en lui adressant un regard rieur.  

- Et aussi ?, l’interrogea-t-il, entrant dans son jeu.  

- De… ta forme…, fit-elle, l’air légèrement narquois.  

 

Il comprit parfaitement l’allusion et son sourire se fit carnassier. Discrètement, il approcha son pied du sien et le frotta doucement tout contre, voyant la surprise se peindre sur ses traits un court instant avant qu’une autre lueur plus chaude vint prendre possession de son regard.  

 

- Tu me connais. Je suis rapidement efficace… d’autant qu’on a eu bien le temps de se reposer aujourd’hui., lui rappela-t-il avec un sourire si chaud qu’elle se sentit se liquéfier.  

- Bonsoir…, entendirent-ils soudain à leurs côtés.  

 

Pris dans leur bulle sensuelle, ils n’avaient pas vu le serveur arriver avec un plateau d’amuse-bouches et deux coupes de champagne. Ils choisirent rapidement leur repas et l’homme s’effaça aussi discrètement qu’il était venu.  

 

- Tu crois qu’il a compris de quoi on parlait ?, lui demanda-t-elle à voix basse.  

 

Il sourit à son air légèrement inquiet. Sa pudeur était encore bien présente et il appréciait d’autant plus la confiance qu’elle avait placée en lui en suggérant leur escapade sexuelle hors de la chambre…  

 

- Peut-être… Et alors, on est un couple et tu es sexy en diable. Quoi de plus normal que le fait que nous nous épanouissions sexuellement ?, lui retourna-t-il avec un sourire chaud.  

- Alors… tu trouves ça épanouissant…, constata-t-elle, visiblement ravie.  

- Très. Pas toi ?, lui demanda-t-il.  

- Si… et explosif aussi., admit-elle avec un léger rire à peine gêné.  

- On ne pouvait en attendre moins de notre part…, lâcha-t-il, amusé.  

- C’est vrai…, pipa-t-elle, prenant ses doigts entre les siens.  

 

Ils trinquèrent à leur bonne fortune et le silence s’installa un moment, contemplatif. Ce n’était pas un moment malaisé. Leurs doigts se touchant toujours, ils regardaient tous deux l’océan qui s’étendait sous leurs yeux, un océan calme qui reflétait la lune qui éclairait le ciel dégagé.  

 

- On a du mal à croire qu’il y avait une tempête un peu plus tôt dans la journée. C’est tellement calme maintenant…, murmura Kaori.  

- Oui, ça donne souvent cette impression d’irréel. Mais pourtant, ça l’est, réel. Les choses sont rentrées dans l’ordre, Kaori., fit Ryô d’un ton solennel, pressant ses doigts.  

 

Interpelée par sa voix, elle se tourna vers lui et croisa son regard sombre et intense. Elle comprit alors qu’il parlait bien plus que du simple temps. Il parlait d’eux, de leur avenir serein et elle lui sourit.  

 

- Mick n’en a pas l’air convaincu., fit-elle, laissant le serveur poser les assiettes.  

 

Ils le remercièrent et il partit discrètement.  

 

- Non, il a encore des doutes mais ne t’inquiète pas, je vais gérer le problème au plus vite., lui promit-il.  

- Pour le moment, ne pense pas à cela. Profite juste du moment… Madame Saeba., la taquina-t-il avec un clin d’oeil.  

 

Kaori se retint de lui dire qu’elle adorait ces deux mots joints et qu’elle regretterait leur retour à Tokyo et le moment où elle redeviendrait juste Kaori Makimura… Elle l’aurait lui et ce serait bien, c’était tout ce qu’il lui fallait. Le reste était juste du superflu, de l’apparat.  

 

- N’oublie pas qu’on est à deux. Je suis là si tu veux qu’on parle à Mick ensemble., lui dit-elle.  

- Je sais. Si mon charme n’agit pas avec lui, je te laisserai faire., lui concéda-t-il.  

- Allez, dîne pendant que c’est chaud., lui ordonna-t-il avec un grand sourire, sourire qu’elle lui retourna.  

 

Ils échangèrent un regard avant de profiter de leur repas en parlant de choses et d’autres, profitant d’un moment complice en toute simplicité.  

 

- On n’aura pas le temps pour une sex-capade., fit Ryô, déposant un baiser derrière l’oreille de sa compagne.  

- Dommage… mais tu sais ce que je n’ai jamais fait ?, lui retourna-t-elle avec un petit sourire et les joues rosies.  

- Dis-moi. Tes désirs sont mes ordres., lui répondit-il d’une voix suave.  

