Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: Mercury80

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 35 chapters

Published: 04-01-22

Last update: 14-05-22

 

Comments: 18 reviews

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RomanceHumour

 

Summary: NC-17 Nos nettoyeurs embarquent pour une joyeuse croisière.

 

Disclaimer: Les personnages de "The L Boat" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How can I correct a misplaced chapter?

 

It can happen that an author has several stories in process and that he adds a chapter of a story to another one. In this case, please don't add the chapter again and contact me (hojofancity@yahoo.fr) for modification. Indicate which chapter is misplaced and which is the correct story.

 

 

   Fanfiction :: The L Boat

 

Chapter 22 :: Chapitre 22

Published: 22-02-22 - Last update: 22-02-22

Comments: Bonsoir, voici la suite de l'histoire. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 22  

 

Kaori se laissa volontiers capturée de nouveau par ces lèvres quémandeuses qui se pressaient contre les siennes et semblaient s’imbriquer parfaitement avec les siennes. Elle n’aurait su dire si c’était Ryô ou elle qui agissait mais elle y prenait beaucoup de plaisir et oubliait qu’elle était dehors sur un pont, là où ils auraient pu être vus. Ils étaient ensemble et ils étaient bien et c’était tout ce qui comptait.  

 

- Si on faisait un tour ?, lui proposa son compagnon en s’écartant d’elle.  

 

Elle leva les yeux et croisa son regard sombre, ne ressentant nullement le froid extérieur.  

 

- Je pensais que tu voudrais que je tienne ma promesse., lui répondit-elle avec un petit sourire amusé.  

- Il est encore un peu tôt et… j’ai envie qu’on marche un peu… ensemble… enfin… tu vois quoi…, fit-il maladroitement, lui tendant la main.  

- Une balade en amoureux sous le clair de lune, c’est cela ?, résuma-t-elle.  

 

Il sourit à la tendresse dans sa voix qui calma sa légère inquiétude. Elle aurait pu se moquer de lui après tout : le grand Ryô Saeba, le tombeur de ses dames, l’Etalon de Shinjuku, proposait une balade romantique à la femme qui partageait ses jours, et maintenant ses nuits, plutôt qu’une partie de jambes en l’air. Elle aurait eu de quoi se moquer mais c’était Kaori et elle ne le fit pas. Elle était juste touchée de pouvoir partager ça avec lui et il s’en voulut d’avoir hésité.  

 

Il sentit ses doigts se glisser entre les siens et les referma dessus avant de se tourner vers l’océan et de commencer à marcher. Il se sentait paisible, en paix avec lui-même et il voulait profiter de chaque instant de liberté qu’il pouvait avoir avec elle.  

 

- Demain…, dit-il soudain.  

- Quoi ?, lui demanda Kaori, ne comprenant pas de quoi il lui parlait.  

- Demain, c’est le dernier jour où on leur joue ce tour. Je leur dirai pour nous deux demain soir au dîner, au plus tard après-demain au petit-déjeuner. Ca te convient ?, l’interrogea-t-il.  

- Si ça te va, ça me va., approuva-t-elle.  

- Tu es trop gentille avec moi, trop patiente, trop douce…, lui dit-il, s’arrêtant et lui faisant face.  

 

Il leva la main et caressa sa joue dans un geste auquel il n’avait pas mis longtemps à s’habituer. C’était presque naturel avec elle comme tout l’avait toujours été en fait. Peut-être qu’il se rappellerait à Tokyo pourquoi il avait toujours refusé de lui laisser une place encore plus près de lui mais il se rappellerait encore plus son bien-être actuel. Il ne reviendrait pas en arrière parce qu’à vrai dire, il avait déjà été fatigué de lutter depuis quelques temps et là, il n’en avait plus envie, encore moins quand il voyait le bonheur de Kaori. Il se sentait encore plus fort et mieux dans ces moments-là.  

 

- J’ai de la chance que tu n’aies pas baissé les bras., admit-il.  

- J’ai déjà attendu quatre ans pour te revoir, alors quelques années de plus pour t’avoir, ce n’était pas un si gros sacrifice… surtout qu’il y a eu des bons moments, de très bons moments même., le rassura-t-elle.  

- Il y a surtout eu…, commença-t-il mais elle posa le doigt sur ses lèvres pour l’empêcher de continuer.  

