Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 36 capitoli

Pubblicato: 20-01-20

Ultimo aggiornamento: 29-02-20

 

Commenti: 65 reviews

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ActionRomance

 

Riassunto: NC17 - Ryo doit à nouveau effectuer une mission pour Saeko : il doit se marier...

 

Disclaimer: Les personnages de "Marry me" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Marry me

 

Capitolo 4 :: chapitre 4

Pubblicato: 23-01-20 - Ultimo aggiornamento: 23-01-20

Commenti: Bonjour, voici la suite de l'histoire. L'heure des explications a sonné. Rkever, oui j'ai dépeint une Reika un peu plus noire que dans le manga. Je ne pense pas non plus qu'elle soit méchante en tout temps mais qu'un accès de colère au moment d'avoir peut-être enfin ce qu'elle veut par un biais peu louable et se voir menacée une nouvelle fois par la femme qu'aime Ryo la prenne et lui fasse dire des choses peu sympathiques ne me semblait pas si invraisemblable. C'tait juste une vision des choses et aussi il me la fallait suffisamment en colère pour perdre la raison… Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 4  

 

- Assieds-toi., lui intima Ryo.  

 

Kaori faillit lui tenir tête, ne voulant pas se retrouver en position d’infériorité, mais, voyant son regard, elle préféra choisir ses batailles et lui laisser cette victoire-là. Elle prit donc place dans le divan, les mains jointes sur ses genoux pour ne pas montrer leur léger tremblement. Elle vit sa bague de fiançailles et cela lui redonna un peu de baume au coeur.  

 

Saeko, assise à sa gauche, se tourna vers elle, les yeux plissés.  

 

- Dis-moi que tu n’as pas pris dans la poche de Reika le papier avec l’adresse de l’agence où elle avait rendez-vous avec Ryo ?, entama Saeko d’un ton amer.  

- Je pourrais te le dire mais je mentirai., répondit Kaori.  

- Je n’arrive pas à le croire…, murmura Saeko d’une voix où perçait une colère grandissante.  

- Tu m’as regardée dans les yeux et dit que tu allais acheter ton billet d’avion ! Tu savais que je ne voulais pas que tu y ailles !, se fâcha-t-elle.  

- Oui, c’est vrai., admit la nettoyeuse, regardant ses mains qu’elle s’efforçait de garder sur ses genoux au lieu de triturer ses doigts.  

- Tu m’as menti, Kaori. Tu m’as regardée dans les yeux et tu m’as menti sans une once de remords. C’est indigne de ton frère !, lui asséna-t-elle.  

 

Kaori serra les dents sous le coup de la douleur et de la colère mêlées.  

 

- Je t’ai dit que c’était trop dangereux. Tu n’écoutes donc jamais ?, lui reprocha-t-elle.  

 

La nettoyeuse releva les yeux et les planta dans ceux de son amie sans faillir.  

 

- Oh si, j’ai bien entendu. La mission est trop dangereuse pour moi mais pas pour ta sœur qui s’est, si j’ai bien compris, imposée pour être la future épouse de Ryo. Elle se voyait déjà à son bras, parée de sa longue robe blanche avec peut-être des centaines d’invités, tout cela pour un faux mariage. Qu’attendait-elle en réalité : accomplir une mission de sauvetage ou obtenir ce qu’elle veut depuis des années ? Mission professionnelle ou personnelle, Saeko ? Vu l’excitation qui perçait dans sa voix, tu me feras difficilement croire qu’elle réfléchissait uniquement avec la partie froide de son cerveau.  

 

Ryo observait l’échange entre les deux femmes. Il les comprenait toutes les deux et, même s’il était d’accord avec Saeko, Kaori n’avait pas tort. Il était même plutôt fier de la façon dont elle se défendait.  

 

- Alors, oui, j’ai menti et je me suis précipitée à l’agence pour retrouver MON partenaire parce qu’aux dernières nouvelles, nous sommes toujours une équipe et, dans une équipe, on se fait confiance., lança Kaori, posant un regard acéré sur Ryo qui eut le courage de soutenir son regard, finissant par acquiescer.  

- Mais c’est dangereux, Kaori. Nous n’avons pas beaucoup d’éléments., reprit Saeko.  

 

Voyant l’air déterminé de Kaori, elle se sentit nerveuse et se leva, allant se poster devant la fenêtre, observer sans le voir l’extérieur.  

 

- Ton frère ne voudrait pas…  

- Cessez d’invoquer Hide dès que ça vous arrange !, s’insurgea Kaori en se levant.  

