Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: Tamia62

Beta-reader(s): Kary, Lifetree

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 40 chapters

Published: 26-03-05

Last update: 05-12-07

 

Comments: 349 reviews

» Write a review

 

RomanceHumour

 

Summary: Bah alors là, je sais pas si je peux en faire un. Disons que... Une proposition est faite à Kaori. Va t-elle ou non l'accepter?...

 

Disclaimer: Les personnages de "Mystère" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Les songs qui aparaitront dans cette fic appartiennent également à leurs auteurs

 

Tricks & Tips

How can I post an interactive story?

 

After logging in, in the section Games, - create a new game - add/modify the pages of this game There are 2 types of pages: - One with multiple choices - One with a question/answer system It is also possible to have a fight page, where a random dice generator appears. - An image can also be added, by giving the full lin ...

Read more ...

 

 

   Fanfiction :: Mystère...

 

Chapter 4 :: Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis...

Published: 09-04-05 - Last update: 09-04-05

Comments: Bon, encore un ! J'espère que cette fic toute mignone vous plait. Sachez qu'il finira par s'y passer quelque chose. Mais gardez-bien à l'esprit que c'est une histoire toute gentille. Ca fait du bien parfois de ne pas se prendre la tête. Même si... Ah, je n'en dis pas plus. Vous le découvrirez bien assez tôt ! Un gros bisous à ma béta d'amour ! Bonne lecture et puis, vous savez quoi ? Je suis accro aux reviewsss ! Bisous

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40


 

Kaori était sortie de la gare la tête dans les étoiles. Elle n’en revenait toujours pas de ce qui lui était arrivé. C’était plus qu’incroyable ! Jamais elle n’aurait imaginé qu’une telle chose lui arrive. Même dans ses rêves les plus fous. Et pour cause ! Elle et sa timidité légendaire ! Pour se donner en spectacle, il faut avoir ça dans le sang. Et ce n’était pas son genre. Enfin, jusqu’à hier. Parce qu’elle s’était surprise à adorer faire son show. Elle avait réalisé que sa timidité se manifestait seulement devant Ryô. Mais tout de même, de là à ce qu’on lui propose un travail dans le showbiz ! Des chasseurs de têtes ?… Oui, elle savait que les nouveaux talents étaient souvent débusqués dans les boîtes de nuit et autres. Et c’est ce qui lui était arrivé. Un sourire se dessina sur ses jolies lèvres. Et tout aussi soudainement qu’il était apparu, il disparut et elle se sentit devenir mélancolique…  

 

Elle venait de réaliser qu’elle aurait pu avoir une toute autre vie. Une vie plus normale que celle qu’elle avait si… Si Hideyuki n’était pas mort et si elle n’avait jamais rencontré Ryô. Ou tout du moins si son frère n’avait pas demandé à son partenaire de veiller sur sa sœur. Peut-être qu’elle serait mariée aujourd’hui, qu’elle aurait des enfants ou qu’elle serait chanteuse ! Dans ce dernier cas sa vie n’aurait pas été vraiment normale…  

Mais considérait-elle vraiment sa vie comme anormale ?…  

Non, assurément non. La vie qu’elle menait auprès de son partenaire lui permettait de faire ce qu’elle avait toujours aimé : aider les autres. Et elle savait parfaitement que Ryô aussi aimait cette facette de son métier même s’il faisait croire le contraire. C’était une des raisons qui la retenait auprès de lui. Même s’ils vivaient dans la clandestinité. Même si ça l’empêchait d’avoir une vie calme et rangée…  

 

En y réfléchissant bien, la seule chose qui était anormale dans sa vie, c’était son partenaire. Enfin, son comportement essentiellement. Des corbeaux se mirent à virevolter autour de sa tête et ses épaules s’afaissèrent. A bien y réfléchir, ce n’était pas sa vie qui était anormale, c’était elle ! Quelle femme sensée resterait vivre auprès d’un homme comme Ryô ? Obsédé sexuel notoire, alcoolique à ses heures et passant son temps à la rabaisser ! Une autre aurait déjà fui, le laissant seul dans sa misère. Parce que même s’ils n’en avaient jamais parlé, Kaori savait bien qu’elle était celle qui lui avait maintenu la tête hors de l’eau. Mais les choses allaient changer. Elle ne le laisserait plus l’humilier, c’était fini. Et puis, hier soir elle avait compris qu’elle pouvait plaire. Et oui, elle s’était faite draguer ! Et puis, là, on venait de lui proposer de devenir chanteuse ! Cette proposition venait de lui donner un coup de fouet phénoménal ! Elle n’avait jamais eu autant confiance en elle que maintenant ! Quand elle dirait ça à Miki !…  

Mais devait-elle vraiment lui dire ? Kaori connaissait bien son amie. Elle ne manquerait pas de l’inciter à accepter même si être chanteuse serait incompatible avec leur métier de nettoyeurs. Parce que, ce qu’elle avait dit à ces deux agents artistiques était vrai : elle avait déjà un métier. Il valait mieux qu’elle garde cela pour elle. Comme un souvenir précieux…  

 

C’est dans cet état d’esprit qu’elle gagna le cat’s Eyes…  

 

 

Miki avait une tête effroyable aujourd’hui ! Mais à bien y regarder, elle aussi avait une tête à faire peur ! Ca ne leur allait pas de faire la fête.  