 

Elle ne connaissait que trop sa propension à voir le verre à moitié plein. Avec elle qui le voyait à moitié plein, ils arriveraient certainement à composer, pensa-t-elle, confiante.  

 

- Si tu m’embrassais plutôt que de te flageller ?, lui suggéra-t-elle.  

- Si je t’embrasse, je ne pense pas arriver à me contrôler et j’ai encore envie de te tenir la main., lui dit-il.  

- Me tenir la main ?, répéta-t-elle, tendrement amusée.  

- Oui, te tenir la main et marcher sous le clair de lune. Ca me change de mes balades nocturnes en solitaire., lui affirma-t-il avec un sourire amusé.  

- Alors marchons., approuva-t-elle, lui tendant la main.  

- Ne te méprends pas… Je ne fais que passer le temps avant qu’on puisse réaliser…, murmura-t-il, levant les sourcils sur un regard pétillant et chargé de désir.  

- Arrête de vouloir minimiser tes attentions plus délicates. Tu n’as pas à être gêné ou te sentir faible., répliqua Kaori, posant la tête sur son bras.  

- Ce n’est que moi, Ryô. Pas un chef de gang, Mick ou Umibozu, moi et je sais qui tu es., ajouta-t-elle.  

 

Il ne sut quoi lui répondre et se contenta de poser les lèvres dans ses cheveux et de marcher en silence jusqu’à l’avant du bateau.  

 

- Dommage qu’il y ait ces nuages et ces vagues. Les autres nuits, on avait l’impression de faire face à une surface de miroir., fit Kaori, s’accoudant au bastingage.  

- Tu aurais dû prendre un gilet. Tu vas attraper froid avec ce vent., fit-il, se plaçant dans son dos et l’enlaçant pour lui tenir chaud… et aussi simplement la tenir.  

- Ca me va bien ainsi…, lui fit-elle savoir, se laissant aller contre lui.  

- Moi aussi., chuchota-t-il à son oreille.  

 

Elle leva le visage vers lui et ils s’embrassèrent tendrement avant de regarder de nouveau l’océan.  

 

- La journée ne sera certainement pas belle demain., remarqua le nettoyeur, observant le ciel.  

- On ferait mieux de rester sous la couette alors., suggéra Kaori, partant d’un rire léger.  

- On avouera tout au groupe un jour plus tard., ajouta-t-elle, sur le ton de l’humour.  

- Une proposition indécente qui me convient ma foi plutôt bien., apprécia-t-il, laissant ses mains voguer sur son ventre.  

 

Il se retenait de toucher des zones plutôt indécentes en public. Le moment romantique s’estompait et il avait envie de plus à présent. Il voulait retrouver la douceur et la chaleur de ses bras, sentit son cœur s’emballer sous ses doigts et ses lèvres, perdre la tête au creux d’elle et il se fichait bien de l’endroit même si elle lui avait fait une promesse. Ce qui lui importait, c’était d’être avec elle, libre de consommer l’amour qu’ils ressentaient l’un pour l’autre.  

 

Kaori se retourna dans ses bras et passa les siens autour de son cou. Aucun mot ne fut échangé mais leurs lèvres se trouvèrent, gourmandes. Elles se frôlèrent, pressèrent, caressèrent avant de s’entrouvrir et de laisser un autre ballet prendre place, les rendant haletant mais surtout fous de désir l’un pour l’autre.  

 

- J’ai envie de toi., souffla Kaori, s’écartant de lui pour reprendre son souffle.  

- Moi pas… mentit-il, collant son bassin contre elle.  

 

Elle ressentit une certaine fierté à sentir son mokkori contre elle. Elle glissa sa main dans la sienne et lui lança un regard empli du feu de la passion.  

 

- Emmène-moi là-bas. Je suis sûre que tu as repéré toutes les caméras du bateau et trouvé les points faibles autour de la piscine., lui affirma-t-elle d’une voix sourde.  

- Tu me connais trop bien., lui répondit-il, effleurant ses lèvres brièvement.  

 

Il se força à s’arrêter là ou il ne répondrait plus de rien, il le savait. Il l’entraîna à travers les couloirs du paquebot, veillant plus ou moins les lieux.  

 

- Eh… Ce n’est pas Ryô là-bas ?, fit soudain Reika, apercevant vaguement le nettoyeur de loin, alors que le reste du groupe sortait du bar où ils étaient allés prendre un verre pour clore la soirée.  

