Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: Mercury80

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 35 chapters

Published: 04-01-22

Last update: 14-05-22

 

Comments: 18 reviews

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RomanceHumour

 

Summary: NC-17 Nos nettoyeurs embarquent pour une joyeuse croisière.

 

Disclaimer: Les personnages de "The L Boat" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: The L Boat

 

Chapter 7 :: Chapitre 7

Published: 18-01-22 - Last update: 18-01-22

Comments: Bonjour, voici la suite de l'histoire. Merci pour vos commentaires qui font super plaisir. Bonne lecture.

 


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Chapitre 7  

 

Kaori pesta pour la énième fois en tentant de retirer le nœud qui tenait son haut. Elle avait beau essayer de le défaire, elle n’y arrivait pas et impossible de faire glisser le vêtement le long de son corps pour se déshabiller. Elle se retrouvait donc en bas de bikini avec son haut alors que les filles devaient venir la chercher dans moins de dix minutes pour aller à la piscine. Elle soupira en baissant les bras et ne vit qu’une solution.  

 

Jubilant intérieurement, Ryô attendait dans le séjour l’appel de sa partenaire pour délier les liens qu’il avait noués le matin même. Il sentait sa frustration, avait entendu ses grommellements et, malgré tout, il attendait qu’elle l’appelle. Il savait qu’il jouait un jeu dangereux avec elle parce qu’il avait de plus en plus de mal à garder sa maîtrise mais il ne pouvait pas non plus s’en empêcher comme si l’air marin, les vacances avaient abattu quelques barrières… Il se reprit quand la porte s’ouvrit et qu’elle vint le voir.  

 

- Ryô, je… j’ai besoin d’aide, s’il te plaît., finit-elle par lui demander.  

- Pour ?, s’enquit-il comme s’il ne savait de quoi il s’agissait.  

- Je n’arrive pas à défaire le nœud que tu as fait ce matin., lui expliqua-t-elle.  

- C’est un nœud tout simple pourtant., mentit-il, se tournant enfin vers elle.  

 

Il déglutit péniblement en voyant ses longues jambes dénudées qui avaient déjà pris un léger hâle mais parvint à garder un air impassible en se levant.  

 

- Tu veux que je me tourne ?, l’interrogea-t-elle.  

 

Vision avant ou arrière ? Arrière, il aurait sous les yeux son dos quasi nu et ses fesses joliment parées de ce bas de bikini noir retenu par deux anneaux sur les côtés. Avant, il aurait son décolleté mais elle était un peu plus habillée malgré tout.  

 

- Non, tu peux rester ainsi. Ca sera plus facile., lui affirma-t-il.  

 

Il se mit face à elle et passa les bras de chaque côté de son corps. Il attrapa les fils et joua avec comme s’il tentait vraiment de les défaire, ce qui n’était pas le cas. Ce n’était qu’un jeu innocent, quelques moments volés à la vraie vie, se disait-il. C’était tellement bon de pouvoir sentir son odeur, son corps près du sien… Il y avait quoi ? À peine quelques millimètres qui les séparaient après tout.  

 

- Il est coriace, ce nœud…, plaisanta-t-il, la sentant frissonner à chaque fois que ses doigts s’égaraient sur sa peau nue.  

- Il… il semble., répondit-elle, luttant pour ne pas sursauter une énième fois.  

- Tu devrais peut-être lever les bras. J’aurai peut-être un peu plus de marge., suggéra-t-il.  

 

Elle s’exécuta et il put resserrer son étreinte sur elle. Jolie et séduisante, se rappela Kaori. C’était ainsi qu’il l’avait qualifiée ce matin et elle s’était sentie tellement forte. Le même sentiment revint en elle et elle posa les mains sur ses épaules.  

 

- Que fais-tu ?, s’étonna-t-il.  

- J’ai mal aux bras à les laisser ainsi. Je pensais que tu t’acquitterais de ta tâche plus rapidement, toi qui voles si rapidement les soutiens-gorges., le taquina-t-elle, trouvant en elle l’assurance d’affronter son regard.  