« _BonjourMiki, bonjour Falcon.  

_Bonjour toi. Rassure-moi, tu es aussi fatiguée que moi, n’est-ce pas ?  

_Oui ma chérie, je suis morte !  

_Me voilà rassurée ! Je t’offre un café bien tassé ?  

_Oh oui, ça m’aidera à me réveiller ! »  

Mais Miki ne bougea pas. Elle restait appuyée à son bar, les yeux dans le vague. Sans bouger d’un iota, elle demanda :  

« _Mon chéri, tu veux bien faire un café à Kaori ? »  

Falcon devint tout rouge et bougonna :  

« _C’est toi qui l’a proposé ! Fais le toute seule !  

_Oh Mon Amour à moi, s’il te plait, supplia t-elle. »  

De la fumée s’échappa des oreilles du mercenaire. Il détestait quand elle faisait ça en public ! Elle savait parfaitement que ça le mettait très mal à l’aise. Il abdiqua et fit un café corsé à son amie qui le remercia d’un sourire lorsqu’il déposa la tasse devant elle. Kaori adorait Falcon. Et ce dernier le savait bien. Il sentit l’élan d’affection de la moitié de CH et rougit de plus belle pour finalement s’enfuir dans la réserve sous les rires des deux jeunes femmes. Mais une fois dans le calme de la réserve, un sourire se dessina sur les lèvres de Falcon. Comme il aimait ces deux femmes. De manière différente, certes, mais comme il les aimait…  

 

 

Kaori avait regagné l’appartement doucement. Son moral était revenu au beau fixe ainsi que sa bonne humeur. Elle se sentait prête à affronter Ryô. Elle espérait vraiment qu’il ne l’embête pas aujourd’hui. Elle ne voulait pas s’énerver. Elle poussa la porte énergiquement. Ryô entendit ses pas dans l’entrée et sut tout de suite qu’elle était d’excellente humeur. Tant mieux, il ne voulait pas se battre avec elle aujourd’hui. Il avait bien compris que quelque chose avait changé et que, désormais, elle ne le laisserait plus faire. Leur relation allait changer. Il se demandait comment faire face. Il devrait bien s’y faire… Elle le vit devant la télévision matant une émission de gym tonique. Elle soupira. Il était désespérant…  

« _Je vois que tu t’amuses, se moqua t-elle.  

_Je passe mon temps libre comme je le veux, répliqua t-il, vexé. »  

Kaori se mit à rire. Non, vraiment, il était totalement irrécupérable. Mais rien n’entacherait sa bonne humeur.  

« _Zut, j’ai oublié d’acheter la viande pour ce midi ! Je reviens ! »  

Et elle repartit comme elle était venue…  

 

Mais une fois arrivée en bas de l’immeuble, son téléphone portable sonna…  

« _Allo ?  

_Bonjour Melle Makimura, Liu Toshu à l’appareil de la banque centrale. »  

Kaori eut un temps d’étonnement. Son banquier ?  

« _Euh, oui, excusez-moi, mais je suis surprise de votre appel. Je viens de faire un dépôt assez conséquent donc…  

_Melle, je me permets de vous couper, mais ça ne peut plus durer.  

_Hein ?  

_Je sais parfaitement que vous avez déposé une grosse somme d’argent qui a pu combler votre découvert et qui aurait dû, normalement, vous permettre de voir venir pendant un certain temps. Mais voilà, il y a eu du changement.  

_Comment ça du changement ?  

_Oui, votre compte a été vidé ! Plusieurs paiements par carte bleue ont été effectués. Des sommes astronomiques ! Et à en juger par les noms des sociétés qui se sont faites payer, je pense qu’il s’agit de cabarets.  

_Des…  

_Oui, vous êtes à nouveau à découvert de…. (NDA : je ne connais rien aux Yen donc, imaginez que le compte est vraiment plus qu’à sec et qu’il faudrait au moins 50 affaires bien payées pour remonter les finances ! lol).  

_QUOI, hurla Kaori. DE COMBIEN DITES VOUS ? »  

Le banquier avait dû retirer précipitamment le combiné de son oreille au risque de voir éclater son tympan.  

« _Oui, vous avez bien compris.  