 

La vision fut fugitive car, au même moment, deux groupes passèrent entre eux et le couple, cachant la présence de Kaori.  

 

- Je n’ai pas senti son aura de pervers. Tu as dû confondre., objecta Umibozu calmement.  

- Tu crois ?, lui répondit Reika, dubitative.  

- On pourrait aller voir., suggéra Mick, piqué par la curiosité… et un peu la colère aussi alors qu’il était sensé être avec Kaori.  

 

Si Reika avait vraiment vu leur ami et pas leur autre amie, c’était qu’il s’était débrouillé pour la laisser en plan une nouvelle fois et ça le fâchait de savoir qu’il l’avait peut-être blessée. Entendant cela, Umibozu s’immobilisa et croisa les bras, prenant un air renfrogné.  

 

- Je suis peut-être aveugle mais je sens encore très bien les choses… Mieux que vous d’ailleurs. Alors si l’un d’entre vous pense que j’ai perdu mes capacités, qu’il le dise tout de suite !, tonna-t-il.  

 

Tous se regardèrent et n’osèrent imaginer sa réaction s’ils lui disaient cela… d’autant qu’aucun d’entre eux ne le pensait.  

 

- Bon, alors, regagnons nos cabines., ordonna-t-il face au silence qui se fit.  

 

Il reprit son chemin, imité par les autres, et se dit que Ryô venait d’accumuler une nouvelle dette à son égard… dette qu’il ne tarderait pas à oublier si, comme il l’avait senti, le partenariat City Hunter avait bien évolué. Après tout, sans eux, il ne serait pas avec Miki à cette heure.  

 

Ignorant la tourmente qui avait agité le groupe, Ryô dirigeait sa partenaire vers la piscine.  

 

- On va aller en haut, tout en haut., lui apprit-il.  

- Vraiment ?  

- Oui. Comme il n’y a pas de local à protéger, il n’y a qu’une caméra qui donne sur l’escalier qui y mène. On sera tranquilles., lui promit-il.  

- Je te suis., lui affirma-t-elle.  

- Ta confiance en moi me surprendra toujours., admit-il.  

- La tienne aussi., lui retourna-t-elle.  

 

Ils partagèrent un long regard avant de s’engager dans le couloir qui menait à l’escalier pour monter à la piscine la plus haute. Soudain, il enlaça sa compagne et la plaqua contre le mur, l’embrassant voluptueusement. Ca ne dura qu’un instant avant qu’il passe un bras autour de sa taille et l’entraîne.  

 

- La caméra pivotait., se justifia-t-il.  

- Tu peux simplement me dire que tu avais envie de m’embrasser., le taquina-t-elle.  

- Aussi., répondit-il, un large sourire aux lèvres.  

- On y est., lui fit-il savoir, poussant la barrière qui évitait de tomber dans les escaliers par mégarde et la laissant passer.  

 

Kaori avança et s’immobilisa, observant le paysage. De tous côtés, elle pouvait voir l’océan à perte de vue, le ciel noir et nuageux où, par endroits, brillaient des étoiles.  

 

- J’ai l’impression qu’on est seuls au monde., murmura-t-elle.  

- Nous sommes seuls au monde., lui affirma-t-il, l’enlaçant.  

 

Il la tint un moment serrée contre lui avant de laisser ses doigts s’égarer sur son short, le bouton précisément qu’il défit avant de faire glisser la fermeture éclair.  

 

- Il faut te déshabiller pour un bain de minuit., lui dit-il, sentant le désir monter en lui alors qu’elle dansait légèrement contre lui… comme lui sans qu’il le réalise vraiment.  

- Toi aussi., lui répondit-elle dans un murmure.  

 

Elle le laissa lui défaire son short, le faisant glisser le long de ses jambes avant de s’écarter de lui. Elle se retourna et l’aida à défaire son pantalon. Leurs lèvres se joignirent alors que le vêtement tombait par terre. Les mains voyageaient sur les corps, avides, audacieuses. Ryô perdit son caleçon avant d’avoir pu enlever un nouveau vêtement de sa compagne et sa virilité qui se dressait fièrement se trouva entourée de cinq doigts qui la parcouraient consciencieusement.  

 

- Tu vas me rendre dingue., souffla-t-il, s’écartant de sa compagne.  

