Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: Tamia62

Beta-reader(s): Kary, Lifetree

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 40 chapters

Published: 26-03-05

Last update: 05-12-07

 

Comments: 349 reviews

» Write a review

 

RomanceHumour

 

Summary: Bah alors là, je sais pas si je peux en faire un. Disons que... Une proposition est faite à Kaori. Va t-elle ou non l'accepter?...

 

Disclaimer: Les personnages de "Mystère" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Les songs qui aparaitront dans cette fic appartiennent également à leurs auteurs

 

Tricks & Tips

What does HFC mean?

 

It's the name of the web site. HFC = Hojo Fan City.

 

 

   Fanfiction :: Mystère...

 

Chapter 19 :: Ou comment la franchise pour une fois aide Ryô...

Published: 19-06-06 - Last update: 19-06-06

Comments: Oui, je sais, en ce moment, je maj, je maj, je maj ! Pourquoi attendre si c'est prêt lol D'autant que je vous ai suffisamment faits attendre ! Je me rachète lol Bonne lecture. Et merci de vos reviews. Ca me fait plaisir et ça me booste pour écrire Kiss

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40


 

Ryô se tenait toujours droit à la même place. Sur son visage ne se lisait aucune honte. C’était comme si ce qu’il avait fait était parfaitement normal et qu’il n’y avait aucune raison pour lui de se sentir gêné. C’est ce que pensa Curtis en posant les yeux sur lui. Pourtant, intérieurement, il n’en était rien. Il se rabrouait mentalement de son comportement ! Elle n’était déjà pas réceptive à l’idée d’avoir un garde du corps mais à présent, c’était encore pire ! Et puis, surtout, il avait désiré faire bonne impression sur elle pour percer « son mystère » ! C’était foutu à présent ! Qu’est-ce qu’il allait bien pouvoir trouver pour entrer dans ses bonnes grâces ? Il avait ressenti tellement de colère en elle. Une colère similaire à celle de Kaori. Mais Kaori, il savait comment elle fonctionnait et il arrivait, enfin plus ou moins, à la calmer et à se faire pardonner (même si les derniers évènements lui avaient montré qu’il ne s’en était pas si bien sorti que ça finalement…) Mais il ne connaissait pas assez la chanteuse pour feinter… Il sentit une migraine pointer le bout de son nez… Il se tenait sage depuis le départ de Kaori alors pourquoi avait-il fallu que son côté obscur se manifeste justement aujourd’hui ?… Cela faisait des jours qu’il ne ressentait pas le besoin de courir après les jupons ou de conter fleurette ! Et aujourd’hui il n’avait rien trouvé de mieux que de se jeter sur les sous-vêtements de celle-là même qu’il devait protéger… Mais quel idiot ! Oui, quel idiot…  

 

De son côté, Curtis était toujours interdit par ce qui venait de se passer. Et puis, soudainement, il sortit de sa léthargie. Et bien que cet homme l’impressionnait beaucoup, une sourde colère monta en lui. Il se planta devant Ryô.  

« _Non mais ce n’est pas vrai ! Mais qu’est-ce qui vous a pris, bon sang, de vous conduire de la sorte ?! Comme un véritable animal en rut ! J’ai fait appel à vous parce qu’une personne m’avait parlé de vous en bien, m’indiquant que vous étiez le meilleur et qu’avec vous, cette histoire serait vite éclaircie et que Mystère serait bien protégée ! Mais cette personne qui m’a si chaudement recommandé avait oublié de me dire que vous aimiez un peu trop la lingerie féminine ! Comment allons-nous la convaincre à présent ? Et puis, aux vues de ce qui vient de se passer, je remets vraiment en question vos compétences et votre professionnalisme ! Qu’est-ce que c’est que ce soit disant professionnel qui ne sait même pas se comporter sérieusement devant une dame ? Et quelle dame en plus ! Mystère n’est pas n’importe qui ! Je pensais que la mettre devant le fait accompli la ferait plier mais à présent ! Comment pourrait-elle avoir confiance en votre travail si elle ne peut pas avoir confiance en vous ? Mais ce n’ait pas vrai, finit-il par dire en se retournant et en posant les mains sur ses hanches. »  

