Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: Tamia62

Beta-reader(s): Kary, Lifetree

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 40 chapters

Published: 26-03-05

Last update: 05-12-07

 

Comments: 349 reviews

» Write a review

 

RomanceHumour

 

Summary: Bah alors là, je sais pas si je peux en faire un. Disons que... Une proposition est faite à Kaori. Va t-elle ou non l'accepter?...

 

Disclaimer: Les personnages de "Mystère" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Les songs qui aparaitront dans cette fic appartiennent également à leurs auteurs

 

Tricks & Tips

How can I correct a misplaced chapter?

 

It can happen that an author has several stories in process and that he adds a chapter of a story to another one. In this case, please don't add the chapter again and contact me (hojofancity@yahoo.fr) for modification. Indicate which chapter is misplaced and which is the correct story.

 

 

   Fanfiction :: Mystère...

 

Chapter 12 :: Ryô doute...

Published: 25-11-05 - Last update: 25-11-05

Comments: Voilà voilà un petit chapitre un peu charnière. Vous vous demanderez peut-être ce que ça vient faire là dans l'histoire de Mystère mais, mes chers petits lecteurs chéris, vous savez bien que tamia ne fait jamais rien pas hasard.... Bonne lecture et des reviewssss lol

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40


 

Kaori regarda sa montre : 8h32. Son visage reflétait une certaine inquiétude. Elle inspira fortement comme pour prendre courage et se concentra pour faire disparaître la contrariété de son visage. Cette chose faite, elle introduisit la clé dans la serrure et poussa la porte. Elle entra silencieusement dans l’appartement et referma cette même porte. Elle avança puis posa doucement son petit sac sur la chaise près de l’escalier. Son estomac se rappela à son bon souvenir. Il était temps de préparer le petit-déjeuner. Elle se tourna et eut la surprise de découvrir Ryô assit dans le canapé. Il avait les bras croisés et l’observait fixement, son regard plongé dans le sien, sans aucune expression sur le visage. Il se contentait de la fixer. Elle leva un sourcil. (NdB : Punaise mais moi il me regarde comme ça je grille un fusible !)  

 

« _Tiens ? Tu es déjà levé ? Il faut que je le marque dans le calendrier ! C’est une date historique ! Ryô debout à 8h30 du matin sans que je ne sois obligée de le tirer du lit ! C’est bien, tu progresses ! » se moqua t-elle.  

 

Mais il restait silencieux. Qu’est-ce qu’il avait donc ?  

 

De son côté, Ryô ne comprenait plus. Où était passée sa Kaori ? Celle qui rougissait dès qu’il la fixait un peu trop ? Il lui réservait ce regard lorsqu’il était en colère contre elle. Et en temps normal, elle se mettait à rougir, à balbutier des mots incompréhensibles et la gêne s’emparait d’elle. Elle finissait alors par s’excuser. Mais là, en ce matin, les choses ne s’étaient pas déroulées de cette manière. Elle n’avait pas rougi, n’avait montré aucun remord. Pire, elle se moquait de lui…  

 

Kaori attendait que son partenaire réagisse. Sa première sensation lorsqu’elle avait rencontré son regard fâché avait été la lassitude. Elle en avait assez d’être considérée comme une petite fille ! C’était trop. Elle ne voulait plus avoir ce genre de relation avec lui. Elle était assez grande pour faire ce qu’elle voulait, comme elle le voulait et avec qui elle le voulait. Il ne se gênait pas lui pour agir à sa guise ! Cette fois, elle ne lui donnerait pas la satisfaction de s’écraser. Elle n’avait rien fait de mal. Son cœur se serra malgré tout à cette dernière pensée…  

 

Ryô sentit une colère monter en lui. Alors, elle le prenait comme ça… Il se leva et s’approcha de quelques pas. Elle leva ses yeux vers lui.  

« _Où étais-tu ? »  

La question avait sèchement claqué. Il était évident qu’il exigeait une réponse. La colère monta alors aussi chez Kaori.  

« _Quoi où j’étais ? Je t’ai laissé un mot, non ? Ce n’est pas comme si je t’avais laissé dans une totale ignorance ! Oh moins, MOI, j’ai du savoir vivre contrairement à une certaine personne qui se permet souvent de découcher sans me dire où elle va ! Tu vois, tu es bien mieux loti que moi !  