 

Il attrapa son haut et, avant même d’avoir pu le lui retirer, il se retrouva avec dans les mains. Il baissa les yeux et trouva Kaori agenouillée entre ses jambes. Il écarquilla légèrement les yeux, comprenant ce qu’elle allait faire.  

 

- Tu n’as pas à…, commença-t-il, s’arrêtant lorsqu’il sentit ses lèvres l’entourer.  

 

Il ne put empêcher un gémissement de plaisir de lui échapper alors que des sensations délicieuses montaient en lui. C’était encore plus beau de partager ce moment avec elle, de savoir qu’elle ne s’était pas forcée à le faire, qu’il n’avait même rien demandé et ne s’y attendait pas. Il sentit le plaisir monter en lui, le laissa faire jusqu’au frémissement annonciateur de l’explosion.  

 

- Doucement… je ne veux pas… je ne sais pas toi mais, moi, je ne suis pas sûr d’être prêt pour ça., lui confia-t-il, caressant ses cheveux.  

- Moi non plus, je crois., admit Kaori, se relevant.  

 

Il l’enlaça et l’embrassa langoureusement, le désir brûlant dans ses veines. Comme si elle sentait la chaleur en lui, elle lui retira son tee-shirt mais l’empêcha de la déshabiller.  

 

- Je suis nu et toi à peine déshabillée. Ce n’est pas très juste., lui fit-il remarquer, amusé malgré tout.  

- Nous sommes venus nous baigner., lui rappela-t-elle avec un regard pétillant.  

 

Brusquement, elle le poussa et il tomba dans l’eau, même s’il aurait pu freiner sa course. Il vit Kaori disparaître alors que l’eau l’entourait et refroidissait ses ardeurs légèrement, juste assez pour reprendre un peu le contrôle de ses sens. Il s’immobilisa sous la surface et contrôla sa respiration.  

 

- Ryô ?, s’inquiéta Kaori, ne le voyant pas remonter.  

- Ryô !, l’appela-t-elle plus fortement, s’agenouillant sur le bord de la piscine.  

 

Il surgit soudain de l’eau et tenta de l’attraper mais elle se rejeta en arrière en riant. Tout sourire, il nagea sur place en la regardant avant de lui jeter de l’eau.  

 

- Je pensais qu’on prendrait un bain de minuit à deux… Tu ne tiens pas tes promesses, Sugar ?, la taquina-t-il.  

- Je tiens toujours mes promesses, Ryô., lui affirma-t-elle.  

 

Elle se releva et attrapa le bas de son haut qu’elle retira et jeta sur le côté.  

 

- J’adore toujours autant la vue., apprécia-t-il, recevant un sourire chaud.  

- Et ça, ça te plaît toujours autant ?, lui demanda-t-elle, faisant glisser doucement les bretelles de son soutien-gorge, le dégrafant mais le tenant devant elle.  

- Laisse-le tomber que je te donne une réponse., lui ordonna-t-il, son regard s’assombrissant.  

- Oops…, fit-elle, écartant son bras.  

 

La dentelle tomba mais sa chute ne préoccupa aucun des deux. Kaori pouvait sentir le désir de son compagnon monter en puissance. C’était dans ses yeux, les traits de son visage, l’aura qui émanait de lui et l’entourait d’une douceur un peu sauvage. Elle adorait cette sensation.  

 

- Le bas maintenant., lui dit-il alors que le désir grondait en lui.  

- Je ne sais pas…, minauda Kaori.  

- Je devrais peut-être me rhabiller et aller me coucher… Il se fait tard après tout., ajouta-t-elle.  

- Ne m’oblige pas à sortir de l’eau et ramener tes fesses dans cette piscine., la menaça-t-il, approchant du bord de la piscine.  

- Enlève cette culotte et rejoins-moi., gronda-t-il.  

 

Elle se retourna et il crut bien un instant qu’elle allait vraiment s’en aller mais elle se pencha et il vit ses deux rondeurs postérieures apparaître. Elle souleva la pièce de dentelle d’une main, se retourna, un petit air de défi, et la laissa tomber.  

 

- Egalité…, lui annonça-t-elle.  

 

Il la détailla du regard, sentit le désir flamber dans ses veines et, soudain, il sentit les éclaboussures de l’eau sur son visage et constata la disparition de sa belle. Celle-ci ne dura pas. Deux bras l’entourèrent, le frôlèrent et il se retrouva face à sa compagne. Il ne se fit pas prier pour la serrer contre lui et l’embrasser. Ils s’embrassaient sauvagement brièvement avant de se séparer puis s’embrassaient de nouveau. Leur manège dura un petit moment, attisant le feu qui brûlait en eux.  

