Chapter 40 :: Epilogue

Published: 05-12-07 - Last update: 05-12-07

Comments: Et bien, nous voilà au bout de cette aventure. Je remercie tout le monde d'avoir lu, laissé un petit mot, d'avoir été patient quand je ne majais plus. Bref, un grand , énorme merci d'avoir porté cette fic là où elle est : dans le top 5. Je n'aurais jamais cru aller si loin avec cette histoire. Il ne me reste plus qu'à vous laisser avec l'épilogue. Je vous dis à bientôt pour le suite de "Passé enterré". Je ne vous donne pas de date car il faut que je me remette dans le bain de la trilogie. Kiss et à bientôt

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Il avait été incapable de trouver le sommeil. Elle s’était endormie dans ses bras, totalement alanguie, en confiance, un somptueux sourire posé sur ses lèvres. Elle avait fini par se dégager de ses bras à son plus grand regret. Il avait été tenté de la reprendre contre lui mais elle dormait si bien. Depuis il la regardait dormir avec amour. Comme elle était belle. Et quel idiot il avait été ! Tout ce temps perdu inutilement. Pour en arriver au résultat qu’il n’avait cessé de fuir. Et qu’il ne regrettait pas. Son seul remord était cette souffrance qu’il aurait pu éviter de leur causer.  

Enfin, les choses étaient ainsi faites et il ne pouvait malheureusement pas revenir sur ce qui avait été fait. Il lui faudrait vivre avec et faire tout son possible pour lui faire oublier ces années de douleurs inutiles.  

Son but à partir d’aujourd’hui : se rattraper et la rendre heureuse.  

Heureuse…  

Un pli soucieux barra son front lorsqu’un souvenir tout récent repassa dans son esprit. Cette larme versée à la fin du concert. Et les paroles de la chanson d’adieu à son public lui avaient fait réaliser l’importance qu’avait sa carrière à ses yeux. Ca lui permettait de s’échapper un peu, de se sentir libre de toutes entraves. Sur scène elle n’était que « Mystère ». Pas de violence, pas d’arme. Juste les ovations du public. Juste elle.  

Enfin, pas de violence… Si l’on considérait ce qui s’était produit… Mais ce n’était qu’un cas isolé même s’il avait fallu que ça tombe justement sur elle et pas une autre…  

La grande question était celle-ci : serait-elle véritablement heureuse s’il persistait dans son refus de la voir chanter ? Il ne pouvait nier le changement bénéfique qui s’était opéré en elle toute cette dernière année et qu’il n’avait pas trop compris jusqu’à ce qu’il ne découvre le pot aux roses. Ca l’avait transformée dans le bon sens du terme même s’il avait longtemps pensé le contraire. Et puis, la principale crainte était parfaitement infondée, celle qu’elle prenne le risque d’être reconnue par les gens du milieu. Son déguisement était si bien fait que même lui s’était laissé prendre au piège alors qu’il l’avait parfaitement reconnue lors de l’épisode « Cendrillon ». Même les copains n’avaient rien vu. Mick lui avait expliqué leur étonnement à l’hôpital en découvrant que Mystère était Kaori. L’illusion était parfaite.  

Il lui avait bousillée une grande partie de sa vie de jeune femme même si elle persistait à le nier. Il y avait eu assez de casse.  

Il savait ce qu’il lui restait à faire…  

Un léger soupir le sortit de ses pensées. Reportant son attention sur la femme qui reposait à côté de lui, il constata qu’elle se réveillait lentement. Depuis le temps qu’il rêvait de ce jour, la voir s’éveiller après une nuit d’amour. Et quelle nuit en plus ! Il n’avait jamais ressenti autant de choses avec aucune de ses conquêtes. Avec Kaori, ça avait été l’apothéose. Grandiose, absolument grandiose. Et il ne doutait pas qu’elle ait ressenti les mêmes émotions notamment grâce à sa manière de crier son nom dans l’extase…  

Enfin ses paupières se soulevèrent sur les prunelles noisettes. La première chose qu’il lut dans son regard fut une question : « pourquoi Ryô est dans mon lit » ? Ce qui l’amusa beaucoup. Et puis, le souvenir de leur nuit passionnée refit surface. Ses joues se teintèrent de rose et un large sourire fendit alors son magnifique visage. Elle se hissa vers lui, lui déposa un baiser sur les lèvres.  