- Oui, Hide aurait voulu me savoir en sécurité, me protéger mais il m’a aussi appris à défendre les causes en lesquelles je crois, à affronter les dangers et défis que la vie nous impose. Le connaissiez-vous donc si mal ?, leur demanda-t-elle.  

 

Elle s’approcha de Saeko et la regarda via le reflet de la vitre.  

 

- Il t’aimait, Saeko, et Hide protégeait ceux qu’il aimait. Tu faisais le même métier que lui. A-t-il seulement essayé de te faire changer de profession ou de service ?  

- Non., répondit Saeko à voix basse.  

- Et pourtant, tu es très exposée là où tu es ?, insista Kaori.  

- Oui., admit l’inspectrice.  

- Penses-tu qu’il ne t’aimait pas vraiment ?  

 

Saeko réprima la boule qui entravait sa gorge et prit une profonde inspiration avant de répondre. Témoin silencieux de cet échange bouleversant entre les deux femmes les plus proches de son meilleur ami, Ryo était ému et surpris de voir Saeko si affectée après autant de temps. Elle semblait tellement inébranlable en tout temps…  

 

- Si, il m’aimait. Il avait assez de respect pour ne pas me faire choisir., murmura l’inspectrice.  

- Du respect… intéressant…, murmura Kaori.  

 

Elle se retourna et Ryo se retint de tressaillir. Quelque chose lui disait que son tour était venu. Il ne bougea pas cependant et attendit de voir à quelle sauce il serait mangé.  

 

- J’ai entendu parler de cette histoire de promesse, Ryo. Tu crois qu’il aurait voulu que tu t’occupes de moi si j’avais dû être en sécurité dans une vie normale ?, dit-elle en mimant des guillemets sur le dernier mot.  

- Il a mis plus de quatre ans à nous présenter parce qu’il ne voulait pas me mêler à son monde et, au moment de partir, il me confie à toi., commença-t-elle, plongeant son regard dans le sien tout en approchant jusqu’à ne plus être qu’à une longueur de bras de lui.  

- Il m’a confiée à toi, Ryo. Il ne t’a pas demandé de me mettre à l’abri. Il a remis ma vie entre tes mains.  

- Je n’ai jamais réellement compris ce qu’il attendait de moi., avoua Ryo.  

- Hide n’était pas très expansif mais il parlait directement, sans grandes métaphores, alors pourquoi cherches-tu plus qu’il n’y a en réalité ? Il me savait en sécurité avec toi. Il avait confiance en toi, Ryo, suffisamment pour nous présenter au moment où tu aurais pu être le plus dangereux pour moi.  

 

Elle tourna les talons et s’éloigna de lui. Il souffla : il s’en sortait à bon compte. Kaori le sentit et eut un léger sourire.  

 

- Toi et moi savons qu’à cette époque-là, je te plaisais. Alors pourquoi n’as-tu jamais tenté quoi que ce soit à l’époque ?, lui demanda-t-elle, se retournant pour lui faire face.  

 

Il avait soufflé trop vite. Il avait le choix entre être honnête et biaiser. Tout comme il avait observé la conversation entre Saeko et Kaori plus tôt, il sentait le regard de l’inspectrice posé sur lui, curieux.  

 

- J’ai du respect pour ton frère. Je ne voulais pas déshonorer sa mémoire en t’alignant sur la liste de mes conquêtes d’un soir., avoua-t-il, ne cherchant pas pour une fois à nier cette attirance.  

- Merci… de ton honnêteté., dit-elle, lui lançant un regard qui en disait long.  

- Alors tous les deux, vous me balancez à la tête que mon frère n’aimerait pas me voir en danger, qu’il ne voudrait pas que je m’implique mais moi, je sais que, s’il était là, il serait inquiet mais il ne s’opposerait pas à mon action parce qu’il me respectait. Alors, faites honneur à sa mémoire et accordez-moi votre respect également., leur dit-elle.  

 

Elle les dévisagea tour à tour puis, étant satisfaite de ce qu’elle venait de leur dire, alla s’asseoir dans le divan pour boire une gorgée de café. Elle ne savait pas si ça se voyait mais elle se sentait tendue et avoir évoqué son frère remuait des émotions parfois difficiles à gérer. Marqué par sa démonstration, Ryo l’observa et vit le léger tremblement de la tasse dans ses mains. Il devait avouer qu’elle avait été drôlement efficace dans cette bataille-là et avait presque envie de sourire.  

 

- Kaori, je ne nie pas tout ce que tu viens de dire., commença Saeko, calmée.  