_Ce n’est pas la même chose ! Il ne s’agit pas de moi là !  

_C’est bien, tu t’améliores ! Tu as compris que je parlais de toi. Mais en quoi est-ce différent ?  

_Je t’ai posé une question, siffla t-il entre ses dents, ignorant sa question.  

_Moi aussi je t’ai posé une question Ryô. »  

Il s’affrontèrent du regard, aucun ne voulant lâcher prise. Ryô déconcerté par la réaction de la jeune femme et Kaori époustouflée de garder aussi bien son calme. Dans d’autres circonstances, elle lui aurait déjà écrasé la tête sous une massue. Et Ryô aurait préféré s’en prendre une, cela l’aurait rassuré. Mais les massues se faisaient de plus en plus rares. Peut-être était-ce pour cela qu’il l’avait provoquée, pour s’en prendre une sur le coin du museau et se conforter dans l’idée que les choses étaient égales à elles-mêmes. Oui, mais voilà, tout avait changé. Il comprit qu’elle ne lui répondrait pas sans doute pour se venger de toutes ces fois où elle l’avait attendu, inquiète, dans le noir. Il se détourna, attrapa son arme et sa veste et sortit avant de faire ou dire quelque chose qu’il pourrait regretter…  

 

 

Kaori souffla. Cette journée s’annonçait difficile. Ryô à peine parti, son visage redevint grave et inquiet. Elle aurait dû revenir de sa petite escapade calme et détendue. Oui, mais voilà, les choses ne s’étaient pas passées comme elle le prévoyait. Et cette dispute avec Ryô ne l’arrangeait pas. Elle n’avait pas besoin de cela. Mais, les choses étant ce qu’elles étaient, elle n’avait d’autre choix que de faire avec…  

Lentement, elle empoigna son petit sac de voyage et le monta. Elle fit un tour dans la chambre de Ryô pour ramasser son linge sale et mis une machine en route. Elle rangea les quelques produits de toilettes qu’elle avait emmenés avec elle. Puis, elle se décida à préparer le petit déjeuner. Enfin, juste pour elle. Elle savait parfaitement qu’elle ne verrait plus Ryô avant le repas de midi. Et encore…  

Décidément, tout allait de travers ! Et ce n’était pas juste… Non, ce n’était pas juste…  

 

Elle déjeuna, seule, comme souvent. Mais ses pensées étaient sombres. Il fallait absolument qu’elle pense à autre chose. Tiens, il leur faudrait un client. Cela faisait plusieurs semaines qu’ils n’avaient pas eu de travail. Ca lui permettrait d’oublier ses quelques soucis et puis, surtout, de détendre l’atmosphère entre son partenaire et elle. Leur relation avait fort changé. Mais elle ne voulait pas revenir en arrière. Elle voulait passer à autre chose. Il était dommage qu’il ne le comprenne pas. Toujours est-il qu’il n’avait pas le droit de la traiter comme il venait de le faire…  

 

Elle débarrassa la table, fit la petite vaisselle, monta se changer et quitta l’appartement direction la gare. Pourvu qu’il y ait un message sur le tableau…  

Elle pénétra dans la gare, traversa calmement le hall et s’arrêta devant le tableau noir. Son regard s’illumina ! Quelle chance ! Un client ! Elle sortit de son sac son petit carnet et nota les coordonnées téléphoniques. Il ne fallut que quelques secondes à son œil expert pour constater que l’écriture était féminine. Mais elle s’en moquait. Elle en avait assez de jouer les gardes du corps contre les assauts de Ryô. Ses sentiments à son égard n’avaient pas changé mais elle voulait reprendre sa vie en main, alors ça n’avait aucune importance que leur nouveau travail implique une femme…  

 

Dehors, elle sortit de son sac son portable et composa le numéro. Comme elle s’en doutait, une femme lui répondit. Elles se donnèrent rendez-vous au Cat’s eye pour 16h. Après avoir raccroché, elle espéra que Ryô serait rentré pour l’accompagner...  