« _Bonjour toi.  

_Bonjour. »  

Puis elle s’installa sur son torse et il l’encercla de ses puissants bras. Elle soupira de contentement.  

« _Tu as bien dormi ma chérie ?  

_Comme un bébé. J’ai fait un rêve magnifique qui n’en était pas un. Et toi ?  

_Je n’ai pas fermé l’œil de la nuit.  

_Comment cela ? »  

Kaori se redressa, inquiète.  

« _Comment cela se fait-il ? Tu ne t’es pas senti bien ? Tu as mal quelque part ? Mon Dieu ! C’était trop tôt ! Nous n’aurions pas du faire l’amour avant d’être certains de ta guérison ! J’appelle le Doc de suite pour qu’il t’examine ! » (NDB: MDR ! La pauvre, elle panique pour un rien !)  

Devant son regard hagard, il la vit se pencher, saisir le téléphone totalement paniquée. Elle n’était pas croyable ! Sans s’énerver, il lui prit le téléphone des mains.  

« _Mais qu’est-ce que tu fais ?  

_Kaori, calme-toi. Je me sens très bien. Je n’ai mal nulle part. J’ai repris les exercices il y a deux jours et, comme tu peux le voir, il ne s’est rien passé.  

_QUOI ?! Tu as osé sans me le dire !  

_Justement pour éviter ce genre de cris inutiles. C’est fini mon amour. Cet épisode est derrière nous. Maintenant, je dois reprendre l’entraînement.  

_Mais pourquoi n’as-tu pas dormi alors ?  

_Parce que je te regardais. Tu es tellement belle… »  

Elle vira au jour carmin mais ne détourna pas ses yeux. Ryô la trouva adorable ainsi. Et bien évidemment, son corps réagit. Il se pencha et l’embrassa tendrement. Elle passa les bras autour de son cou et leur baiser devint plus sensuel. Le désir montait en eux.  

« _Ryô, susurra t-elle, j’ai envie de toi.  

_Quoi ? Maintenant, la taquina t-il.  

_Oui…  

_Vos désirs sont des ordres… »  

Il leur avait fallu rassembler beaucoup de courage pour sortir du lit. Mais l’appel de l’estomac de Ryô avait fini par les convaincre. Après une douche des plus chaude prise en commun, Kaori avait préparé un rapide repas. Puis Ryô avait décidé d’aller faire un tour au Cat’s pour mettre leurs amis au courant de l’évolution de leur relation. Ce qui avait rendu la jeune femme folle de bonheur.  

Comme il fallait le présumer, Miki avait bondi de joie, embrassant son amie tout en hurlant sur Ryô que son attitude n’avait franchement servi à rien étant donné le résultat et qu’il n’avait fait que reculer pour mieux sauter. Kazue avait aussi chaleureusement félicité Kaori. Reika avait un peu boudé dans son coin même s’il y avait longtemps qu’elle avait compris que le cœur de Ryô Saeba n’appartenait qu’à une seule femme et que ce n'était pas elle. Saeko et Falcon avaient simplement souri, ravis que cette situation ridicule cesse et que Ryô admette enfin ce qui crevait les yeux depuis des années.  