- J’adore…, ronronna-t-elle de plaisir.  

 

Il haussa les sourcils, surpris. Il ne s’était pas attendu à l’entendre ronronner ainsi. Même dans leur chambre, elle n’avait jamais ronronné. Elle avait gémi, soupiré, crié mais pas ronronné… et c’était aussi mignon qu’excitant, constata-t-il, sentant les élans du désir vriller son bas-ventre.  

 

- Dis-le encore., fit-il, alors qu’ils entraient dans la cabine d’ascenseur, seuls.  

 

Elle le regarda et vit le désir dans ses yeux. Elle approcha et glissa les bras autour de son cou, pressant son corps sans retenue contre le sien. Si elle s’était écoutée, elle aurait suggéré de partir directement à leur cabine mais ils avaient promis à leurs amis de les rejoindre.  

 

- J’adore…, murmura-t-elle contre ses lèvres.  

 

Il clôt la distance entre eux tout en la pressant encore plus contre lui. Peu de choses le retenaient de remonter sa jupe et de la faire sienne là, la principale étant que la cabine était vitrée et c’était un élément non négligeable. Même s’il se fichait bien d’être vu, il ne tolérerait pas qu’elle soit visible. C’était un fait non discutable pour lui. Il se découvrait encore plus jaloux qu’il ne l’avait pensé.  

 

La sonnerie de l’ascenseur les ramena à la réalité et ils se séparèrent essoufflés, enlaçant leurs mains pour sortir de là.  

 

- Tu disais qu’il y avait quelque chose que tu n’avais jamais fait…, se rappela-t-il soudain, voyant leurs amis près du cinéma.  

- Oui. Me bécoter avec mon copain dans un cinéma., lui chuchota-t-elle.  

 

Il tiqua au mot copain. Ca lui semblait si éloigné de ce qu’ils étaient, comme si ce n’était qu’une amourette de vacances, ce qui n’était pas le cas.  

 

- Et te bécoter avec ton mari ?, lui retourna-t-il, s’arrêtant et l’amenant à lui pour qu’elle lui fasse face.  

- Encore moins., répondit-elle, une lueur intense dansant dans son regard noisette.  

- Et ça te plairait ?, insista-t-il, ayant besoin de savoir.  

- Encore plus., acquiesça-t-elle avec un petit sourire aguicheur.  

 

Il ne répondit pas et l’entraîna vers le groupe. Il n’eut pas le temps de protester que Kaori lui fut littéralement enlevée par Miki et Kazue. Amusé, il les entendait glousser et lui poser plein de questions, le « Miki ! » de protestation qu’il entendit lui faisant comprendre que certaines devaient être très indiscrètes. Il fut cependant soudain tiré de ses pensées par une main qui se posa sur son épaule et l’aura réservée qui se présenta à ses côtés.  

 

- Il faut qu’on parle., fit Mick d’une voix impassible.  

- Je me doute., répondit Ryô calmement.  

 

Umi était juste derrière et il savait que c’était beaucoup moins par curiosité que pour les séparer au cas où les choses dégénéreraient.  

 

- Vous sortez ensemble ?, commença l’américain.  

- Non. On est en couple., objecta le japonais.  

- Pour combien de temps ? Jusqu’à la prochaine poulette que tu croiseras ?, insista son ami.  

- Si elle me supporte, tant qu’il y aura quelque chose entre nous., répondit le nettoyeur.  

- Putain, Ryô ! Tu ne peux pas le dire normalement !, gronda Mick.  

 

Son ami sourit, amusé. Malgré tout ce qui s’était passé, bien qu’il fut sûr de lui, il trouvait encore difficile de parler de sentiments.  

 

- Tu m’as compris… C’est le principal., ironisa-t-il donc.  

- Si tu lui fais du mal…, fit l’américain.  

- Je n’ai pas l’intention de lui en faire., le coupa Ryô.  

- Je te casserai la figure., conclut Mick malgré tout.  

- Je n’en doute pas. Je compte même sur vous deux pour cela., admit le nettoyeur sérieusement.  

 

Mick le dévisagea sérieusement pendant un moment avant de se détendre.  

 

- Alors ce n’est pas le coup de la croisière ?, fit-il.  

- Pour le coup, si mais ça durera au-delà., précisa Ryô avec un petit sourire amusé.  

- T’as de la chance, j’ai failli te mettre un pain dans la gueule., lui fit savoir son ami.  

- Ce ne sera pas nécessaire, Mick., intervint Kaori, venant les rejoindre.  

 

Elle s’interposa entre les deux hommes en toute discrétion passant un bras sous les leurs pour les entraîner vers les portes qui s’étaient ouvertes.  