Ryô avait écouté d’une oreille distraite ce qu’avait déclamé Curtis. Il n’avait pas besoin de l’aide de l’agent pour savoir qu’il avait fait une énorme bourde. Mais il devait absolument trouver un moyen de rétablir la situation en sa faveur. Jamais il ne se pardonnerait s’il devait lui arriver quelque chose. Et puis, une partie du discours de Nelson percuta son cerveau. Alors là non, il n’était pas d’accord !  

« _Je ne vous permets pas de remettre en question mon professionnalisme ! Je suis le meilleur, il n’y a pas à discourir sur ce fait ! Vous me comprenez bien ? Parce que je ne le répèterais pas ! Il n’y a personne qui soit aussi bon que moi. Je suis le numéro 1 ! Sans vouloir me vanter, il suffit que les criminels entendent mon nom pour faire dans leur pantalon ! Et maintenant, laissez-moi tranquille ! Je dois réfléchir calmement à comment convaincre votre « star » que je suis le mieux placé pour l’aider ! J’ai besoin d’être seul quelques minutes. Où est-elle partie d’après vous ? »  

Un frisson parcourut le dos de Curtis. Le ton employé n’offrait aucune possibilité de réplique.  

_Certainement dans la salle où elle doit tenter de se calmer. Je vais aller la voir. Je sens que je vais passer un sale quart d’heure moi aussi.  

_Essayez de ne pas l’énerver davantage. »  

Et Curtis quitta la loge, laissant Ryô seul. Et l’agent se dit que, s’il parvenait à la convaincre, il mangerait son chapeau… (NDB : alors, il va le manger son chapeau ou pas après ce chap ?)  

 

 

Les musiciens terminaient de vérifier leurs instruments et donnèrent les derniers accords avant le spectacle lorsqu’ils virent apparaître une Mystère verte de rage. Elle approcha d’une démarche militaire, droite et raide, et se laissa tomber sur les marches menant aux fauteuils de la salle. Ils l’entendirent marmonner entre ses dents serrées des mots sans aucun sens pour eux mais sa colère était bien visible. Qu’est-ce qui avait bien pu la mettre dans un état pareil ? C’était bien la première fois qu’ils la voyaient aussi bouillonnante ! Il avait du se passer quelque chose de grave mais, du fait de la musique, ils n’avaient pas pu entendre ce qui s’était produit quelques minutes auparavant. Elle secouait la tête, les poings fermés…  

 

Elle enrageait ! Le traître ! Elle lui avait pourtant dit des dizaines de fois qu’elle ne voulait pas de garde du corps ! Et voilà qu’il en avait engagé un ! Et pas n’importe qui en plus ! Bon sang ! Comment allait-elle se sortir de cette galère avec lui dans les pattes ? La situation venait encore de s’aggraver pour elle ! Il fallait absolument qu’elle trouve un moyen de se débarrasser de lui ! Son comportement malsain lui donnait une ouverture. Et dire qu’elle l’avait trouvé la tête dans ses sous-vêtements ! Le sort s’acharnait sur elle, ça ne pouvait pas être autre chose. Perdue des ses pensées, elle sursauta en entendant Curtis l’appeler.  

« _Mystère… »  

Elle tourna la tête vers lui mais son regard lui fit froid dans le dos. Si elle avait eu une mitraillette à la place des yeux, il serait mort criblé de balles !  

« _Toi, je ne veux pas t’entendre ! Pourquoi ne m’as-tu pas écoutée ? Je t’avais dit que je m’occupais de tout ! Tu ne me fais pas confiance visiblement ! Et puis tu as vu ce type ? Tu as vu ce qu’il a fait ! Tu voudrais que je confie ma vie à un homme pareil ?! C’est absolument hors de question !  

