Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: Tamia62

Beta-reader(s): Kary, Lifetree

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 40 chapters

Published: 26-03-05

Last update: 05-12-07

 

Comments: 349 reviews

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RomanceHumour

 

Summary: Bah alors là, je sais pas si je peux en faire un. Disons que... Une proposition est faite à Kaori. Va t-elle ou non l'accepter?...

 

Disclaimer: Les personnages de "Mystère" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Les songs qui aparaitront dans cette fic appartiennent également à leurs auteurs

 

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   Fanfiction :: Mystère...

 

Chapter 13 :: Le hasard fait-il bien les choses?...

Published: 21-12-05 - Last update: 21-12-05

Comments: Voilà voilà, navrée pour le retard mais j'étais débordée !! J'espère que ce nouveau chap vous plaira. Je vous kiss tous !

 


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Ryô suivait Kaori et Mamasi à une distance respectable et boudait consciencieusement dans son coin alors qu’ils faisaient route vers leur appartement. De son côté, sa partenaire n’en pouvait plus de le voir réagir comme un gamin privé de bonbons ! Il approchait tout de même la quarantaine !! Quand allait-il enfin grandir ? Mais, en fait, elle se méprenait sur sa réaction. Il ne boudait pas parce qu’elle avait décidé de le suivre chez Mamasi mais parce qu’il n’était pas parvenu à se prendre une massue sur la tête ! Il boudait parce qu’il la sentait s’éloigner et qu’il ne savait pas quoi faire pour inverser la tendance. Enfin, si, il savait parfaitement ce qu’il devait faire mais il s’y refusait. Il ne pouvait pas. Il n’y arrivait pas… Il soupira. Son regard se porta alors sur les deux jeunes femmes. Elles étaient si différentes. Kaori dépassait Mamasi d’une bonne tête. Son corps longiligne lui donnait une allure que n’avait pas leur nouvelle cliente. Mamasi était certes très jolie, mais il lui manquait quelque chose. Ce même petit quelque chose qui rendait Kaori si différente. Une grande lassitude s’empara alors de lui. Ce sentiment le surprit : c’était la première fois qu’il le ressentait. Il n’arrivait pas à s’expliquer pourquoi même s’il était suffisamment honnête avec lui-même pour admettre que c’était à cause de sa partenaire. Et cette lassitude se fit plus grande lorsqu’il perçut une partie de leur conversation…  

 

Soudain, il se redressa. Son visage se durcit et il ralentit son pas. Son instinct de chasseur lui souffla qu’une personne les observait.  

 

De leur côté, les jeunes femmes discutaient, apprenant à faire un peu connaissance d’autant qu’elles passeraient les prochains jours ensemble.  

« _Il y a longtemps que vous connaissez Monsieur Saeba ?  

_14 ans, répondit-elle machinalement. (NDA : bah oui, elle l’a connu à l’âge de 16 ans !!)  

_Ah oui ? Et comment faites-vous ? »  

Kaori la regarda interloquée, ne comprenant pas ce qu’elle voulait dire.  

« _Comment je fais quoi ?  

_Et bien, pour le supporter ? Il est plutôt bizarre comme type ! Comment faites-vous pour supporter que votre compagnon court après chaque paire de belles jambes alors que vous êtes à côté de lui ? Vous ne devriez pas vous laisser faire, dit-elle le plus sérieusement du monde, outrée du comportement de Ryô. »  

Kaori la regarda, les yeux ronds. Et puis elle comprit.  

« _Vous vous méprenez sur notre relation. Nous sommes partenaires de travail et, dans une certaine mesure, amis puisque nous partageons le même appartement. Il n’y a rien de plus entre nous. Il peut courir après toutes les femmes qu’il veut du moment qu’il laisse les clientes tranquilles ! Je ne supporte pas qu’il importune des personnes déjà fragilisées et qui nous demandent de l’aide ! Pour le reste, je me moque de ce qu’il peut bien faire. »  

Mamasi se tut en percevant la soudaine dureté dans les yeux de Kaori. Instinctivement, elle sut qu’il y avait autre chose derrière cette lueur mais elle préféra se taire. Après tout, cela ne la concernait pas. Tout ce qu’elle souhaitait, c’était qu’ils découvrent vite l’identité de son voyeur. Mais elle était curieuse d’en apprendre plus sur eux et changea la direction de ses questions.  