 

Non loin de là, dissimulée derrière le mur d’une petite ruelle, se tenait une silhouette qui observait la jeune femme. On ne voyait qu’une partie de la manche de la veste de couleur bleue que portait l’individu…  

 

 

Kaori était assise et attendait en observant la table qui avait été dressée. Le repas avait un peu refroidi. Elle attendait encore 10 minutes. S’il ne rentrait pas, elle mangerait seule, le laisserait se débrouiller et recevrait la demande de la cliente sans lui ! Et quoi que soit l’affaire, elle l’accepterait ! Tant pis s’il n’était pas d’accord ! Elle en était là de ses réflexions lorsque enfin il pointa le bout de son nez. Elle se leva et mis un des plats dans le micro-onde pour le réchauffer un peu. Elle reposait le premier plat sur la table lorsqu’il entra dans la cuisine. Sans dire un mot, il s’assit et attendit qu’elle le serve. Le silence était lourd. Ils entamèrent leur assiette. Au bout de 10 minutes, Kaori en eut assez.  

« _Nous avons une nouvelle cliente.  

_Une cliente ? Ah mais c’est super ça, lança t-il en prenant une pose victorieuse ! J’espère au moins qu’elle sera jolie !  

_Et bien tu le sauras bientôt puisque nous la rencontrons à 16h au Cat’s. J’espère que tu te tiendras correctement pour changer.  

_Tu me connais enfin !  

_Justement oui, je te connais, ajouta t-elle sans se démonter. Mais je te préviens, si elle s’enfuit parce que tu te seras montré trop entreprenant, je ne ferais rien pour arranger les choses et il ne te restera comme solution pour courir les cabarets que d’y travailler pour profiter du spectacle !  

_Ne sois pas si rabat joie !  

_Je ne suis pas rabat joie ! La prochaine fois, c’est toi qui t’occupes du banquier ! On verra comment tu t’en sortiras pour lui expliquer que nous sommes fauchés comme les blés à cause de ton train de vie de milliardaire ! »  

 

Il ne sut quoi répondre à cela. Alors, il reposa son postérieur sur la chaise et termina son assiette…  

 

Pendant que Kaori rangeait la cuisine, il s’affala dans le canapé pour digérer son repas qui fut succulent même s’il préférait se couper un pied plutôt que de l’avouer à sa partenaire. Il en profita pour feuilleter un de ses magasines. Mais toute son attitude n’était qu’une façade. Il ne comprenait plus les réactions de Kaori. Les choses avaient changé depuis leur dispute mais il n’était pas facile pour lui de voir 10 ans de vie commune remis en cause du jour au lendemain. Il n’était pas prêt pour ce changement. Et aussi, il devait bien l’admettre, il avait peur de la perdre. Et il avait la désagréable impression que c’était ce qui était en train de se produire…  

 

 

Kaori se posta devant son fainéant de partenaire qui « matait » toujours ces navrants magasines. Décidément, elle ne comprendrait jamais comment il pouvait s’exciter sur des morceaux de papiers ! (NDA : Je crois que je mens là ! Après tout, nous aussi on s’excite sur un morceau de papier mdr) Il fit semblant de ne pas s‘apercevoir de sa présence mais, constatant qu’elle restait plantée là sans bouger ni parler, il se décida à lever son nez de ses photos de charmes.  

« _Quoi ? Qu’est-ce que tu veux, fit-il un voile sur le regard.  

_Tu te fiches de moi. Bouges-toi ! Nous avons rendez-vous dans 15 minutes ! Tu sais, la cliente ?…  

_J’espère qu’elle vaut la peine que je me lève !  

_Motives-toi en te disant qu’elle sera ton passeport pour tes nuits libertines. »  

Et elle lui tourna le dos, s’apprêtant. Il soupira silencieusement et se leva. Il enfila son arme et sa veste…  

 

Kaori savait que ce n’était pas une bonne idée que de lui parler ainsi et de lui tenir tête. Mais elle ne parvenait pas à se contrôler. Elle voulait qu’il comprenne que les choses devaient absolument changer entre eux…  

Ils arrivèrent en vue du café. Il fallait qu’elle se détende ou Miki sentirait immédiatement que quelque chose la tracassait et personne ne devait se douter de quoi que ce soit ! Plus tard elle en parlerait peut-être mais là, c’était trop tôt…  

Kaori poussa la porte de l’établissement. Comme toujours, Falcon se tenait de dos et rangeait calmement la vaisselle. Miki lui souhaita la bienvenue.  

 

« _Bonjour ! Comment ça va ma chérie ? »  

Au premier coup d’œil, malgré l’effort de la jeune femme, Miki constata tout de suite que son amie était soucieuse. Mais elle se tut : elle lui poserait des questions plus tard.  