Quant à Mick ?…  

Il avait éclaté en gros et longs sanglots, ne comprenant pas comment elle pouvait être attirée par un étalon de pacotille comme lui, hurlant au loup qu’il se sentait abandonné et bla bla bla. Sa chère et tendre lui avait vite remis les idées en place, lui signifiant que s’il ne stoppait pas ces simagrées, il serait privé de dessert pour trois mois et qu’elle fermerait la porte de la chambre à clé pour être sûre qu’il ne vienne pas mendier ! Effets escomptés garantis…  

Bref, un après-midi presque normal dans la vie de cette bande d’allumés. Ryô s’était alors approché de sa dulcinée.  

« _Kaori, j’ai une petite course à faire. Je ne serais pas long. Une petite heure tout au plus.  

_Quelle course ?  

_C’est un secret, répondit-il en lui faisant un clin d’œil. Mick, tu raccompagneras Kaori ?  

_No problem.  

_Merci. A tout à l’heure. »  

Puis il l’embrassa, ce qui causa une vive émotion (ou un choc selon les personnes !) à l’assemblée. Kaori s’interrogea sur cette soudaine course mais personne n’était informé. Que mijotait-il ?…  

La secrétaire semblait plutôt embêtée. Elle semblait vouloir lui dire quelque chose mais, vraisemblablement, n’osait pas. Ca commençait bien…  

« _Il semblerait qu’il y ait un problème. Pourquoi ne le prévenez-vous pas que je désire le voir ?  

_Et bien, c’est-à-dire que, vous comprenez… J’ai reçu des consignes… »  

Elle s’en mêlait dans ses explications. Mais il comprit.  

« _Je vois. Il ne veux pas me recevoir.  

_Je suis désolée.  

_Appelez-le quand même et dites-lui qu’il ne le regrettera pas. C’est plutôt s’il ne me reçoit pas qu’il risque de perdre beaucoup. Rassurez-le en disant que je suis très calme et détendu. Il comprendra. Et si vraiment il refuse, je m’en irai.  

_Je ne sais pas.  

_S’il vous plait. Je vous promets qu’il vous félicitera bientôt d’avoir négligé de respecter sa consigne. »  

La jeune femme se laissa convaincre et transmit le message. Elle garda le téléphone un moment contre son oreille sans parler puis donna son accord et raccrocha.  

« _Vous pouvez monter. Monsieur Nelson va vous recevoir.  

_Je vous remercie beaucoup jolie demoiselle. »  

La secrétaire rosit de plaisir…  

Il frappa trois coups brefs et un « entrez ! » se fit entendre. Il s’introduisit donc dans le bureau, referma la porte et se tourna vers l’homme. Nelson était figé derrière son bureau, totalement transi. Il est vrai qu’ils ne s’étaient pas revus depuis l’hôpital.  

Curtis essayait de le cacher mais il était terrifié. Que lui voulait-il encore ? Il avait pourtant gagné sur toute la ligne ! Quels reproches lui ferait-il encore ? La voix calme du nettoyeur coupa ses mornes réflexions.  

« _Relax Nelson. Je suis venu avec le drapeau blanc. Je peux m’asseoir ?  

_Oui. Mais faites vite. Je ne sais pas pourquoi vous êtes revenu ici mais je ne veux pas éterniser cette conversation d’ailleurs inutile.  

_C’est ce que vous croyez maintenant. Attendez de connaître le but de ma visite pour vraiment juger. »  

Curtis leva un sourcil. Qu’est-ce que ça voulait dire ?  

« _Avant toute chose, je voudrais vous présenter mes excuses. J’ai perdu mon sang froid. Ce qui ne m’arrive en fait jamais. Sauf lorsque ça concerne Kaori. Bien que ça ne soit pas une excuse valable. J’avais besoin de défouler ma colère et c’est malheureusement tombé sur vous puisque vous tentiez de me prendre ma femme. Ce sujet est donc clos en ce qui me concerne. Mais ce n’est pas le but de ma visite. »  

Curtis n’en revenait pas ! Il s’excusait et croyait sincèrement que lui, il allait passer l’éponge si facilement ! Il fut sur le point de lui donner sa façon de penser mais se tut en réalisant que Saeba avait autre chose à lui dire.  