 

Il la fixa un moment avant de descendre les yeux sur les deux lignes roses qui le narguaient. Ne pas résister… céder, se reprit-il, ne surtout pas céder. Il pouvait taquiner les… la ligne qui les séparaient mais ne pas la franchir. Il se surprit à ne plus savoir de quelle ligne il parlait : celle qui séparait ses deux lèvres tentatrices ou celle invisible qui les empêchait de ne faire qu’un physiquement ? Pourquoi avait-il précisé physiquement d’ailleurs, se demanda-t-il soudain… Il devenait fou, ça devait être ça. Il était face à une de ses sirènes qui appâtaient les marins pour mieux les noyer.  

 

- Je t’enlève une agrafe en moins d’un dixième de seconde. Je peux le faire d’un pouce et même avec les dents., lui répondit-il sans réfléchir d’une voix sensuelle.  

- Vraiment ? J’aimerais bien voir ça., murmura-t-elle, son regard prenant une teinte dorée.  

- Il ne faut pas jouer avec le feu, Kaori., chuchota-t-il, ses prunelles intensément sombre.  

- Je ne joue pas. Je n’ai jamais eu envie de jouer avec toi., lui avoua-t-elle à mi-voix.  

- Je ne suis pas celui qu’il te faut., tenta-t-il de résister.  

- Tu es celui qui fait battre mon cœur., lui opposa-t-elle.  

 

Elle laissa ses mains glisser derrière sa nuque et se colla contre lui. Plongée dans son regard, elle ne s’était jamais sentie aussi bien. Elle avait toujours pensé qu’elle tomberait dans les pommes ou se mettrait à rougir comme la niaise qu’elle se sentait être mais il n’y avait rien de cela, juste la sensation d’être enfin à sa place.  

 

- Kaori… on ne devrait pas…, commença Ryô, s’ancrant sur ses principes.  

- On ne devrait pas quoi ?, lui demanda-t-elle, humectant ses lèvres du bout de la langue.  

 

C’en fut trop pour lui et ses vieilles barrières tombèrent. Il baissa la tête vers sa partenaire, abdiquant face à l’inévitable. Ses doigts avaient déjà défait le nœud et les deux pans tombèrent légèrement, uniquement retenus par leurs corps pressés l’un contre l’autre. Pour les deux, l’air semblait s’être figé et la seule chose qui marquait le temps était le battement de leurs cœurs devenus soudain très bruyants. Leur premier vrai baiser en toute connaissance de cause…  

 

- Kaori, tu es prête ? Ca fait deux minutes que je…, fit Kazue, s’immobilisant sur le seuil de la porte.  

- Voilà, ton nœud est défait., pipa Ryô, s’écartant de sa partenaire.  

- Vous… vous… vous alliez vous embrasser ?, souffla la doctoresse, sentant l’allégresse la prendre.  

- Hein ? De quoi tu parles ? Kaori avait un problème avec son nœud et je l’ai aidée. C’était ça ou le ciseau…, se défendit le nettoyeur.  

- Et je n’avais pas de ciseau., intervint Kaori naturellement.  

 

Elle était déçue de cette interruption qui aurait pu changer les choses mais elle devait garder la face. C’était un acte manqué mais pas la fin de son offensive. Elle savait déjà qu’il n’était pas loin de craquer et c’était seulement le deuxième jour de leur voyage.  

 

- Merci Ryô. J’arrive Kazue., fit-elle, regagnant la chambre, sentant le regard de son partenaire sur elle.  

 

Elle enfila le haut de bikini, attrapa une robe bain de soleil dans l’armoire, la passa et rejoignit son amie toujours à la porte. Kazue observait fixement Ryô qui faisait semblant de rien.  

 

- Tu nous rejoins à la piscine ou tu as mieux à faire ?, lui demanda Kaori à la porte.  

- Je ne sais pas. Je verrai., fit-il, prenant son paquet de cigarettes sans la regarder.  