_Je comprends ta colère mais, s’il te plait, écoute-moi juste deux minutes. Mets-toi un peu à ma place. Une bombe a explosé dans ta loge, tu reçois des lettres de menaces.  

_J’en ai reçu une ! Tu parles !  

_Non, trois autres sont arrivées depuis. Ce qui en fait quatre. Je ne t’ai rien dit car j’ai bien vu que ça ne te faisait aucun effet. C’est comme si tu t’en moquais ! Et cette indifférence m’a fait peur ! Voyons ! Quelqu’un menace ta vie et ça ne te perturbe pas plus que cela ! Qu’étais-je sensé faire ? Te regarder aller à ta propre perte sans bouger ? Il était nécessaire d’engager un professionnel qui pourrait te protéger et en même temps découvrir qui t’en veut à ce point.  

_Mais ce type est un obsédé ! Il n’y a que les pervers pour fouiller dans la lingerie des femmes !  

_Je ne sais pas pourquoi il a fait cela. Je suis comme toi. Je viens juste de faire la connaissance de ce gars. Tout ce que je sais, c’est qu’il m’a été chaudement recommandé. Cet homme est le meilleur. Tu comprends ? Le meilleur… Et je ne veux pas qu’il t’arrive malheur. »  

Mystère se calma un peu. Il avait raison sur un point : elle devait se mettre à sa place. Elle, elle savait qu’elle était capable d’arrêter ce détraqué seule, qu’elle en avait les compétences. Mais ça, Curtis l’ignorait. Il voulait juste la protéger contre ce danger imminent mais également contre elle-même car il avait eu la sensation qu’elle se fichait de sa propre sécurité. Mais, sans le savoir, il venait de mettre de l’huile sur le feu. Curtis ajouta alors pour clore l’entretien :  

« _Je n’ai pas l’intention de le renvoyer malgré ce début peu favorable. S’il te plait, va lui parler. Essaie. Ca vaudra mieux pour tout le monde car, je te le répète, je ne le renverrai pas. Ta sécurité me tient trop à cœur. »  

Et il se leva, laissant la star décider si elle voulait ou non parler à son « garde du corps »…  

 

 

Plus elle approchait de sa loge, plus son cœur battait. Leur rencontre s’était faite dans des circonstances un peu spéciales et il n’avait pas eu le temps de bien analyser la situation. Mais à présent que la tempête était tombée, que remarquerait-il exactement ?… Ses pieds avançaient malgré elle car elle savait qu’elle devait se confronter à lui mais l’issue de cette entrevue n’était pas sûre. Il n’y avait pas trente six façons de voir ce qui allait se passer. Elle arriva devant la porte qui était restée ouverte. Elle découvrit avec surprise qu’il avait remis la pièce en état. Il terminait de pendre les vêtements. Elle put l’observer et le détailler. Il portait un pantalon et une veste écru. Sa chemise était plutôt beige. Elle ne fut pas étonnée par son physique : grand, bien bâti, des cheveux bruns plutôt indisciplinés. Et il dut sentir sa présence car il se retourna brusquement, le visage dur. Elle rencontra pour la seconde fois ses yeux. Un regard à faire chavirer. Il avait beaucoup de charme, c’était indéniable. Mais son comportement de tout à l’heure la fit retomber sur terre : ce n’était qu’un pervers ! Elle ne devait pas se laisser prendre. Elle l’entendit soupirer.  

« _J’ai remis un peu d’ordre, fit-il en se penchant pour ramasser une dernière robe et de l’accrocher. Comme tout ce désordre a été commis par ma faute, c’était bien normal que je range. »  

La tâche achevée, il se tourna vers elle, guettant sa réaction. Elle avança alors et ferma la porte. Elle voulait éviter que des oreilles indiscrètes ne répètent des choses si jamais ça tournait mal. Son cœur n’avait pas cessé sa cavalcade mais elle respira mieux. Il n’avait, vraisemblablement, rien repéré.  