« _J’ai bien réfléchi Nelson, au sujet de la carrière de Kaori. Je ne suis pas aveugle. J’ai bien vu ce qu’il lui coûtait de tout arrêter. Et je ne veux qu’une seule chose : le bonheur de la femme que j’aime. C’est pour cette raison que je consens à ce qu’elle poursuivre sa carrière mais à certaines conditions. Je ne lui en ai pas encore parlé car je voulais avant tout mettre tout ça au clair avec vous. »  

Quoi ? Est-ce qu’il avait bien compris ? Il se redressa et appuya ses coudes sur son bureau, attentif bien que peu rassuré. Il devait jouer serré pour ne pas lui donner l’opportunité de changer d’avis.  

« _J’avoue avoir du mal à vous comprendre. Vous vous êtes tellement battu pour qu’elle arrête tout. Quel revirement ! Mais, je vous écoute. Vous savez parfaitement que je ne veux pas qu’elle abandonne tout.  

_Votre étonnement est légitime. J’ai bien réfléchi à la question tout simplement. Alors, voilà mes conditions qui ne seront pas négociables, j’aime autant vous le dire. Premièrement, je demeure son garde du corps. Deuxièmement, le travail en studio et les clips, OK. Troisièmement, les concerts devront avoir lieu uniquement sur le sol japonais. 3 ou 4 par an, pas plus. Bien sûr, toujours sous le couvert d’un contrat qui la rend totalement anonyme. Une dernière petite chose Nelson. Si vous êtes d’accord avec ce que je viens d’énoncer, vous ne devrez jamais, je dis bien jamais, oublier que Kaori est à moi. Elle est ma femme. Me suis-je montré assez clair ?  

_Limpide, déglutit-il avec mal.  

_Nous sommes d’accord ?  

_On ne peut plus. Mais, juste une précision : vous ne changerez pas d’avis une nouvelle fois ? L’indécision pourrait coûter chère à Kaori. Puis-je être certain de la suite des évènements ?  

_Vous avez ma parole Nelson. Et Kaori vous confirmera que ma parole vaut de l’or. Bien. Alors je vous attends demain, vers 10h, à l’appartement. Avec le contrat. »  

Il quitta le bureau. Il n’avait pas encore fait trois pas qu’il entendit le cri de joie de Nelson. Il eut un haussement d’épaule mais ne regrettait pas son geste. Il avait fait le bon choix…  

Kaori tournait en rond dans l’appartement. Lorsque Ryô était rentré hier en fin d’après-midi, il n’avait pas daigné lui dire où il était allé ! Elle avait tout essayé en vain. Même le chantage affectif n’avait pas fonctionné. Elle s’était donc résignée. Mais quand il lui avait dit qu’une personne devait arriver aujourd’hui sur le coup des 10h et qu’elle devait se tenir prête, elle n’avait plus rien compris. Elle le regardait lire tranquillement son journal.  

Mais qu’est-ce que tout cela voulait dire ?  

La sonnette retentit alors. Elle se précipita sur la porte et se figea. Curtis se tenait devant elle avec son éternel mallette.  

« _Bonjour Kaori.  

_Cur… Curtis ! Mais que fais-tu là ? Ryô va…  

_Ca va Kaori, ne t’en fais pas. C’est moi qui l’ai fait venir. Entrez Nelson. »  

Bien que chamboulée par cette apparition, en bonne maîtresse de maison, elle proposa du café ce que leur invité accepta volontiers. Elle prit place alors à côté de Ryô, face à Curtis.  

« _Ryô, je ne comprends pas ?  