- Tu es sublime… Tu devrais plus souvent t’habiller ainsi., pipa Kazue.  

- Je n’en ai pas vraiment l’occasion à Tokyo., plaisanta la rouquine, emmenant son amie.  

 

Interpelé par la remarque de Kazue, Ryô se retourna à la baie vitrée qui menait à la terrasse de leur cabine et ne put qu’apprécier la vision. Kaori portait une robe fluide dont la couleur se confondait avec celle de sa peau et laissait légèrement transparaître la couleur de son bikini, une robe beaucoup trop courte à ses yeux puisqu’elle lui arrivait à peine à mi-cuisse. Cela ne l’aida pas à redescendre de l’échelle de désir sur laquelle il était monté. Il se sentait frustré d’avoir été interrompu et en même temps coupable d’avoir failli céder à la tentation. Et bon sang, elle n’avait presque rien fait, juste pousser les choses un peu plus loin que d’habitude.  

 

Il prit le temps de fumer tranquillement sa cigarette, remettant les choses en place, se rappelant ses priorités, ses principes, tout ce qu’il pouvait faire et ne pas faire avec Kaori. Satisfait de ce retour à la normale, il laissa son esprit voguer et il revint sur la dernière vision qu’il avait eue d’elle. Il ne put retenir un grognement de frustration. Elle allait encore faire tourner des têtes et il avait beau dire, ça ne lui plaisait pas. Il se souvint du bas de bikini et le haut lui apparut, souvenir de la veille où il avait rangé ses affaires.  

 

- Piscine, ce sera., soupira-t-il.  

 

Il se changea rapidement et rejoignit les filles au bord de la piscine. Il arriva juste à temps pour prendre le transat libre à côté de ses amies au nez d’un autre jeune homme.  

 

- Tu as besoin d’aide pour mettre de la crème solaire ?, demanda-t-il à sa partenaire.  

- Je veux bien., murmura-t-elle, lui tendant le flacon.  

- Ils ont oublié les attaches autour du cou ?, l’interrogea-t-il sur le ton de la plaisanterie.  

- Création Eriko…, pipa-t-elle, appréciant les effleurements sur sa peau.  

- Il faudra lui souligner les manques., répliqua-t-il.  

 

Elle esquissa un léger sourire avant de tourner le visage vers lui, lui adressant un regard malicieux.  

 

- Ca ira, merci. Tu sais, je l’aime bien comme il est, ce haut., lui fit-elle savoir.  

- Le bas aussi d’ailleurs., ajouta-t-elle, le réajustant avant de s’éloigner vers le bassin.  

- Jaloux, Ryô ?, pipa Miki, amusée.  

- Pourquoi le serais-je ?, répondit-il, s’allongeant sur le bain de soleil.  

- Vous étiez très proches tout à l’heure dans votre chambre., lui fit remarquer Kazue, un sourire en coin.  

- Je l’aidais à défaire son haut., lui rappela-t-il.  

- Avec les bras autour de son cou et les lèvres à deux doigts de se toucher ?, ajouta-t-elle, moqueuse.  

- Ca m’a donné un peu de lest et c’était plus confortable ainsi. Vous croyez quoi ? Qu’on allait coucher ensemble ?, ironisa-t-il.  

 

Les filles se regardèrent, un peu moins sûres de leur fait soudain. Après tout, Kaori leur avait dit la même chose.  

 

- Pourquoi les choses changeraient ici en deux semaines alors qu’elles sont restées telles quelles depuis des années ?, insista-t-il.  

- Kaori n’a pas changé et moi non plus. Les choses sont bien ainsi.  

- Tu es incorrigible. Ca pourrait être mieux entre vous deux., s’offusqua Miki.  

- Vos hommes vous ont abandonnées ? Je peux vous passer de la crème si vous le voulez., proposa-t-il, un petit rictus déformant ses lèvres.  

- Ca va aller, l’ami. Je m’occupe de ma femme., intervint Mick, arrivant derrière eux.  