« _Je suis sincèrement navré pour tout à l’heure, vraiment.  

_Et vous allez me dire que j’ai mal interprété, c’est ça ? Que vous « vérifiiez » juste ma loge ?  

_Non, je ne ferais rien de tel… Je ne vous mentirai pas : j’étais bel et bien en train de farfouiller dans vos affaires.  

_C’est déjà une bonne chose que de l’admettre, lâcha t-elle, furieuse. C’est votre façon de lier connaissance ? Vous êtes mal élevé ! Il n’y a rien de plus sacré pour une femme que sa lingerie ! On peut savoir pourquoi vous avez fait cela ? Vous allez me dire que c’est dans vos habitudes ?  

_Et bien, oui, on ne peut rien vous cacher ! C’est en effet dans mes habitudes de fouiller dans les affaires des filles ! »  

A cet aveu formulé avec autant d’aisance, un corbeau vint virevolter autour de la tête de la chanteuse.  

« _Je vous demande pardon ?  

_C’est viscéral chez moi ! Même quand j’essaie de me contrôler, je n’y arrive pas ! Je suis irrémédiablement attiré comme un aimant quand je croise des dessous affriolants ! C’est dramatique, je sais. C’est sans doute dans mes gènes ! »  

La pauvre tomba à la renverse devant le visage crétin qu’il affichait soudainement !  

« _Quelle franchise ! Vous admettez être un pervers ! Voilà qui me rassure ! Et je suis sensée vous faire confiance après cette nouvelle ? Comment pourrais-je confier ma vie à un obsédé si je dois constamment veiller à ce que vous ne fouilliez pas mes affaires ? Et peut-être même que je devrais veiller à ce que vous ne regardiez pas par le trou de la serrure lorsque je prendrais ma douche ! Comment poursuivre ma tournée dans ces conditions là, je vous le demande ?! J’ai besoin d’avoir l’esprit libre ! J’ai pas envie de m’encombrer de problèmes inutiles ! »  

Tout le corps de la jeune femme transpirait le mécontentement. Et il la comprenait parfaitement. Si Kaori avait été là, il se serait pris une massue et ça aurait rassuré sa cliente de savoir qu’il y avait quelqu’un pour surveiller l’énergumène qu’il était. Mais personne à part lui ne savait qu’il se comportait mal pour enrager sa partenaire mais aussi pour détourner les clients de leurs malheurs. Assister aux joutes verbales et musclées de City Hunter permettait aux clients d’oublier leurs misères. Mais là, il était seul. Sa partenaire n’était pas là. Le jeu perdait de sa saveur. Et puis, comme Mystère ne semblait pas accorder de vraie importance à son agresseur, il était inutile de faire le pitre. Elle ne semblait pas plus perturbée que ça ! Mais il devait gagner sa confiance.  

« _Ecoutez, vous ne devez pas douter de mes compétences. Je suis un professionnel et, lorsqu’il s’agit du travail, je me comporte comme tel. Aucun de mes clients (NDB : clients ? quels clients ? il ne veut que des clientes !! LOL NDA : voui mais il allait pas lui dire cela ! Il s’est déjà assez grillé comme ça mdr ) n’a eu à se plaindre de mes services. Tous sont restés en vie. Avec moi, vous êtes assurée qu’il ne vous arrivera rien. Je connais mon métier. Je vous protègerai et je vous débarrasserai de cet être malveillant qui vous en veut. Vous pouvez me confier votre vie sans la moindre hésitation. Il en va de mon honneur de professionnel. »  

Il semblait sincère sur ce point. Son regard était déterminé.  