« _Vous faites ce travail depuis longtemps ?  

_Cela fait 10 ans que je travaille avec Ryô. J’ai repris la place que tenait mon frère lorsqu’il s’est fait tuer.  

_Oh ? Je suis navrée.  

_Merci mais ça remonte à loin.  

_Ryô fait donc ce métier depuis plus longtemps que vous ?  

_Ryô ? C’est une longue histoire. Pour simplifier, disons depuis toujours. Bref, nous y sommes presque, fit-elle pour couper court à la curiosité gênante de Mamasi. »  

Elle était sympathique, mais elle posait trop de questions.  

C’est alors qu’elle sentit quelque chose. Elle s’arrêta.  

 

Kaori se tourna vers Ryô et constata qu’il avait mis une certaine distance entre eux. Mais, de suite, elle réalisa qu’il se passait quelque chose. Ses yeux avaient cet éclat surnaturel qui ne trompait pas. Surprise, Mamasi se tourna et s’arrêta aussi. Lorsqu’elle rencontra le visage froid de son garde du corps, elle pâlit et en fut en même temps subjuguée. En cet instant, elle comprit d’où lui venait sa réputation.  

 

Comme elles s’étaient immobilisées, il fut rapidement près d’elles.  

« _Que se passe t-il, demanda Kaori.  

_On nous observe. Mais impossible de dire si c’est nous ou elle.  

_Pas d’hostilité ?  

_Je n’arrive pas à le sentir. C’est étrange. Hâtons-nous. »  

Il passa alors devant elles. 5 minutes plus tard, ils étaient enfin arrivés.  

 

Kaori prépara rapidement un sac pour eux deux tandis que Ryô descendit prendre quelques munitions dans l’armurerie. Il ouvrit la pore du garage et attendit que les demoiselles le rejoignent.  

 

Deux minutes plus tard, la mini s’engageait dans la circulation…  

 

 

Ryô regardait le télévision assis dans le salon de Mamasi. Cela faisait maintenant 3 jours qu’ils vivaient chez la jeune femme mais rien ne s’était passé. Par moment, il ressentait bien comme une impression d’être espionné mais, ce n’était pas bien précis. Il comprenait ce que disait leur cliente, qu’il s’agissait juste d’un vague sentiment d’être épiée. Il soupira. Il entendait la douche couler : c’était Mamasi qui essayait de se détendre. Et, dans la cuisine, Kaori préparait le repas du soir en chantonnant. Les choses n’avançaient pas assez à son goût. Et puis, s’il se fiait à cette impression, « le voyeur » avait repéré que deux personnes s’étaient installées chez la jeune femme. Dans ces conditions, il ne bougerait pas. Il fallait chercher ailleurs…  

 

Une demi-heure plus tard, ils passaient à table. Ryô en profita pour questionner Mamasi.  

« _Mamasi, je crois que nous n’arriverons à rien avec cette méthode. Il sait que nous sommes là. Il ne fera rien.  

_Vous pensez que c’est peine perdue, demanda t-elle, inquiète et déçue.  

_Je n’ai pas dit cela. Mais, nous devons trouver un point de départ. Et vous êtes la seule à pouvoir nous indiquer le chemin.  

_Comment ?  

_Et bien, depuis combien de temps vous sentez-vous suivie ?  

_Je crois que les choses ont débuté il y a environs 6 ou 7 mois.  

_Ok. Et que faisiez-vous à cette époque ?  

_Je terminais un travail en CDD dans une petite boutique de vêtements. Et, peu de temps après, j’ai commencé à travailler à l’agence immobilière.  

_Mais, si je ne m’abuse, vous n’y travaillez pas actuellement, s’enquit Kaori.  

_Non, je n’y travaille plus depuis six mois.  

_Donc, si je vous suis bien, votre voyeur vous file depuis cette période, à savoir l’agence immobilière.  

_Et bien, maintenant que j’y réfléchis, oui, c’est tout à fait cela.  

_Pourquoi avez-vous cessé de travailler là-bas ?  