- Je peux m’occuper de ta femme aussi., ajouta-t-il.  

- Je m’en suis déjà occupé, merci., ironisa Ryô.  

- Tu devrais peut-être continuer., suggéra l’américain, faisant un signe vers la piscine.  

 

Ryô jeta un œil vers le bassin et vit en effet qu’un certain nombre d’hommes avait le regard braqué sur elle et d’autres plus téméraires la suivaient même. Il sourit légèrement en la voyant lever les yeux en l’air, frustrée d’être ainsi au centre de l’attention. Elle rembarra même l’un d’eux quand il posa la main sur son épaule avant de plonger dans l’eau et s’éloigner.  

 

- Elle gère très bien. Je vais chercher un truc au bar., les informa-t-il, se levant.  

- Il va aller la rejoindre., affirma Miki.  

- Tu crois ?, répliqua Kazue.  

- Il ne va pas la laisser au milieu de ces mâles après ce qui est arrivé., assura la barmaid.  

- Qu’est-ce qui est arrivé ?, s’intéressa l’américain.  

- On ne sait pas., murmura Kazue, gênée alors qu’elle doutait de ce qu’elle avait vu.  

- Arrête… Kazue a vu Ryô et Kaori à deux doigts de s’embrasser., apprit Miki à Mick et Umi, excitée.  

- Je n’en suis plus si sûre. Après tout, s’il l’aidait comme ils l’ont dits, j’ai très bien pu confondre. Après tout avec toute cette histoire de plan, je me suis peut-être juste montée la tête., se défendit la doctoresse.  

 

Mick observa Kaori, le naturel avec lequel elle agissait, et chercha Ryô des yeux pour voir comment il agissait. Aucun des deux ne semblait gêné le moins du monde ou avoir changé d’attitude.  

 

- Ils nient tous les deux ?, leur demanda-t-il.  

- Oui fortement., admit sa compagne.  

- Alors on va leur donner un coup de pouce., annonça-t-il, se levant et se dirigeant vers la piscine où il plongea dans l’eau.  

 

Quand il remonta à la surface, il chercha des yeux ses deux amis mais ne vit que Kaori. Il s’élança vers elle, se fichant bien de bousculer quelques importuns sur le chemin.  

 

- Alors ma belle, ça va ?, lui demanda-t-il, s’interposant entre un jeune homme et elle.  

- Je me trouve un peu trop entourée. Ca fait du bien de voir une présence amicale., fit-elle, lui offrant un sourire chaleureux.  

- Que veux-tu ? Ces hommes ne peuvent que succomber à une superbe naïade., plaisanta-t-il.  

- Même moi, je ne suis pas indifférent., lui dit-il, prenant sa main et la baisant, séducteur.  

- Arrête… Il y a bien plus jolie que moi ici. Regarde, Saeko et Reika sont juste là-bas., lui fit-elle remarquer.  

- Et elles sont célibataires…, fit-elle à l’adresse des hommes qui l’entouraient.  

- Oui mais c’est dur de résister à l’innocence faite femme. Tu es diaboliquement belle, ma sirène., la complimenta-t-il.  

 

Il la détailla du regard avant de s’approcher, séducteur.  

 

- Tu as oublié le top ? Tu te lâches, ma Kaori…, murmura-t-il, l’enlaçant.  

- Je n’ai pas oublié le haut, Mick Angel. C’est un bandeau., lui fit-elle savoir.  

- Je préfère. Quoique l’idée de te savoir seins nus était plutôt affriolante., pipa-t-il avec un sourire coquin.  

- Mick ! Comment oses-tu !, s’offusqua Kaori.  

 

A sa grande surprise, elle rougit à peine et partit d’un grand éclat de rire avant de plonger sous l’eau. Il la vit filer comme une anguille entre les personnes qui les entouraient et ses poursuivants mirent quelques secondes avant de savoir où elle était passée et de partir à sa suite.  