« _Je vais très bien merci. Et vous ?  

_Comme toujours ! Tiens, tu n’as pas emmené avec toi ton partenaire, demanda Miki, s’étonnant de ne pas sentir sa présence. »  

Mais sitôt prononça t-elle ces mots qu’elle vit une machine volante humaine s’élever dans les airs, les lèvres en avant et des petits cœurs à la place des yeux.  

« _Miiikkkiiiii, Mon Amouuurrrrr ! J’ai grand besoin d’un câlinnnnnn ! »  

Kaori se prit la tête entre les mains ! Elle en avait marre !! Alors décida t-elle de le laisser faire. De toutes façons, elle savait parfaitement qu’il se ferait corriger. Ce qui se produisit. Il reçut en pleine face un plateau de service et la voix grave de Falcon s’éleva.  

« _Combien de fois déjà t’ai-je dit de ne pas te jeter sur ma femme !?  

_Ah ? Tu étais là ? Je t’avais pas vu ! »  

Falcon grogna, prit sur lui et retourna vaquer à ses occupations. Ce type était infernal ! Miki lâcha un soupir d’exaspération et se tourna vers Kaori. Ce qu’elle vit lui fit peur. La jeune femme buvait tranquillement le café que venait de lui servir son mari. Elle n’avait pas sorti sa massue et ne semblait pas en colère. Cela faisait environ 3 mois qu’elle avait vu les deux partenaires s’éloigner l’un de l’autre. Il était plus qu’évident que son amie avait cessé d’y croire. Et elle ne pouvait pas l’en blâmer. Pourtant, ils avaient tout pour être heureux alors pourquoi ça n’allait pas ?… Falcon sentit le trouble de sa femme et se surprit à penser comme elle mais ils n’avaient pas le droit de s’immiscer dans leur vie même si son épouse prenait un malin plaisir à jouer les cupidons et à imaginer des plans incroyables pour les rapprocher. Miki prit sur elle.  

 

« _Qu’est-ce qui vous amène ?  

_Une cliente, répondit machinalement Kaori. Elle ne devrait plus tarder. »  

Soudainement, Kaori vit son idiot de partenaire passer en mode Mokkori. Il avait à nouveau flairé une passante. C’était désespérant ! Et la clochette retentit. Une jolie brune, coupe carrée mi-long entra et jeta un regard tout autour de l’établissement. Lorsqu’elle rencontra le dos large de Falcon, elle blanchit mais une voix douce et accueillante la ramena sur terre.  

« _Bonjour, bienvenue au Cat’s Eye. Asseyez-vous, je vous en prie. Que puis-je vous servir ? »  

La nouvelle arrivante sourit à Miki et sa peur disparut.  

« _Un expresso, s’il vous plait.  

_Très bien. Mon mari vous apporte cela tout de suite. »  

A cet instant, la demoiselle réalisa que le géant était le mari de cette très belle femme. Incroyable ! Il y avait parfois de drôles de couples sur terre… C’est alors qu’elle constata que le client accoudé au bar la regardait avec des yeux de merlan frits ! Une goutte de sueur apparut sur son front. C’était quoi ce malade ?…  

Rapidement, pour fuir ce regard malsain, elle prit place à une table. Elle remercia Falcon lorsqu’il posa sa tasse sur la table mais avant qu’il ne reparte elle lui demanda :  

«_Excusez-moi Monsieur, mais j’ai rendez-vous avec Kaori Makimura. La connaissez-vous ? »  

Kaori reposa sa tasse vide et s’approcha avant que Falcon réponde.  

« _Bonjour, je suis Kaori Makimura. Vous êtes Mamasi Maïto ?  

_Oui, c’est moi.  

_Vous permettez que je m’assoies ?  

_Bien sûr. »  

 

C’est alors que Ryô apparut, vêtu d’un smoking et tenant dans ses mains un magnifique bouquet de roses rouges qu’il présenta à Mamasi.  