_Et bien, mon employeur était vraiment quelqu’un de très gentil mais, malheureusement, son entreprise connaissait des difficultés financières. Il ne pouvait plus se permettre d’avoir une secrétaire. C’est avec regret qu’il a du me licencier mais il n’avait pas le choix.  

_Et comment s’est passé votre licenciement ?  

_On ne peut mieux. Tout s’est fait de façon correcte. J’ai parfaitement compris la situation. Comme je vous le disais, mon ancien patron est un homme charmant. Mais il n’a vraiment pas eu de chance le pauvre. »  

Ryô leva un sourcil interrogateur.  

« _Comment cela ?  

_Et bien, à peine une semaine après mon licenciement, une bombe a explosé dans son bureau, détruisant complètement celui-ci ! Heureusement, j’ai su par la suite que l’assurance était intervenue. Le pire, c’est que, d’après la police, c’est lui qui était visé. Mais il est arrivé en retard à cause d’un accident sur la route. C’est ce qui lui a sauvé la vie. Quand j’y repense, brrrr, fit-elle alors qu’un frisson la parcourait. »  

 

Ryô et Kaori se lancèrent un regard. Cela faisait une étrange coïncidence. Et dans leur métier, il n’y avait pas de place pour les coïncidences de ce genre. Mamasi perçut le silence et releva la tête pour constater que ses gardes du corps « communiquaient » du regard. Un sourcil se leva, un froncement en réponse, un petit haussement d’épaule, un durcissement du regard indiquaient clairement qu’ils se comprenaient parfaitement. Elle se sentit devenir toute petite face à ces deux paires de yeux qui se jaugeaient presque. Soudain, Ryô se leva, enfila sa veste tandis que Kaori débarrassait déjà la table.  

« _Essaie de faire vite.  

_Oui, bien, sûr, tu me connais.  

_Justement ! Et ne te laisse pas embobiner ! Quoi qu’elle te demande, tu dis non ou je te jure que tu auras à faire à moi, lui dit-elle, meurtrière.  

_D’accord, d’accord, fit-il avec empressement avant de prendre la poudre d’escampette. »  

 

Il ne laissa qu’un nuage de fumée derrière lui. Mamasi vit un corbeau passer. Elle ne comprenait plus, elle avait raté quelque chose. Mais quoi ?  

« _Euh, Kaori, je peux vous demander où il se rend comme ça, demanda t-elle timidement.  

_Nous connaissons quelqu’un dans la police qui pourra nous éclairer davantage sur cette affaire de bombe.  

_Ah, je vois. Vous pensez que ça a quelque chose à voir avec moi ?  

_Je ne sais pas mais il vaut mieux ne rien laisser au hasard. »  

Sur ce, elle pénétra dans la cuisine laissant une Mamasi complètement perplexe. Décidément, elle ne comprenait pas ce couple si bizarre…  

 

 

Ryô arriva en bas de la préfecture de police. Il sortit de sa voiture et se dirigea vers une cabine publique. Il composa un numéro et une personne décrocha.  

« _Lieutenant Nogami, fit une voix sensuelle à plaisir.  

_Bonsoir lieutenant de mon cœur, j’ai besoin d’un service.  

_Qu’est-ce que j’y gagne ?  

_Ma reconnaissance éternelle !  

_Et si tu m’ôtais plutôt quelques parts de ma « dette » ? Le nombre variant en fonction du service !  

_Ah non, je ne suis pas d’accord ! C’est du chantage ça, pas de la négociation, hurla t-il si bien que Saeko dut s’écarter vivement du téléphone.  

_Appelle cela comme tu veux. J’ai trop de dettes alors, si tu pouvais un peu les alléger. Demande-moi ton service et je jugerais du nombre de coups à rayer. »  

Il y eut un blanc et elle entendit des grognements de mécontentements.  

« _Ok, j’ai besoin de savoir tout ce qu’il y a à savoir au sujet de l’explosion survenue dans une agence immobilière il y a 6 mois. Cela te dit-il quelque chose ? »  

Saeko se dressa sur son siège.  

« _Oui, je m’en souviens parfaitement. Pourquoi t’interesses-tu à cette vieille affaire ?  

_Ca ne te regarde pas ! Peux-tu me fournir une copie du dossier et les noms des responsables.  