 

- J’apprécie que tu t’inquiètes pour moi mais ce n’est plus nécessaire. On est ensemble et on est bien., lui promit-elle, pressant son bras.  

- S’il te fait du mal, tu sais où me trouver., lui répondit-il malgré tout, la faisant sourire.  

- C’est fini. Le seul mal qu’il me fait, c’est de me faire du bien., lui fit-elle savoir avec un sourire épanoui.  

 

Un nuage de vapeur les entoura soudain et ils éclatèrent de rire sans même se retourner, suivant le reste du groupe dans la salle. Ils discutèrent gaiement jusqu’au moment où la lumière s’éteignit.  

 

- Si tu sens des doigts glisser sur toi, ce sera moi., chuchota Ryô à l’oreille de sa compagne.  

- Si je n’ai pas attaqué la première, lui répondit-elle, mutine.  

 

Elle tourna la tête et captura ses lèvres brièvement.  

 

- On aurait dû se mettre en début de rang pour pouvoir nous échapper., murmura-t-il.  

- On est venus voir le film., lui dit-elle d’une voix rieuse.  

- Au fait, tu sais quel film c’est ?, s’inquiéta-t-elle soudain.  

 

Le générique débuta au même moment et ils découvrirent le nom du film : I still see you.  

 

- Une romance à tous les coups., grogna le nettoyeur.  

- Tu ne vas rien manquer alors quand on se bécotera., se moqua-t-elle.  

- On devrait même commencer maintenant., suggéra-t-il, un sourire dans la voix.  

- Au fait, je ne t’ai pas dit mais, moi non plus, je n’ai jamais bécoté ma femme dans un ciné…, lui confia-t-il, taquin.  

- Et une copine ?, lui retourna-t-elle, un soupçon de jalousie dans la voix.  

- Non plus., lui affirma-t-il honnêtement.  

- Vous allez vous taire. Le film commence., grogna Mick.  

 

Malgré son mécontentement apparent, il arborait un sourire amusé à les entendre badiner ainsi et il passa un bras autour des épaules de sa compagne qui se laissa aller contre lui. Le tout jeune couple se tut pour le début du film mais, soudain, Kaori hurla en se jetant le visage dans l’épaule de son compagnon.  

 

- C’est pas une romance ça !, fit-elle, terrorisée.  

- Ah non effectivement…, admit Ryô, en voyant les spectres défiler sur l’écran.  

- C’est un thriller., leur apprit Mick.  

- Avec des fantômes…, lui fit remarquer son ami.  

- Ben oui et alors ?, répondit-il.  

- Kaori n’aime pas les histoires de fantôme… Je ne suis même pas sûr qu’elle aimerait Ghost Busters., répliqua le nettoyeur, entourant les épaules de sa compagne.  

- Il y aura peut-être des moments plus sympas., fit l’américain, sceptique malgré tout.  

 

Le nettoyeur ne le pensait pas vraiment mais n’en dit rien, sachant que Kaori pouvait l’entendre.  

 

- De toute façon, on ne peut pas sortir sans faire bouger toute la rangée., constata Ryô, dépité.  

- Ca va aller ?, s’inquiéta Mick.  

- Ca va aller., répondit-il.  

- Eh bébé…, interpela-t-il sa compagne, usant volontairement d’un petit nom qui devait la surprendre.  

- Si on se changeait les idées ?, suggéra-t-il, laissant glisser ses doigts sur sa cuisse jusqu’à la lisière de sa jupe.  

 

Il entendit son souffle tremblant et se laissa guider jusqu’à ses lèvres.  

 

- Oublie tout le reste., murmura-t-il, déposant de petits baisers sur sa bouche.  

 

Il sentit le bout de sa langue effleurer ses lèvres et les entrouvrit pour la laisser passer. Ils s’embrassèrent un long moment avant de se séparer, Kaori posant la tête contre l’épaule de son compagnon.  

 

- Attends., fit-il, s’écartant.  

 

Il retira sa veste et en profita pour redresser l’accoudoir qui les séparait.  

 

- Pour te cacher., lui dit-il, posant le vêtement sur elle.  

- C’est une bonne idée., approuva-t-elle.  

 

Le soupçon coquin dans sa voix lui fit lever un sourcil et il baissa les yeux sur elle. Au même moment, sa main effleura sa joue avant de s’y poser et l’attira à elle pour l’embrasser. Sous la veste, il sentit son autre main frôler sa cuisse avant de se poser sur son entrejambe. Elle allait le tuer, se dit-il. Il posa la main sur la sienne juste un instant, se demandant très brièvement s’il devait l’arrêter ou la laisser faire mais son désir eut raison de la question et il fit glisser un peu plus sa veste pour cacher ce qui se passait.  