 

Progressivement, il la guida vers le bord de la piscine, sentant ses mains sur son corps et en profitant tout autant pour la caresser. Quand il la plaqua contre le mur du bassin, elle passa les jambes autour de lui et il dut se retenir pour ne pas s’immiscer en elle immédiatement. Il la souleva un peu et elle se laissa aller en arrière, lui offrant sa poitrine. Ryô posa les lèvres sur sa clavicule avant de descendre lentement et d’aller happer la pointe de son sein. Il joua un long moment avec, l’entendant soupirer, avant de s’attaquer à l’autre.  

 

- Ryô…, soupira-t-elle, se sentant perdre pied.  

 

Il passa la main dans son dos et la redressa pour l’amener à lui et l’embrasser. Elle s’accrocha à son cou et noua ses jambes autour de ses hanches, sentant les bras de son amant l’entourer et la presser contre lui. Elle avait envie de lui comme jamais elle ne l’aurait pensé possible en un tel lieu. Ils étaient après tout dans un endroit où ils pouvaient être surpris à tout moment par le personnel et sa pudeur aurait dû se rappeler à elle mais elle avait confiance en Ryô et savait qu’il l’avait emmenée dans un lieu sûr.  

 

- Fais-moi l’amour., lui souffla-t-elle, s’écartant de lui, son regard brûlant de désir.  

- C’est ce que je fais, Sugar. C’est ce que je fais…, lui assura-t-il, la soulevant et la posant sur le bord de la piscine.  

 

Elle frissonna, sentant l’air mordant sur sa peau chaude et dénudée, et faillit s’insurger, frustrée qu’il ne réponde pas à sa demande quand elle sentit ses lèvres sur ses genoux, juste avant que ses mains écartent ses cuisses, la tirant un peu plus vers le bord. Lui lançant un regard de braise, Ryô avança entre ses jambes tout en les caressant et déposant des baisers par endroits. Elle frémit à nouveau mais ce n’était pas le froid qui était en cause cette fois-ci. C’étaient à la fois les sensations qu’il faisait naître en elle par ses attouchements et l’anticipation de celles qui allaient arriver juste après.  

 

Lorsqu’il posa les lèvres sur son intimité, Ryô entendit sa compagne gémir son prénom et dut se contenir pour ne pas accélérer les choses mais que c’était dur alors que sa voix sensuelle faisait vibrer son corps entier. Il joua un long moment avec son point érogène avant de visiter son puits d’amour qui ruisselait du désir qu’il avait fait naître en elle. Lorsqu’il sentit son corps trembler, il s’écarta et l’observa vivre sa jouissance.  

 

- On devrait retourner à la chambre…, suggéra-t-il, s’écartant un peu d’elle.  

 

Elle le regarda sans y croire et glissa dans l’eau pour le rejoindre. Comme il semblait vouloir garder un peu de distance entre eux, elle attendit et le contempla.  

 

- Pourquoi ? Il me semble qu’on a tous les deux envie que ça arrive ici., lui fit-elle remarquer.  

- Je n’ai pas de préservatif et dans l’eau…, lui expliqua-t-il.  

- Je m’en fiche. J’ai envie de toi et normalement, il n’y a pas de risque., lui répondit-elle.  

 

Elle approcha en voyant son regard changer légèrement, se faire hésitant. Il ne s’écarta pas et elle l’enlaça.  

 

- Si quelque chose devait arriver, je réglerai le problème…, lui promit-elle.  

 

Il l’observa et passa les bras autour d’elle pour la serrer contre lui. Il l’aimait et il savait qu’elle ferait ce qu’elle disait. Ca dénoua quelque chose en lui et il l’embrassa tout en la ramenant près du bord et l’appuyant contre le mur.  

 

- Si quelque chose arrivait, on en parlerait ensemble., lui dit-il, se plaçant entre ses jambes.  

- Tu es sûre de toi ?, l’interrogea-t-il malgré tout.  

- Oui. Aime-moi., lui demanda-t-elle, se sentant en sécurité, aimée, respectée.  