« _Admettons. Mais sur le plan personnel ? Est-ce la même histoire ? »  

Elle vit son regard s’assombrir. Elle leva un sourcil. Visiblement, il hésitait à lui répondre. Il ouvrit la bouche, la referma, inspira puis, finalement :  

« _Il y a quelqu’un dans ma vie. Mais elle n’est pas là en ce moment. »  

Le cœur de Mystère fit un raté. Elle s’entendit lui demander :  

« _Ah oui ? Une femme arrive à supporter vos frasques ? Et pourquoi n’est-elle pas là ? Je parie qu’elle a pris la fuite dès qu’elle a pris conscience de votre vice ! Difficile de cacher vos penchants d’obsédé ! »  

Il ne répondit pas mais elle rencontra un regard lointain et douloureux. Elle regretta alors d’avoir dit cela. Il semblait souffrir de cette séparation. Cette constatation eut raison de ses craintes. Elle n’était toujours pas ravie d’avoir cet homme collé à ses baskets mais était encline à essayer de lui accorder sa confiance. De toute manière, elle n’avait pas le choix puisque Curtis lui avait bien signifié qu’il ne le renverrait pas. Mais un sursaut de curiosité s’empara d’elle. Elle voulait comprendre ce regard indéchiffrable et douloureux. Et pour comprendre, il n’y avait qu’une seule solution : être prêt de lui, faire un effort et lui faire confiance. Elle savait que c’était mal d’agir de la sorte, que c’était comme le tromper, ce qu’elle se refusait à faire cela en règle générale. Elle était trop honnête pour se conduire de la sorte. Mais, pour une fois, elle pouvait faire une exception.  

« _Très bien, je vous accorde le bénéfice du doute. Mais prenez garde à ce que vous ferez. »  

Il se retourna vers elle.  

« _Merci de m’accorder une chance. »  

 

Voilà, il avait gagné sa confiance, tout au moins un peu. Maintenant, ils allaient pouvoir travailler. Il lui faudrait déjà découvrir pourquoi sa nouvelle cliente ne voulait pas de protection et pourquoi elle ne prenait pas au sérieux toutes ces menaces malgré l’explosion de la bombe. Il allait devoir creuser aussi le lien avec Mamasi. Une chose était sûre, ce qui liait tout cela, c’était le monde de la chanson. Il y avait un rapport certain. Mais lequel ?…  

 

« _Bien, puisque les choses sont claires, je dois vous appeler comment ?  

_Je m’appelle Ryô Saeba. Appelez-moi simplement Ryô. Et comment dois-je vous appeler ? Mystère n’est très certainement pas votre véritable nom ?  

_Mon véritable nom n’intéresse personne. Pour tout le monde je suis Mystère.  

_Peut-être pourriez-vous faire une exception pour moi, fit-il le regard enjôleur.  

_Inutile d’essayer vos simagrées avec moi, ça ne marche pas. Je n’ai pas d’autres nom à vous proposer.  

_J’ai du mal à comprendre là ? »  

C’est le moment que choisit Curtis pour revenir.  

« _C’est tout simplement une clause de notre contrat. »  

Ryô se tourna vers lui.  

« _C’est-à-dire ?  

_Le véritable nom de Mystère n’apparaît nulle part. Je suis le seul à le connaître. Elle a souhaité ajouter cette condition afin de préserver sa vie privée des chacals de journalistes mais également des fans.  

_Je vois… Donc, l’inconnu qui vous en veut, ne peut en vouloir qu’à Mystère. Il n’a aucun rapport avec votre véritable vie ?  

_En effet. Mais comme je n’existe que depuis environ 6 mois, je ne sais ni qui il est, ni ce qu’il me veut exactement.  

_Les lettres ne sont pas très claires à ce sujet, il est vrai, renchérit Ryô. Il serait peut-être temps pour vous d’en prendre connaissance. Tenez, fit-il en lui tendant la pochette qu’il avait gardé. »  

Une minute plus tard, elle les reposa.  