_Et bien, c’est-à-dire que, fit-elle en ricanant, il s’agit d’une affaire non classée tu sais, donc, ça sera plus difficile de se procurer le dossier. Tu me demandes là un service de taille. Ca risque de te coûter cher.  

_Tu te fous de moi !!! Tu veux juste m’embobiner oui !! Et Kaori a menacé de me tordre le cou si je me laissais faire !!  

_Quoi !? Tu prétends que Kaori t’a autorisée à marchander ta dette avec moi ! Je ferais bien de lui demander si c’est vrai la prochaine fois que je la vois, murmura t-elle pour elle-même tout en sachant que Ryô l’entendait. »  

Une goutte de sueur glissa sur son front. En parler à Kaori ?… Si elle venait à apprendre tout ce que Saeko lui doit… Et puis, il avait hâte d’en finir avec cette affaire. Une autre plus importante à ses yeux le préoccupait. Sa tête tomba sur sa poitrine, vaincu.  

« _D’accord, je retire 3 coups.  

_5 coups, renchérit-elle.  

_4 !!  

_Adjugé ! Rejoins-moi à la première heure demain matin, endroit habituel.  

_D’accord. A demain. »  

 

Ryô reposa le combiné et, lentement, regagna sa voiture. Il jeta un œil sur sa montre : 21h16. Il ne lui restait plus qu’à rentrer chez Mamasi.  

 

 

Un appartement, quelque part. Le calme y règne. Seul un bruit de douche s’élève. Une jeune femme est assise sur le sofa, les yeux fermés, la tête rejetée en arrière. Son visage délicat démontre un certain agacement. Soudain, une sonnerie de téléphone se fait entendre. Aussitôt, elle bondit et attrape son portable. Le nom qui s’affiche sur l’écran la fait blêmir. Vivement, elle décroche.  

« _Je t’avais interdit de m’appeler ! Combien de fois devrais-je te répéter que c’est moi qui te contacte ! Je n’ose imaginer si… »  

Mais une voix d’homme l’interrompit.  

« _Ecoute, je sais, j’ai bien appris ma leçon mais là, je n’ai pas pu faire autrement ! Cela fait deux jours que je me ronge le sang, que je tourne en rond, que je ne dors plus ! Je suis désolé de te déranger ma grande, mais je suis obligé de gérer une situation de crise seul et, sincèrement, je ne sais pas comment m’en rendre maître ! J’ai besoin que tu m’éclaires sur quelques points !  

_De quoi me parles-tu ?  

_Mystère, des policiers sont venus dans mon bureau et m’ont posé toutes sortes de questions !  

_C’est tout à fait normal voyons ! Après ce qui s’est passé, ils font leur travail !  

_Oui, mais ils veulent absolument te voir ! Et puis, ils ont soulevé des points étranges. »  

Mystère soupira. Ca se présentait plutôt mal.  

« _Comme ?  

_Et bien, ils ne sont pas entrés dans les détails mais ils exigent de te voir ! Je sais que tu ne veux pas et, je t’avoue que ça m’intrigue au plus haut point, mais ce n’est pas négociable ! Il s’agit tout de même d’un attentat contre toi !  

_Ce n’était qu’une stupide plaisanterie ! Si on cherchait à me tuer, nous ne serions pas là à discuter ! Nous serions tous morts dans ma loge ! Ecoute Curtis, je sais que tu veux bien faire, mais je ne veux pas que la police se monte la tête.  

_Chérie, je crains que tu n’aies pas le choix. Vois le bon côté des choses : plus vite tu les rencontres, plus vite tu es tranquille…  

_Je te rappelles demain ok ? Bonsoir Curtis. »  

 

Et elle raccrocha. Elle referma rageusement son portable qu’elle s’empressa d’éteindre et de ranger dans le fond de son sac. Elle se passa deux mains nerveuses dans les cheveux. Rencontrer la police ?… Les images de cette fin de soirée lui revinrent en mémoire notamment le moment où elle s’était enfermée dans les toilettes. Elle connaissait parfaitement le déroulement d’une enquête, la manière dont chaque indice est passé au peigne fin par le laboratoire scientifique. Nul doute qu’ils aient trouvé des éléments qui lui imputeront… Pourtant… Curtis avait raison…  

 

« Galère !! Ca va tout compliquer ! Comment vais-je faire ?… »  

 

 


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