- Mais tu imagines ce que c’est d’être retenue en otages pendant des mois ? On ne sait même pas ce qu’ils leur font…  

- Non, je ne sais pas mais je sais que je peux le faire., répondit-elle calmement.  

- Tu manques de compétences, Kaori., objecta-t-elle.  

- Tu n’as pas appris à vivre comme un infiltré. C’est déjà difficile avec des clefs pour s’en sortir…  

- Dis-moi, Kaori, comment as-tu su ?, l’interrogea Ryo, coupant volontairement Saeko.  

 

Elle se tourna vers lui se demandant de quoi il parlait puis comprit.  

 

- Je les ai entendues de la rue., expliqua la nettoyeuse.  

- De la rue ?  

 

Il lança un regard furieux vers Saeko qui baissa les yeux.  

 

- Reika avait ouvert les fenêtres de son bureau pour aérer et elle s’est laissée emporter., admit l’inspectrice.  

- Au point d’alerter tous les passants ? Bon sang Saeko, c’est la plus élémentaire des prudences !, la rabroua Ryo.  

- Je le sais et je m’en veux. Je n’avais pas fait attention. J’essayais de canaliser ma sœur…, se défendit-elle.  

- On ne va pas épiloguer sur ce point. Maintenant, il faut décider de ce qu’on fait pour la suite., fit Ryo, les regardant tour à tour.  

- On annule., répondit Saeko.  

- On continue., répondit Kaori en même temps.  

- Enfin… si tu veux bien de moi comme partenaire., ajouta-t-elle, retirant sa bague, le coeur gros.  

 

Il les observa un long moment, réfléchissant aux tenants et aboutissants de l’une ou l’autre décision.  

 

- Garde la bague., répondit-il, la regardant droit dans les yeux.  

 

Kaori le regarda un instant incrédule puis remit la bague en place, ne pouvant réprimer le sourire de soulagement qui lui mangea le visage.  

 

- Ryo, non…, souffla Saeko.  

- Si. On a déjà posé des jalons à l’agence. On ne peut plus faire marche arrière. On doit arrêter ces hommes et délivrer les cinquante quatre otages restant. Ce sera Kaori et moi. Si ça ne te plaît pas, c’est ton problème.  

- Très bien. Comme tu le voudras., répondit-elle, pensant à son ex-coéquipier.  

- Kaori a raison, Saeko. Hide aurait voulu qu’on la respecte comme il nous respectait. Il avait des convictions et elle en a. On doit la soutenir comme il l’aurait fait., lui dit-il d’une voix douce.  

 

Elle acquiesça après un moment de réflexion puis se dirigea vers la console où elle avait posé son sac à main.  

 

- Je vous laisse. Tenez-moi informée des avancées., dit-elle en sortant.  

 

Les deux nettoyeurs fixèrent la porte qui se fermait puis se regardèrent légèrement gênés.  

 

- Merci, Ryo., balbutia Kaori.  

- Merci de m’accorder ta confiance.  

 

Il se dirigea vers le bar, sortit un verre dans lequel il versa du whisky. Il le tourna un moment avant d’en boire une gorgée.  

 

- Ma confiance, tu l’as gagnée il y a un bon moment déjà, Kaori., admit-il sans la regarder.  

 

Il reposa son verre et se retourna pour lui faire face, s’appuyant nonchalamment sur le meuble.  

 

- En revanche, ne me refais plus jamais un coup pareil. J’ai horreur qu’on me force la main et qu’on me jette dans l’inconnu., dit-il, les dents serrés.  

 

Kaori grimaça : elle préférait nettement l’homme qui l’avait défendue face à Saeko que celui à qui elle faisait face maintenant. C’était l’heure du sermon et elle n’y couperait pas malgré les échanges précédents.  

 

- J’ai encore plus horreur de cela quand ça te concerne. Maintenant, le mal est fait et on va s’en arranger mais je te jure que, si tu refais un coup pareil pendant la mission, je te botte les fesses jusque Mars., la sermonna-t-il durement.  

 

Elle se prit à imaginer la scène et eut envie de rire. Elle se vit voler dans les airs, traverser l’atmosphère terrestre et fendre l’espace jusqu’à être en orbite autour de la planète rouge. Elle imagina la tête de Ryo gonflée par la colère et de gros yeux exorbités occuper les deux-tiers de son visage et se retint encore plus difficilement.  

 

- J’ai dit quelque chose de drôle ?, lui demanda-t-il sèchement.  