« _Il est complètement dingue ! Ces stupides lettres me donnent l’impression qu’il n’aime tout simplement pas ma façon de chanter ! Je ne comprends pas.  

_A ce propos, je me pose une question. Nelson m’a indiqué que vous ne preniez pas ces menaces au sérieux ? Pourquoi ? Une bombe a tout de même explosé à un mètre de vous. Ce n’est pas rien !  

_Ne croyez pas que ça me laisse totalement indifférente. Mais je ne veux pas céder à la panique ni au chantage. Et même si ces lettres donnent un autre poids aux évènements, je ne veux pas cesser de vivre pour autant.  

_Et pourquoi vous êtes-vous opposée si farouchement à une garde rapprochée ?  

_Ryô, je suis constamment entourée de gens qui veulent m’habiller, me coiffer, me maquiller. Les moments où je peux être seule sont tellement rares dans ce métier. Alors l’idée de me sentir constamment épiée par un garde du corps, même si c’est « pour mon bien » m’était intolérable. Et bien que j’ai du m’incliner face à mon agent, sachez que je ne suis pas ravie du tout.  

_Mon métier n’est pas de vous harceler ou de vous étouffer mais de vous garder en vie. Ce n’est pas la même chose. J’ai déjà une piste d’ailleurs. Enfin, pas vraiment mais bon… »  

 

Curtis s’étonna de ce fait.  

« _Comment cela ? Déjà ? Vous êtes un rapide ! Exposez-moi un peu cela.  

_J’ai travaillé sur une affaire il y a trois semaines de cela. Et il semblerait qu’elle soit liée à la votre. Mais dans quelle mesure, ça, c’est une autre histoire. Je préfère en savoir un peu plus avant de vous en parler.  

_Très bien, c’est vous le professionnel. »  

Et s’approchant de sa star.  

« _Bon, il est temps de rentrer à l’hôtel. Tu as besoin de te reposer un peu et de te détendre. Il est 11h30. Il faudra que tu sois de retour vers 17h30.  

_Très bien. Messieurs, je vous laisse.  

_Pas si vite ! Désormais, vous n’irez nulle part sans moi. Et avant de partir, je voudrais parler à vos hommes de sécurité.  

_Je vais vous les appeler. »  

 

Deux minutes plus tard.  

« _Messieurs, je vous présente Ryô Saeba. C’est lui qui sera chargé à partir de maintenant de la sécurité de Mystère. Ito, je sais que c’est toi qui diriges l’équipe depuis le début, mais pour cette fois, ce sera Ryô. Tu prendras donc tes ordres de lui et tu seras chargé d’exécuter ses ordres.  

_Mais ? Pourquoi ? Mon travail ne vous satisfait plus ? »  

Ryô prit alors la parole.  

« _Ne vous inquiétez pas, je ne suis pas là pour vous prendre votre travail mais, cette fois-ci, il ne s’agit pas de veiller simplement à empêcher les intrusions ou les débordements. La vie de Mystère est réellement menacée par un homme dangereux. Et c’est mon travail d’arrêter ce genre de type. Quand je l’aurais coincé, vous reprendrez votre travail, comme avant.  

_Ok, je comprends. Que devons-nous faire ?  

_Je vais vous expliquer comment assurer la sécurité de manière plus optimale. Vous, fit-il en pointant un doigt sur la jeune femme, vous attendez bien sagement que j’ai terminé avec ces messieurs.  

_Mais, c’est hors de question !  

_Il n’y a pas de mais ! Ce n’est pas négociable ! Vous ne quitterez pas ce lieu sans ma protection ! Et ne vous avisez pas de filer à l’anglaise ! »  

Et il emboîta le pas aux hommes de la sécurité.  

 

Elle en resta interdite ! Comme c’était étrange de le voir aussi inquiet pour sa vie… De son côté, Curtis était bien ennuyé : il n’avait aucune envie de manger son chapeau…  

 

Mais Mystère devait encore faire une chose et au plus vite…  

 

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de