« _Mamasi, votre beauté n’a d’égale grandeur que l’astre lumineux du jour. Acceptez ces modestes fleurs en guise de mon dévouement. »  

Un corbeau passa derrière le bar et des libellules tombèrent sur les têtes de Miki et Falcon. Kaori cligna plusieurs fois des yeux et une colère monta en elle ! Il allait encore faire fuir leur cliente ! Ses doigts la démangèrent et elle sentit un bout de manche de massue se matérialiser dans sa main mais, soudainement, elle se ravisa. Elle lui avait dit qu’elle ne s’interposerait pas s’il faisait l’imbécile…  

Mamasi s’enfonça dans son siège. Il était fou ce type…  

De son côté, Ryô avait bien senti la colère de Kaori monter d’un cran. Il avait cru qu’il tenait enfin le bon bout et qu’elle allait le fracasser mais rien ne vint. Il risqua un œil vers elle et constata avec regret qu’elle avait repris contenance. Et encore raté… Elle le présenta alors.  

« _Mademoiselle Maïto, laissez-moi vous présenter Ryô Saeba. Si j’accepte votre proposition, c’est lui qui se chargera de votre affaire.  

_Quoi ? Vous voulez dire que c’est ça City Hunter ? »  

Un corbeau s’écrasa brutalement sur le crâne de Ryô.  

« _Je concède que c’est surprenant, ajouta Kaori. Bien qu’une femme ne puisse absolument pas lui faire confiance sur le plan personnel, il faut admettre que sur le plan professionnel, c’est lui le meilleur. Mais je comprendrais parfaitement que vous ne vouliez plus nous proposer ce travail.  

_Euh ?… Non, c’est vrai que votre réputation est excellente.  

_Alors, si vous nous expliquiez votre problème ? »  

A ce moment, constatant que les jeunes femmes ne s’occupaient plus de lui, Ryô s’installa à côté de sa partenaire, boudeur, et écouta les explications de Mamasi.  

 

« _Et bien, je ne sais pas trop comment m’expliquer. Voilà environ 5 ou 6 mois que je ne me sens pas en sécurité.  

_Que voulez-vous dire ? Je ne comprends pas, interrogea Kaori  

_Et bien, j’ai la sensation d’être épiée, observée. Au début, j’ai cru que c’était dans ma tête, que je devenais paranoïaque. Et puis, plus le temps passait et plus cette impression se faisait grande. Et depuis environ 1 mois, j’ai peur même chez moi car je sais que quelqu’un pénètre dans mon appartement quand je ne suis pas là. »  

Ryô fronça les sourcils. Il demanda d’un ton très professionnel ce qui étonna Mamasi.  

« _Qu’est-ce qui vous permet d’en être aussi sûre ?  

_Je retrouve des objets à des places différentes, mes sous-vêtements se sont retrouvés une fois sans dessus dessous et j’ai même trouvé un petit bibelot qui n’était pas à moi.  

_Vous n’avez vu personne vous suivre ?  

_Non Monsieur Saeba, comme je vous le disais, c’est une impression d’être épiée. Mais en ce qui concerne mon appartement, je sais que quelqu’un entre chez moi. Je suis terrorisée ! Lorsque j’ai commencé à me sentir observée, mon appartement était un endroit où je me sentais enfin en sûreté. Mais ce n’est plus le cas. Je vous en prie, trouvez celui qui me harcèle ! Je paierais ce que vous voudrez ! Mais aidez-moi !  

_Ne vous en faites plus, nous allons vous aider, pas vrai Ryô ?  

_Mais oui, bien sûr ! Je vais vous débarrasser de ce pervers qui se permet de fouiller dans vos petites affaires personnelles ! On ne peut plus faire confiance à personne de nos jours ! Se permettre une telle chose ! »  

 

Un corbeau s’écrasa sur Kaori. Mais qu’est-ce qu’il ne fallait pas entendre…  

 

« _Bien, en temps normal, nous proposons à nos clients de s’installer chez nous mais dans votre cas, il faudra que ce soit l’inverse. Il faut que je sois sur place pour le suspendre. Kaori, prépare-moi une petite valise et on se revoit quand cette histoire sera réglée ! »  

 

Il tenta de s’enfuir en attrapant le bras de Mamasi mais sa partenaire le retint violemment par le col de sa veste. Il tomba les fesses par terre.  

« _Où tu comptes aller comme ça ? Tu crois que je ne te vois pas venir ?! Ne vous inquiétez pas, NOUS allons retrouver cette personne. Mais Ryô a raison, nous allons devoir nous installer chez vous le temps de cette affaire. Mettons-nous en route. Miki, tu mets le café sur ma note ?  

_Bien sûr. Bon courage les amis, à bientôt. »  

 

Sur ce, chacun partit à ses occupations…  

 

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de