 

- Où tu es, Ryô ?, gronda Mick, cherchant son compère des yeux.  

 

Il ne le voyait nulle part du côté du bar ni même autour du bassin à draguer d’autres filles. A vrai dire, il ne sentait même pas sa présence dans les parages. Où était-il ? Retourné dans sa cabine ou parti faire le tour des lieux pour trouver d’autres amusements loin de Kaori ?  

 

Non loin de là, le nettoyeur veillait à l’abri des regards. Il n’était pas d’humeur à draguer des jeunes femmes, pas après ce qui s’était passé avec Kaori. Il aurait peut-être fallu le faire pour donner le change mais il n’y arrivait pas. Il avait juste envie de la regarder. Regarder n’était pas toucher et c’était suffisant pour lui.  

 

- Tu te caches ?, entendit-il derrière lui.  

- Moi me cacher ? Je ne vois pas pourquoi. J’observe pour trouver l’élue de mon cœur., ironisa Ryô.  

- Tiens, prends ça. Tu en as visiblement plus besoin que moi., fit Umibozu, lui tendant ses lunettes noires.  

- Garde-les. Il ne faudrait pas faire peur aux passagers., répliqua le nettoyeur, comprenant très bien le message.  

 

Il ne leva même pas les yeux pour voir le visage de son ami pour une fois déparé de ses verres. Comme toujours, il serait impassible.  

 

- Je sais que quelque chose dérange certains passagers et ce n’est pas moi, plutôt un couple marié qui n’en a pas l’air. Pourquoi crois-tu que tous ces hommes lui tournent autour ? Il serait peut-être temps que tu marques ton territoire., lui conseilla son ami.  

- Je ne vais quand même pas lui pisser dessus., pipa Ryô, jouant les imbéciles.  

 

Umi ne prit pas la peine de lui répondre. Il l’attrapa par la peau du dos et l’envoya valser en avant. Ryô ne prit pas la peine d’essayer de s’arrêter et vola dans l’eau en plein milieu du bassin. Il en ressortit, expulsant l’eau par la bouche.  

 

- Il n’a vraiment pas de pitié. C’est lui qui devrait être dans l’eau., pesta-t-il.  

- Ce n’était peut-être pas une si bonne idée que cela, cette croisière…, marmonna-t-il.  

- Maintenant, il faut faire avec.  

 

Il sentit soudain quelqu’un passer entre ses jambes et se retourna voyant un corps quasiment nu seulement paré d’un triangle noir. Il fut soudain taclé par d’autres hommes et se retrouva la tête sous l’eau. Il ressortit une nouvelle fois après la vague et expulsa de nouveau l’eau de sa bouche.  

 

- Faudrait pas en faire une habitude…, grommela-t-il.  

 

Comme si quelqu’un tirait les ficelles quelque part, il vit de nouveau une sirène passer entre ses jambes et, deux secondes après, il fut de nouveau taclé. Cette fois, il eut malgré tout le temps de se préparer. Bien décidé à en finir avec ce gag à la noix, il chercha Kaori des yeux et la vit de nouveau plonger sous l’eau. Quand elle arriva près de lui, il se baissa et l’attrapa. Il la plaqua contre lui et la remonta à la surface, ne sentant pas l’autre ombre qui passa non loin d’eux effleurant la jeune femme.  

 

- Ryô ?, s’étonna-t-elle, réalisant où elle était.  

- Oui, c’est moi. Tu crées une sacrée agitation dans le bassin. Il y en a qui se réjouisse de se retrouver dans une piscine à vagues mais d’autres non., plaisanta-t-il.  

- Je n’y peux rien. Ils ne veulent pas m’écouter quand je leur dis que je suis mariée., répliqua-t-elle.  

 

Ils se retrouvèrent entourés par une dizaine de jeunes hommes qui les observaient attentivement.  

 

- Si quelqu’un veut me prendre ma femme, il devra d’abord me passer sur le corps., annonça-t-il.  

- Quelqu’un veut tenter sa chance ?  