 

Il l’embrassa et s’immisça en elle. C’était un contact inédit pour lui d’être en elle à nu. Il s’immobilisa au fond d’elle et posa le front sur son épaule, ressentant un certain vertige. Il prenait un risque, un gros risque en mettant un pied dans l’engrenage. Il n’avait jamais été aussi proche de quelqu’un, c’était bon mais le risque en valait-il la chandelle ? Il releva les yeux et croisa le regard de sa compagne. Il n’en était pas sûr mais, pour la première fois, il n’était pas sûr du contraire non plus.  

 

Il sortit de sa contemplation en sentant Kaori caresser sa nuque du bout des doigts. Comme toujours, elle était patiente, lui donnait le temps de la réflexion. Pourtant, il était dans une situation qui l’empêchait en général de sombrer dans ce vice intellectuel.  

 

- Tu me pousses hors de mes habitudes…, murmura-t-il, effleurant ses lèvres avant de se mouvoir en elle.  

 

Kaori s’accrocha à lui sans rien dire. Elle lui parlait autrement, sentant la tension interne qui l’avait pris, qu’il était chamboulé. Elle l’embrassait, allait à sa rencontre, le caressait, le regardait, tout ce qui pouvait lui montrer qu’elle était là sans l’oppresser. Les gémissements montèrent et remplirent bientôt l’air, l’eau clapotait bruyamment autour d’eux et leurs cœurs semblaient cogner comme pour sortir de leurs poitrines.  

 

- Kaori…, souffla-t-il, sentant l’apogée arriver.  

 

Il avait à la fois envie de s’arracher à ses bras et de se plonger encore plus profondément en elle. C’était troublant et un peu effrayant et il ne savait comment réagir.  

 

- Regarde-moi., lui demanda-t-elle, le souffle court.  

 

Il plongea dans son regard et il s’apaisa progressivement jusqu’au moment où la jouissance les frappa tous les deux. Kaori glissa les doigts dans ses cheveux et l’amena à elle. Elle posa les lèvres sur les siennes et l’embrassa tendrement, doucement tout en massant son cuir chevelu.  

 

- Je t’aime. Tout ira bien, tu verras., lui assura-t-elle lorsqu’elle s’éloigna un peu de lui.  

- Je sais. Tu es là., lui répondit-il après l’avoir contemplée un instant.  

- Je ne voulais pas te bousculer tout à l’heure. On aurait peut-être dû retourner à la chambre comme tu le voulais., s’excusa-t-elle.  

- Et rater ce moment ?, lui retourna-t-il.  

 

Il esquissa un sourire pour apaiser l’inquiétude de sa compagne. Il était touché de sa sollicitude, un peu fâché contre lui de l’avoir fait se sentir coupable.  

 

- Nous deux, ça bouscule pas mal de choses mais ne t’inquiète pas. Je vais bien. Je vais même très bien., lui assura-t-il.  

- Et tu veux que je te dise… Je n’en ai pas fini avec toi pour ce soir…, lui affirma-t-il.  

- Tu m’en vois ravie… parce que j’ai très envie de toi… encore., lui répondit-elle, mutine.  

- Super… mais on va continuer cela dans notre cabine., lui fit-il savoir alors qu’il commençait à pleuvoir.  

- Pourquoi ? On est déjà mouillés après tout… Je suis même très mouillée…, fit-elle d’une voix sensuelle avant de l’embrasser.  

 

Ils s’adonnèrent aux plaisirs des sens une nouvelle fois dans la piscine sous une averse diluvienne avant de sortir de l’eau.  

 

- Ca, c’est à moi., fit Ryô, volant les sous-vêtements de sa compagne.  

- Alors je garde ça., lui répondit-elle, prenant son caleçon.  

- Et tu le cacheras où ? Dans les poches minuscules de ton short ?, lui demanda-t-il, la pressant contre lui et caressant ses fesses.  

- Bon… d’accord…, soupira-t-elle, le lui rendant.  

- Mais tu as raison. Egalité de traitement et, tu verras, c’est très agréable de se balader sans., lui assura-t-il, mettant le caleçon dans sa poche de pantalon.  

- Ce n’est pas très discret…, lui fit-elle remarquer.  

- Ne t’inquiète pas, ceux qu’on croisera n’auront pas d’yeux pour moi…, lui fit-il savoir, lui prenant la main.  

 

Elle ne put que constater qu’il avait dit vrai et fut bien aise de retrouver l’intimité de leur cabine pour échapper aux regards indiscrets et se soumettre à celui de son homme. 

 


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