_C’est simple : tu vas reprendre ta carrière. »  

Elle le regarda, cligna des paupières puis réalisa. Ca voulait dire quoi ? Qu’il ne voulait plus d’elle comme partenaire ? Qu’il allait remettre en cause leur nouveau statut de couple ? Furieuse, elle se leva brusquement et tapa du poing sur la table ce qui fit violemment sursauter Curtis. Il eut en face de lui, pour la première fois, le visage d’une Kaori démontée.  

« _C’est quoi encore ce délire ? Que cherches-tu à faire et à me dire Saeba ?! Je pensais que le sujet était clos ! »  

Ryô se leva à son tour, la dominant.  

« _Commence par te calmer. Moi aussi je croyais que ce sujet était clos. Mais j’ai bien vu lors du concert ce qu’il t’en coûtait d’abandonner ta carrière. J’ai compris ce que chanter t’apportait. J’ai été suffisamment égoïste comme cela avec toi. Tu as réussi à tromper tout le monde pendant un an alors je ne vois pas pourquoi tu serais soudainement démasquée. J’ai demandé à Curtis d’aménager un contrat qui puisse être compatible avec notre vie.  

_Compatible avec notre vie ? Alors, tu ne vas pas me demander de partir ? »  

Il eut un air tellement ahuri qu’elle faillit en rire.  

« _Te demander de partir ? Mais tu es folle !… Ah… Je comprends mieux ta soudaine fureur ! Tu croyais que j’allais te jeter dehors ? Idiote ! »  

Il secoua la tête et sourit. Kaori rougit de honte d’avoir pu croire ne serait-ce que quelques secondes qu’il puisse la quitter.  

Un toussotement les ramena à la réalité.  

« _Bon, ce n’est pas que je veuille briser cette magnifique conversation mais je suis venu dans un but précis. On en parle de ce contrat ? »  

Le visage de Kaori s’illumina.  

Une heure plus tard, alors que Curtis venait à peine de sortir de l’appartement, Kaori se précipita dans les bras de Ryô, lui hurlant qu’elle l’aimait plus que tout. Ce fut sur le sofa du salon qu’elle le lui prouva une nouvelle fois…  

Quelques temps plus tard, Mick et Kazue, Miki et Falcon, Saeko, Reika, Eriko, bref toute la bande devant leur poste de TV respectif branché sur la chaîne musicale  

« A présent, une entrée déjà placée en troisième place. Il s’agit du nouveau single de Mystère dont l’album cartonne depuis sa sortie dans les box. Elle signe ici un magnifique hymne à l’amour qu’elle a d’ailleurs dédié à l’homme de sa vie. Bien que personne ne sache qui il est ! Le petit veinard ! Mais trêve de bavardages ! Pour le plaisir des yeux et des oreilles, voici le dernier clip de Mystère, intitulé tout simplement « Mon Amour ». »  

« _Ah ! Nous allons enfin découvrir son clip ! Elle n’a vraiment pas voulu lâcher la moindre info !  

_Comprend-la Mick, elle voulait que la surprise soit totale pour Ryô. J’ai hâte de voir cela !  

_Chut, ça commence. »  

Juste un léger détour,  

un chemin de campagne,  

où notre belle histoire d'amour,  

s’est bue comme du champagne,  

sur de l'herbe en velours,  

Juste un petit discours qui mène au bord des larmes,  

et quand tout le reste devient sourd,  

quand ta voix me condamne,  

à être ton amour  

Chorus:  

Et toutes ces maladresses,  

Toutes ces failles,  

Sont pour moi des faiblesses,  

en pierre de taille qui m'aillent,  

Mon amour...  

Juste un souffle qui reste,  

nos corps se déposent,  

après la douceur de tes gestes,  

la tempête se repose,  

la vie fera le reste,  

Chorus  

Juste un léger détour,  

un chemin de campagne...  

Julie Zenatti, Mon Amour  

Le silence se fit dans les demeures après cette merveilleuse mélodie simplement jouée au piano. Sans oublier le sens du texte.  

Une fabuleuse façon de dire « Je t’aime »… 

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