 

Les hommes se regardèrent et finirent par s’en aller un à un, laissant le couple seul.  

 

- Tu m’as sauvé la vie, je crois., plaisanta Kaori, restant dans ses bras.  

- Il me semble. Tu me devras un service., répliqua-t-il.  

- D’accord mais rien d’exorbitant non plus., répondit sa partenaire.  

- J’essaierai…, murmura-t-il, observant son visage parfait.  

- Je vais retourner auprès des filles., lui apprit-elle.  

 

Il la lâcha et s’écarta, regrettant déjà la disparition de la chaleur de son corps contre le sien. Alors qu’elle faisait un pas en arrière, ils virent tous les deux remonter à la surface le bandeau du bikini.  

 

- Oh bon sang…, souffla Kaori, tétanisée alors qu’elle se retrouvait seins nus dans l’eau.  

 

Son audace était monté de quelques crans mais pas jusque là tout de même. Elle se retrouva soudain plaquée contre le torse de son partenaire, les joues cramoisies, ne sachant plus où regarder tellement elle avait honte.  

 

- Ouais, j’ai réussi mon coup !, s’exclama Mick qui les observait.  

- Il va s’apercevoir qu’elle a des seins super mokkori et il va finir de la déshabiller dans leur chambre et boom badaboom, la mission Ying Yang sera bouclée. On dit merci qui ?, fanfaronna-t-il.  

- Eh boom badaboom… attends un peu le dénouement de l’histoire., lui conseilla Saeko qui venait de s’asseoir près du groupe.  

- Il a plus d’un tour dans son sac le Ryô…, approuva Reika.  

- Sans compter que, si Kaori pense que c’est de sa faute, elle risque de l’exterminer., annonça Miki.  

- Vous croyez vraiment que vos combines vont fonctionner avec ces deux-là ?, les interrogea Umibozu, sceptique.  

- Bande de rabats-joie… vous allez voir., leur annonça l’américain.  

- Ce n’est pas de ma faute, je te le jure., affirma Ryô.  

 

Kaori garda le nez baissé mais acquiesça. C’était étrange de sentir ses collines nues contre le torse puissant de l’homme qu’elle aimait. Elle se sentait toute chose et surtout elle ne pouvait empêcher certaines réactions de son corps dont il ne devait être dupe. Elle aurait même juré sentir certaines choses de son côté mais n’osait le regarder ou s’appuyer plus pour vérifier. La situation était déjà assez embarrassante.  

 

- Je… Il faut que je le remette…, balbutia-t-elle.  

 

Ryô réprima le « Vraiment ? » qui faillit jaillir de ses lèvres, chose qui aurait trahi encore plus l’émoi dans lequel il se sentait actuellement. Canapé ce soir, se dit-il. Canapé et rien d’autre.  

 

- Je… Je vais t’aider., suggéra-t-il.  

 

Contre toute attente, elle se mit à rire et posa la tête sur son épaule, le mettant au supplice.  

 

- Tu aurais cru un jour remettre le soutien-gorge d’une femme au lieu de lui défaire ?, lui demanda-t-elle soudain, le regard pétillant.  

- Ce n’est pas vraiment dans mon ordre des choses, en effet…, admit-il avec un léger sourire.  

- Dis, tu crois que c’est l’un d’eux ?, lui demanda-t-elle, faisant un signe de la tête vers les quelques hommes qui lui avaient couru après et qui étaient encore là.  

- Non, j’en ai sur une autre personne, quelqu’un aux doigts aussi agiles que les miens en matière de sous-vêtements., répondit-il.  

- Mais pourquoi ?, s’étonna-t-elle.  

- A ton avis ?, lui retourna-t-il.  

- Oh…, souffla-t-elle, comprenant où il voulait en venir.  

- On fait quoi alors ?, lui demanda-t-elle.  

- On leur donne du spectacle…, suggéra-t-il, un sourire en coin, réagrafant le bandeau dans son dos. 

 


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