 

Entendant rire derrière eux, ils se séparèrent au moins pour la partie supérieure de leur échange. Kaori posa la tête sur le torse de son compagnon et écouta les battements de son cœur qui s’accélérait. Elle le sentait durcir sous ses doigts et se sentait fière de ce pouvoir qu’elle avait sur lui. Elle aimait lui donner du plaisir et elle en éprouvait à le faire, serrant les cuisses comme pour contenir les sensations qui grandissaient dans son intimité.  

 

Curieuse, elle se demandait s’il arriverait à contenir les grognements qu’il laissait échapper quand il n’était qu’à deux. D’humeur joueuse et très audacieuse, elle fit descendre la braguette de son pantalon doucement. Cette fois, Ryô posa sa main sur la sienne pour l’arrêter. Il n’était pas sûr de pouvoir en supporter plus. Il était déjà au supplice.  

 

- D’accord., souffla-t-elle, respectant ses limites comme elle savait qu’il respecterait les siennes.  

 

Leurs lèvres se joignirent un instant et elle reposa la tête sur son épaule, se concentrant sur les battements de son cœur pour ne pas entendre les sons angoissants du film.  

 

Malgré ce qu’il avait pensé, Ryô fut plus frustré que soulagé qu’elle ait arrêté et se rendit compte qu’il n’avait pas lâché sa main. Il la fit aller et venir sur son membre, le sentant de nouveau gonfler dans son caleçon. Il serra les dents pour contenir ses grognements de plaisir et dut prendre encore plus sur lui lorsqu’elle glissa la main dans son pantalon puis dans son caleçon.  

 

- Ca va ?, entendit-il soudain de l’autre côté.  

 

Mick… Il avait presque oublié la présence des autres spectateurs autour d’eux et surtout de leurs amis.  

 

- Oui., répondit-il brièvement, contrôlant très mal le son de sa voix.  

- Tu es sûr ?, s’inquiéta son ami.  

- Oui oui., confirma-t-il.  

- Regarde la nana. Elle est bien roulée., lui dit-il, cherchant à détourner son attention.  

- Oh ouais…, approuva l’américain, appréciateur.  

 

Se sentant proche de la jouissance, il attrapa les lèvres de sa compagne qui étouffèrent son grognement lorsqu’il jouit dans sa main. Il ne la laissa pas s’écarter quand elle le voulut, envahissant son antre buccale pour lui faire réaliser à quel point il avait envie de lui rendre la pareille. Ils finirent par s’éloigner, pantelants, et Kaori retira sa main de son pantalon, le laissant le refermer pour éviter de le tâcher.  

 

- Et on fait comment maintenant, Madame Saeba ?, murmura-t-il à son oreille.  

 

Il se fichait bien de son caleçon souillé. Il pensait juste à ses doigts fins et habiles maculés de son plaisir. Elle le regarda droit dans les yeux et glissa un doigt entre ses lèvres. Il sentit à nouveau le désir revenir. Il saisit un autre doigt et le prit dans sa bouche, le suçotant consciencieusement. Leurs lèvres se joignaient par moments, la température montait et heureusement pour eux, le film se termina enfin.  

 

- Enfin, je n’en peux plus., s’écria Kaori, feignant à peine le soulagement.  

 

Elle prit la main de Ryô et l’entraîna dehors. Il se laissa faire, suivant la course de sa compagne qui ouvrit leur cabine d’un geste fébrile avant de claquer la porte fermée.  

 

- Fais-moi l’amour… ici., lui demanda-t-elle, laissant tomber sa robe et s’adossant au mur.  

- Elle devait vraiment avoir peur…, pipa Mick, surpris de la vitesse avec laquelle elle avait décampé.  

- Heureusement que Ryô était là pour elle alors…, fit Kazue.  

- C’est vrai. C’est à peine s’il a regardé les filles à l’écran., remarqua-t-il.  

- Il a été sage… et protecteur., ajouta-t-il, surpris par le revirement total.  

- C’est vrai. Tu peux cesser de t’inquiéter maintenant., lui indiqua Miki.  

- Oui… Je devrais peut-être voir avec Kaori si elle est satisfaite sexuellement., plaisanta-t-il alors que la rouquine gémissait sous les assauts de son amant.  

- Je plaisante… Je plaisante., les rassura-t-il, les suivant pour aller prendre un dernier verre. 

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de