- N… Non… Non, rien., répondit-elle, se retenant.  

 

Leurs regards se croisèrent et l’atmosphère s’allégea quelque peu.  

 

- Sérieusement Kaori, je te laisse m’accompagner malgré mes doutes pour ta sécurité mais pas de prise de risque inconsidérée., affirma-t-il, radouci.  

- Je sais réfléchir., se vexa-t-elle.  

- Je le sais mais tu agis trop avec ton coeur parfois., lui dit-il.  

- Pourquoi tu es venue à l’agence, Kaori ? Pourquoi tu n’es pas revenue ici et n’as pas attendu que je rentre pour me mettre un bon coup de massue sur la tête ?, lui demanda-t-il.  

 

Elle savait très bien que, si elle lui disait la vérité, il marquerait un point.  

 

- Kaori ?, la pressa-t-il.  

- Parce que j’étais en colère, parce que je ne supportais pas que tu l’aies choisie elle et pas moi alors qu’on travaille ensemble et que tu m’as assuré que City Hunter, c’était nous deux., avoua-t-elle, les yeux baissés.  

- J’en ai marre que tu cherches toujours à m’évincer, Ryo. C’est… C’est ma place.  

- Je ne comptais pas remettre cela en cause, Kaori. Seulement, il faut que tu comprennes qu’il y a des missions où je préférerais te savoir à l’abri et celle-là en fait… faisait partie., corrigea-t-il.  

- Pourquoi ? Parce que je ne suis pas compétente ?  

- Avant, je l’aurais justifié ainsi. Mais cette mission…  

 

Il prit son verre et se concentra sur le liquide qu’il faisait tourner. C’était la discussion qu’il n’aurait pas voulu avoir avec elle mais maintenant les dés étaient jetés et il devait jouer cartes sur table.  

 

- Quoi cette mission ? Parle, bon sang !, s’énerva Kaori.  

 

C’était dur, se dit-il. Il devait la prévenir de ce qui pouvait se passer, de ce qui pouvait bouleverser un équilibre si durement acquis. Elle était novice sur ce plan-là. Il savait maîtriser ses sentiments et faire la part des choses… Bon peut-être pas totalement quand ça la concernait, s’avoua-t-il honnêtement mais en tous cas, plus qu’elle.  

 

- Nous allons simuler un couple qui s’aime, Kaori., dit-il.  

- Oui, je sais et on s’en est bien sortis à l’agence., répliqua-t-elle.  

- Un couple qui s’aime, Kaori, qui va se marier et partir en voyage de noces…, compléta-t-il.  

 

Elle le fixa un moment et au rouge qui monta à ses joues, il sut qu’elle avait compris où il voulait en venir. Il approcha d’elle et, malgré son envie, n’osa pas la toucher.  

 

- Nous allons devoir nous embrasser devant nos amis, devant des inconnus, pas qu’une fois, même si nous avons pris le style de couple discret. Il faudra leur montrer qu’on est attachés l’un à l’autre., dit-il.  

- D… D’accord., bafouilla-t-elle.  

- Kaori, notre chambre risque d’être sous écoute voire vidéosurveillance., continua-t-il.  

- Nous… Bon sang, ce que c’est dur…, soupira-t-il en détournant les yeux.  

 

Contre toute attente, elle posa la main sur sa joue et il tourna de nouveau le visage vers elle. Elle ne savait pas pourquoi elle avait fait ça, peut-être pour lui montrer sa confiance ou son soutien, peut-être juste qu’elle était là et qu’il n’était pas seul...  

 

- Nous allons devoir simuler…, commença-t-elle, virant au rouge cramoisi.  

- Des rapports sexuels, oui., acheva-t-il pour elle.  

 

Elle retira la main de sa joue, une pensée déplaisante l’assaillant.  

 

- Tu aurais simulé aussi avec Reika ?, lui demanda-t-elle, baissant les yeux pour qu’il ne lut pas sa jalousie.  

 

Il posa deux doigts sous son menton et la força à relever la tête.  

 

- Oui., répondit-il sans aucune trace de duplicité ou de regrets dans le regard.  

- Mais les baisers, nous ne pourrons les simuler, Kaori. Il va falloir que tu détaches ce qui va se passer de nos rapports normaux., lui conseilla-t-il, sachant que ça valait également pour lui.  

- Je sais., dit-elle d’une voix morne.  

- Kaori, si c’est trop pour toi, tu peux encore te désengager. Je ne t’en voudrais pas. Je préfère que tu te retires plutôt que de t’engouffrer dans cette affaire avec des doutes., lui offrit-il.  