_Je vais le tuer, marmona t-elle.  

_Melle, je suis désolé de devoir vous dire cela, mais nous vous laissons deux jours pour régulariser la situation ou nous passerons aux instances supérieures. Et, sachez que si ça devait se reproduire, nous vous rayerons de nos clients.  

_Ne vous inquiétez pas, je vais régler le problème. »  

 

Elle fit demi tour et monta les escaliers par 5 marches à la fois tellement elle était furieuse. Ses yeux étaient devenus deux volcans en fusion. Kaori n’en pouvait plus. Elle avait tout calculé. Ils devaient être tranquille financièrement parlant pendant quelques temps et son idiot de partenaire avait tout dépensé ! Il avait même dépensé l’argent qu’ils n’avaient pas !  

Elle défonça la porte d’entrée qui vola en éclat. Ryô se tourna brusquement, les yeux écarquillés se demandant quelle tornade venait de passer, juste le temps de voir Kaori fondre sur lui à mains nues. Ses revues pornos volèrent, déchiquetées sous la force de l’impact. La tête de Kaori avait doublé de volumes et ses dents étaient en dent de scie ! Ryô comprit immédiatement qu’il avait dû faire quelque chose de grave pour qu’elle l’attaque à mains nues. Elle agrippa son cou à deux mains et le serra.  

« _Dis-moi Ryô, je peux te poser une question ?  

_Euh, bien sûr, dit-il avec peine, le souffle plus que court.  

_Dis-moi un peu où tu as trouvé la carte bleue ? »  

La carte bleue ? Oh la ! Alors là, c’était grave. Il allait passer un sale quart d’heure. Il sentit les doigts de sa moitié se serrer. Mais jamais il ne lui avouerait quoi que ce soit ! C’était son argent à lui après tout ! C’était lui qui risquait sa vie ! Même s’il savait qu’il était de mauvaise foi là…  

« _De quoi tu parles ? »  

Kaori attrapa alors le nettoyeur à bras le corps. Elle resserra sa prise de karaté si bien que le pauvre Ryô se retrouva plié en contre sens de la morphologie humaine !  

« _ARRETES DE TE FOUTRE DE MOI !!! JE L’AVAIS POURTANT BIEN CACHEE ! CELA SIGNIFIE QUE TU ES ALLE FOUILLER DANS MES SOUS-VETEMENTS ! ET VOILA QUE LA BANQUE VEUT NOUS EJECTER ! J’EN AI MARRE RYÔ ! J’EN AI MARRE DE DEVOIR TOUJOURS TIRER LE DIABLE PAR LA QUEUE A CAUSE DE TOI ! »  

Et elle se calma. Elle le relâcha tout aussi brutalement qu’elle l’avait saisi. Il tomba lourdement sur le sol.  

« _Ryô, j’en ai assez de devoir constamment me battre avec toi pour mettre un centimes de côté. Quand comprendras-tu que tu n’es pas seul ? Je dois faire face aux dépenses courantes et toi tu ne me facilites pas la tâche ! Je n’en peux plus. Je me demande vraiment pourquoi je m’entête autant. Il doit me manquer une case ! »  

Et elle quitta l’appartement folle de rage après l’avoir encastré dans le mûr avec une massue estampillée « je suis une pauvre crétine de m’accrocher » .  

 

Ryô s’extirpa dur mûr et envoya la massue au loin. Il soupira en lisant l’inscription. Il savait qu’elle avait raison. Lui qui ne voulait pas mettre de l’huile sur le feu ! C’était plutôt raté. Mais il avait complètement oublié qu’il avait dépensé leur argent avec Mick l’autre soir en faisant leur tournée des cabarets comme souvent. Mais qu’avait-elle dit ? Qu’il lui manquer une case de s’entêter ainsi ? Qu’est-ce qu’elle entendait par là ? Avait-elle décidé de ?… De le quitter ?… Non, il ne pourrait pas supporter une chose pareille !…  

 

 

Kaori fulminait. Pourquoi fallait-il toujours qu’il trouble sa tranquillité d’esprit ? Ne pouvait-il pas la laisser respirer un peu ? Mais il était tellement habitué à ce qu’elle le laisse tout faire qu’il se fichait totalement des conséquences. Mais c’était fini ! Elle avait pris la décision de remettre les pendules à l’heure. Mais là, maintenant, elle se demandait comment elle allait bien pouvoir rembourser en deux jours les exubérances de son idiot de partenaire ! Où trouver cet argent ? Où ?… Comment ?….  

 

Elle enfonça ses mains dans ses poches. Elle se sentit soudainement au bout du rouleau. C’est alors que ses doigts glissèrent sur un papier glacé. Qu’est-ce que c’était que ça ?… Elle sortit de sa poche un petit carton blanc…  

 

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de