- Et toi, tu n’as pas de doutes ?, lui demanda-t-elle.  

 

Il la dévisagea et, bien qu’il eut envie de jouer les hommes forts et inébranlables, il estima lui devoir la vérité parce qu’elle en avait besoin et qu’il la sentait capable de l’affronter.  

 

- J’en ai, particulièrement plus pour cette mission. On manque de certaines données et je n’aime pas cela mais ces personnes doivent pouvoir compter sur quelqu’un pour les sauver et, s’il y a bien une chose dont je ne doute pas, c’est que je peux y arriver., lui répondit-il.  

 

Elle médita ses paroles quelques secondes avant de se décider.  

 

- Je sais que tu peux y arriver. Tu penses qu’on peut y arriver ?, l’interrogea-t-elle.  

- Je pense qu’on a de meilleures chances encore., lui dit-il, en souriant, rassurant.  

- J’ai des doutes, Ryo, et j’ai un peu peur aussi mais je ne veux pas me débiner. Je suis ta partenaire et, si tu m’acceptes à tes côtés pour cette mission, je me montrerai à la hauteur., dit-elle.  

- C’est toi qui choisis., dit-elle en lui tendant la bague de fiançailles.  

 

Il prit la bague des doigts et la considéra un moment. Elle leur avait tenu tête à Saeko et lui pour leur faire accepter son point de vue, l’avait convaincu de l’accepter comme partenaire pour cette mission dangereuse et elle lui prouvait sa confiance en lui en lui laissant le choix ultime. Il avait encore la possibilité de la tenir éloignée du danger et, malgré tout, il prit sa main gauche dans la sienne.  

 

- Kaori Makimura, acceptes-tu d’être ma partenaire ?, lui demanda-t-il.  

- Oui, à la vie, à la mort., répondit-elle d’une voix étranglée.  

 

Il lui passa de nouveau la bague au doigt. Emue, elle se jeta dans ses bras.  

 

- Tu aimes bien que je te passe la bague au doigt décidément., marmonna-t-il, embarrassé.  

- Il faut croire… Merci, Ryo. Merci de m’accorder ta confiance une nouvelle fois.  

- J’espère que tu le repenseras encore dans quelques jours ou semaines, Kaori., dit-il en refermant les bras sur elle brièvement.  

 

Doucement, il l’écarta de lui et prit son visage entre ses mains.  

 

- Il y a quelques points sur lesquels nous devons nous mettre d’accord, ma chérie., dit-il en lui souriant, légèrement amusé par le rougissement qui la prit une nouvelle fois.  

- Je… je t’écoute., bafouilla-t-elle, la bouche sèche.  

- Pas de massue., commença-t-il.  

- On va faire une croisière pour notre voyage de noces. Je n’ai pas envie de couler.  

 

Elle acquiesça, subjuguée. Une croisière avec Ryo pour leur voyage de noces… il n’avait pas lésiné mais, après tout, il était sensé être riche…  

 

- Il va falloir que tu cesses de rougir autant à chaque fois que je te touche., murmura-t-il.  

- Je vais essayer.  

- Point un peu plus embarrassant, tu devrais aller voir le Professeur ou un gynéco pour un moyen de contraception. Nous allons simuler mais je ne sais pas ce qui peut se passer. Je préférerais que tu sois protégée. Tu… tu veux bien ?, s’enquit-il, soucieux.  

- Oui, j’irais demain matin.  

 

Même si elle était gênée par cette partie de la conversation également, elle était contente de savoir qu’il se préoccupait ainsi d’elle. Elle ne voulait pas penser à ce qui pouvait arriver, qu’un autre homme que lui put la toucher. Si, les concernant, leurs actes allaient au-delà de la simulation, elle n’était pas persuadée de le regretter mais il avait raison de vouloir la préserver d’une grossesse. La vie reprendrait son cours après.  

 

- Très bien.  

 

Il caressa sa joue du pouce et elle se demanda à quoi il pensait. Elle se battait pour rester concentrée car doucement elle perdait conscience de ce qui l’entourait, hypnotisée par la lueur sombre de ses yeux. Elle sentait une certaine langueur la prendre et un désir l’envahir.  

 

- Tu es belle, ma chérie., lui dit-il.  

 

Il utilisait ce petit sobriquet pour mettre une barrière mentale entre le réel et le fictif mais il savait ce qu’il pensait en réalité.  

 

- Il nous reste un dernier point à éclaircir., lui annonça-t-il. 

 


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